« Enmétazobactam » : différence entre les versions
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|VM_Définition=Petite molécule de synthèse, qui est une sulfone dérivée de l’acide pénicillanique (SAP ; en anglais PAS, pour ''penicillanic acid sulfone''), plus précisément du [[Tazobactam sodique|tazobactam]], sous forme d’un [[Zwitterion[zwitterion]] qui est formé par le groupe méthyl présent sur le cycle triazole.</br> | |VM_Définition=Petite molécule de synthèse, qui est une sulfone dérivée de l’acide pénicillanique (SAP ; en anglais PAS, pour ''penicillanic acid sulfone''), plus précisément du [[Tazobactam sodique|tazobactam]], sous forme d’un [[Zwitterion[zwitterion]] qui est formé par le groupe méthyl présent sur le cycle triazole.</br> | ||
C’est un inhibiteur, de quatrième génération, ayant un large spectre de [[Bêta-lactamase|β-lactamases]], notamment chez les pathogènes [[Gram (coloration de|Gram]]-négatifs [[Antibiorésistance|antibiorésistants]] ; la structure cristalline (par rayons X à haute résolution) a montré que l’enmétazobactam induit la formation d’une liaison croisée entre la sérine Ser70 et la lysine Lys73, deux acides aminés critiques dans le fonctionnement des β-lactamases (pénicillinases et céphalosporinases). | C’est un inhibiteur, de quatrième génération, ayant un large spectre de [[Bêta-lactamase|β-lactamases]], notamment chez les pathogènes [[Gram (coloration de)|Gram]]-négatifs [[Antibiorésistance|antibiorésistants]] ; la structure cristalline (par rayons X à haute résolution) a montré que l’enmétazobactam induit la formation d’une liaison croisée entre la sérine Ser70 et la lysine Lys73, deux acides aminés critiques dans le fonctionnement des β-lactamases (pénicillinases et céphalosporinases). | ||
|VM_Commentaires=L’enmétazobactam est associé à la [[Céfépime (dichlorhydrate de)[céfépime]] ([[Céphalosporine|céphalosporine]] de troisième génération, à large spectre), qui exerce son activité antibactérienne en inhibant la biosynthèse des [[Peptidoglycane[peptidogycanes]] de la paroi des bactéries. L’association à doses fixes est administrée par voie intraveineuse (après mise en solution), en 2 ou 4 heures, selon la fonction rénale, pour le traitement de patients de plus de 18 ans ayant des infections compliquées du tractus urinaire, incluant les [[Pyélonéphrite|pyélonéphrites]] causées par ''Escherichi coli'', ''Klebsielle pneumoniae'', ''Pseudomonas aeruginosa'', ''Proteus mirabilis'', et ''Enterobacter cloacae''. Cette association est également indiquée dans le cas de patients ayant contracté une pneumonie à l’hôpital, y compris pour une pneumonie associée à une ventilation mécanique (PAVM). | |VM_Commentaires=L’enmétazobactam est associé à la [[Céfépime (dichlorhydrate de)[céfépime]] ([[Céphalosporine|céphalosporine]] de troisième génération, à large spectre), qui exerce son activité antibactérienne en inhibant la biosynthèse des [[Peptidoglycane[peptidogycanes]] de la paroi des bactéries. L’association à doses fixes est administrée par voie intraveineuse (après mise en solution), en 2 ou 4 heures, selon la fonction rénale, pour le traitement de patients de plus de 18 ans ayant des infections compliquées du tractus urinaire, incluant les [[Pyélonéphrite|pyélonéphrites]] causées par ''Escherichi coli'', ''Klebsielle pneumoniae'', ''Pseudomonas aeruginosa'', ''Proteus mirabilis'', et ''Enterobacter cloacae''. Cette association est également indiquée dans le cas de patients ayant contracté une pneumonie à l’hôpital, y compris pour une pneumonie associée à une ventilation mécanique (PAVM). | ||
|VM_Légende_illustration=Enmétazobactam. | |VM_Légende_illustration=Enmétazobactam. |
Version du 13 mars 2024 à 11:58
Endocrinologie n. f. Science qui étudie les glandes endocrines et leurs produits de sécrétion, les hormones.
Endocytose n. f. Captation de molécules, de particules solides ou de liquides, et internalisation par la cellule qui les introduit dans son cytoplasme sous forme de vacuole ou de gouttelette. Le mécanisme diffère en fonction de la taille et du type de matériau absorbé : endocytose par récepteur…
Endodontie n. f. Partie de l’odontologie s’intéressant à l’étude des tissus pulpaire et radiculaire de la dent, de leur pathologie et des traitements afférents.
