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Version du 6 février 2024 à 18:05
Inverse adj. et n. m. Se dit, par exemple, dune direction opposée à une autre.
Inversion n. f. Changement de sens, de direction, de position relative, de lordre.
Inverti adj. Qualifie un glucide dont le sens du pouvoir rotatoire a subi une inversion lors de son hydrolyse. Par exemple le saccharose, dextrogyre, est transformé par hydrolyse en un mélange équimoléculaire de glucose et de fructose, appelé sucre inverti.
Investigateur n. m. Qui procède à une recherche poussée et suivie.
Investigation clinique n. f. Concerne l’évaluation des nouveaux traitements : médicaments, médicaments de thérapie cellulaire ou génique, dispositifs médicaux ou de nouvelles modalités de soins. L’évaluation porte sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé chez des volontaires sains ou malades. Elle peut être réalisée dans des centres dédiés…
In vitro Expression qualifiant une recherche, un examen, un processus réalisé, par exemple sur des organes, tissus ou cellules, dans des conditions artificielles, hors de lorganisme dorigine.
In vivo Qualifie une activité, un processus qui se déroule au sein dun organisme vivant, par exemple un examen, une recherche, un essai clinique.
Involucelle n. m. Ensemble de bractéoles ou de bractées insérées à la base dune ombellule (chez la carotte) ou à lextérieur de linvolucre de certaines Asteraceae (ex Composées) et de certaines Dipsacaceae ; dans ce dernier cas, elle est le résultat dune tendance à la condensation de linflorescence…
Involucre n. m. Ensemble de bractées placées en verticille à la base dune ombelle ou dun capitule. Dans ce dernier cas, ce sont les bractées stériles vertes (ou écailleuses, à crochets ou à épines) qui forment un involucre.
Iobenguane (iode-123) n. m. Composé radiopharmaceutique constitué de sulfate de 3-iodobenzylguanidine marqué à liode-123. Lisotope Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1113).
Iobenguane (iode-131) n. m. Composé radiopharmaceutique constitué de sulfate de 3-iodobenzylguanidine marqué à liode-131. Lisotope Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1111 et 1112).
Iobitridol n. m. Dérivé de lacide isophtalique triiodé et aminé, de structure voisine de celle de liohexol (amidification des deux fonctions acides de lacide isophtalique et de la fonction amine par des composés comportant chacun deux fonctions alcool). Non ionisé, mais soluble dans leau.
Iodate n. m. Nom courant de lion trioxoiodate, IO), oxydant fort en milieu acide.
Iodatométrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de lion iodate IO. Possibilité très peu utilisée en analyse.
Iode n. m. , quatrième non-métal de la famille des halogènes, 17. Présente des analogies avec ses homologues, mais est moins électronégatif. Élément essentiel des hormones thyroïdiennes.
Iodémie n. f. Concentration sanguine de liode total inorganique et organique (essentiellement liode des hormones thyroïdiennes).
Iodimétrie n. f. Méthode titrimétrique faisant appel au titrage de liode libéré par une réaction chimique. Liode est titré, selon les conditions de pH, soit par une solution de thiosulfate de sodium soit par une solution de trioxyde de diarsenic.
Iodisme n. m. Intoxication aiguë ou chronique par inhalation de vapeurs diode, badigeonnages cutanés excessifs et répétés de teinture diode ou ingestion diodures, diodoforme ou de substances organiques iodées notamment médicamenteuses. Les signes de lintoxication sont cutanés, systémiques et neurologiques. Elle se manifeste par une altération des tissus…
Iodixanol n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2215).
Iodoforme n. m. Triiodométhane, CHI, préparé par une réaction de type haloforme (d’où le nom).
Iodométrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de liode dans le couple rédox I.
Iodure n. m. Base conjuguée (IInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Iodurie n. f. Concentration de liode dans lurine.
Ioflupane n. m. Produit radiopharmaceutique à usage diagnostique, analogue de la cocaïne présentant une affinité élevée pour le transporteur présynaptique de la dopamine.
Iohexol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 1114).
Ioméprol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, stéréoisomère de liopamidol, produit de contraste iodé, non ionique, hydrosoluble.
Ion n. m. Espèce chimique chargée issue dun atome, dun radical ou dune molécule par perte ou gain dun ou de plusieurs électrons, pouvant notamment être formée lors de réactions chimiques. Un anion est chargé négativement, un cation positivement.
Ionique adj. Qualifie le plus souvent une espèce qui se trouve à létat dion, quelquefois également le type dune réaction chimique et une méthode danalyse (exemple : chromatographie ionique).
Ionisable adj. Se dit dun composé capable de donner des ions par réaction chimique, voire sous linfluence dun phénomène physique.
Ionisé adj. Qui a subi une ionisation.
