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Version du 25 janvier 2024 à 20:20
Coaptation n. f. Opération pour deux surfaces ou deux parties de sajuster.
Cobalamine n. f. Nom générique des différentes formes de la vitamine B12 : hydroxycobalamine, cyanocobalamine, méthylcobalamine, adénosylcobalamine. La vitamine B12 a une structure chimique proche de lhème, constituée d’un noyau tétrapyrrolique porteur de chaînes latérales complexes avec, au centre, un atome de cobalt. Particulièrement abondante dans le foie,…
Cobalt n. m. Élément de transition, Co, groupe 9 de la classification périodique. Le cobalt joue un rôle biologique important sous forme de dérivés naturels tels que la vitamine B12 et les autres cobalamines, car il change facilement de degré d’oxydation. Les sels de cobalt (chlorure, sulfate et…
Cobicistat n. m. Un des composants entrant dans la quadruple association à doses fixes : cobicistat + elvitégravir + emtricitabine + ténofovir, destiné au traitement des patients porteurs du VIH ; cest un inhibiteur puissant des cytochromes P450 3A, et notamment du 3A4, ainsi que des protéines de…
Coca n. f. Nom désignant la feuille du cocaier et par extension le cocaier lui-même, correspondant à deux espèces voisines (Erythroxylum coca Lam. et E. novogranatense (Morris) Hieron, Erythroxylaceae) et à plusieurs variétés. Arbuste largement cultivé en Amérique latine (Colombie, Pérou, Bolivie). Feuille contenant des alcaloïdes dérivés du…
Cocaier Cf coca.
Cocaïne n. f. Alcaloïde extrait de la feuille de coca, à squelette pseudotropanol, comportant deux fonctions ester (benzoïque et méthylique : méthyl-benzoyl-ecgonine). Anesthésique local de surface, par fixation sur des récepteurs placés au sein de canaux sodiques membranaires, bloquant l’influx nerveux affectant préférentiellement les fibres sensitives. Inhibiteur de…
Cocarboxylase n. f. Ester pyrophosporique de la thiamine, coenzyme des décarboxylases et des trancétolases.
Coccidie n. f. Sporozoaire Apicomplexa, parasite intracellulaire de nombreux animaux invertébrés et vertébrés et parfois de l’homme, formant des spores ou des ookystes. Parasite fréquent de l’intestin, en particulier chez les sujets immunodéficients. Parmi les Coccidies intestinales sont classées plusieurs espèces des genres Isospora, Cyclospora et Cryptosporidium, parasites…
Coccidioïdes immitis Champignon du sol, d’abord considéré comme un Protozoaire puis rattaché aux Moniliales (Deuteromycotina).
Coccidioïdome n. m. Nodule granulomateux de localisation pulmonaire, séquelle d’une coccidioïdomycose.
Coccidioïdomycose n. f. Infection pulmonaire par coccidioides immitis. Provoque rhinite, syndrome grippal et peut se compliquer d’une granulomatose virulente pouvant affecter les viscères, le tissu cérébral, les poumons.
Coccidioïdose n. f. Mycose provoquée par Coccidioides immitis. Généralement bénigne (connue en Californie sous le nom de fièvre de la vallée de Saint-Joachim), mais aussi maladie grave et parfois mortelle.
Coccidiose n. f. Maladie parasitaire atteignant souvent les animaux de basse-cour (poules, dindons, lapins) et les ruminants, provoquant des troubles intestinaux et hépatiques altérant leur croissance. Mort possible. Transmission oro-fécale.
Coccobacille n. m. Nom générique donné à des petits bacilles courts de forme ovoïde intermédiaire entre le grain et le bâtonnet. Exemple genre Brucella.
Cochléaire n. f. Herbacée halophyte (Cochlearia officinalis L., Brassicaceae ex-Crucifères) riche en vitamine C (« herbe au scorbut »).
Cochléate n. m. Structure lipidique supramoléculaire enroulée sous forme de spirale obtenue en précipitant un phospholipide chargé négativement (exemple phosphatidylsérine) par un cation (exemple calcium).
Coco n. m. Noix de coco, graine du cocotier, drupe à enveloppe fibreuse (Cocos nucifera L., Arecaceae exemple Palmiers).
