Enzalutamide
Enterobacteriaceae Famille de bactéries à Gram négatif comportant de très nombreuses espèces saprophytes ou pathogènes du tube digestif de lHomme et des animaux. Bacilles mobiles ou non, non sporulés, cultivables sur milieux ordinaires, aérobies ou anaérobies facultatifs, réduisant les nitrates, ayant une réaction doxydase négative et…
Enterococcus Genre bactérien qui a été séparé de la famille des Streptococcaceae en 1984. Cocci à Gram positif se présentant habituellement sous forme de chaînettes, à métabolisme anaérobie, cultivables sur un milieu salé (6,5 % NaCl). Comprend de nombreuses espèces, hôtes normaux de lintestin de lHomme et…
Entérocolite n. f. Inflammation de la muqueuse du couple intestin grêle – côlon marquée par des diarrhées, douleurs abdominales et fièvre.
Entérocyte n. m. Cellule intestinale prismatique responsable de l’absorption des nutriments, caractérisée au pôle apical par un plateau strié de microvillosités d’où une grande surface d’absorption. Les enzymes hydrolytiques y sont présentes ainsi que dans les mailles du glycocalyx. A partir du pôle basal, les nutriments passent dans…
Enterocytozoon n. m. Genre de lembranchement des Microspora, comportant principalement l’espèce E. bieneusi, parasite intracellulaire responsable dune microsporidiose opportuniste se développant principalement chez les sujets immunodéprimés, notamment après une greffe dorgane. Lhomme est le seul réservoir connu. Manifestations pathologiques digestives, biliaires, intestinales (diarrhée, douleurs abdominales), accompagnées de malabsorption,…
Entéropeptidase n. f. Protéase sécrétée par le duodénum, activant le trypsinogène en trypsine par élimination de lhexapeptide C-terminal.
Entérostomie n. f. Abouchement cutané d’un segment du tube digestif au niveau de la paroi antérieure de l’abdomen. Elle nécessite d’appareiller le patient avec des poches collectrices.
Entérotoxine n. f. 1- toxine dorigine intestinale ; 2- toxine thermostable ou thermolabile active sur lintestin,sécrétée par diverses bactéries (Vibrion cholérique, colibacilles entérotoxinogènes, certains staphylocoques responsables de toxi-infections alimentaires...). Les entérotoxines sont des protéines responsables de diarrhées associées ou non à des dommages tissulaires.
Entérotoxinogène adj. Qualifie une intoxication intestinale due à une toxine ou la souche de bactéries génératrice dune toxine active sur lintestin.
Entérotrope adj. Qui présente une affinité pour lintestin (exemple enterovirus).
Enterovirus n. m. Genre viral de la famille des Picornaviridae regroupant des virus ayant un tropisme pour le tractus digestif ou respiratoire. Petits virus à ARN monocaténaire avec une capside icosaédrique non enveloppée (27 à 30 nm de diamètre). Les virus du genre Enterovirus infectant l’Homme sont…
Enthalpie (H) n. f. Effet thermique à pression constante accompagnant un processus physicochimique. Symbole H, Unité, le joule J.
Enthalpimétrique adj. Qui a trait à l’enthalpie.
Entomologie n. f. Partie de la zoologie qui traite des insectes.
Entomophile adj. Qualifie un mode de pollinisation des plantes par les insectes. Propre aux Angiospermes dont les insectes assurent le transport du pollen des étamines jusqu’au pistil (exemple : la sauge, Lamiaceae ex-Labiées).
Entorse n. f. Lésion traumatique brusque d’un ligament n’entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d’une articulation à la différence d’une luxation. Dans lentorse bénigne, les ligaments sont distendus et élongés. Dans lentorse grave, les ligaments sont arrachés ou rompus et la stabilité de larticulation compromise.
Entrectinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur puissant des fonctions tyrosine kinases des récepteurs de la tropomyosine TrkA, TrkB et TrkC (tropomyosine receptor kinase), de la kinase du lymphome anaplasique ALK (anaplastic lymphoma kinase) ainsi que de la tyrosine kinase du protooncogène ROS1. L’inhibition, par l’entrectinib, de…
Entretien pharmaceutique n. m. Entretien proposé par le pharmacien d’officine aux patients chroniques, permettant de leur assurer une prise en charge personnalisée et optimale.
