Cyclophosphamide

De Le dictionnaire
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Cuticule n. f. Partie externe de la membrane extérieure des cellules épidermiques constituée par une couche continue de cutine d’épaisseur variable. Exemple cuticule de la feuille d’Allium Cepa.

Cutiréaction n. f. Réaction cutanée inflammatoire survenant au point où l’on a déposé, par une légère scarification, une très petite quantité de substances microbiennes ou d’origine protéique (animale ou végétale) quand le sujet récepteur est sensibilisé ou allergique à cette substance.

Cuve n. f. Grand récipient à usage domestique ou industriel.

Cyamémazine n. f. Phénothiazine à chaîne latérale ramifiée, neuroleptique sédatif.

Cyamopsis

Acide cyanhydrique n. m. Nom courant du cyanure d’hydrogène, HCN, acide conjugué de l’ion cyanure CNIl se forme par synthèse directe dans les réactions de combustion incomplète des matières organiques contenant à la fois carbone et azote (fabrication du gaz de houille, fumée de cigarette, incendies de matières plastiques…

Cyanoargentimétrie n. f. Méthode titrimétrique de détermination des ions cyanure par l’ion argent. Conçue initialement par Liebig (J. von Liebig, 1803 – 1873, chimiste allemand) puis améliorée par Denigés (G. Denigés, 1859 – 1951, chimiste et biochimiste français). Dans un premier temps, il y a formation de l’ion…

Cyanobactérie Procaryote à matériel nucléaire diffus, photosynthétique et autotrophe du fait de la possession de chlorophylle. Capable de produire de l’oxygène à partir de l’eau.

Cyanocobalamine

Cyanogène

Cyanophyte

Cyanose n. f. Coloration bleutée des téguments (peau, muqueuse) due à une concentration excessive d’hémoglobine réduite dans le sang capillaire, témoin d’un déficit d’oxygénation de l’hémoglobine. Peut être localisée ou généralisée.

Cyanure Cf acide cyanhydrique.

Cyathium n. m. Inflorescence unitaire de certaines Euphorbiaceae formée d’une fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles et de glandes nectarifères disposées en cymes.

Cyberknife Système de radiothérapie stéréotaxique robotisé qui permet de traiter de nombreuses tumeurs d’accès difficiles avec une très grande précision. Les faisceaux produits par cet appareil sont assez petits, mais ils peuvent être multipliés quasiment à l’infini et varier tous les angles de tir. Cela permet…

Cybernétique n. f. À l’origine, art de naviguer entre les récifs. Actuellement science des machines automatiques et des servomécanismes.

Cybersanté n. f. Utilisation sécurisée économiquement avantageuse des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de la santé.La cybersanté recouvre toutes les prestations sanitaires utilisant les moyens électroniques afin daméliorer les processus et les flux d’informations et donc optimiser la mise en réseau des…

Cyclamate n. m. Sel sodique de l’acide cyclohexylsulfamique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0985).

Cyclamed Association créée en 1993 par les professionnels de l’industrie pharmaceutique et les officines de pharmacie pour collecter, trier et recycler les emballages et médicaments non utilisés (MNU).

Cyclandélate n. m. Ester mandélique du 3,3,5-triméthylcyclohexanol, à propriétés antispasmodiques, non atropiniques.

Cycle n. m. Suite de phénomènes se déroulant selon un ordre immuable.

Cycline n. f. Terme générique désignant une famille de protéines qui, associées à des protéines kinases (CDK, cycline-dependent kinases), jouent un rôle clef dans la régulation du cycle cellulaire. Sont identifiées par des lettres. La cycline A est un marqueur de la prolifération cellulaire, la cycline S stimule…

Cyclizine n. f. Molécule Antihistaminique H1, retirée du marché, car tératogène à forte dose., substitué sur le C central par la pipérazine (donc dérivé de l’éthylène-diamine). Ces cyclizines sont des antihistaminiques H1 (exemple hydroxyzine, cétirizine), mais pas toujours (exemple almitrine, flunarizine).

Cyclodextrine n. f. Oligosaccharide cyclique obtenu par hydrolyse de l’amidon par une transférase, notamment celle de Bacillus macerans. Trois familles sont principalement utilisées : les α, β (la plus employée en pharmacotechnie) et γ cyclodextrines dont le cycle comporte respectivement 6, 7 et 8 sous-unités glucopyranose liées en…

Cyclohexane n. m. Hydrocarbure de formule brute constituant un cycle à six chaînons, le cyclohexane peut adopter une infinité de conformations, mais la conformation chaise et la conformation chaise inverse sont les plus stables, car elles respectent l’angle de 109° 28’ entre les liaisons et elles sont…

Cyclohexène n. m. Hydrocarbure de formule brute , comportant un cycle carboné et une double liaison intracyclique.

