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Cette séquence oligonucléotidique est complémentaire à la région modèle de l’ARN de la télomérase qui agit comme un [[Inhibiteur|inhibiteur]] enzymatique compétitif en bloquant le site actif de l’enzyme, un mécanisme d’action qui diffère de celui de l’inhibition de l’activité de la télomérase par des oligonucléotides antisens par la liaison d’un ARNm de la télomérase. L’inhibition de l’activité de la télomérase dans les cellules tumorales par l’imételstat entraîne un raccourcissement des télomères, ce qui entraîne un arrêt du cycle cellulaire ou une [[Apoptose|apoptose]]. | Cette séquence oligonucléotidique est complémentaire à la région modèle de l’ARN de la télomérase qui agit comme un [[Inhibiteur|inhibiteur]] enzymatique compétitif en bloquant le site actif de l’enzyme, un mécanisme d’action qui diffère de celui de l’inhibition de l’activité de la télomérase par des oligonucléotides antisens par la liaison d’un ARNm de la télomérase. L’inhibition de l’activité de la télomérase dans les cellules tumorales par l’imételstat entraîne un raccourcissement des télomères, ce qui entraîne un arrêt du cycle cellulaire ou une [[Apoptose|apoptose]]. | ||
La télomérase est composée de différentes sous-unités, sous-unité catalytique (TERT), sous-unité ribonucléique (TERC) et sous-unité protéique (dyskérine) : il s’agit d’une enzyme vitale pour maintien de la taille des extrémités des chromosomes ou [[Télomère|télomères]]. En effet, elle permet la synthèse de nouvelles répétitions télomériques, lors du processus de réplication de l’ADN. Cette capacité d’allongement des télomères est détournée dans des phénomènes pathologiques comme le cancer et en physiologie, une taille trop faible (limite d’Hayflick) de télomères entraîne l’arrêt du cycle cellulaire : c’est ce que l’on appelle la [[Sénescence|sénescence]] réplicative. Pour échapper à ce processus, les cellules tumorales réexpriment la sous-unité catalytique TERT et acquièrent ainsi une immortalité réplicative. | La télomérase est composée de différentes sous-unités, sous-unité catalytique (TERT), sous-unité ribonucléique (TERC) et sous-unité protéique (dyskérine) : il s’agit d’une enzyme vitale pour maintien de la taille des extrémités des chromosomes ou [[Télomère|télomères]]. En effet, elle permet la synthèse de nouvelles répétitions télomériques, lors du processus de réplication de l’ADN. Cette capacité d’allongement des télomères est détournée dans des phénomènes pathologiques comme le cancer et en physiologie, une taille trop faible (limite d’Hayflick) de télomères entraîne l’arrêt du cycle cellulaire : c’est ce que l’on appelle la [[Sénescence|sénescence]] réplicative. Pour échapper à ce processus, les cellules tumorales réexpriment la sous-unité catalytique TERT et acquièrent ainsi une immortalité réplicative. | ||
|VM_Commentaires=Cet inhibiteur de télomérase est indiqué pour le traitement de patients adultes présentant des syndromes [[Myélodysplasie|myélodysplasiques]], à risque faible ou intermédiaire-1, et présentant une anémie dépendante des transfusions, nécessitant quatre (ou plus) transfusions de poches d’érythrocytes (globules rouges), sur une période de huit semaines, qui n’ont pas répondu ou ont perdu leur réponse aux agents stimulant l’[[Érythropoïèse|érythropoïèse]] ou qui ne sont pas éligibles à ces agents. Il doit être administré par voie intraveineuse de deux heures, toutes les quatre semaines. | |VM_Commentaires=Cet [[Inhibiteur|inhibiteur]] de télomérase est indiqué pour le traitement de patients adultes présentant des syndromes [[Myélodysplasie|myélodysplasiques]], à risque faible ou intermédiaire-1, et présentant une [[Anémie|anémie]] dépendante des transfusions, nécessitant quatre (ou plus) transfusions de poches d’érythrocytes (globules rouges), sur une période de huit semaines, qui n’ont pas répondu ou ont perdu leur réponse aux agents stimulant l’[[Érythropoïèse|érythropoïèse]] ou qui ne sont pas éligibles à ces agents. Il doit être administré par voie intraveineuse de deux heures, toutes les quatre semaines. | ||
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Dernière version du 14 juin 2024 à 02:00
Idursulfase n. f. Protéine humaine recombinante de 76 kDa de type sulfatase. Elle comprend 525 acides aminés et inclut huit sites de glycosylation. Les résidus mannose-6-phosphates des chaînes oligosaccharidiques permettent une reconnaissance cellulaire spécifique suivie dinternalisation. Lenzyme, administrée par voie intraveineuse, est capturée dans les lysosomes cellulaires…
If n. m. Nom désignant des arbres ou arbustes de la famille des Taxaceae (Gymnospermes) ; espèces de lhémisphère nord, à feuilles persistantes linéaires aplaties en aiguilles ; graine entourée dun arille rouge (pseudo-fruit). Présence dans tous les organes (à lexception de larille) de constituants toxiques, diterpènes tricycliques…
Ifenprodil (tartrate d') n. m. Antagoniste des récepteurs alpha-adrénergiques. Est également un antagoniste du récepteur du NMDA (N-methyl-D-aspartate receptor), ce qui en fait un candidat potentiel pour certaines affections du système nerveux central (analgésique, neuroprotecteur, anti-convulsivant, antiparkinsonien).