Entropie (S) n. f. Grandeur physique impliquée par essence dans le deuxième principe de la thermodynamique permettant d’évaluer la dégradation de l’énergie. Symbole S. Fonction d’état dont les variations sont mesurables. Unité joule par kelvin (J.K). Permet de prévoir l’évolution de tout système physique, chimique, biologique au cours d’une…
Énurésie n. f. Incontinence urinaire, survenant au cours du sommeil chez un individu de plus de quatre ans, sans lésion apparente de larbre urinaire.
Enveloppe n. f. Chose qui sert à envelopper, pochette en papier destinée à recevoir une lettre, un document.
Envenimation n. f. Ensemble des manifestations pathologiques provoquées par la pénétration dun venin dans un organisme vivant en cas de morsure (envenimation naturelle) ou lors dune expérience de laboratoire.
Envie impérieuse n. f. Désir ardent, voire pathologique, de substances licites ou illicites entraînant une forte dépendance. L’envie impérieuse est une construction psycho-comportementale compulsive poussant un individu à un besoin incoercible de consommer une substance dont il est généralement dépendant.
Environnement n. m. Littéralement, ce qui entoure, constitue le voisinage. Ensemble des conditions naturelles ou artificielles susceptibles de conditionner, de manière interactive, le cadre dans lequel les organismes vivants se développent. Pour l’être humain qui fait partie intégrante de la nature, la part des facteurs d’ordre éthologique, sociologique,…
Environnemental adj. Relatif à l’environnement.
Environnementaliste adj. et n. m. 1- qui est relatif à la défense de lenvironnement ; 2- individu ou groupe (exemple association) spécialiste(s) et/ou défenseur(s) des problématiques liées à l’environnement.
Enzyme n. f. Macromolécule généralement protéique catalysant la transformation spécifique dune molécule appelée substrat dans des conditions précises de température et de pH. Permet les réactions chimiques en réduisant le saut énergétique de la réaction par formation d’une forme intermédiaire activée du substrat. La reconnaissance du substrat par…
Enzymologie n. f. Étude des enzymes, de leur activité et mécanisme daction, sous leurs aspects théoriques et appliqués.
Enzymosome n. m. Liposome avec enzyme insérée dans ses bicouches lipidiques. Peut être considéré comme une forme d’enzyme à libération prolongée.
Éosine n. f. Matière colorante rouge du groupe des phtaléines, dérivé bromé de la fluorescéine.
Éosinopénie n. f. Diminution du nombre des granulocytes éosinophiles dans le sang circulant.
Éosinophile n. m. Qui présente de laffinité pour léosine, colorant acide. Se dit en particulier dun granulocyte (ou polynucléaire) dont les granulations acidophiles apparaissent de couleur orangée après coloration de May – Grünwald – Giemsa. Élément mûr de la lignée granulocytaire, léosinophile adulte, après une demi-vie de 4…
Éosinophilie n. f. Augmentation anormale du nombre des granulocytes éosinophiles circulants (> 0,7 G/L soit > 700 par µL).
Épaississant n. m. Se dit d’une substance qui augmente la consistance d’un produit. En cosmétologie, les épaississants sont très utilisés pour augmenter la viscosité d’une phase aqueuse (par exemple carraghénanes, xanthanes, chitosanes, hydroxyéthylcellulose, polymères acryliques), ou d’une phase huileuse (par exemple alcools gras, cires, silicates). Les termes épaississant,…
Épanolol n. m. Bêta-bloqueur à activité sympathomimétique intrinsèque, sélectif des récepteurs β-1.
Épcoritamab n. m. Anticorps monoclonal chimérique bispécifique, immunoglobuline G1-λ/κ, qui se lie à la fois à la protéine humaine CD3E (CD3ε), présente sur les lymphocytes T et à la protéine humaine MS4A1 (membre 1 de la sous-famille A à 4 domaines transmembranaires, CD20, antigène associé aux cellules cancéreuses),…
Éphédra Nom d’un genre de la famille des Ephedraceae dont les espèces, les éphédras, sont des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux le plus souvent dioïques, présents dans toutes les régions tempérées sèches ; tiges articulées, feuilles quasi inexistantes réduites à des écailles. Présence d’alcaloïdes [(-)-éphédrine, (+)-pseudoéphédrine] en…
Éphédrine n. f. Alcaloïde dérivé de la phényléthylamine, dont l’isomère lévogyre, la (-)-éphédrine est présente dans des espèces surtout asiatiques du genre Ephedra, accompagnée de son diastéréoisomère, la (+)-pseudoéphédrine. Sympathomimétique indirect (libérateur de catécholamines) entraînant un effet analeptique cardiorespiratoire, une vasoconstriction périphérique, une augmentation de la pression artérielle…
Éphélide n. f. Petite tache pigmentée lenticulaire, plane, lisse, non squameuse, de teinte jaunâtre à brunâtre apparaissant sur les parties couvertes de la peau exposées au soleil ou à l’air.
