Cyclodextrine
Curcuma n. m. Herbacée rhizomateuse vivace (Curcuma longa L.,synonyme C. domestica Val.), Zingiberaceae] originaire de l’Inde et du Sud-Est asiatique. Rhizome de section orangée contenant, outre une huile essentielle, des diarylheptanoïdes phénoliques (dérivés du cinnamoylméthane) appelés curcuminoïdes dont le principal est la curcumine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie…
Curcumine n. f. Principal représentant des curcuminoïdes présents dans les curcumas. Nombreuses propriétés pharmacologiques mises en évidence : antioxydante et piégeuse de radicaux libres, anti-inflammatoire, immunomodulatrice, inductrice de l’apoptose et s’opposant à la cancérisation chimio-induite, hépatoprotectrice et stimulante de la sécrétion biliaire... La curcumine fait l’objet de très…
Cure n. f. traitement d’une maladie ou d’une lésion.
Curiethérapie n. f. Traitement par des sources radioactives émettrices de rayons γ ou β, placées au voisinage ou au sein de la masse tumorale ; l’irradiation (césium, iridium) affecte seulement une zone très localisée autour des sources de rayonnement : il y a donc une réduction de l’exposition…
Cushing (maladie de) n. f. Hypercorticisme par tumeur hypophysaire sécrétrice d’adrénocorticotrophine (ACTH) qui stimule la sécrétion surrénalienne de cortisol en perdant son rythme nycthéméral de sécrétion. Les signes cliniques associent un faciès d’aspect « lunaire » dit cuhsinoïde, un cou en « bosse de bison », une hypertrichose, un diabète…
Cushing (syndrome de) n. m. Hypercorticisme par adénome antéhypophysaire sécrétant un excès de corticolibérine : adénome basophile hypophysaire (Cf maladie de Cushing) ou tumeur surrénalienne. Il peut aussi être consécutif à l’administration en excès de glucocorticoïdes (cause iatrogène). Sa séméiologie bioclinique est identique à celle de la maladie de Cushing.
Cuticule n. f. Partie externe de la membrane extérieure des cellules épidermiques constituée par une couche continue de cutine d’épaisseur variable. Exemple cuticule de la feuille d’Allium Cepa.
Cutiréaction n. f. Réaction cutanée inflammatoire survenant au point où l’on a déposé, par une légère scarification, une très petite quantité de substances microbiennes ou d’origine protéique (animale ou végétale) quand le sujet récepteur est sensibilisé ou allergique à cette substance.
Cuve n. f. Grand récipient à usage domestique ou industriel.
Cyamémazine n. f. Phénothiazine à chaîne latérale ramifiée, neuroleptique sédatif.
Acide cyanhydrique n. m. Nom courant du cyanure d’hydrogène, HCN, acide conjugué de l’ion cyanure CNIl se forme par synthèse directe dans les réactions de combustion incomplète des matières organiques contenant à la fois carbone et azote (fabrication du gaz de houille, fumée de cigarette, incendies de matières plastiques…
Cyanoargentimétrie n. f. Méthode titrimétrique de détermination des ions cyanure par l’ion argent. Conçue initialement par Liebig (J. von Liebig, 1803 – 1873, chimiste allemand) puis améliorée par Denigés (G. Denigés, 1859 – 1951, chimiste et biochimiste français). Dans un premier temps, il y a formation de l’ion…
Cyanobactérie Procaryote à matériel nucléaire diffus, photosynthétique et autotrophe du fait de la possession de chlorophylle. Capable de produire de l’oxygène à partir de l’eau.
Cyanose n. f. Coloration bleutée des téguments (peau, muqueuse) due à une concentration excessive d’hémoglobine réduite dans le sang capillaire, témoin d’un déficit d’oxygénation de l’hémoglobine. Peut être localisée ou généralisée.
Cyanure Cf acide cyanhydrique.
Cyathium n. m. Inflorescence unitaire de certaines Euphorbiaceae formée d’une fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles et de glandes nectarifères disposées en cymes.
Cyberknife Système de radiothérapie stéréotaxique robotisé qui permet de traiter de nombreuses tumeurs d’accès difficiles avec une très grande précision. Les faisceaux produits par cet appareil sont assez petits, mais ils peuvent être multipliés quasiment à l’infini et varier tous les angles de tir. Cela permet…
Cybernétique n. f. À l’origine, art de naviguer entre les récifs. Actuellement science des machines automatiques et des servomécanismes.