Ionogramme n. m. Ensemble de mesures délectrolytes dans un milieu biologique, exprimés en mÉq/L ou en mmol/L. Lionogramme plasmatique comporte généralement la mesure des ions sodium, potassium, chlorure et bicarbonate, permettant ainsi de calculer léquilibre entre les principaux cations et anions (équilibre ionique et trou anionique).
Ionophore n. m. Petite molécule hydrophobe qui se dissout dans les doubles couches lipidiques membranaires et augmente leur perméabilité à des ions inorganiques spécifiques. Dorigine naturelle (micro-organismes) ou de synthèse, un ionophore agit par transport direct de lion concerné en protégeant sa charge de lenvironnement hydrophobe, ou…
Ionophorèse n. f. Mode dadministration comportant un transport de la substance active par un courant électrique de caractéristiques appropriées.
Iopamidol n. m. Dérivé diamide de lacide triiodo-isophtalique et de lacide lactique amidifié, non ionisé, hydrosoluble, produit de contraste injectable par voie intravasculaire et sous-arachnoïdienne.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1115).
Iopanoïque (acide) n. m. Produit de contraste iodé. Lacide iopanoïque est un produit de contraste radiologique monomérique, triiodé, ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0700).
Iopentol n. m. Dérivé O-méthylé de liohexol, produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionisé.
Iopromide n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1753).
Iotrolane n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1754).
Iotroxate (méglumine) n. m. Produit de contraste pour cholécystographie et cholangiographie.Inscrit sur la liste complémentaire des Médicaments essentiels de lOMS.
Ioversol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.
Ioxaglique (acide) n. m. Composé formé par lunion, via une molécule de glycine, de deux molécules dun dérivé isophtalique triiodé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2009).
Ioxitalamique (acide) Dérivé triiodé de lacide isophtalique.
IPEC (International pharmaceutical excipients council) Conseil International des Excipients PharmaceutiquesFédération mondiale, créée en 2010, comprenant quatre groupements régionaux, respectivement IPEC Americas, créé en 1991, IPEC Europe, IPEC Japon (JPEC), créés en 1992 et IPEC China créé en juillet 2008. Elle rassemble les industriels fabricants et distributeurs dexcipients et les industries…
Ipécacuanha n. m. Sous-arbrisseau vivace par un rhizome (Carapichea ipecacuanha (Brot.) L. Andersson, Rubiaceae) poussant dans les forêts tropicales humides du Brésil et de l’Amérique centrale. Les parties souterraines, riches en amidon, contiennent des alcaloïdes isoquinoléino-monoterpéniques, dont le principal est l’émétine, à activité émétique, expectorante et amœbicide ;…
Ipilimumab n. f. Anticorps monoclonal entièrement humanisé anti-CTLA-4 (IgG1 kappa) produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois par la technique de lADN recombinant. Lipilimumab se lie à une molécule appelée lantigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4 ou cytotoxic T cells antigen-4), se trouvant à la surface…
Ipomoea Genre Ipomoea L. de la famille des Convolvulaceae renfermant de très nombreuses espèces réparties surtout dans les régions chaudes et tropicales, exceptionnellement en Europe méridionale. Du point de vue nomenclature, il existe une confusion liée à de nombreuses synonymies. Ce sont souvent des lianes à…
Ipratropium n. m. Dérivé hémisynthétique ammonium quaternaire de latropine (N-isopropylatropine) ; bronchodilatateur anticholinergique par action antagoniste des récepteurs muscariniques de lacétylcholine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0919 (bromure d).
Iproniazide (phosphate d') n. m. Dérivé N-isopropylé de lisoniazide, inhibiteur non spécifique et irréversible de la monoamine-oxydase.
Iptacopan n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur du facteur B, protéine de la voie alterne du complément [1].En se liant au facteur B, il régule le clivage de la protéine C3, la formation de la C3-convertase alterne et la production d’effecteurs en aval, ainsi…
Irbésartan n. m. Antihypertenseur. Ce dérivé de la famille des sartans est un antagoniste de langiotensine II au niveau des récepteurs de type AT1.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 2465).
