Céphalosporine
Celastraceae Petite famille de plantes arborescentes des régions tempérées. Genre Evonymus (ou Euonymus, du grec εὖ eû bien et ὄνομα ônoma nom = bien nommé), dont E. atropurpureus Jacq est officinal et E. europaeus L. (Fusain). Les fruits de cette famille sont toxiques.
Célécoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien antiarthritique de la famille des inhibiteurs de Cyclooxygénase-2 (coxib). Le célécoxib appartient à la classe des 1,5-diarylpyrazoles et est un inhibiteur sélectif de la COX-2, forme inductible de cycloxygénase-2 exprimée lors du processus inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2591).
Céliprolol (chlorhydrate de) n. m. Bêta-bloqueur du groupe des aryloxypropanolamines, avec une fonction uréine, très cardiosélectif, antiangoreux, antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1632).
Cellobiase n. f. Βêta-glucosidase hydrolysant le cellobiose en deux molécules de glucose. Est présente dans les microorganismes cellulolytiques de la flore digestive des ruminants.
Cellobiose n. m. Dioside réducteur, β-D-glucopyranosyl(1→4)D-glucopyranose, formé au cours de l’hydrolyse de la cellulose par les cellulases et lui-même hydrolysé en glucose par la cellobiase.
Cellodextrine n. f. Mélange d’oligosides de longueur variable, constitué d’unités glycopyranose liées en β1→4. Provient de l’hydrolyse partielle de la cellulose par voie chimique ou enzymatique.
Cellule n. f. Chambre où l’on vit isolé.
Cellule T-RAC n. f. Cf. Cellule T-RAC sous la bannière "Biologie".
Cellulite n. f. Inflammation du tissu cellulaire sous-cutané.
Cellulose n. f. Substance macromoléculaire, polymère du glucose.
Cémiplimab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humain dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (Programmed cell death 1), points de contrôle immunorégulateurs. La liaison du cémiplimab au récepteur inhibe la fixation du ligand PD-L1 (Programmed cell death ligand 1) et bloque ainsi l’activation…
Cénapse n. m. Terme ancien, aujourd’hui abandonné, donné parfois à certaines structures complexes comme les lipoprotéines.
Cendre n. f. Résidu pulvérulent résultant de la combustion de certaines matières.
Cénégermine n. f. Facteur de croissance bêta des cellules nerveuses - (β‑NGF)-(1-118)-peptide - humain, produit par Escherichia coli, analogue du facteur de croissance du tissu nerveux NGF (Nerve growth factor) qui, entre autres, joue un rôle important dans la croissance et la survie des cellules à…
Cénobamate n. m. Molécule à action antiépileptique. Son mécanisme d’action n’est pas totalement élucidé ; elle agirait par deux mécanismes distincts, diminution des courants excitateurs via le blocage de canaux sodium voltage-dépendants et amélioration des courants inhibiteurs par la modulation positive allostérique des récepteurs GABAergiques…
Centrale n. f. Établissement qui est au centre.
Centre n. m. Point de convergence, lieu où sont regroupées des activités pour une fin commune.
Centrifugation n. f. Méthode permettant la séparation des constituants d’un mélange en fonction de leurs masses par application de la force centrifuge développée au cours d’une rotation à vitesse définie et pendant une durée déterminée. Cette force est fonction des caractéristiques de l’appareil et s’exprime en g, l’accélération…
Centrifugeur n. m. Appareil permettant la réalisation d’une centrifugation. La pièce principale est un rotor (partie mobile) tournant autour d’un axe principal. Il est pourvu de cavités régulièrement espacées, en nombre pair, destinées à recevoir les récipients contenant les échantillons à centrifuger disposés par paires de même masse…
Centriole n. m. Arrangement cylindrique court de microtubules.
Centrosome n. m. Organite localisé au centre des cellules animales. Principal centre organisateur des microtubules, agit comme pôle de fuseau pendant la mitose. Contient deux centrioles dans la plupart des cellules animales.
Cénure n. m. Larve à un seul protoscolex d’un cestode, Taenia multiceps, qui vit à l’état adulte dans l’intestin grêle du chien. Se développe dans l’encéphale du mouton et provoque le tournis du mouton.
Cénurose n. f. Parasitose due au cénure, très rare chez l’Homme où elle détermine une forme cérébrale souvent mortelle avec lésions pluriviscérales.
Céphaline n. f. Nom donné à un mélange de phosphatidyléthanolamine et de phosphatidylsérine, réactif utilisé in vitro pour la réalisation d’un test de coagulation du plasma, le temps de céphaline activée (TCA).
Céphem
Céramide n. m. Famille de lipides résultant de l’amidification de la sphingosine par un acide gras. Intermédiaire dans la synthèse des sphingolipides.
Cérat n. m. Préparation de consistance semi-solide, riche en cire, destinée à la voie cutanée. Exemple cérat de Galien (de Galien ou Claudius Galenus, environ 129 – 201) dont la formule originale contient notamment de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de…
Cercaire n. f. Stade larvaire des trématodes (douve, schistosome), formé dans un mollusque aquatique puis émis dans l’eau.
Cérébroside n. m. Sphingolipide membranaire présent notamment dans le tissu nerveux, comportant un ose ou un oligosaccharide fixé à la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Cérimétrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant fort de l’ion Ce) de 1,44 V à 1,62 V suivant la nature de l’acide.
Céritinib n. m. Inhibiteur des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK, receptor tyrosine kinase), agissant sur la kinase ALK (anaplastic lymphoma kinase).
Cérium n. m. Ce, Lanthanide le plus commun, dur, présentant l’aspect du fer, s’oxydant facilement à l’air et décomposant lentement l’eau, soluble dans les acides dilués.
