« Corynebacterium » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=02 mars 2017 |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=corynebacterium |VM_Extension_titre_italique=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_DCI=Non |VM_Genre= |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Synonyme=bacille de Klebs-Löffler |VM_Etymologie=grec κóρὺνη ''kórûnê'' massue, bâton noueux et... ») |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Titre et classement | {{Titre et classement | ||
|VM_Date_de_révision=02 | |VM_Date_de_révision=2017-03-02 | ||
|VM_Titre_gras=Oui | |VM_Titre_gras=Oui | ||
|VM_Titre_italique=Non | |VM_Titre_italique=Non |
Version du 26 janvier 2024 à 12:08
Corifollitropine alfa n. f. Gonadotrophine recombinante dérivée de l’hormone folliculostimulante (FSH) avec une demi-vie allongée. Agoniste du récepteur de la FSH. Cf follitropine.La corifollitropine est produite en réalisant une transfection de cellules ovariennes dhamster chinois (CHO) par les gènes codant les sous-unités alpha et bêta de la FSH et…
Cormus n. m. Plante à organe végétatif dressé : axe (tige) plus ou moins ramifié, prolongé souvent par les feuilles et les racines. D’où le nom de Cormophytes donné aux plantes terrestres.
Cornée n. f. Structure fibreuse (trois couches de cellules et deux membranes) en forme de calotte sphérique, résistante, transparente, dépourvue de vascularisation sanguine, faisant suite à la sclérotique et qui constitue la paroi avant de la chambre antérieure de l’œil.
Cornéométrie n. f. Méthode de mesure indirecte de l’hydratation cutanée. Le principe est la mesure de la capacitance (inverse de la résistance) du stratum corneum, laquelle augmente proportionnellement à son contenu en eau.
Cornouiller n. m. Nom commun d’un genre constitué par environ 60 espèces des régions tempérées de l’hémisphère nord. Deux espèces sont indigènes en France, le cornouiller mâle Cornus mas L., Cornaceae, petit arbre à fleur jaune et le cornouiller sanguin C. sanguinea L., arbuste des haies. Le premier…
Corolle n. f. Ensemble des pétales d’une fleur. La corolle peut être à pétales libres ou dialypétales. Exemple : fleur de rose et à pétales soudés ou gamopétales, fleur de campanule.
Coronaire adj. et n. f. Qui s’applique aux artères qui forment une couronne, particulièrement celles du cœur. Les artères coronaires (ou coronaires) naissent de l’aorte et irriguent le myocarde, tissu musculaire du cœur.
Coronarographie n. f. Méthode radiologique permettant de rendre visibles les deux artères coronaires par injection d’un produit de contraste.
Coronaropathie n. f. Maladie, au sens large, touchant les artères coronaires, artères qui irriguent le cœur et dont l’obstruction soit progressive, une des conséquences de l’athérosclérose, soit brutale par suite dun spasme ou dune rupture de la plaque dathérome, aboutit à une ischémie, puis à la nécrose…
Coronavirus Virus à ARN simple brin de polarité positive (type ARNm) de la famille des Coronaviridae, sous-famille Orthocoronavirinae, Ordre (avec deux autres familles, les Arteriviridae et les Roniviridae) des Nidovirales.Le terme coronavirus, proposé en 1968, vient de la forme des particules virales quasi-sphériques d’environ 20 nm…
Corossol n. m. Fruit du corossolier, arbre tropical (Antilles, Amérique du sud) Annona muricata L., Annonaceae.
Corps n. m. 1- Partie matérielle de tout être ; 2- Partie principale d’une chose ; 3- Ensemble de personnes rassemblées autour d’un point commun.
Correction n. f. 1- Rectification des erreurs ; 2- Compensation artificielle d’une déficience ; 3- Facteur appliqué à une grandeur quelconque.
Corrélation n. f. Rapport existant entre deux phénomènes qui évoluent en fonction l’un de l’autre.
