« Isatuximab » : différence entre les versions

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|VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal cytolytique dirigé contre le cluster de différenciation CD38 (ou ADP-ribosyle cyclase),  glycoprotéine transmembranaire de type 11 surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (myélome multiple et  autres hémopathies malignes). C’est une immunoglobuline G1 chimérique, produite dans des cellules ovariennes de hamster chinois, composée de deux chaînes légères kappa identiques et de deux chaînes lourdes gamma. L’épitope ciblé par l’isatuximab est différent de celui qui est visé par un autre [[Anticorps|anticorps]] anti-CD38, le [[Daratumumab|daratumumab]]. L’isatuximab provoque l’apoptose par les mécanismes de la cytotoxicité dépendante des [[Anticorps|anticorps]] (ADCC, ''antibody-dependent cellular cytotoxicity''), de la [[Phagocytose|phagocytose]] (ADCP, ''antibody-dependent cellular phagocytosis''), et de la cytotoxicité dépendante du complément (CDC, ''complement-dependent cytotoxicity''). Un  [[Inhibiteur|inhibiteur]] du [[Protéasome|protéasome]], le [[Pomalidomide|pomalidomide]], a une action synergique sur l’ADCC lorsqu’il est combiné avec l’isatuximab.
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Dernière version du 1 décembre 2024 à 03:02

Involucre ←

Iopentol n. m. Dérivé O-méthylé de liohexol, produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionisé.

Iopromide n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1753).

Iotrolane n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1754).

Iotroxate (méglumine) n. m. Produit de contraste pour cholécystographie et cholangiographie.Inscrit sur la liste complémentaire des Médicaments essentiels de lOMS.

Ioversol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.

Ioxaglique (acide) n. m. Composé formé par lunion, via une molécule de glycine, de deux molécules dun dérivé isophtalique triiodé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2009).

Ioxitalamique (acide) Dérivé triiodé de lacide isophtalique.

Ipatropium

IPEC (International pharmaceutical excipients council) Conseil International des Excipients PharmaceutiquesFédération mondiale, créée en 2010, comprenant quatre groupements régionaux, respectivement IPEC Americas, créé en 1991, IPEC Europe, IPEC Japon (JPEC), créés en 1992 et IPEC China créé en juillet 2008. Elle rassemble les industriels fabricants et distributeurs dexcipients et les industries…

Ipécacuanha n. m. Sous-arbrisseau vivace par un rhizome (Carapichea ipecacuanha (Brot.) L. Andersson, Rubiaceae) poussant dans les forêts tropicales humides du Brésil et de l’Amérique centrale. Les parties souterraines, riches en amidon, contiennent des alcaloïdes isoquinoléino-monoterpéniques, dont le principal est l’émétine, à activité émétique, expectorante et amœbicide ;…

Ipilimumab n. f. Anticorps monoclonal entièrement humanisé anti-CTLA-4 (IgG1 kappa) produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois par la technique de lADN recombinant. Lipilimumab se lie à une molécule appelée lantigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4 ou cytotoxic T cells antigen-4), se trouvant à la surface…

Ipomoea Genre Ipomoea L. de la famille des Convolvulaceae renfermant de très nombreuses espèces réparties surtout dans les régions chaudes et tropicales, exceptionnellement en Europe méridionale. Du point de vue nomenclature, il existe une confusion liée à de nombreuses synonymies. Ce sont souvent des lianes à…

Ipratropium n. m. Dérivé hémisynthétique ammonium quaternaire de latropine (N-isopropylatropine) ; bronchodilatateur anticholinergique par action antagoniste des récepteurs muscariniques de lacétylcholine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0919 (bromure d).

Iproniazide (phosphate d') n. m. Dérivé N-isopropylé de lisoniazide, inhibiteur non spécifique et irréversible de la monoamine-oxydase.

IPS

Iptacopan n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur du facteur B, protéine de la voie alterne du complément [1].En se liant au facteur B, il régule le clivage de la protéine C3, la formation de la C3-convertase alterne et la production d’effecteurs en aval, ainsi…

Irbésartan n. m. Antihypertenseur. Ce dérivé de la famille des sartans est un antagoniste de langiotensine II au niveau des récepteurs de type AT1.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 2465).