Cocotier n. m. Plante ligneuse à port d’arbre des régions littorales tropicales (Cocos nucifera L., Arecaceae, précédemment Palmaceae), dont la graine et son endocarpe constituent la « noix de coco » ; la partie solide de l’albumen de la graine est le coprah, solide fondant vers 25 °C…
Cocristal n. m. Cristal fait de plusieurs composés réunis dans une même structure cristalline et possédant des propriétés uniques. Les solvates et les clathrates peuvent être considérés comme des cocristaux.
Code n. m. Ensemble des lois et des dispositions régissant un domaine déterminé.
Codéine n. f. Alcaloïde isoquinoléique à squelette morphinane du pavot somnifère, Papaver somniferum L., Papaveraceae ; éther méthylique de la fonction phénolique de la morphine. Obtenue par extraction à partir de l’opium ou de la paille de pavot, mais surtout par hémisynthèse à partir de la morphine ou…
Codergocrine n. f. Association de quatre composés hémisynthétiques (dihydroergocornine, dihydroergocristine, α- et β-dihydroergocryptines), préparée par hydrogénation de l’ergotoxine, mélange naturel de quatre alcaloïdes indoliques dérivés de l’acide lysergique, obtenu à partir de l’ergot de seigle, Claviceps purpurea (Fries) Tulasne, Clavicipitaceae.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2060 corrigé…
Codex n. m. Nom ancien, encore employé parfois pour désigner la Pharmacopée Française.
Codification n. f. 1- Rassemblement en un seul corps de textes législatifs et/ou réglementaires voire parfois des coutumes. Application systématique des règles selon un code préétabli. On parle aussi de codification d’une technique lorsqu’on la décrit de manière détaillée en vue de reproduction aussi fidèle que possible ;…
Codon n. m. Triplet de nucléotides de l’ARNm codant spécifiquement un des 20 acides aminés naturels.
Cœliaque
Cœlioscopie n. f. Endoscopie appliquée à l’abdomen permettant l’exploration visuelle des organes et/ou une intervention.
Cœnurose n. f. Maladie parasitaire des herbivores (moutons) due à la forme larvaire d’un cestode (Taenia multiceps, parasite du chien à l’état adulte). Chez l’Homme, rare parasitose à cœnures marquée par des kystes cérébraux avec hypertension intracrânienne, paralysies, méningite, lésions oculaires douloureuses et baisse de la vision.
Coenzyme n. f. Molécule non protéique intervenant dans une réaction enzymatique en association avec l’apoenzyme protéique. Il existe une grande variété de coenzymes suivant le type de réaction catalysée (oxydo-réduction, transfert, isomérisation...).
Coffea Genre de la famille des Rubiaceae à caféine constitué de nombreuses espèces de caféiers cultivées (Coffea arabica L. et C. canephora Pierre).
Cohorte n. f. Ensemble de personnes présentant des caractéristiques communes au cours d’une période donnée et suivies dans le temps, la date précise de l’observation pouvant varier d’une personne à l’autre.
Coiffe racinaire n. f. Sorte de capuchon recouvrant le point végétatif de la racine. Également pièce recouvrant la capsule du sporophyte des mousses.
Co-ion n. m. Ion de même signe qu’un ion considéré.
Co-isogénique adj. Se dit de deux individus ou deux organismes génétiquement identiques à l’exception d’un locus.
Col n. m. 1- Portion rétrécie d’un organe reliant deux parties plus volumineuses: exemple col du fémur ; 2- Portion d’un organe creux qui circonscrit l’orifice d’entrée de la cavité: exemple col de l’utérus.
Colaspase n. f.
Colature n. f. Solution extractive obtenue par différents procédés tels que macération, décoction, lixiviation ou percolation puis filtrée.
Colchicine n. f. Substance naturelle azotée à structure tricyclique comportant un cycle tropolone, présente dans le colchique ; classiquement rattachée aux alcaloïdes en raison de son origine biogénétique, mais de très faible basicité (atome d’azote extracyclique engagé dans une fonction amide et non amine), d’où des propriétés physico-chimiques…
Colchicoside n. m. Dérivé hétérosidique naturel de la colchicine (glucoside de la 3-déméthylcolchicine), présent en faible quantité dans les graines de colchique à partir desquelles il est extrait ainsi que d’autres Colchicaceae (Gloriosa superba L.).