Corrosion n. f. Destruction progressive d’un matériau.
Cortex n. m. Ensemble cellulaire ou substance grise déployée à la surface des hémisphères cérébraux ou cérébelleux, comportant de très nombreux replis. Caractérisé par une répartition cellulaire bien ordonnée, en couches, avec des connexions intrinsèques et extrinsèques extrêmement nombreuses.
Corticoïde n. m. Nom générique des différentes hormones stéroïdiennes, sécrétées par la couche glomérulée ou fasciculée des capsules surrénales, et des composés hémisynthétiques apparentés. Les corticoïdes possèdent le squelette du prégnane avec obligatoirement une fonction cétone en 20, une fonction cétone en 3, une double liaison en 4,5…
Corticolibérine n. f. Hormone hypothalamique qui agit sur l’antéhypophyse, provoquant la formation de la pro-opiomélanocortine qui, sous l’action d’endopeptidases, donne naissance à l’ACTH.
Corticoréline n. f. Polypeptide de synthèse de 41 acides aminés, de composition identique à celle de l’hormone hypothalamique, la corticolibérine ou CRH (corticotropin releasing hormone). Capable de stimuler la sécrétion de l’ACTH par l’hypophyse et, indirectement, celle du cortisol par la glande corticosurrénale.
Corticotropine n. f. Hormone polypeptidique (39 acides aminés) synthétisée par le lobe antérieur de l’hypophyse sous l’action de la corticoréline. Stimule la glande surrénale entraînant la formation des hormones corticoïdes.
Cortisol Cf hydrocortisone.
Cortisone n. f. Corticoïde naturel avec une fonction cétone en 11 qui a donné son nom à la série, mais n’est plus utilisé en thérapeutique.
Cortisonique adj. et n. m. Qualifie et désigne un composé ayant le squelette du cortisol et doué de propriétés de type glucocorticoïde. Lorsqu’ils sont dépourvus de liaison éthylénique en 1,2, les dérivés cortisoniques ont, en plus, d’importantes propriétés de type minéralocorticoïde (exemple fludrocortisone), source d’incidents fréquents (hypertension) obligeant à un…
Cortivazol n. m. Anti-inflammatoire stéroïdien. Glucocorticoïde de synthèse.
Corymbe n. m. Ensemble de fleurs (inflorescence) en grappe dans laquelle les pédicelles portent toutes les fleurs sur le même plan. Les corymbes peuvent être simples (cerisier), composés (valériane), des capitules (achillée millefeuille).
Cosinor n. m. Méthode statistique d’analyse des rythmes biologiques par la méthode des moindres carrés permettant une quantification des valeurs des paramètres caractéristiques de ces rythmes (période, acrophase, amplitude, mésor).
Cosmetic Ingredient Review Conseil créé par la Fédération des entreprises cosmétiques américaines CTFA (Cosmetic Toiletry and Fragrance Association), devenue aujourd’hui Personal Care Products Council, pour donner un avis scientifique autorisé sur les ingrédients cosmétiques.
Cosmétovigilance n. f.
Cosmopolite En botanique, qualifie une espèce répandue par l’homme dans toutes les parties du monde. Exemple : plantes de la famille des Polygonaceae.
Cosolvant n. m. Solvant miscible à un autre solvant ajouté à ce dernier pour en modifier les propriétés, le plus souvent pour augmenter son aptitude à dissoudre une substance donnée.
Cotinine n. f. Métabolite de la nicotine, principal alcaloïde du tabac. Ayant une demi-vie d’environ 20 heures, elle est détectable plusieurs heures après imprégnation tabagique.
Coton n. m. Nom des poils soyeux issus des téguments de la graine du cotonnier Gossypium herbaceum L. Malvaceae.