Cybersanté n. f. Utilisation sécurisée économiquement avantageuse des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de la santé.La cybersanté recouvre toutes les prestations sanitaires utilisant les moyens électroniques afin daméliorer les processus et les flux d’informations et donc optimiser la mise en réseau des…
Cycasine n. f. Glucoside dérivé du glucose avec une substitution méthylazoxyméthanol en position bêta. La stéréochimie du groupe azoxy est (Z), ou (trans, E), lorsque l’oxygène est éliminé formellement, pour former un groupe azo-.La cycasine est cancérogène et neurotoxique. Elle est présente dans les cycas tels que Cycas…
Cyclamate n. m. Sel sodique de l’acide cyclohexylsulfamique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0985).
Cyclamed Association créée en 1993 par les professionnels de l’industrie pharmaceutique et les officines de pharmacie pour collecter, trier et recycler les emballages et médicaments non utilisés (MNU).
Cyclandélate n. m. Ester mandélique du 3,3,5-triméthylcyclohexanol, à propriétés antispasmodiques, non atropiniques.
Cycle n. m. Suite de phénomènes se déroulant selon un ordre immuable.
Cycline n. f. Terme générique désignant une famille de protéines qui, associées à des protéines kinases (CDK, cycline-dependent kinases), jouent un rôle clef dans la régulation du cycle cellulaire. Sont identifiées par des lettres. La cycline A est un marqueur de la prolifération cellulaire, la cycline S stimule…
Cyclizine n. f. Molécule Antihistaminique H1, retirée du marché, car tératogène à forte dose., substitué sur le C central par la pipérazine (donc dérivé de l’éthylène-diamine). Ces cyclizines sont des antihistaminiques H1 (exemple hydroxyzine, cétirizine), mais pas toujours (exemple almitrine, flunarizine).
Cyclohexane n. m. Hydrocarbure de formule brute constituant un cycle à six chaînons, le cyclohexane peut adopter une infinité de conformations, mais la conformation chaise et la conformation chaise inverse sont les plus stables, car elles respectent l’angle de 109° 28’ entre les liaisons et elles sont…
Cyclohexène n. m. Hydrocarbure de formule brute , comportant un cycle carboné et une double liaison intracyclique.
Cyclo-oxygénase (COX) n. f. Enzyme catalysant, à partir de l’acide arachidonique, la formation d’un acide cyclopentanique en C20, l’acide prostanoïque, précurseur des prostaglandines, des prostacyclines et des thromboxanes. Inhibée par l’aspirine et les AINS.2- la COX2, inductible par de multiples facteurs pro-inflammatoires (interférons, cytokines...) dans les macrophages, les polynucléaires…
Cyclopamine n. f. Alcaloïde stéroïdien d’un type structural particulier (C-nor-D-homo-stéroïde), extrait des racines du vératre des Montagnes rocheuses (Veratrum californicum Durand, Melanthiaceae, précédemment Liliaceae), espèce présente dans plusieurs régions des États-Unis. Toxicité élevée ; propriétés fortement tératogènes en raison d’un effet inhibiteur de la voie de…
Cyclopentolate (chlorhydrate de) n. m. Amino-ester atropinique, anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1093).
Cyclopeptide n. m. Peptide cyclisé soit par formation d’une liaison peptidique entre les deux acides aminés terminaux, soit par formation d’une liaison covalente entre un groupement carboxyle ou amine d’un résidu et la chaîne latérale d’un autre ou entre les chaînes latérales de deux résidus, soit encore par…
Cycloplégie n. f. Paralysie du muscle ciliaire, entraînant celle de l’accommodation. Elle peut être induite par des parasympatholytique.
Cyclosérine n. f. Dérivé cyclisé de la sérine, à noyau isoxazole.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Cyclospora Genre de protozoaire, Apicomplexa, de la famille des Eimeriidae comportant 17 espèces. Seul Cyclospora cayetanensis est retrouvé chez l’Homme et est à l’origine d’une cyclosporose. Cycle parasitaire mal connu chez l’Homme. Endémique en Amérique centrale et du Sud et en Asie du Sud et du…
Cyclovalone n. f. Dérivé de la vanilline.
Cyclozoonose n. f. Maladie infectieuse animale dont la première étape du cycle évolutif se déroule chez l’animal et doit être transmise à l’Homme pour compléter son cycle de vie. (exemple coccidioses à Sarcocystis sp).
Cyme n. f. Inflorescence définie dans laquelle les membres latéraux dépassent le sommet du membre d’ordre précédent. Exemples : cyme multipare (rosier), bipare (œillet), scorpioïde (myosotis).
Cynarine n. f. Diester de l’acide caféique avec l’acide quinique (acide 1,3-dicaféylquinique), présent en particulier dans la feuille de l’artichaut (Cynara scolymus L., Asteraceae ex-Composées) où il est accompagné de plusieurs isomères. Propriétés modestement cholérétiques, hypocholestérolémiantes et hépatoprotectrices vis-à-vis de toxiques (tétrachlorure de carbone).
