Étoposide
Éthylcystéine (chlorhydrate de) n. f. Molécule à activité mucolytique.
Éthyle n. m. Reste carboné correspondant à la perte d’un hydrogène par l’éthane, CH-. Le biscoumacétate d’éthyle est un dérivé coumarinique, anticoagulant par son action antivitamine K, utilisable par voie orale. Le monoiodostéarate d’éthyle est utilisé comme produit de contraste radiologique iodé.
Éthyle biscoumacétate n. m. Dérivé coumarinique, anticoagulant par action antivitamine K, utilisable par voie orale.
Éthyle monoiodostéarate n. m. DCF, Produit de contraste radiologique iodé.
Éthylène n. m. H, hydrocarbure à deux atomes de carbone comportant une double liaison, modèle des alcènes.
Éthylène-diamine n. f. H, molécule constituée de deux atomes de carbone portant chacun une fonction amine.
Acide éthylènediaminetétracétique n. m. Agent chélateur très puissant de très nombreux ions métalliques, pratiquement tous les ions bivalents, trivalents et tétravalents. Le sel disodique, Na nécessitent un pH alcalin au moins supérieur à 9 pour que la réaction soit suffisamment complète. Suivant le pH, les complexons II et III…
Éthylène-glycol n. m. Nom impropre donné à léthane-1,2-diol, HO-CH-OH, en raison de sa préparation à partir de léthylène. Produit toxique pour le rein (cristallurie d’acide oxalique et insuffisance rénale, voire anurie) et le système nerveux central (effet stimulant, puis dépresseur).
Éthylène-imine Cf aziridine.
Éthylène (oxyde d') Cf oxirane.
Éthylénique adj. Qualifie les hydrocarbures de la famille des alcènes.
Éthyle (oxyde d’) Cf éther éthylique.
Éthylhexyl méthoxycinnamate Cf cinnamique.
Éthyl loflazépate n. m. Benzodiazépine à action anxiolytique.
Éthylmorphine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther éthylique de la fonction phénolique).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0491 (chlorhydrate d’).
Éthylomètre n. m. Appareil qui permet de déterminer quantitativement la concentration d’éthanol contenue dans lair alvéolaire expiré. Cette mesure est réalisée selon le principe de labsorption dans l’infrarouge ou à l’aide d’un détecteur semi-conducteur.Dans le cas de l’analyse par un détecteur semi-conducteur de lair alvéolaire expiré, le principe…
Éthylotest n. m. Dispositif de dépistage de l’étthanolémie par détermination semi-quantitative de la concentration en alcool éthylique (ou éthanol) dans lair expiré. Après labsorption de boissons alcoolisées, l’éthanol passe rapidement dans le sang et une partie proportionnelle à l’éthanolémie est expirée par les poumons (rapport de concentrations…
Éthynylation n. f. Introduction chimique d’un reste éthynyle, HC≡CH.
Étidocaïne (chlorhydrate d') n. f. Anesthésique local.
Étidronate disodique n. m. Sel de l’acide étidronique ayant un effet antiostéoclastique ralentissant le remaniement osseux et diminuant l’hydroxyprolinurie ainsi que le taux de phosphatases alcalines sériques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1778).
Étifoxine (chlorhydrate d') n. f. Molécule de la famille des benzoxazines, agissant comme les benzodiazépines en modulant positivement le récepteur canal au GABA.
Étiléfrine (chlorhydrate d') n. f. Homologue supérieur de la phényléphrine à propriétés sympathomimétiques ; N-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1205).
Étincelle n. f. Trait de feu qui jaillit des corps électrisés.
Étiquetage n. m. Marque fixée, fiche placée sur un objet pour en indiquer le contenu, lusage, la destination...
Étodolac n. m. Antalgique et anti-inflammatoire non stéroïdien à fonction acide carboxylique extranucléaire, dérivé de l’indole, et du pyrane réduisant la formation de prostaglandines par inhibition de la cycloxygénase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1422).
Étofénamate n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la classe des acides fénamiques, à usage topique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1513).
Étofylline n. f. Bronchodilatateur. L’étophylline est le dérivé hydroxyéthylé en position 9 de la théophylline.
Étomidate n. m. Dérivé de l’imidazole.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1514).
Étonogestrel n. m. Progestatif métabolite actif du désogestrel. Il se lie avec une haute affinité aux récepteurs de la progestérone dans les organes cibles. Implant inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Étoricoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur sélectif de la cycloxygénase COX-2.
Étranacogène dézaparvovec n. m. Produit de thérapie génique qui est un vecteur viral adéno-associé de sérotype 5 (AAV5) recombinant, non-réplicant, exprimant le variant Padua (R338L) du facteur de coagulation IX humain (facteur IX ou acteur antihémophilique B ou facteur Christmas), sous le contrôle du promoteur spécifique du foie (LP1). Les…
Étravirine n. f. Antiviral inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI). Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.
Étrétinate n. m. Dérivé rétinoïde à noyau aromatique et à action antipsoriasique. Substance active libérée par métabolisation de l’acitrétine (anti-acnéique).
Étude n. f. Application de l’esprit pour apprendre, pour connaître.
Études n. f. Séries ordonnées de travaux et d’exercices nécessaires à l’acquisition de connaissances et d’aptitudes et susceptibles de conduire à l’obtention d’un diplôme.
