Certolizumab pégol
Centrale n. f. Établissement qui est au centre.
Centre n. m. Point de convergence, lieu où sont regroupées des activités pour une fin commune.
Centrifugation n. f. Méthode permettant la séparation des constituants d’un mélange en fonction de leurs masses par application de la force centrifuge développée au cours d’une rotation à vitesse définie et pendant une durée déterminée. Cette force est fonction des caractéristiques de l’appareil et s’exprime en g, l’accélération…
Centrifugeur n. m. Appareil permettant la réalisation d’une centrifugation. La pièce principale est un rotor (partie mobile) tournant autour d’un axe principal. Il est pourvu de cavités régulièrement espacées, en nombre pair, destinées à recevoir les récipients contenant les échantillons à centrifuger disposés par paires de même masse…
Centriole n. m. Arrangement cylindrique court de microtubules.
Centromère n. m. Région de contact entre les deux chromatides d’un chromosome, le centromère est un complexe constitué de chromatine, dite centromérique, qui est une section de l’ADN constituée de séquences d’ADN répétitives, associé à des protéines spécifiques, telle la protéine centromérique B (CENP B). Le centromère est…
Centrosome n. m. Organite localisé au centre des cellules animales. Principal centre organisateur des microtubules, agit comme pôle de fuseau pendant la mitose. Contient deux centrioles dans la plupart des cellules animales.
Cénure n. m. Larve à un seul protoscolex d’un cestode, Taenia multiceps, qui vit à l’état adulte dans l’intestin grêle du chien. Se développe dans l’encéphale du mouton et provoque le tournis du mouton.
Cénurose n. f. Parasitose due au cénure, très rare chez l’Homme où elle détermine une forme cérébrale souvent mortelle avec lésions pluriviscérales.
Céphaline n. f. Nom donné à un mélange de phosphatidyléthanolamine et de phosphatidylsérine, réactif utilisé in vitro pour la réalisation d’un test de coagulation du plasma, le temps de céphaline activée (TCA).
Céphalosporine n. f. Groupe d’antibiotiques de la famille des β-lactamines avec un noyau dihydrothiazide accolé au noyau bêta-lactame (l’ensemble constituant le noyau céphem) et avec une fonction acide carboxylique portée par le carbone voisin de l’azote commun aux deux cycles. Les céphalosporines sont soit naturelles (céphalosporine C, isolée…
Céramide n. m. Famille de lipides résultant de l’amidification de la sphingosine par un acide gras. Intermédiaire dans la synthèse des sphingolipides.
Cérat n. m. Préparation de consistance semi-solide, riche en cire, destinée à la voie cutanée. Exemple cérat de Galien (de Galien ou Claudius Galenus, environ 129 – 201) dont la formule originale contient notamment de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de…
Cercaire n. f. Stade larvaire des trématodes (douve, schistosome), formé dans un mollusque aquatique puis émis dans l’eau.
Cérébroside n. m. Sphingolipide membranaire présent notamment dans le tissu nerveux, comportant un ose ou un oligosaccharide fixé à la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Cérimétrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant fort de l’ion Ce) de 1,44 V à 1,62 V suivant la nature de l’acide.
Céritinib n. m. Inhibiteur des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK, receptor tyrosine kinase), agissant sur la kinase ALK (anaplastic lymphoma kinase).
Cérium n. m. Ce, Lanthanide le plus commun, dur, présentant l’aspect du fer, s’oxydant facilement à l’air et décomposant lentement l’eau, soluble dans les acides dilués.
Cérivastatine n. f. Hypolipidémiant inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
Cerliponase alfa n. f. Forme recombinante de la tripeptidyl-peptidase I humaine, TPP1 (ou tripeptidyl-aminopeptidase), enzyme lysosomale qui clive des tripeptides à lextrémité N-terminale de polypeptides. La carence de cette enzyme, par suite dune mutation du gène, est responsable dune forme clinique de maladies neurodégénératives, la céroïde lipofuscinose neuronale…
Certificat n. m. Document attestant un fait.
Certification n. f. Procédure permettant d’établir, au regard d’exigences spécifiées (référentiel), la conformité de produits et de services, de processus, de systèmes ou de personnes. Elle ne doit pas être confondue avec laccréditation.
Céruléoplasmine n. f. Chromoprotéine chélatant le cuivre dont elle assure le transport. Glycoprotéine d’origine hépatique appartenant au groupe des α2-globulines, présente dans le plasma sanguin et fixant réversiblement 90 % du cuivre sanguin.
Cervical adj. Qui se rapporte au cou (exemple : vertèbre cervicale) et, par extension, au col de certains organes, de l’utérus ou de la vessie en particulier.
Césium n. m. , métal alcalin. Le radioisotope Cs, largement produit lors de la fission de l’uranium est particulièrement dangereux pour l’homme et l’environnement du fait de ses caractéristiques: demi-vie de 30 ans et énergie de son émission β.
Cestode n. m. Classe de plathelminthes, parasites dont les adultes vivent dans le tube digestif des vertébrés. L’extrémité antérieure ronde (scolex) comporte des crochets et des ventouses lui permettant de s’accrocher. Derrière le scolex, cou en croissance constante, puis strobile terminé par les proglotti (immatures, matures, gravides) contenant…
Cestodose n. f. Maladie parasitaire causée par un cestode, cest-à-dire provoquée : Par les parasites adultes à la suite de l’ingestion de larves. Exemple: les Cyclophyllidés (Tænia saginata (transmis par le bœuf), Tænia solium (transmis par le porc), Hymenolepis nana) et les Pseudophyllidés (Diphyllobothrium latum synonyme bothriocéphale). cénurose
Cétalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire, antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthexonium n. m. Sel d’ammonium quaternaire à noyau cyclohexane et à chaîne alcoylée normale à 16 carbones. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Cétimine n. f. Imine dont le carbone est substitué par deux restes carbonés.