Ifosfamide n. m. Isomère du cyclophosphamide, agent bis(alkylant) de la classe des moutardes à lazote. Cest une prodrogue qui est activée, par le cytochrome P450 CYP3A4, en 4-hydroxyifosfamide qui se décompose spontanément pour générer une moutarde phosphoramide (alkylante) et de lacroléine (qui engendre la toxicité vésicale). La chaîne…
IgA transglutaminase Cf maladie coeliaque.
Igname n. f. Nom de plantes tropicales de la famille des Dioscoreaceae; les ignames sont constituées par des espèces grimpantes dont Dioscorea batatas Decne.
Iléite n. f. Pathologie inflammatoire de la partie terminale de lintestin grêle ou iléon.
Iléon n. m. Partie terminale de lintestin grêle qui sabouche dans le cæcum par lintermédiaire de la valvule iléocolique. Il assure labsorption de nutriments, de potassium, de sodium, deau, des sels biliaires, de la vitamine B12, il sécrète de lincrétine et participe à la protection immunitaire par la…
Iléus n. m. Arrêt du transit du chyme au niveau de lintestin grêle par paralysie du péristaltisme intestinal notamment lors dhypokaliémie, de pancréatite, de traumatisme abdominal ou de pyélonéphrite. Peut être aigu ou chronique.
Ilex Genre comprenant plus de 350 espèces réparties dans le monde entier. En Europe, le genre n’est représenté que par une seule espèce, le houx Ilex aquifolium.
Illicite adj. Qui enfreint les lois, les bonnes mœurs ou lordre public et nest donc pas autorisé. Sutilise parfois à propos des stupéfiants qualifiés de « drogue illicite ».
Illusion n. f. Jugement erroné par linterprétation fausse, mauvaise ou délirante de la perception dun objet réel.
Ilopéridone n. f. Médicament antipsychotique. Il est qualifié dantipsychotique « atypique », parce quil est différent des médicaments antipsychotiques plus anciens, disponibles depuis les années 1950. La manière dont il agit nest pas parfaitement élucidée, mais il est supposé se fixer sur certains récepteurs présents à la surface…
Iloprost n. m. Petite molécule de synthèse racémique (avec un groupe méthyl sur le carbone-16), qui est de la famille des éicosanoïdes dérivés de la voie de la cyclooxygénase du métabolisme de lacide arachidonique. Cest un analogue stable de lépoprosténol (prostacycline).Il exerce un effet vasodilatateur direct au niveau…
Imagerie n. f. Ensemble dimages, technique permettant den obtenir.
Imagicide adj. Qui détruit les insectes à leur stade adulte.
Imaginal adj. Se dit du stade dun insecte parfait.
Imago n. m. Stade adulte ou stade parfait dun insecte à métamorphose complète ou incomplète, apte à se reproduire.
Imatinib (mésilate d') n. f. Antitumoral ou antinéoplasique inhibiteur puissant de la protéine tyrosine kinase (TK) Bcr-Abl ainsi que de plusieurs récepteurs aux tyrosine kinases ; permet dinhiber les processus cellulaires médiés par lactivation de ces récepteurs et inhibe ainsi sélectivement la prolifération en induisant une apoptose.Inscrit sur la liste…
Imdévimab n. m. Anticorps monoclonal humain recombinant, IgG1‑κ, qui se lie à un épitope de la protéine S ou spicule du coronavirus SRAS-CoV-2 lorsque la protéine S est liée à la sous-unité S1 du récepteur de l’angiotensine 2, ACE2, porte principale d’entrée du virus. Cf coronavirusL’anticorps…
Iméglimine (chlorhydrate de) n. m. Petite molécule de synthèse dérivée d’une 1,3,5-triazine, qui est la première d’une nouvelle classe de médicaments antidiabétiques de la famille des glimines. Son mécanisme d’action est dual : 1- il conduit à l’amplification de la sécrétion d’insuline stimulée par le glucose et à la préservation des…
Imidafénacine n. f. Antagoniste sélectif des récepteurs muscariniques M1/M3, notamment du récepteur M3 présent au niveau de la vessie.
Imidapril (chlorhydrate d') n. m. Antihypertenseur inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine (IEC) qui conduit à une diminution de la concentration plasmatique de langiotensine II et, par ce mécanisme, à une diminution de la sécrétion et de lactivité vasopressive de laldostérone. Linhibition de lenzyme de conversion affecte…
Imidazole n. m. Hétérocycle aromatique à 5 chaînons présentant 2 atomes dazote en positions 1 et 3.
Imidazolidine n. f. Hétérocycle saturé à 5 chaînons présentant 2 atomes dazote en positions 1 et 3, dérivant formellement de limidazole totalement hydrogéné :
Imidazolidinylurée n. f. 1,1-méthylènebis{3-[4-(hydroxyméthyl)-2,5-dioxoimidazolidin-4-yl]urée} , conservateur antimicrobien autorisé dans les produits cosmétiques (Annexe V du Règlement cosmétique européen). Sa concentration maximale utilisée est de 0,6 %. C’est un libérateur de formol.
Imidazoline n. f. Hétérocycle partiellement insaturé à 5 chaînons présentant 2 atomes dazote en positions 1 et 3, dérivant formellement de limidazole partiellement hydrogéné. La position de la double liaison détermine 3 isomères. Le 4,5-dihydroimidazole est limidazoline la plus courante.
Imide n. m. Composé comportant dans sa structure lenchaînement –CO-N(H ou R)-CO-. Exemple : phtalimide.
Imiglucérase n. f. Protéine humaine recombinante analogue de la β-glucocérébrosidase placentaire humaine. Il sagit dune glycoprotéine monomérique de 497 acides aminés. Les chaînes oligosaccharidiques de lenzyme sont modifiées par introduction de résidus mannose terminaux permettant une reconnaissance cellulaire forte et spécifique par les lectines exprimées à la surface…
Imine n. m. Composé comportant dans sa structure une double liaison entre un atome de carbone et un atome dazote.
5‑imino‑13‑desoxydoxorubicine n. f. Analogue de la doxorubicine, inhibiteur de topoisomérases II ; les modifications structurales, suppression de la fonction carbonyle en C 13 remplacée par un groupe méthylène et fonction quinone remplacée par une quinone‑imine, changent le potentiel rédox et diminuent la production de radicaux et…
Imipénème (monohydrate d') n. m. Antibiotique de la famille des β-lactamines (carbapénèmes), possédant une activité à très large spectre. Il est administré associé à la cilastatine, composé dénué deffet antibiotique, mais Inhibiteur compétitif réversible et spécifique de la déshydropeptidase I, enzyme rénale qui inactive limipénème.
Imipramine (chlorhydrate d') n. f. Dibenzazépine-b,f, premier composé tricyclique antidépresseur utilisé en thérapeutique. Par la suite fut nommé imipraminique tout antidépresseur de type dibenzazépine-b,f ayant une chaîne latérale identique ou voisine de celle de limipramine et, par extension abusive, tous les antidépresseurs tricycliques. Outre la diminution du recaptage présynaptique de…
Imipraminique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une molécule tricyclique à propriétés antidépressives ayant le squelette de limipramine.
Imiquimod n. m. Antiviral, antinéoplasique modificateur de la réponse immunitaire. Il existerait un récepteur membranaire de limiquimod à la surface des cellules immunitaires répondeuses. Limiquimod na pas deffet antiviral direct Son effet antitumoral est relié à linduction dinterféron alpha et dautres cytokines.
Immission n. f. Terme utilisé à côté du mot « émission », dans le cadre de lenvironnement atmosphérique, pour qualifier la concentration dans lair ambiant des polluants primaires (émis tels quels par les sources de pollution) ou secondaires (formés dans lenvironnement à partir des précédents par des processus…
Immortalisation n. f. Action permettant déviter la mort, de rendre éternel.
Immun adj. Qui possède une immunité. Exemple : un sérum immun possède des anticorps spécifiques.
Immunisation n. f. Induction dune réponse immunitaire spécifique par introduction de lantigène dans lorganisme, par exemple par la vaccination, ou contre un constituant de lorganisme par suite dun dysfonctionnement du système immunitaire (autoimmunisation).
Immunisé adj. Se dit dun humain ou dun animal qui possède une immunité, soit naturelle ou acquise activement par immunisation naturelle ou par vaccination, soit acquise passivement par transfert danticorps (sérothérapie) ou de cellules immunocompétentes.
Immunitaire adj. Qui se rapporte à limmunité, par exemple une réponse immunitaire.
Immunité n. f. Capacité dun hôte à résister à laction dune cause pathogène déterminée, par exemple bactérie, virus, parasite, toxine. Par extension, lensemble des mécanismes humoraux (immunité humorale) ou cellulaires (immunité cellulaire) protégeant lorganisme contre une agression infectieuse ou toxique.
Immunoadhérence n. f. Fixation dun antigène à la surface dune cellule du système immunitaire, notamment un lymphocyte T ou B (immunocyte) par les récepteurs T (TCR) et B (BCR) ou dun macrophage par les récepteurs du complément (C3) ou du fragment Fc ou par les interactions sucres –…
Immunobiologie n. f. Étude des bases biologiques de la défense de lhôte contre les infections.
Immunoblaste n. m. Lymphocyte T ou B jeune, activé, caractérisé par une augmentation de taille, une décondensation de la chromatine et une augmentation du contenu en ARN et en protéines, ainsi que par lexpression de marqueurs dactivation.
Immunochimie n. f. Étude chimique des constituants de limmunité (exemples : antigènes, immunoglobulines, cytokines, récepteurs) et étude des réactions chimiques des systèmes immunitaires (réactions antigène-anticorps).
Immunocompétence n. f. Capacité de cellules ou dindividus à présenter une réaction immunologique en réponse à un antigène.
Immunoconjugué n. m. Se dit dun anticorps monoclonal couplé à un agent toxique par le biais d’un bras de liaison chimique.Différentes sortes dagents peuvent être couplées à lanticorps : des radioisotopes (radioimmunoconjugués), des agents toxiques, des substances anticancéreuses d’origine naturelle ou de synthèse, des toxines…
Immunocyte n. m. Cellule du système immunitaire, notamment un lymphocyte.
Immunodéficience n. f. Syndrome caractérisé par une absence ou un dysfonctionnement dun ou plusieurs éléments du système immunitaire et conduisant à une sensibilité accrue aux infections.
→ Immunosuppression
Imételstat
n. m. Le sel sodique de l’imételstat est un oligonucléotide (13-mère) synthétique conjugué à une chaîne lipidique d’acide palmitique, liée sur un bras N3’ P5’-thiophosphoramidate.
Cette séquence oligonucléotidique est complémentaire à la région modèle de l’ARN de la télomérase qui agit comme un inhibiteur enzymatique compétitif en bloquant le site actif de l’enzyme, un mécanisme d’action qui diffère de celui de l’inhibition de l’activité de la télomérase par des oligonucléotides antisens par la liaison d’un ARNm de la télomérase. L’inhibition de l’activité de la télomérase dans les cellules tumorales par l’imételstat entraîne un raccourcissement des télomères, ce qui entraîne un arrêt du cycle cellulaire ou une apoptose. La télomérase est composée de différentes sous-unités, sous-unité catalytique (TERT), sous-unité ribonucléique (TERC) et sous-unité protéique (dyskérine) : il s’agit d’une enzyme vitale pour maintien de la taille des extrémités des chromosomes ou télomères. En effet, elle permet la synthèse de nouvelles répétitions télomériques, lors du processus de réplication de l’ADN. Cette capacité d’allongement des télomères est détournée dans des phénomènes pathologiques comme le cancer et en physiologie, une taille trop faible (limite d’Hayflick) de télomères entraîne l’arrêt du cycle cellulaire : c’est ce que l’on appelle la sénescence réplicative. Pour échapper à ce processus, les cellules tumorales réexpriment la sous-unité catalytique TERT et acquièrent ainsi une immortalité réplicative.
Cet inhibiteur de télomérase est indiqué pour le traitement de patients adultes présentant des syndromes myélodysplasiques, à risque faible ou intermédiaire-1, et présentant une anémie dépendante des transfusions, nécessitant quatre (ou plus) transfusions de poches d’érythrocytes (globules rouges), sur une période de huit semaines, qui n’ont pas répondu ou ont perdu leur réponse aux agents stimulant l’érythropoïèse ou qui ne sont pas éligibles à ces agents. Il doit être administré par voie intraveineuse de deux heures, toutes les quatre semaines.