Iridaceae Famille de plantes herbacées à feuilles linéaires, couchées ou volubiles et à fleurs hermaphrodites. Composée de 2000 espèces (Monoporées - Monocots dans la nouvelle classification), elle présente un androcée limité par la perte du verticille interne détamines et lapparition dune légère zygomorphie chez certains genres…
Iridium n. m. , élément de transition (neuvième famille de la classification périodique). suffixe –ium utilisé pour créer des noms de matériaux
Iridoïde n. m. Nom générique pour un vaste groupe de monoterpènes cycliques oxygénés à squelette cyclopentanopyranique substitué caractéristique (squelette « iridane ») ; majoritairement présents sous forme dhétérosides. Par la présence dun cycle pyrannique accolé, les iridoïdes au sens strict sont des composés bicycliques dans lesquels les variations…
Irinotécan n. m. Dérivé hémisynthétique de la camptothécine ; précurseur pharmacologique (prodrogue) à fonction carbamate dont l’hydrolyse enzymatique par des carboxyestérases plasmatiques libère le métabolite actif (SN38 : 7-éthyl-10-hydroxycamptothécine) ; agent cytotoxique et antitumoral par action inhibitrice des topoisomérases I, en stabilisant le complexe covalent enzyme-ADN, ce qui…
Iris n. f. Nom générique de plantes appartenant à la famille des Iridaceae. La fleur est remarquable et particulièrement élégante et colorée, hermaphrodite et composée de tépales externes et internes, de stigmates pétaloïdes, détamines avec un ovaire infère. Les iris sont abondants dans la zone tempérée de lhémisphère…
→ Isoionique
Ionisation
Anglais : ionization
Espagnol : ionización
Étymologie : Grec ἰόν ión participe présent neutre de ἰέναι iénai aller, suffixe latin –ātĭo action de.
n. f. Au sens général, processus physique ou chimique transformant une substance neutre tel un atome, une molécule ou un radical (libre), en une ou plusieurs espèces chargées appelées ions.
Ionisation chimique
Anglais : chemical ionization
Espagnol : ionización química
Au sens habituel, le terme ionisation chimique est réservé au processus qui se déroule dans un certain type de source dans un spectromètre de masse.
Cf spectrométrie de masse.
Ionisation par électronébulisation
Anglais : electrospray ionisation (E.S.I.)
Espagnol : ionización por electrospray
Désigne une interface et une source d'ionisation à pression atmosphérique utilisée en spectrométrie de masse pour l'emploi de cette dernière avec des effluents liquides. Un potentiel de plusieurs kV, appliqué entre un capillaire véhiculant l'effluent et l'entrée du spectromètre, est utilisé pour générer la formation d'un nébulisat dont les gouttelettes sont chargées. Un flux de gaz inerte, généralement de l'azote, peut être utilisé pour provoquer une électronébulisation à assistance pneumatique. Le déplacement des gouttelettes, lié au champ électrique présent à l'intérieur de la source, provoque l'évaporation du solvant et, par conséquent, l'augmentation de la densité de charge à leur surface. Lorsque la densité de charge atteint la limite de Rayleigh, les gouttelettes subissent une explosion coulombienne à l'origine d'une réduction supplémentaire de la taille des gouttelettes. Ces deux phénomènes génèrent in fine la désolvatation et l'ionisation des solutés qui sont ainsi admis à l'entrée du spectromètre sous forme d'ions en phase gazeuse.
Il s'agit d'une technique d'ionisation dite « douce » qui génère des ions quasimoléculaires. Ces ions sont des composés d'addition entre le soluté et des protons ou des cations présents dans la solution d'origine lors de l'utilisation en mode positif. En mode négatif, les ions sont obtenus par arrachement de protons ou par addition d'anions. Des ions multichargés peuvent être obtenus pour des molécules de taille importante, ce qui explique la popularité de cette technique dans l'analyse des biomolécules, cependant que les petites molécules sont, en général, monochargées.
Ionisation de flamme
Anglais : flame ionization
Espagnol : ionización de llama
Phénomène physique dans lequel des molécules organiques peuvent être ionisées en les envoyant dans une flamme air/H2. Les ions formés sont collectés entre deux électrodes, provoquant un courant d'ionisation qui est amplifié. Phénomène utilisé dans le détecteur à ionisation de flamme en chromatographie gazeuse. Lorsque le gaz vecteur est seul, très peu d'ions sont formés, le courant est faible. Dès qu'un soluté apparaît, le courant augmente. Détecteur de sensibilité élevée, non universel, destructeur.
Cf chromatographie gazeuse.
Ionisation par impact électronique
Anglais : electron ionisation
Espagnol : ionización de electrones
En spectrométrie de masse, un échantillon gazeux de la molécule à analyser, introduit dans la chambre d'ionisation sous très faible pression (environ 10-5 Torr), interagit avec un faisceau d'électrons. Les électrons sont émis par un filament de rhénium ou de tungstène chauffé à 2 000 °C. Leur impact sur la molécule provoque l'expulsion d'un électron créant un ion positif appelé ion moléculaire. L'énergie des électrons, étant en général de l'ordre de 70 eV, est suffisante pour provoquer, en partie ou en totalité, la décomposition de l'ion moléculaire en fragments caractéristiques de la substance considérée.
L'expression est adoptée, malgré son ambiguïté, pour désigner le traitement par irradiation de denrées alimentaires, de drogues végétales, de matériels pharmaceutiques et chirurgicaux.