IRD

Iridaceae Famille de plantes herbacées à feuilles linéaires, couchées ou volubiles et à fleurs hermaphrodites. Composée de 2000 espèces (Monoporées - Monocots dans la nouvelle classification), elle présente un androcée limité par la perte du verticille interne détamines et lapparition dune légère zygomorphie chez certains genres…

Iridium n. m. , élément de transition (neuvième famille de la classification périodique). suffixe –ium utilisé pour créer des noms de matériaux

Iridoïde n. m. Nom générique pour un vaste groupe de monoterpènes cycliques oxygénés à squelette cyclopentanopyranique substitué caractéristique (squelette « iridane ») ; majoritairement présents sous forme dhétérosides. Par la présence dun cycle pyrannique accolé, les iridoïdes au sens strict sont des composés bicycliques dans lesquels les variations…

Irinotécan n. m. Dérivé hémisynthétique de la camptothécine ; précurseur pharmacologique (prodrogue) à fonction carbamate dont l’hydrolyse enzymatique par des carboxyestérases plasmatiques libère le métabolite actif (SN38 : 7-éthyl-10-hydroxycamptothécine) ; agent cytotoxique et antitumoral par action inhibitrice des topoisomérases I, en stabilisant le complexe covalent enzyme-ADN, ce qui…

Iris n. f. Nom générique de plantes appartenant à la famille des Iridaceae. La fleur est remarquable et particulièrement élégante et colorée, hermaphrodite et composée de tépales externes et internes, de stigmates pétaloïdes, détamines avec un ovaire infère. Les iris sont abondants dans la zone tempérée de lhémisphère…

IRM

Ironomycine

Irradiation n. f. Exposition partielle ou totale, volontaire ou accidentelle, dun organisme ou dune substance à un rayonnement ionisant (rayons alpha, bêta, gamma, X, électrons, protons, neutrons) ou non ionisant.

Irrigation n. f. Apport deau sur un terrain.

Irritation n. f. 1- État de sensibilité excessive, d’énervement ou de surexcitation ; 2- État dun organe, dun tissu présentant une légère inflammation réversible, par agression d’un agent chimique, physique ou par traumatisme. 

IRSN

Isatine n. f. Dérivé indolique de couleur orangée, présent notamment dans le pastel des teinturiers (Isatis tinctoria L. Brassicaceae).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 1046800).


Isavuconazole Cf Isavuconazonium sulfate.

Isavuconazonium sulfate n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de l’isavuconazole, dérivé atriazole, composé antifongique. L’isavuconazole est un inhibiteur de la lanostérol 14α-déméthylase, l’enzyme responsable de la conversion du lanostérol en ergostérol. La déplétion en ergostérol et l’accumulation de lanostérol modifient la structure de la membrane cellulaire des champignons.…

Ischémie n. f. Nécrose du tissu ou dun organe par diminution ou arrêt de lapport en oxygène par la circulation artérielle qui le vascularise.

Iscom n. m. Nom de complexes immunostimulants dans lesquels lantigène, sous forme de nanoparticule, est enfermé dans une matrice lipidique à base de saponine qui a un rôle dadjuvant permettant la présentation des peptides aux molécules des classes 1 et 2 du complexe majeur dhistocompatibilité. Lantigène est sous…

Iséthionique (acide) Acide sulfonique, HO-CHH, donnant avec les composés basiques des sels bien cristallisés dont certains sont utilisés en thérapeutique comme antiseptique (exemple : di-iséthionate dhexamidine).

ISO (International organization for standardization )

Iso-anticorps

Isobare adj. Qualifie un phénomène ou une transformation qui se déroule à pression constante.

Isobestique

Isochore adj. Qualifie un phénomène ou une transformation qui se déroule à volume constant.

Isochrone adj. Qualifie des phénomènes ou transformations dégale durée.

Isoconazole (nitrate d') n. m. Dérivé de limidazole, non nitré, mais substitué par des chaînes comportant des noyaux benzéniques chlorés.

Isocratique adj. Terme utilisé en chromatographie délution signifiant que, au cours de celle-ci, la composition de la phase mobile ne change pas.

Isodysomie n. f. Présence dans une cellule diploïde de deux chromosomes identiques hérités de lun des parents seulement.