Cyclo-oxygénase (COX) n. f. Enzyme catalysant, à partir de l’acide arachidonique, la formation d’un acide cyclopentanique en C20, l’acide prostanoïque, précurseur des prostaglandines, des prostacyclines et des thromboxanes. Inhibée par l’aspirine et les AINS.2- la COX2, inductible par de multiples facteurs pro-inflammatoires (interférons, cytokines...) dans les macrophages, les polynucléaires…

Cyclopamine n. f. Alcaloïde stéroïdien d’un type structural particulier (C-nor-D-homo-stéroïde), extrait des racines du vératre des Montagnes rocheuses (Veratrum californicum Durand, Melanthiaceae, précédemment Liliaceae), espèce présente dans plusieurs régions des États-Unis. Toxicité élevée ; propriétés fortement tératogènes en raison d’un effet inhibiteur de la voie de…

Cyclopentolate (chlorhydrate de) n. m. Amino-ester atropinique, anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1093).

Cyclopeptide n. m. Peptide cyclisé soit par formation d’une liaison peptidique entre les deux acides aminés terminaux, soit par formation d’une liaison covalente entre un groupement carboxyle ou amine d’un résidu et la chaîne latérale d’un autre ou entre les chaînes latérales de deux résidus, soit encore par…


Cycloplégie n. f. Paralysie du muscle ciliaire, entraînant celle de l’accommodation. Elle peut être induite par des parasympatholytique.

Cyclosérine n. f. Dérivé cyclisé de la sérine, à noyau isoxazole.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Cyclospora Genre de protozoaire, Apicomplexa, de la famille des Eimeriidae comportant 17 espèces. Seul Cyclospora cayetanensis est retrouvé chez l’Homme et est à l’origine d’une cyclosporose. Cycle parasitaire mal connu chez l’Homme. Endémique en Amérique centrale et du Sud et en Asie du Sud et du…

Cyclosporine

Cyclosporine A

Cyclotron

Cyclovalone n. f. Dérivé de la vanilline.

Cyclozoonose n. f. Maladie infectieuse animale dont la première étape du cycle évolutif se déroule chez l’animal et doit être transmise à l’Homme pour compléter son cycle de vie. (exemple coccidioses à Sarcocystis sp).

Cymbopogon

Cyme n. f. Inflorescence définie dans laquelle les membres latéraux dépassent le sommet du membre d’ordre précédent. Exemples : cyme multipare (rosier), bipare (œillet), scorpioïde (myosotis).

Cynarine n. f. Diester de l’acide caféique avec l’acide quinique (acide 1,3-dicaféylquinique), présent en particulier dans la feuille de l’artichaut (Cynara scolymus L., Asteraceae ex-Composées) où il est accompagné de plusieurs isomères. Propriétés modestement cholérétiques, hypocholestérolémiantes et hépatoprotectrices vis-à-vis de toxiques (tétrachlorure de carbone).

Cynorrhodon

Cyprès n. m. Arbre méditerranéen à feuillage persistant, Cupressus sempervirens L., Cupressaceae, dont les cônes femelles, également appelés noix ou galbules de cyprès, renferment des dimères et oligomères proanthocyanidoliques leur conférant des propriétés veinotoniques et vasculo-protectrices.

Cyproheptadine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la triptyline et de la pipéridine à propriétés antihistaminiques H1 dominantes, mais aussi anticholinergique (à l’origine d’effets indésirables), adrénolytique (risque d’hypotension orthostatique) et antisérotonine (effets urétrotoniques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0817).

Cyprotérone (acétate de) n. f. Dérivé progestatif antiandrogène qui s’oppose à l’action périphérique des androgènes par inhibition compétitive de leur liaison au récepteur cytosolique de la testostérone et par inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH), donc secondairement celles des gonadostimulines puis de la testostérone.Inscrite à la Pharmacopée…

Cystatine C n. f. Cystéine protéase de masse moléculaire 13 kDa, appartenant à la grande famille des protéases inhibitrices des protéases à cystéine, elle inhibe en particulier les cathepsines et les caspases. Produite par la plupart les cellules nucléées, elle est librement filtrée par la glomérule, réabsorbée par les…

Cystéamine n. f. , radioprotecteur et antidote de plusieurs substances médicamenteuses, utilisée sous forme de chlhorhydrate et bitartrate, la cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans les leucocytes, myocytes et hépatocytes des patients atteints de cystinose néphropathique. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine…

Cystéine (Cys, C) n. f. Acide aminé à fonction thiol isolé de calculs urinaires, . Joue un rôle important dans l’acquisition des structures tridimensionnelle et quaternaire des protéines par la formation de ponts disulfure et intervient dans la formation de thioesters.

