Mercaptamine (bitartrate de)
Membrane n. f. 1- Enveloppe souple entourant une cellule ou un organe ; 2- Paroi mince séparant deux compartiments dun ensemble.
Membre n. m. 1- Appendice attaché, par paires, au tronc des vertébrés ; 2- Personne faisant partie dun ensemble, dune organisation.
Mémoire n. f. Activité biologique et psychique permettant de conserver et de restituer des informations.
Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.
Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).
Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…
Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.
Méningite n. f. Processus inflammatoire aigu ou chronique des méninges, dorigine infectieuse le plus souvent, caractérisé par une fièvre élevée et un syndrome méningé avec céphalées violentes, diffuses, photophobie et vomissements, une raideur de la nuque et des signes neurologiques associés. Lexamen cytologique et chimique du liquide céphalorachidien…
Méningocoque n. m. Nom vernaculaire de Neisseria meningitidis.
Méningo-encéphalite n. f. Combinaison de réactions inflammatoires, réaction primitive de lencéphale et secondaire des méninges, dorigine virale (exemple : arbovirus) microbienne, fongique ou parasitaire.
Menispermaceae Famille de lordre des Renonculales, composée de plantes tropicales généralement lianescentes et possédant des fleurs unisexuées dioïques ; le genre Chondrodendron est une source de curares.
Ménisque n. m. Structure fibrocartilagineuse localisée au niveau de larticulation du genou. Le ménisque interne et le ménisque externe favorisent la flexion et le glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. Ils ont un rôle de cale, stabilisant le genou, et un rôle damortisseur.
Ménopause n. f. Diminution progressive puis arrêt des sécrétions endocrines des ovaires et de la libération mensuelle des ovules survenant habituellement chez la femme entre 48 et 55 ans. Lâge de la ménopause est fortement influencé par les facteurs génétiques.
Ménorragie n. f. Volume du sang menstruel ≥ 80 mL et/ou de durée supérieure à sept jours. Elle peut être provoquée par un dysfonctionnement endocrinien, une endométriose ou un fibrome.
Ménotropine n. f. Gonadotrophine humaine postménopausique, produit purifié dextraction urinaire, composé dhormone folliculostimulante (FSH) et dhormone lutéinisante (LH). Ces deux hormones sont nécessaires à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.
Menthe n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées vivaces du genre Mentha (Lamiaceae ex-Labiées), présentes dans les régions tempérées ; classification complexe des taxons (hybridation, polyploïdie, variabilité morphologique) ; intérêt lié notamment à la présence d’huiles essentielles de composition variable selon l’espèce et le cultivar, mais toutes…
Menthol n. m. Alcool monoterpénique monocyclique ; molécule chirale dont lénantiomère lévogyre, le (1R,2S,5R)-menthol (lévomenthol, DCI) est le constituant principal de l’huile essentielle de menthe poivrée. Obtention industrielle du (-)-menthol surtout par extraction à partir de M. canadensis L. ou lors de la préparation de l’huile essentielle partiellement…
Menyanthaceae Famille de lordre des Astérales ; les plantes poussent dans les régions tempérées notamment en milieu aquatique, les fleurs sont en cyme et le fruit est une capsule ; exemple : ményanthe ou trèfle deau.
Ményanthe n. m. Herbacée rhizomateuse semi-aquatique commune en Europe (Menyanthes trifoliata L., Menyanthaceae). Feuilles possèdent 3 folioles doù son nom despèce ; fleurs en haut dune longue tige, de couleur blanche à rose. Feuille de saveur amère en raison de la présence d’iridoïdes (dihydromenthiafoline, loganoside…) ; à cette…
Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.
Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…
Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.
Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).
Mépolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5, glycoprotéine qui stimule les lymphocytes B, la production de leucocytes éosinophiles et les immunoglobulines A.
Méprobamate n. m. Bisuréthanne aliphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0407).
Mépyramine (maléate de) n. f. Dérivé de léthylène diamine dont un des azotes est diméthylé et lautre est substitué, dune part, par un noyau pyridine et, dautre part, par un reste benzyle méthoxylé. A été lun des premiers antihistaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0278).
Méquinol n. m. Monométhylhydroquinone; agent dépigmentant par inhibition de la synthèse de la mélanine.
Méquitazine n. f. Antihistaminique H du groupe des phénothiazines sédatif et à effets anticholinergiques.
Merbromine n. f. Composé organomercuriel dérivé dune fluorescéine dibromée.
Mercaptamine (bitartrate de) n. f. Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CHLe bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés…
Mercaptan n. m. Nom de composés organiques comportant un groupement thiol, -SH, attaché à un atome de carbone. Cf thiol
Mercaptopurine n. f. Agent antimétabolite, analogue de la purine, doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des leucémies. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la dépendance dun polymorphisme génétique, lié à lactivité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur…
Mercure n. m. , élément de la 3.
Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.
Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.
Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.
Méronte Cf schizonte.
Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.
Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.
Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).
Mésappariement n. m. Alliance inopportune.
Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…
Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.
Mésylate Cf mésilate.
Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…
Mesna n. m. Sel organosoufré, acronyme pour 2-mercaptoéthanesulfonate de sodium.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1674).
Mésocarpe n. m. Partie moyenne du péricarpe des fruits, situé entre lépicarpe et lendocarpe. Exemple : la pêche à mésocarpe comestible, charnu et sucré.
Mésoinositol n. m. Le plus courant des neuf isomères de configuration envisageables du cyclohexane -1,2,3,4,5,6-hexol ; il est de configuration méso (non chiral), car il possède un plan de symétrie passant par les carbones en position 2 et 5.
Mésoionique adj. et n. Les mésoioniques sont une classe de composés hétérocycliques dipolaires, à 5 voire 6 chaînons. Ces composés sont caractérisés par l’incapacité à les représenter de manière satisfaisante par une unique structure chargée. C’est généralement une structure hétérocyclique dipolaire où les charges négatives et positives sont délocalisées…
Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…
Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.
Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.
MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.
Mésotartrique (acide) n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.
Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.
Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.
→ Météorisme
Mercaptamine (bitartrate de)
Synonyme(s) : cystéamine (bitartrate de), β‑mercaptoéthylamine (bitartrate de), 2-aminoéthanethiol
Anglais : mercaptamin
Espagnol : mercaptamina
Allemand : Mercaptamin
n. f. (DCI). Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CH2-CH2-NH2, aminothiol naturellement présent dans l'organisme, produit de dégradation de la cystéine. La mercaptamine est utilisée dans le traitement de la cystinose, maladie métabolique rare transmise sur le mode autosomique récessif, due à un défaut de biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Des quantités excessives de cystine s'accumulent dans les lysosomes, sous forme de cristaux, en particulier au niveau des reins et des yeux, y provoquant de graves lésions.
Le bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés cationiques. La quantité de cystine est ainsi réduite, ce qui limite les lésions des organes.
Utilisée depuis 2013, avec le statut de médicament orphelin, dans le traitement de la cystinose néphropathique de l'enfant et de l'adulte, forme cliniquement la plus sévère. A obtenu, en 2017, l'indication, sous forme de collyre, dans le traitement de la cystinose oculaire chez les patients à partir de l'âge de 2 ans.