Colchique n. m. Herbacée bulbeuse vivace (Colchicum autumnale L., Colchicaceae, précédemment Liliaceae) des prairies humides des régions tempérées ; cycle biologique inhabituel : floraison en automne, ovaire de la fleur restant souterrain l’hiver, apparition des feuilles au printemps et du fruit (capsule) l’été. Les graines sont utilisées…
Colésévélam (chlorhydrate de) n. m. Hypolipidémiant. Cet hydrogel cationique, administré par voie orale et non absorbable, est obtenu par condensation du chlorhydrate de 2-propène -1-amine et de la N-(2-propenyl) décanamine avec le chlorure d’hexanaminium et l’épichlorhydrine. Il agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le…
Colestimide n. m. Hypolipidémiant, copolymère de méthylimidazole et d’épichlorhydrine à propriété échangeuse d’anion qui agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d’acides biliaires et la cholestérolémie peut ainsi être abaissée.
Colestipol n. m. Résine cationique, copolymère de diéthylènetriamine et d’un époxyde chloré, séquestrant les acides biliaires.
Colforsine daropate (chlorhydrate de) n. m. Cardiotonique. Ester diméthylaminopropionique (daropate) de la forskoline, dérivé diterpénique isolé des racines de Coleus forskohli. Ce dérivé stimule l’adénylate cyclase, augmente la concentration intracellulaire de cAMP et inhibe la mobilisation du calcium, avec comme conséquences une vasodilatation et un effet initrope et chronotrope.
Colforscéril (palmitate de) n. m. Lécithine de synthèse dont la structure correspond à celle d’un des composants essentiels du surfactant pulmonaire naturel.
Colibacille n. m. Nom vernaculaire d’Escherichia coli.
→ Coloration
Coefficient
Anglais : coefficient
Espagnol : coeficiente
Étymologie : Latin cum ensemble et facĕre faire.
n. m. Facteur multiplicatif ou rapport appliqué à une quantité quelconque.
Coefficient d’absorption molaire
Synonyme(s) : coefficient d’extinction molaire
Anglais : molar absorption coefficient ou molar extinction coefficient
Espagnol : coeficiente de absorción molar
Absorbance par cm de trajet optique de la cellule de mesure et pour une concentration de 1 mol L-1 de la substance absorbante. Symbole ε
- Est défini d’après la loi de Beer-Lambert-Bouguer par l’expression : ε = À /Cl où A est l’absorbance (sans unité), C la concentration de la substance (mol L-1) et l la longueur du trajet optique (cm). ε est une constante pour un composé, un solvant et une radiation monochromatique donnés.
- L’enregistrement de la variation de ε avec la longueur d'onde de la radiation constitue un spectre.
Coefficient d’activité
Anglais : activity coefficient
Espagnol : coeficiente de actividad
Rapport entre l’activité d’une espèce a et sa concentration C (γ = a/C). Symbole γ.
Faux coefficient de proportionnalité, car ce n’est pas une constante, il varie avec la force ionique de la solution. Permet le calcul de l’activité d’une espèce à partir de sa concentration. Gros intérêt pour l’obtention de l’activité des ions par ailleurs inaccessible, car γ est alors calculable à l’aide des équations de Debye et Huckel dans certaines conditions de force ionique.
Coefficient de distribution
Anglais : distribution ratio, distribution coefficient
Espagnol : coeficiente de distribución
Grandeur analogue au coefficient de partage mais tenant compte des divers équilibres acide-base auxquels le soluté donne lieu dans chacune des phases (dissolution).
Coefficient de distribution massique (Dm)
Synonyme(s) : facteur de capacité (désuet)
Anglais : mass distribution coefficient
Espagnol : coeficiente de distribución de masas
En chromatographie, quantité de substance dans la phase stationnaire rapportée à la quantité de substance dissoute dans la phase mobile Dm = K Vs/Vm avec K coefficient de distribution à l’équilibre, Vs volume de la phase stationnaire et Vm volume de la phase mobile.
Il peut être calculé à partir d’un chromatogramme comme suit : Dm= (tR – t0) / t0 avec tR = temps de rétention du composé et t0 = temps d’élution d’un composé non retenu. Cf facteur de rétention.
Coefficient d’extinction molaire
Anglais : molar extinction coefficient
Espagnol : coeficiente de extinción molar
Nom originel du coefficient d’absorption molaire.
Coefficient d’interférence ou de sélectivité
Anglais : selectivity coefficient, interference coefficient
Espagnol : coeficiente de selectividad
Terme utilisé dans le contexte de la chromatographie d’échange d’ions. Coefficient traduisant le terme de l’équilibre de l’échange de deux ions entre l’échangeur d’ions (phase stationnaire) et la solution. Quantifie la capacité d’un échangeur d’ions de sélectionner un ion dans une solution.