Cérivastatine n. f. Hypolipidémiant inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
Cerliponase alfa n. f. Forme recombinante de la tripeptidyl-peptidase I humaine, TPP1 (ou tripeptidyl-aminopeptidase), enzyme lysosomale qui clive des tripeptides à lextrémité N-terminale de polypeptides. La carence de cette enzyme, par suite dune mutation du gène, est responsable dune forme clinique de maladies neurodégénératives, la céroïde lipofuscinose neuronale…
Certificat n. m. Document attestant un fait.
Certification n. f. Procédure permettant d’établir, au regard d’exigences spécifiées (référentiel), la conformité de produits et de services, de processus, de systèmes ou de personnes. Elle ne doit pas être confondue avec laccréditation.
Certolizumab pégol n. m. Fragment Fab danticorps humanisé recombinant, dirigé contre le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), exprimé dans Escherichia coli, et conjugué à du polyéthylène glycol (PEG) ; il a une affinité élevée pour le TNFα auquel il se lie avec une constante de dissociation (KD)…
Céruléoplasmine n. f. Chromoprotéine chélatant le cuivre dont elle assure le transport. Glycoprotéine d’origine hépatique appartenant au groupe des α2-globulines, présente dans le plasma sanguin et fixant réversiblement 90 % du cuivre sanguin.
Cervical adj. Qui se rapporte au cou (exemple : vertèbre cervicale) et, par extension, au col de certains organes, de l’utérus ou de la vessie en particulier.
Césium n. m. , métal alcalin. Le radioisotope Cs, largement produit lors de la fission de l’uranium est particulièrement dangereux pour l’homme et l’environnement du fait de ses caractéristiques: demi-vie de 30 ans et énergie de son émission β.
Cestode n. m. Classe de plathelminthes, parasites dont les adultes vivent dans le tube digestif des vertébrés. L’extrémité antérieure ronde (scolex) comporte des crochets et des ventouses lui permettant de s’accrocher. Derrière le scolex, cou en croissance constante, puis strobile terminé par les proglotti (immatures, matures, gravides) contenant…
Cestodose n. f. Maladie parasitaire causée par un cestode, cest-à-dire provoquée : Par les parasites adultes à la suite de l’ingestion de larves. Exemple: les Cyclophyllidés (Tænia saginata (transmis par le bœuf), Tænia solium (transmis par le porc), Hymenolepis nana) et les Pseudophyllidés (Diphyllobothrium latum synonyme bothriocéphale). cénurose
Cétalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire, antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthexonium n. m. Sel d’ammonium quaternaire à noyau cyclohexane et à chaîne alcoylée normale à 16 carbones. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Cétimine n. f. Imine dont le carbone est substitué par deux restes carbonés.
Cétirizine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 de seconde génération du groupe des cyclizines, métabolite de lhydroxyzine. Cest un antagoniste puissant et sélectif des récepteurs H1 périphériques. Outre ces propriétés, elle inhibe la phase retardée de recrutement des éosinophiles au niveau de la peau et du tissu conjonctif des…
Cétogène adj. Qualifie 1- un processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques ; 2- le composé à l’origine du processus (acides gras, certains acides aminés).Cf cétogenèse.
Cétogenèse n. f. Processus métabolique, exclusivement hépatique, conduisant, à partir de l’acétylCoA issu de la β-oxydation des acides gras, à la formation des corps cétoniques : lacétylacétate, le β-D-hydroxybutyrate, lacétone.
→ Charcot-Marie-Tooth (maladie de)
Céphalosporine
Anglais : cephalosporin
Espagnol : cefalosporina
Étymologie : Grec κεφαλή képhalế tête et σπόρος spóros ensemencement, semence.
n. f. Groupe d’antibiotiques de la famille des β-lactamines avec un noyau dihydrothiazide accolé au noyau bêta-lactame (l’ensemble constituant le noyau céphem) et avec une fonction acide carboxylique portée par le carbone voisin de l’azote commun aux deux cycles. Les céphalosporines sont soit naturelles (céphalosporine C, isolée du champignon Cephalosporum acremonium), soit hémisynthétiques, et de structure complexe. Elles se différencient par la nature de l’acide amidifiant le groupe NH2 fixé sur le noyau azétidine et par la nature de la chaîne carbonée toujours fixée en 5 sur le noyau thiazidine.
Les céphalosporines inhibent l’élaboration de la paroi bactérienne en inhibant une étape de la synthèse du peptidoglycane par inhibition compétitive d’une transpeptidase. On distingue 4 générations de céphalosporines (la "cinquième" génération constituée de céphalosporines agissant contre le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline n’est pas unanimement reconnue) :
- Les céphalosporines de 1re génération (céfalotine, céfaloridine, céfalexine, cefaclor…) ont un spectre essentiellement dirigé vers les bactéries Gram positives. Ce spectre s’élargit vers les bactéries à Gram négatif dans les générations suivantes. Les céphalosporines de 1re génération constituent un premier choix dans la prophylaxie chirurgicale.
- Les céphalosporines de 2e génération (céfoxitine, céfamandole…), résistantes aux bêta-lactamases, sont utilisées dans un grand nombre d’infections, notamment respiratoires, urinaires, ostéo-articulaires.
- Les céphalosporines de 3e génération (céfotaxime, ceftriaxone) et les céphalosporines de 4e génération (cefpirome) sont utilisées dans le traitement d’infections sévères à Gram négatif, y compris Pseudomonas aeruginosa. L’émergence de résistances aux céphalosporines de 3e et 4e génération (par acquisition d’une transpeptidase de type 2) est actuellement un problème en milieu hospitalier. Le ceftobiprol medocaril et la ceftaroline fosamil, inhibiteurs de la transpeptidase 2, sont des alternatives à ces résistances.
Les céphalosporines sont inscrites sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS.