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Imagerie

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 11 février 2016
Anglais : imaging
Espagnol : imagen
Étymologie : latin ĭmāgo représentation, imitation, portrait, copie, reproduction
n. f. Ensemble d'images, technique permettant d'en obtenir.



Médecine - Radiologie



Imagerie médicale

Anglais : medical imaging
Espagnol : diagnóstico por la imagen
Ensemble de méthodes et de techniques physiques utilisées pour visualiser le corps humain et permettre des explorations anatomiques, physiologiques et métaboliques (fonctionnelles). À l'utilisation des rayons X (radiographie, radioscopie), se sont ajoutées l'échographie (ultrasons), l'imagerie par résonance magnétique (IRM), la tomodensitométrie, la tomographie par émission de positons (TEP ou PET scan en anglais). Cette dernière technique, utilisée en diagnostic, est fondée sur la détection externe de positons émis par une substance radioactive administrée au patient. L'obtention d'images directes sur écran radiologique ou sur film photosensible est progressivement remplacée par les images numériques obtenues par des détecteurs bidimensionnels (gamma caméra par exemple).

Cf échographie, imagerie par résonance magnétique, Pet-scan, radiographie, scintigraphie.

Imagerie par résonance magnétique (IRM)

Anglais : magnetic resonance imaging
Espagnol : imagen por resonancia magnética
Technique d’imagerie médicale fondée sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui utilise les propriétés quantiques des noyaux atomiques pour la spectroscopie en analyse chimique. Elle repose sur le fait que le moment magnétique de spin d’une faible proportion des protons de l’eau se dispose, selon une orientation définie, sous l’influence d’un champ magnétique intense et stable, orientation qui est temporairement modifiée sous l’action d’une onde radio émise par une antenne disposée à proximité immédiate de la partie du sujet à explorer, avec une fréquence ajustée au mouvement de rotation d’où un effet de résonance. Le retour des moments magnétiques de spin à leur orientation initiale se traduit par l’émission d’un signal radio de fréquence semblable à celle du signal d’excitation et capté par la même antenne. L’IRM permet d’obtenir en 2D ou 3D des images de l’intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution relativement élevée. L’IRM anatomique, fondée sur le signal émis par les protons de l’eau, est principalement dédiée à l’imagerie du système nerveux central (cerveau, moelle épinière), des muscles, du cœur et des tumeurs. Les caractéristiques temporelles du signal d’excitation et l’intervalle entre émission et réception, ou paramètres de pondération T1 ou T2, sont optimisés en fonction du tissu à observer. Les contrastes entre tissus peuvent être améliorés au moyen d’agents tels que le gadolinium ou des particules de fer. Un développement récent, l’imagerie du tenseur de diffusion, permet de visualiser les faisceaux d’axones cérébraux. L’IRM fonctionnelle ou IRMf repose sur l’acquisition du signal BOLD. Elle est utilisée pour suivre, en temps quasi réel, certains aspects du métabolisme en liaison avec certains phénomènes (tels que la parole ou la lecture) qui se traduisent par l’augmentation du débit sanguin dans certaines aires du cerveau. Des appareils d’IRM sont dédiés à la recherche sur des petits animaux, rongeurs ou primates non humains.