Cétirizine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 de seconde génération du groupe des cyclizines, métabolite de lhydroxyzine. Cest un antagoniste puissant et sélectif des récepteurs H1 périphériques. Outre ces propriétés, elle inhibe la phase retardée de recrutement des éosinophiles au niveau de la peau et du tissu conjonctif des…
Cétogène adj. Qualifie 1- un processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques ; 2- le composé à l’origine du processus (acides gras, certains acides aminés).Cf cétogenèse.
Cétogenèse n. f. Processus métabolique, exclusivement hépatique, conduisant, à partir de l’acétylCoA issu de la β-oxydation des acides gras, à la formation des corps cétoniques : lacétylacétate, le β-D-hydroxybutyrate, lacétone.
Cétose n. f. 1- Ose possédant une fonction cétonique. Exemple: fructose ; 2- état de l’organisme caractérisé par la présence de concentrations élevées de corps cétoniques dans le sang. Cf acidocétose.
Cétostéroïde n. m. Stéroïde possédant une fonction cétone sur le carbone 17 ou 20 du squelette des stéroïdes. Les progestatifs (exemple progestérone, cyprotérone), les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes, naturels ou d’origine synthétique, sont tous des 20-cétostéroïdes, le groupe carbonyle étant indispensable à leur activité. Parmi les 17-cétostéroïdes figurent…
Cétrimide (bromure de) n. f. Ammonium quaternaire à trois restes méthyle et à chaîne comptant de 12 à 16 atomes de carbone. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0378).
Cétrorélix (acétate de) n. m. Antagoniste de la Gn-RH (Gonadotropin releasing hormone). Le cétrorélix entre en compétition avec la gonadolibérine endogène au niveau de ses récepteurs hypophysaires, contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) et retarde le pic de libération de LH et par conséquent l’ovulation.
Cétugex n. m. Version « humanisée » du cétuximab, anticorps monoclonal chimérique qui a pour cible le récepteur 1 du facteur de croissance épidermique humain HER1 (human epidermal growth factor receptor-1) dont le ligand naturel est le facteur de croissance épidermique (EGF,epithelial growth factor).
Cétuximab n. m. Anticorps monoclonal murin humanisé de type IgG1 qui présente une forte affinité pour le récepteur de croissance épidermique EGRF (epidermal growth factor receptor, également dénommé HER1), très souvent surexprimé à la surface de cellules tumorales. Il empêche la dimérisation de l’EGFR et la liaison…
Cétylpyridinium (chlorure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire à azote pyridinique, antiseptique local, buccopharyngé, ophtalmique, antibactérien et antifongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0379).
Céviméline (chlorhydrate de) n. f. Mélange racémique de cis-oxathiolanes représentant un analogue conformationnel rigide de l’acétylcholine, à propriétés agonistes des récepteurs muscariniques M1/M3. Sans effet sur la maladie d’Alzheimer, les propriétés sialagogues de la céviméline ont été retenues dans le traitement des symptômes de la bouche sèche (xérostomie) chez les…
Chagas (maladie de) n. f. Parasitose provoquée par Trypanosomiæ cruzii. Elle est transmise lors de piqûres par les réduves de la sous-famille des Triatominæ qui déposent simultanément leurs déjections riches en trypomastigotes que l’hôte fera pénétrer dans sa circulation au cours de grattage du nodule (chogoma) induit par cette piqûre.
Chaîne n. f. Succession d’anneaux engagés les uns dans les autres.
Chalcone n. f. Nom générique désignant des substances naturelles polyphénoliques colorées dérivant de la voie de l’acide shikimique et de celle des polyacétates, caractérisées par deux cycles aromatiques reliés par une cétone conjuguée. Les chalcones o-hydroxylées sont des intermédiaires dans la biosynthèse des flavonoïdes (par exemple la naringénine…
Challenge-test En cosmétologie, méthode de contrôle de l’efficacité d’un conservateur consistant à contaminer un produit cosmétique par un inoculum déterminé de micro-organismes tests, puis à suivre l’évolution de la population viable dans le produit contaminé par dénombrement des germes revivifiables dans des échantillons prélevés à intervalles…
→ Chélidoine
Certolizumab pégol
n. m. (DCI). Fragment Fab' d'anticorps humanisé recombinant, dirigé contre le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), exprimé dans Escherichia coli, et conjugué à du polyéthylène glycol (PEG) ; il a une affinité élevée pour le TNFα auquel il se lie avec une constante de dissociation (KD) de 90 pmol. Il l'inhibe de manière sélective dose-dépendante, mais ne neutralise pas la lymphotoxine α (ou TNFβ).
Le certolizumab pégol est indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite axiale, le rhumatisme psoriasique. Il ne contient pas la région du fragment cristallisable (Fc), normalement présente dans un anticorps complet. C'est pourquoi, in vitro, il ne fixe pas le complément et ne provoque pas de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps. Il n'induit, in vitro, ni apoptose des monocytes ou des lymphocytes du sang périphérique humain, ni dégranulation des neutrophiles.