Endomètre n. m. Muqueuse qui borde la lumière de la cavité utérine. Elle comporte une couche superficielle fonctionnelle qui évolue au cours du cycle génital et est éliminée lors de la menstruation, et une couche profonde basale qui permet sa régénération.
Endonucléase n. f. Phosphodiestérase hydrolysant les liaisons unissant les nucléotides à lintérieur des chaînes dacides nucléiques.On distingue les ribonucléases, spécifiques des ARN et les désoxyribonucléases, spécifiques des ADN.
Endoparasite n. m. Parasite vivant et se développant à lintérieur de son hôte (exemples : Plasmodium, Ascaris), par opposition aux ectoparasites.
Endopeptidase n. f. Enzyme protéolytique sécrétée dans le duodénum, hydrolysant les liaisons peptidiques à lintérieur des chaînes protéiques. Les endopeptidases présentent des spécificités plus ou moins strictes pour des liaisons peptidiques engageant un acide aminé dibasique ou aromatique. Sont synthétisées, en général, sous forme de précurseurs inactifs (proenzymes…
Endoperoxyde n. m. Molécule contenant un résidu peroxyde ‑O‑O‑formant un pont entre deux atomes de carbone de cette molécule, linéaire ou cyclique. Un exemple d’endoperoxyde d’intérêt thérapeutique est l’artémisinine utilisé dans le traitement du paludisme.Les endoperoxydes cycliques sont le plus souvent des intermédiaires hautement réactifs produits…
Endoprothèse n. f. Dispositif médical implantable, métallique ou en matériau inerte, cylindrique, présentant des mailles de formes diverses, implanté dans une cavité du corps humain afin de la maintenir ouverte. Une endoprothèse peut être mise en place dans les voies biliaires, le tube digestif, l’uretère, ou dans une artère…
Endorphine n. f. Nom donné à une famille de peptides endogènes opioïdes dérivant de trois familles de précurseurs : proopiomélanocortine, proenképhaline et prodynorphines dont le clivage enzymatique fournit diverses molécules stimulant sélectivement les récepteurs opiacés avec comme chefs de file : les enképhalines (agonistes préférentiels des récepteurs δ),…
Endoscope n. m. Dispositif optique, rigide ou souple, muni d’un système d’éclairage et d’un système de vision destiné à être introduit dans une cavité pour en permettre l’observation. Peut, en complément, être utilisé pour des interventions chirurgicales peu intrusives (type biopsies), s’il est muni d’instruments adaptées (pince, lame,…
Endoscopie n. f. Ensemble des techniques d’examen de l’intérieur d’une cavité (naturelle ou industrielle).
Endosome n. m. Réseau dynamique de tubules et vésicules cytoplasmiques résultant de la fusion des petites vésicules formées lors de lendocytose.
Endothéline n. f. Peptide vasoconstricteur de 21 acides aminés émis par l’endothélium vasculaire. Trois isoformes (ET-1, ET-2, ET-3) suivant les tissus, sont obtenues par clivage d’un peptide précurseur, la préproendothéline, composée d’environ 200 résidus dacides aminés, conduisant aux “ big ” endothélines de 40 acides aminés. Celles-ci…
Endothélium n. m. Épithélium de revêtement constitué d’une couche de cellules endothéliales bordant la lumière des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il est impliqué dans la vasomotricité (production de différents composés dont les prostacyclines et le monoxyde d’azote agissant sur les cellules musculaires lisses vasculaires), l’hémostase, le remodelage de…
Endotoxine n. f. Constituant de la paroi de certaines bactéries à Gram négatif (antigène somatique O), de structure lipopolysaccharidique, ne diffusant pas dans les milieux de culture, mais libérée uniquement lors de la lyse des corps bactériens in vivo ou in vitro. Consécutive en particulier à un traitement…
Endozootie n. f. Maladie infectieuse d’un groupe animal, frappant une région, persistante ou sévissant à certaines époques déterminées à la façon dune épidémie ou dune pandémie (exemples : rage vulpine, rage canine).
Ènediyne n. m. Nom générique désignant des antibiotiques de structure complexe caractérisée par la présence d’un cycle à 9 ou 10 chaînons comportant deux triples liaisons séparées par une double liaison ; ils sont produits par fermentation de microorganismes (actinobactéries des genres Streptomyces, Micromonospora, Salinispora, ...) d’origine terrestre…
Énergie (E) n. f. Au sens large, l’énergie d’un corps ou d’un système est définie comme étant sa capacité à fournir du travail. Unité SI le joule (J). Peut revêtir plusieurs formes, cinétique quand elle est liée à un mouvement, potentielle lorsquelle est liée à sa position dun objet.…
Enfance n. f. Période de la vie s’étendant entre l’état de nourrisson et l’adolescence. On distingue la première enfance, de 2 à 6 ans et la deuxième enfance, de 6 à 12 ans. Cf âge.
Enflurane n. m. Anesthésique général.
Enfortumab védotine n. f. Immunoconjugué résultant du couplage d’un anticorps monoclonal, ayant pour cible la nectine-4 (PVRL4, Poliovirus Receptor-related 4), avec la monométhylauristatine E ou MMAE, agent cytotoxique dépendant de l’anticorps (ADCC, Antibody-dependant cellular cytotoxicity).L’immunoconjugué cible les cellules tumorales surexprimant la nectine-4 et libère, après pénètration dans ces cellules,…
Enfumafungine n. f. Hétéroside triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, Hormonema sp., endophyte des feuilles du genévrier commun (Juniperus communis L., Cupressaceae). L’enfumafungine n’est pas une molécule unique mais un mélange de deux β-glucosides stéréoisomères en équilibre, qui résulte de la présence d’une fonction hémiacétal cyclique…
Enfuvirtide n. m. Antiviral. Lenfuvirtide est un polypeptide de 36 acides aminés. Il appartient à la classe des inhibiteurs de fusion. Il se lie spécifiquement à la glycoprotéine gp41 de lenveloppe virale du VIH-1 et bloque le réarrangement structural nécessaire à la fusion des membranes virales et…
Engelure n. f. Érythème rouge violacé, tuméfié et douloureux, récurrent, localisé aux mains, pieds, visage, qui se déclenche lors d’exposition répétée au froid et à lhumidité.
Enjambement n. m. Entrecroisement des chromosomes avec échange de segments et recombinaison des gènes portés par ces segments.
Enképhaline n. f. Terme qui désigne les deux premières endorphines découvertes, la met-enképhaline et la leu-enképhaline, pentapeptides qui ne diffèrent que par un acide aminé (correspondant à leur nom) à l’extrémité de la séquence Tyr-Gly-Gly-Phe-. Considérées comme ligands endogènes des récepteurs opioïdes δ et plus faiblement des μ.…
Enkystement n. m. Formation dune couche de tissu conjonctif dense autour dune production pathologique (exemple abcès, tumeur) ou dun corps étranger, lisolant de son environnement.
Énol n. m. Molécule comportant une double liaison dont l’un des atomes de carbone est directement lié à un atome d’oxygène. Forme la moins stable de la tautomérie céto-énolique.
Énoxacine n. f. Anti-infectieux de la famille des quinolones fluorées de deuxième génération.
Énoximone n. f. Dérivé imidazolé, inhibiteur des phosphodiestérases, effets inotropes et vasodilatateurs.
Enquête n. f. Opération qui consiste à rechercher, rassembler et recueillir de l’information, puis à l’analyser en vue de résoudre une ou plusieurs questions spécifiées à l’avance.
Enregistrement n. m. Résultat de l’utilisation de dispositifs techniques permettant de fixer, de conserver, de reproduire et de transcrire des données scientifiques.
Enregistreur n. m. Dispositif technique permettant de transcrire et de conserver sur un support les signaux (analogiques ou numériques) venant dun détecteur. Il permet de garder la trace des résultats dune expérience.
Enrobage n. m. Action de recouvrir un produit,une denrée, dun couche qui le protège ou en améliore le goût.
Ensemencer v. Répandre les semences sur une surface cultivable (exemple : graine, alevin, microbe).
Ensifentrine n. f. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur double, sélectif, des enzymes phosphodiestérase 3 (PDE3) et phosphodiestérase 4 (PDE4), qui combine des effets bronchodilatateurs et anti-inflammatoires non stéroïdiens dans une seule molécule.La PDE3 hydrolyse principalement la molécule de second messager, l’adénosine monophosphate cyclique (AMPc), mais elle peut…
Entacapone n. f. Inhibiteur sélectif et réversible de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), ne traversant pas la barrière hémato-encéphalique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2574).
Entamoeba Nom scientifique dun genre de Protozoaires important, les Amibes, de la famille des Entamoebidae groupant les genres Entamœba, Endolimax et Iodamœba. Entamœba histolytica est lagent responsable de la dysentérie amibienne.
Entécavir n. m. Antiviral, analogue nucléosidique de la guanosine ayant une activité sur la polymérase du virus de lhépatite B (VHB). Actif sous la forme triphosphate, il possède une demi‑vie intracellulaire de 15 heures. Par compétition avec le substrat naturel (le desoxyguanosine triphosphate), lentécavir triphosphate inhibe les…
Entente préalable n. f. Accord de la caisse d’assurance maladie dont relève l’assuré, nécessaire à la prise en charge de certains actes ou traitements médicaux. Excepté en cas d’urgence, les actes ou traitements ne peuvent être initiés avant cet accord de la caisse (Article R. 165-23 du Code de…
Entéral adj. Qui a rapport à lintestin (par exemple voie entérale : administration par voie digestive).