Cysticercose n. f. Parasitose due à l’infestation par des cysticerques, formes larvaires de Tænia. Seules les larves de T. solium (ténia armé) peuvent parasiter l’Homme, celles de T. saginata parasitent seulement les Bovidés.

Cysticerque n. m. Larve de taenias au cours du stade d’évolution (vésicule formée par la larve du Tænia saginata ou du T. solium) ne contenant qu’un seul scolex chez l’hôte intermédiaire (respectivement le bœuf et le porc).

Cystine n. f. Acide aminé soufré constitué de deux molécules de cystéine unies par un pont disulfure, . Impliquée souvent dans le développement de lithiase urinaire.

Cystinose n. f. Maladie métabolique d’étiologie génétique, transmise sur le mode autosomique récessif affectant le métabolisme de la cystine. Le plus fréquemment il y a délétion du gène CTNS qui altère la biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Cette thésaurismose par accumulation…

Cystinurie n. f. Élimination urinaire de cystine pouvant être à l’origine de calculs urinaires.

Cystite n. f. Famille de pathologies urologiques marquées par des étiologies diverses induisant une inflammation aiguë ou chronique des tissus de la vessie et de l’urètre.

Cystocèle n. f. Descente de la vessie faisant saillie dans le vagin. Elle fait généralement suite à des grossesses et accouchements multiples ou difficiles, entraînant des déchirures  de la paroi fibreuse entre la vessie et le vagin. Elle peut aussi être engendrée par l’altération, avec l’âge, des tissus de soutien ou …

Cystolithe n. m. Concrétion de sel de calcium (carbonate, oxalate) déposée à la base de certaines cellules de la périphérie des feuilles. Exemple : poils cystolithiques du chanvre.

Cytarabine n. f. Antinéoplasique de la classe des antimétabolites. Analogue pyrimidinique, cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est en partie inactivé par la cytidine-déaminase notamment dans l’intestin (ce qui rend impossible une administration per os). Dans le milieu intracellulaire, la cytarabine est métabolisée par des kinases en cytarabine-5’-triphosphate,…

Cytidine n. f. Riboside de la cytosine.

Cytidine-diphosphocholine

Cytise n. m. Petit arbre spontané ou ornemental (Cytisus laburnum L., Fabaceae ex Légumineuses) à feuilles trifoliolées, fleurs jaune clair en grappes pendantes, gousses allongées velues. Toutes les parties de la plante sont très toxiques en raison de la présence de cytisine, alcaloïde quinolizidinique (confusion possible des enfants…



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Cyclophosphamide

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016

{{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Discipline=Oncologie |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Oui |VM_Genre=m. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=cyclophosphamide |VM_Espagnol=ciclofosfamida |VM_Définition=Antinéoplasique de la famille des agents bis-alkylants et analogue des moutardes à l’azote. Cf chimiothérapie anticancéreuse. C’est une prodrogue qui est activée par des cytochromes P450, en hydroxycyclophosphamide qui se décompose en moutarde-phosphoramide (l’espèce bis-alkylante électrophile) et en acroléine (toxique pour la vessie). La moutarde-phosphoramide crée des lésions de l’ADN en se liant, de façon covalente, notamment aux atomes d’azote N7 des guanines et donnant naissance à des pontages intra-brin, inter-brins et entre l’ADN et des protéines. Les pontages inter-brins sont difficilement réparables et, en bloquant la fourche de réplication de l’ADN, ils sont les facteurs déclenchant l’apoptose.

Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0711). |VM_Commentaires=Le cyclophosphamide est inclus dans de nombreux protocoles de chimiothérapie anticancéreuse pour traiter des cancers ovariens, bronchiques, des séminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des sarcomes et des hémopathies malignes. Ses effets secondaires sont ceux des agents alkylants, en général : à savoir hématotoxicité, nausées et vomissements, alopécie, pneumopathie interstitielle et fibrose pulmonaire, cardiopathie et maladie veino-occlusive hépatique. Une toxicité particulière aux oxazaphosphorines (cyclophosphamide et ifosfamide) est la toxicité vésicale, liée à la formation d’acroléine. Cette toxicité peut être prévenue ou diminuée par une hyperhydratation et l’administration d’antidotes, le mesna (2-mercaptoéthanesulfonate de sodium) ou l’amifostine(S-{2-[(3-aminopropyl)amino]éthyl} dihydrogénophosphoro-thioate). |VM_Illustration=Groupe 22-Cyclophosphamide.png |VM_Légende_illustration=Cyclophosphamide. |VM_Position_illustration=Right |VM_Dimension_illustration=0.75 }}