Épi n. m. Inflorescence des Poaceae (ex Graminées); l’épi est formé d’épillets sessiles (blé, seigle); il est décrit comme une grappe dans laquelle les pédicelles floraux sont absents ou très courts.
Épicarde n. m. Feuillet viscéral de la membrane séreuse péricardique recouvant le myocarde et constitué par un mésothélium reposant sur une fine couche de tissu conjonctif.
Épicarpe n. m. Partie externe du péricarpe provenant du développement de l’épiderme externe de l’ovaire après fécondation, souvent formée par le calice et recouvrant le fruit; il peut être mince et lisse (raisin) ou velouté (pêche).
Épice n. f. Organe végétal ou produit directement dérivé, aromatique et doué d’une forte saveur, servant à l’assaisonnement des aliments. Les épices sont souvent d’origine tropicale ; beaucoup présentent des propriétés pharmacologiques. Parmi les principales épices : cannelle, clou de girofle, gingembre, muscade, poivre, safran…
Épicéa n. m. Conifère de montagne, l’épicéa, Picea excelsa L. est un arbre résineux élevé très répandu. L’inflorescence ou cône est à disposition pendante et ses feuilles ou aiguilles se terminent en pointe (impression de piquant). L’extraction de la résine n’est plus pratiquée et son usage est désuet.…
Épidémie n. f. Développement subit et propagation rapide, pendant une période limitée et dans un territoire déterminé, d’une maladie transmissible qui affecte simultanément un nombre d’individus supérieur à celui habituellement enregistré. Par extension, désigne l’accroissement du nombre de cas de tout phénomène de santé.
Épidémiologie n. f. Science qui a pour objet d’étudier l’occurrence, la répartition et les déterminants des états de santé et des maladies dans la population et les groupes humains. Elle comporte trois volets : descriptif, étiologique (ou analytique), évaluatif. Elle porte sur la population générale (sujets sains et…
Épiderme n. m. Épithélium kératinisé constituant le revêtement externe de la peau et recouvrant le derme. Il est constitué de kératinocytes disposés en plusieurs couches, comprenant du derme vers l’extérieur: la couche basale (renfermant aussi des mélanocytes), la couche épineuse, la couche granuleuse et la couche cornée constituée…
Épidermolyse n. f. Nom générique pour une pathologie marquée par le décollement de l’épiderme.
Épidermomycose n. f. Nom générique donné aux proliférations de micromycètes, notamment du genre Epidermophyton sur l’épiderme.
Épidermophytie n. f. Dermatose formant une plaque rougeâtre plus ou moins squameuse, causée par des micromycètes du genre Epidermophyton, inguinale.
Épididyme n. m. Organe allongé, couché sur le bord postérieur du testicule, constituant le début de la voie spermatique excrétrice et assurant le stockage, le transport et la fin de maturation des spermatozoïdes.
Épididymite n. m. Inflammation douloureuse de l’épididyme avec fièvre et souvent orchite subséquente. Son étiologie peut être une infection sexuellement transmissible, une infection de l’arbre urinaire ou une inflammation prostatique.
Épigénétique adj. et n. f. Qualifie ou désigne les processus ou facteurs modifiant l’expression des gènes sans modifier la séquence de lADN. Transmises au cours de la mitose, ces modifications peuvent être réversibles. Les événements épigénétiques sont multiples; par exemple :
Épigénome n. m. Ensemble des régions du génome soumises à une régulation épigénique, essentiellement par méthylation ou par modification des protéines de la chromatine ou par un ARN régulateur.
Épigyne adj. Qualifie une pièce florale (étamines) paraissant insérée sur l’ovaire. Fleur à ovaire infère dont les autres pièces florales se trouvent au dessus du gynécée.
→ Épolamine
Enzalutamide
n. m. (DCI). Antiandrogène non stéroïdien, inhibiteur des récepteurs des androgènes utilisé, avec des résultats encourageants, dans le cancer de la prostate résistant à la castration.
Il allonge la survie des patients atteints de la forme métastatique de ces derniers, après chimiothérapie ou avant toute chimiothérapie. Les effets secondaires principaux sont la fatigue, la diarrhée, les flushs.