Coefficient de partage
Anglais : partition coefficient, partition ratio
Espagnol : coeficiente de reparto, coeficiente de partición
Grandeur thermodynamique positionnant l’équilibre de partage d’un soluté entre deux solvants non miscibles. Symbole K, λ ou P
À l’équilibre, le rapport des activités du soluté dans les deux phases est une constante, à une température donnée, appelée coefficient de partage. Le coefficient de partage est très utilisé pour établir les relations quantitatives structure chimique-activité pharmacologique.
Coefficient de partage conditionnel
Anglais : conditional distribution ratio
Espagnol : coeficiente de reparto condicional
Coefficient de distribution tenant compte non seulement des équilibres acide-base en solution aqueuse, mais aussi d’autres équilibres tels que, par exemple, une dimérisation dans l’une des phases, ainsi que d'un certain nombre d'autres conditions expérimentales :force ionique, présence d’autres solutés.
Coefficient de sécurité
Anglais : security level
Espagnol : nivel de securidad
Facteur déterminant la probabilité pour que la valeur vraie d’une grandeur se situe dans un intervalle donné.
Coefficient de volatilisation
Synonyme(s) : volatilité relative
Anglais : relative volatility coefficient
Espagnol : coeficiente de volatilización
Paramètre qui conditionne la réussite d’une distillation et détermine la proportionnalité entre les fractions molaires du composé à séparer dans les phases liquide et vapeur, vérifiée lorsque l’équilibre de partage liquide/vapeur est atteint.
Cf distillation.
Coefficient de corrélation
Anglais : correlation coefficient
Espagnol : coeficiente de correlación
Indice mesurant le degré de liaison entre deux variables. Symbole r
- Dans le cas, où l’on teste l’hypothèse selon laquelle le lien logique entre deux variables est une relation linéaire du type y = a + bx, son coefficient de corrélation r est donné par l’expression :
- r = Σ (x – x barre)(y – y barre)/[ Σ(x – x barre)2 Σ(y – y barre)2 ]1/2 où x et y sont les deux variables et x barre et y barre leurs valeurs moyennes. Les sommes sont étendues à tous les couples de variables xi,yi.
Coefficient de détermination
Anglais : determination coefficient
Espagnol : coeficiente de determinación
En statistiques, carré du coefficient de corrélation. Symbole r2.
Coefficient p
Cf valeur p.
Coefficient de régression
Anglais : regression coefficient
Espagnol : coeficiente de regresión lineal
Notion statistique intervenant dans le domaine de la validation d’une méthode d’analyse. Elle constitue un prolongement de celle de coefficient de corrélation.
S’applique au cas simple du test de l’hypothèse d’une relation linéaire du type y = a + bx, entre la variable indépendante x dite indépendante ou explicative et celle, dépendante, y dite aussi expliquée. Permet de préciser la relation linéaire décelée par le calcul du coefficient de corrélation. Le coefficient de régression est la pente b de la relation linéaire. Sa valeur est donnée par la relation :
- b = Σ(xi – x barre)(yi – y barre) / Σ(xi – x barre)2 et celle de l’ordonnée à l’origine a par a = y barre – bx où x barre et y barre sont les valeurs moyennes des deux variables.
- Les sommes sont étendues à tous les couples xi,yi. Les valeurs b et a sont obtenues par voie mathématique en minimisant la fonction Q suivante, dite de moindres carrés :Q = Σ[yi – (a + bxi)]2. Le calcul donne Qmin = Σ (yi – y barre)2 – b2 Σ (xi – x barre)2. Cette dernière relation permet de discerner deux cas extrêmes :
- La somme à droite du signe égal est nulle. Tous les points expérimentaux tombent sur la droite. L’hypothèse est certitude.
- La somme Σ (xi – x barre)2 est nulle. y est indépendante de x.
Coefficient de variation (CV)
Synonyme(s) : écart-type relatif
Anglais : relative standard déviation
Espagnol : coeficiente de variación
Caractéristique d’une série de valeurs exprimée par son écart-type rapporté à la moyenne de ces valeurs et exprimé en pourcentage et en valeur absolue.
- CV = 100s / x barre où s est l’écart-type de la série de mesures et x barre la valeur moyenne de la population.