Cotonnier n. m. Arbuste ou arbrisseau du genre Gossypium, Malvaceae, dont quatre espèces (G. arboreum L., G. barbadense L., G. herbaceum L. et G. hirsutum L.) sont cultivées en Amérique, Asie et Afrique. Graine oléagineuse portant des poils cellulosiques ; grande importance économique (source de coton, de cellulose…
Cotrimoxazole n. m. Anti-infectieux. Association de triméthoprime (diaminopyrimidine à activité antifolinique) et de sulfaméthoxazole (sulfamide à activité antifolique), dans la proportion 5/1. Pouvoir antibactérien et spectre d’action plus large que ceux des deux composants.
Coulabilité n. f. Aptitude intrinsèque d’une poudre à s’écouler ; à distinguer de l’écoulement d’une poudre qui dépend de la coulabilité, mais aussi des conditions extrinsèques et de l’appareil ou du dispositif dans lequel la poudre s’écoule.La meilleure approche est donnée par la fonction d’écoulement (anglais flow function)…
Coulomb (C) n. m. Unité de quantité d’électricité. C’est la quantité d’électricité transportée par un courant de 1 ampère en 1 seconde.
Coulométrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative, le plus souvent en solution, fondée sur la réalisation d’une électrolyse totale. La coulométrie est dite directe (anglais direct coulometry espagnol culombimetría directa) lorsqu’elle est fondée sur l’électrolyse totale du soluté. Elle est dite indirecte (anglais indirect coulometry espagnol culombimetría indirecta)…
Coumarine n. f. Nom désignant la 2 H-1-benzopyran-2-one, substance naturelle d’origine phénylpropanique, d’odeur agréable (foin fraîchement coupé), isolée initialement de la fève tonka, présente dans certaines plantes (cannelle, mélilot...) et également produite par synthèse. Par extension, désigne les composés possédant ce squelette qui est présent dans des substances…
Coupe-fil n. m. Instrument chirurgical utilisé pour couper des fils de suture.
Couplage n. m. Assemblage d’éléments, en principe. deux à deux. Groupage, association.
Couple n. m. Union de deux êtres ou de deux choses.
Courbe n. f. Lieu des positions successives d’un point qui se meut selon une loi déterminée.
Courge n. f. Herbacée anuelle (Cucurbita pepo L., Cucurbitaceae) à longues tiges rampantes pourvues de vrilles, grandes fleurs jaunes unisexuées, feuilles poilues à cinq lobes. Le fruit est une grosse baie globuleuse charnue renfermant de nombreuses graines aplaties, riches en huile insaturée ; dans l’insaponifiable de certaines variétés…
Covid-19 Acronyme de Corona virus disease-19
Coxiella Genre du groupe gamma des protéobactéries, avec une seule espèce, Coxiella burnetii, bacille à Gram négatif, intracellulaire strict, agent de la fièvre Q, zoonose, décrite en 1935 chez des employés d’un abattoir de Brisbane (Queensland, Australie).
Cpcasa Acronyme désignant le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale.
C-peptide Cf peptide C.
→ Crisaborole
Corynebacterium
Synonyme(s) : bacille de Klebs-Löffler
Étymologie : Grec κóρὺνη kórûnê massue, bâton noueux et βaκτηρία baktêría bâton.
Genre principal des Corynebacteriaceae, bacilles droits ou légèrement incurvés, renflés en massue, avec ébauches de ramifications, immobiles, non sporulés, se disposant facilement en palissades, à Gram positif, aérobies ou anaérobies facultatifs.
Corynebacterium diphteriae
Synonyme(s) : bacille de Klebs-Löffler
Étymologie : Grec διφθέρα diphthéra peau apprêtée, membrane sèche et résistante.
Bactérie à croissance extracellulaire, à groupement évocateur en paquets d’allumettes à l’examen direct, responsable de la diphtérie. Culture sur milieu de Löeffler au sérum coagulé. Strictement humain. Produit une exotoxine protéique immunogène responsable des manifestations cardiaques et neurologiques susceptibles d’entraîner le décès et qui permet la fabrication de sérum neutralisant. L’inactivation de l’activité biologique de cette toxine en anatoxine est à la base de la vaccination antidiphtérique.