Cyprès n. m. Arbre méditerranéen à feuillage persistant, Cupressus sempervirens L., Cupressaceae, dont les cônes femelles, également appelés noix ou galbules de cyprès, renferment des dimères et oligomères proanthocyanidoliques leur conférant des propriétés veinotoniques et vasculo-protectrices.
Cyproheptadine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la triptyline et de la pipéridine à propriétés antihistaminiques H1 dominantes, mais aussi anticholinergique (à l’origine d’effets indésirables), adrénolytique (risque d’hypotension orthostatique) et antisérotonine (effets urétrotoniques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0817).
Cyprotérone (acétate de) n. f. Dérivé progestatif antiandrogène qui s’oppose à l’action périphérique des androgènes par inhibition compétitive de leur liaison au récepteur cytosolique de la testostérone et par inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH), donc secondairement celles des gonadostimulines puis de la testostérone.Inscrite à la Pharmacopée…
Cystatine C n. f. Cystéine protéase de masse moléculaire 13 kDa, appartenant à la grande famille des protéases inhibitrices des protéases à cystéine, elle inhibe en particulier les cathepsines et les caspases. Produite par la plupart les cellules nucléées, elle est librement filtrée par la glomérule, réabsorbée par les…
Cystéamine n. f. , radioprotecteur et antidote de plusieurs substances médicamenteuses, utilisée sous forme de chlhorhydrate et bitartrate, la cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans les leucocytes, myocytes et hépatocytes des patients atteints de cystinose néphropathique. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine…
Cystéine (Cys, C) n. f. Acide aminé à fonction thiol isolé de calculs urinaires, . Joue un rôle important dans l’acquisition des structures tridimensionnelle et quaternaire des protéines par la formation de ponts disulfure et intervient dans la formation de thioesters.
Cysticercose n. f. Parasitose due à l’infestation par des cysticerques, formes larvaires de Tænia. Seules les larves de T. solium (ténia armé) peuvent parasiter l’Homme, celles de T. saginata parasitent seulement les Bovidés.
Cysticerque n. m. Larve de taenias au cours du stade d’évolution (vésicule formée par la larve du Tænia saginata ou du T. solium) ne contenant qu’un seul scolex chez l’hôte intermédiaire (respectivement le bœuf et le porc).
Cystine n. f. Acide aminé soufré constitué de deux molécules de cystéine unies par un pont disulfure, . Impliquée souvent dans le développement de lithiase urinaire.
Cystinose n. f. Maladie métabolique d’étiologie génétique, transmise sur le mode autosomique récessif affectant le métabolisme de la cystine. Le plus fréquemment il y a délétion du gène CTNS qui altère la biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Cette thésaurismose par accumulation…
Cystinurie n. f. Élimination urinaire de cystine pouvant être à l’origine de calculs urinaires.
→ Daclatasvir
Cyclodextrine
Anglais : cyclodextrin
Espagnol : ciclodextrina
Étymologie : Grec κύκλος kúklos cercle, globe, sphère, latin dexter, féminin dextra, qui est à droite, droit, adroit, propice, favorable, suffixe –ine.
n. f. Oligosaccharide cyclique obtenu par hydrolyse de l’amidon par une transférase, notamment celle de Bacillus macerans. Trois familles sont principalement utilisées : les α, β (la plus employée en pharmacotechnie) et γ cyclodextrines dont le cycle comporte respectivement 6, 7 et 8 sous-unités glucopyranose liées en α-(1,4).
Il existe des dérivés généralement hydrophiles, provenant de l’éthérification ou de l’estérification de ces cyclodextrines. La configuration particulière des cyclodextrines leur confère une forte hydrophilie à l’extérieur de l’anneau qu’elles forment et une relative hydrophobie à l’intérieur. Elles sont susceptibles (molécules-cages) de prendre en charge certaines molécules (ou parties de molécules) apolaires sous forme de clathrates, l’une des conditions essentielles étant que l’encombrement stérique de ces molécules soit compatible avec l’espace disponible. En pharmacotechnie, elles sont utilisées pour augmenter la solubilité apparente des molécules traitées et éventuellement, par voie de conséquence, leur biodisponibilité, pour améliorer leur stabilité à l’air, à l’oxygène, à la lumière, diminuer leur tendance à l’hydrolyse, pour masquer les saveurs désagréables, retenir des liquides ou des gaz en phase solide, pour éviter des incompatibilités. Elles peuvent être employées aussi bien dans des formes pharmaceutiques conventionnelles que dans des formes plus élaborées (SDM) tels des vecteurs. Les dérivés les plus utilisés en pharmacie sont l’hydroxypropyl-β-cyclodextrine et la méthyl-β-cyclodextrine.