Isoélectrique

Isoenzyme n. f. Une des formes sous laquelle peut se présenter une enzyme. Les isoenzymes exercent la même réaction catalytique, mais diffèrent par leur structure primaire, voire quaternaire et, par suite, par leurs caractères physicochimiques et immunologiques. Sont souvent spécifiques dun tissu ou dun organe et peuvent exercer…

Isoeugénol n. m. Composé aromatique de la famille des desphénylpropènes. Constitué dune molécule de gaïacol substitué par un reste 2-propényle.

Isoflavone n. f. Nom désignant la 3-phényl-1-benzopyran-4-one et, par extension, lensemble des composés possédant ce squelette. Les isoflavones naturelles sont des constituants polyphénoliques dorigine végétale, formés biogénétiquement à partir des flavanones ; existent à létat libre (= aglycones, par exemple génistéine, daidzéine) ou sous forme dhétérosides (O-hétérosides, par…

Isoflurane n. m. Dérivé halogéné volatil, agent danesthésie générale (induction et entretien).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1673).

Isoforme n. f. Terme général désignant une des formes multiples dune protéine, différant légèrement entre elles par leur séquence en acides aminés.

Isoindole n. m. Benzopyrrole dans lequel lazote nest pas situé sur un sommet adjacent au noyau phényle. Le noyau de lisoindole est présent dans quelques molécules utilisées en pharmacie, par exemple la tétraméthrine à effet antipoux.

Isoionique

Isolant n. m. Corps non conducteur de lélectricité ou de la chaleur.

Isolat n. m. 1- Entité isolée (ethnie, groupe humain...) ; 2- Ėchantillon d’organismes non nécessairement homogènes du point de vue génétique, prélevé dans son milieu naturel

Isolement n. m. 1- état de ce qui est seul, séparé de tout ; 2- opération visant à obtenir cet état.

Isoleucine (Ile, I) n. f. Acide aminé ramifié hydrophobe, glucogénique, et cétogénique, indispensable chez l’Homme. Représente moins de 4 % des acides aminés des protéines de l’organisme.

Isologue adj. Qualifie ce qui a la même constitution génétique. Exemple : greffe isologue pratiquée entre un donneur et un receveur génétiquement identiques (jumeaux homozygotes).

Isolysergique (acide) n. m. Épimère de lacide lysergique au niveau du carbone 8 porteur de la fonction acide carboxylique. Ses amides (monoamides et ergopeptines) semblent absents dans lergot de seigle et sont donc considérés comme des produits de dégradation des alcaloïdes naturels dérivés de lacide lysergique.

Isomérase n. f. Famille denzymes catalysant une réaction disomérisation et comprenant les cis et trans isomérases, les épimérases (inversion sur un carbone asymétrique), les racémases qui conduisent au racémique à partir dun isomère actif et les mutases qui réalise le transfert intramoléculaire dun groupe.

Isomère n. m. Nom de deux entités chimiques différentes possédant la même formule moléculaire (formule brute).



→ Ispaghul

Isatuximab

Dernière modification de cette page le 09 mars 2020



n. m.  (DCI). Anticorps monoclonal cytolytique dirigé contre le cluster de différenciation CD38 (ou ADP-ribosyle cyclase), glycoprotéine transmembranaire de type 11 surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (myélome multiple et autres hémopathies malignes). C’est une immunoglobuline G1 chimérique, produite dans des cellules ovariennes de hamster chinois, composée de deux chaînes légères kappa identiques et de deux chaînes lourdes gamma. L’épitope ciblé par l’isatuximab est différent de celui qui est visé par un autre anticorps anti-CD38, le daratumumab. L’isatuximab provoque l’apoptose par les mécanismes de la cytotoxicité dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent cellular cytotoxicity), de la phagocytose (ADCP, antibody-dependent cellular phagocytosis), et de la cytotoxicité dépendante du complément (CDC, complement-dependent cytotoxicity). Un inhibiteur du protéasome, le pomalidomide, a une action synergique sur l’ADCC lorsqu’il est combiné avec l’isatuximab.

Indiqué, en association avec le pomalidomide et la dexaméthasone, dans le traitement de patients adultes atteints de myélome multiple ayant déjà reçu une première ligne de chimiothérapie, puis une deuxième, à base de lénalidomide et d’un inhibiteur du protéasome.