Historique : Le bacille de Klebs – Löffler (parfois orthographié Loeffler en français, pour se rapprocher de la prononciation en allemand) a été découvert, en 1884, par les bactériologistes allemands Edwin Klebs (1834 – 1913) et Friedrich Löffler (1852 –1915).
Corynebacterium hoffmanii
Synonyme(s) : Corynebacterium pseudodiphteriticum
Étymologie : De G. von Hoffmann – Wellenhof, microbiologiste autrichien qui a publié des travaux importants, en 1888, sur les pseudodiphtéries (Untersuchungen uber den Klebs-Loeffler'sche Bacillus der Diphtherie und seine pathogene Bedeutung. Wiener medizinische Wochenschrift 38,1888, 65).
Germe commensal du rhinopharynx, responsable d’endocardites, d’infections urinaires ou pulmonaires chez les sujets immunodéprimés ex après transplantation d’organe ou greffe.
Corynebacterium jeikeium
Étymologie : jeikeium, taxon créé en 1970 et forgé à partir des initiales (lettres J et K) des noms des médecins américains contemporains, W. D. Johnson et D. Kaye, qui ont décrit les infections à C. jeikium.
Espèce du groupe JK des Corynebacteriaceae responsables d’infections opportunistes rencontrées principalement chez les sujets ayant eu une greffe, en particulier de moelle osseuse.
Sensible à la vancomycine et aux tétracyclines.
Corynebacterium minutissimum
Étymologie : Latin mĭnūtus petit, menu, réduit, simple, du verbe mĭnŭĕre diminuer, rendre plus petit, amoindrir, réduire, affaiblir, cesser petit à petit de.
Responsable d’une dermite, l’érythrasma, infection cutanée bénigne siégeant dans les zones de plis (sous les seins, entre les testicules et l’aine, entre les orteils, aux aisselles). Favorisée par une hygiène défectueuse, une transpiration excessive (hyperhidrose), l’obésité.
Corynebacterium pseudotuberculosis
Étymologie : Grec ψευδής pseudếs menteur, trompeur, latin tūbercŭlum petite saillie, petit gonflement.
Bactérie pathogène pour les animaux domestiques chez lesquels elle est à l’origine de lymphadénite et de la lymphangite ulcéreuse. Peut se développer chez l’Homme exemple bergers, employés d’abattoirs.
Corynebacterium tenuis
Étymologie : Latin tĕnŭis mince, délié, fin, petit, chétif, de peu d’importance, faible.
Espèce commensale pouvant entraîner une infection chronique du système pileux, appelée trichomycose axillaire ou pubienne.
Corynebacterium ulcerans
Étymologie : Latin ulcĕrāre blesser, faire une plaie à.
Espèce proche de Corynebacterium diphteriae ; produit une exotoxine responsable des signes cliniques de la diphtérie, essentiellement chez l’immunodéprimé. Infections pouvant être acquises après ingestion de lait cru, contact avec des animaux de la ferme, mais aussi avec des animaux de compagnie. Produit aussi une toxine dermonécrotique.
Corynebacterium urealyticum
Étymologie : Grec οῦρον oûron urine et λυτικός lutikós propre à délier, laxatif.
Bactérie saprophyte de la peau, responsable de pneumonies diphtéroïdes, d’infections urinaires et de formation de calculs urinaires de phosphates ammoniaco-magnésiens par production d’une uréase très active provoquant l’alcalinisation des urines. Très résistante aux antibiotiques.
Corynebacterium xerosis
Étymologie : Grec ξέρός xérós sec.
Espèce commensale de la peau et des muqueuses, opportuniste chez les sujets immunodéprimés.