Entérite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de lintestin grêle.
Enterobacter Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Bacilles mobiles, à Gram négatif, du groupe KEHS comprenant huit espèces : Enterobacter aerogenes, E. gergoviae, E. cloacae, E. agglomerans, E. asburiae, E. taylorae, E. amnigenes et E. intermedium, hôtes habituels du tube digestif. Une neuvième espèce, E. sakazakii,…
Enterobacteriaceae Famille de bactéries à Gram négatif comportant de très nombreuses espèces saprophytes ou pathogènes du tube digestif de lHomme et des animaux. Bacilles mobiles ou non, non sporulés, cultivables sur milieux ordinaires, aérobies ou anaérobies facultatifs, réduisant les nitrates, ayant une réaction doxydase négative et…
Enterococcus Genre bactérien qui a été séparé de la famille des Streptococcaceae en 1984. Cocci à Gram positif se présentant habituellement sous forme de chaînettes, à métabolisme anaérobie, cultivables sur un milieu salé (6,5 % NaCl). Comprend de nombreuses espèces, hôtes normaux de lintestin de lHomme et…
Entérocolite n. f. Inflammation de la muqueuse du couple intestin grêle – côlon marquée par des diarrhées, douleurs abdominales et fièvre.
Entérocyte n. m. Cellule intestinale prismatique responsable de l’absorption des nutriments, caractérisée au pôle apical par un plateau strié de microvillosités d’où une grande surface d’absorption. Les enzymes hydrolytiques y sont présentes ainsi que dans les mailles du glycocalyx. A partir du pôle basal, les nutriments passent dans…
Enterocytozoon n. m. Genre de lembranchement des Microspora, comportant principalement l’espèce E. bieneusi, parasite intracellulaire responsable dune microsporidiose opportuniste se développant principalement chez les sujets immunodéprimés, notamment après une greffe dorgane. Lhomme est le seul réservoir connu. Manifestations pathologiques digestives, biliaires, intestinales (diarrhée, douleurs abdominales), accompagnées de malabsorption,…
Entéropeptidase n. f. Protéase sécrétée par le duodénum, activant le trypsinogène en trypsine par élimination de lhexapeptide C-terminal.
Entérostomie n. f. Abouchement cutané d’un segment du tube digestif au niveau de la paroi antérieure de l’abdomen. Elle nécessite d’appareiller le patient avec des poches collectrices.
Entérotoxine n. f. 1- toxine dorigine intestinale ; 2- toxine thermostable ou thermolabile active sur lintestin,sécrétée par diverses bactéries (Vibrion cholérique, colibacilles entérotoxinogènes, certains staphylocoques responsables de toxi-infections alimentaires...). Les entérotoxines sont des protéines responsables de diarrhées associées ou non à des dommages tissulaires.
Entérotoxinogène adj. Qualifie une intoxication intestinale due à une toxine ou la souche de bactéries génératrice dune toxine active sur lintestin.
→ Épanolol
Enmétazobactam
n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse, qui est une sulfone dérivée de l’acide pénicillanique (SAP ; en anglais PAS, pour penicillanic acid sulfone), plus précisément du tazobactam, sous forme d’un [[Zwitterion[zwitterion]] qui est formé par le groupe méthyl présent sur le cycle triazole.
C’est un inhibiteur, de quatrième génération, ayant un large spectre de β-lactamases, notamment chez les pathogènes Gram-négatifs antibiorésistants ; la structure cristalline (par rayons X à haute résolution) a montré que l’enmétazobactam induit la formation d’une liaison croisée entre la sérine Ser70 et la lysine Lys73, deux acides aminés critiques dans le fonctionnement des β-lactamases (pénicillinases et céphalosporinases).
L’enmétazobactam est associé à la [[Céfépime (dichlorhydrate de)[céfépime]] (céphalosporine de troisième génération, à large spectre), qui exerce son activité antibactérienne en inhibant la biosynthèse des [[Peptidoglycane[peptidogycanes]] de la paroi des bactéries. L’association à doses fixes est administrée par voie intraveineuse (après mise en solution), en 2 ou 4 heures, selon la fonction rénale, pour le traitement de patients de plus de 18 ans ayant des infections compliquées du tractus urinaire, incluant les pyélonéphrites causées par Escherichi coli, Klebsielle pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Proteus mirabilis, et Enterobacter cloacae. Cette association est également indiquée dans le cas de patients ayant contracté une pneumonie à l’hôpital, y compris pour une pneumonie associée à une ventilation mécanique (PAVM).