Étui n. m. Fourreau dont l’extrémité est ouverte.
Étybenzatropine (chlorhydrate d') n. f. Atropinique anticholinergique.
Étynodiol (diacétate d') n. m. Progestatif dérivé de l’estrane.
Eucalyptol Cf cinéole.
Eucalyptus n. m. Grand arbre à croissance rapide (E. globulus Labill., Myrtaceae) originaire d’Australie, maintenant cosmopolite (zone méditerranéenne, Chine...) ; fleur caractérisée par le calice restant clos jusquà la floraison (d’où l’origine étymologique du nom) et par un dimorphisme foliaire marqué. Feuille contenant des composés polyphénoliques (tanins hydrolysables,…
Eucaryote adj. et n. m. Qualifie ou désigne un organisme pourvu dun noyau avec membrane et dont le protoplasme contient des mitochondries, des ribosomes, des plastes chez les végétaux. Les êtres pluricellulaires (métazoaires) dont lHomme, les algues, les plantes, certains organismes unicellulaires comme les levures sont des eucaryotes.
Euchromatine n. f. Région d’un chromosome en interphase qui se colore de façon claire et diffuse et correspond à la forme transcriptionnellement active de la chromatine.
Eudicots n. f. Nom d’un clade important dans les classifications phylogénétiques des Angiospermes. Les eudicots ou triporées constituent la plus grosse partie des Angiospermes, plantes à fleurs pourvues de 2 cotylédons (Dictotylédones) et d’un pollen à 3 apertures (pores d’où le nom de Triporées). Ces Triporées sont divisées…
Eugénol n. m. Propénylphénol (4-allyl-2-méthoxyphénol), constituant prépondérant de l’huile essentielle du clou de girofle, bouton floral du giroflier. Anti-inflammatoire, anesthésique local et anti-infectieux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1100 corrigé 10.0).
Eupeptique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui facilite la digestion.
Euphorbe n. f. Nom générique pour de nombreuses plantes du genre Euphorbia L. (Euphorbiaceae), herbacées ou ligneuses, des régions tempérées et tropicales, caractéristiques par leur inflorescence en cyathe. Présence d’un latex toxique par des esters diterpéniques ; propriétés purgatives violentes, inductrices de tumeurs, fortement irritantes pour les yeux,…
Euphorbia Genre de la famille des Euphorbiaceae dont les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque ; les fleurs d’euphorbes sont les plus évoluées : les fleurs mâles sont groupées en inflorescence contractées entourant une inflorescence femelle réduite à une seule…
Euphorbiaceae Famille très vaste constituée de nombreuses espèces très répandues dans les pays tropicaux et subtropicaux ; elle comporte trois genres : les Euphorbia, les Croton et les Acalypha ; les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque.
Europium n. m. , Lanthanide dont les sels sont utilisés entre autres dans les tubes cathodiques pour récepteurs de télévision en couleur. A cause des propriétés paramagnétiques de l’ion europium Eu, quelques-uns de ses complexes organiques « NMR shift reagents » servent de réactifs pour déplacer certains pics…
Euryxène Se dit dun parasite qui peut parasiter un grand nombre despèces ayant entre elles une ressemblance écologique et pouvant lui servir dhôte.
Eutexie n. f. Propriété d’un mélange de deux ou plusieurs constituants solides dont la composition est telle qu’il fond à température constante comme un corps pur, sa température étant plus basse que celle de chacun des constituants pris séparément.
Eutomère adj. et n. m. Caractérise ou désigne l’énantiomère dont l’activité biologique principale est la plus forte ou dont l’affinité relative de fixation à un récepteur biologique ou une enzyme est la meilleure.
Eutrophie n. f. Bon état de nutrition.
Eutrophique adj. Qualifie un organisme ou un organe qui est en état deutrophie ainsi quune substance qui permet datteindre cet état, par exemple certains acides aminés et certaines vitamines.
Eutrophisation n. f. Processus d’enrichissement des eaux en sels minéraux (nitrates, phosphates) pouvant entraîner plus ou moins rapidement un déséquilibre et une détérioration d’un écosystème aquatique par prolifération de certains végétaux. Conduit à un déficit d’oxygène causant une surmortalité de la faune et éventuellement à la prolifération de…
Évaluation n. f. Action d’évaluer, d’estimer, d’apprécier l’importance.
→ Exome
Étoposide
Anglais : etoposide
Espagnol : etopósido
n. m. (DCI). Dérivé hémisynthétique de la podophyllotoxine obtenu via la 4'-O-déméthyl-4-epi-podophyllotoxine. Tête de file de la classe des épipodophyllotoxines ; activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.
Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2017, 0823).
Utilisation par voie parentérale (perfusion IV) ou orale, en traitement de diverses affections cancéreuses (carcinome embryonnaire du testicule, choriocarcinome placentaire, cancer bronchique à petites cellules et non à petites cellules, cancer du sein antérieurement traité, lymphomes hodgkinien et non hodgkinien, leucémies aiguës). Toxicité hématologique (neutropénie) et digestive (nausées), alopécie ; risque de leucémie secondaire au traitement. Dans les mêmes indications, également utilisation (perfusion IV) d’une prodrogue hydrosoluble, le phosphate d’étoposide.
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