Couplage
Corticotropine n. f. Hormone polypeptidique (39 acides aminés) synthétisée par le lobe antérieur de l’hypophyse sous l’action de la corticoréline. Stimule la glande surrénale entraînant la formation des hormones corticoïdes.
Cortisol Cf hydrocortisone.
Cortisone n. f. Corticoïde naturel avec une fonction cétone en 11 qui a donné son nom à la série, mais n’est plus utilisé en thérapeutique.
Cortisonique adj. et n. m. Qualifie et désigne un composé ayant le squelette du cortisol et doué de propriétés de type glucocorticoïde. Lorsqu’ils sont dépourvus de liaison éthylénique en 1,2, les dérivés cortisoniques ont, en plus, d’importantes propriétés de type minéralocorticoïde (exemple fludrocortisone), source d’incidents fréquents (hypertension) obligeant à un…
Cortivazol n. m. Anti-inflammatoire stéroïdien. Glucocorticoïde de synthèse.
Corymbe n. m. Ensemble de fleurs (inflorescence) en grappe dans laquelle les pédicelles portent toutes les fleurs sur le même plan. Les corymbes peuvent être simples (cerisier), composés (valériane), des capitules (achillée millefeuille).
Corynebacterium Genre principal des Corynebacteriaceae, bacilles droits ou légèrement incurvés, renflés en massue, avec ébauches de ramifications, immobiles, non sporulés, se disposant facilement en palissades, à Gram positif, aérobies ou anaérobies facultatifs.
Cosinor n. m. Méthode statistique d’analyse des rythmes biologiques par la méthode des moindres carrés permettant une quantification des valeurs des paramètres caractéristiques de ces rythmes (période, acrophase, amplitude, mésor).
Cosmetic Ingredient Review Conseil créé par la Fédération des entreprises cosmétiques américaines CTFA (Cosmetic Toiletry and Fragrance Association), devenue aujourd’hui Personal Care Products Council, pour donner un avis scientifique autorisé sur les ingrédients cosmétiques.
Cosmétovigilance n. f.
Cosmopolite En botanique, qualifie une espèce répandue par l’homme dans toutes les parties du monde. Exemple : plantes de la famille des Polygonaceae.
Cosolvant n. m. Solvant miscible à un autre solvant ajouté à ce dernier pour en modifier les propriétés, le plus souvent pour augmenter son aptitude à dissoudre une substance donnée.
Cotinine n. f. Métabolite de la nicotine, principal alcaloïde du tabac. Ayant une demi-vie d’environ 20 heures, elle est détectable plusieurs heures après imprégnation tabagique.
Coton n. m. Nom des poils soyeux issus des téguments de la graine du cotonnier Gossypium herbaceum L. Malvaceae.
Cotonnier n. m. Arbuste ou arbrisseau du genre Gossypium, Malvaceae, dont quatre espèces (G. arboreum L., G. barbadense L., G. herbaceum L. et G. hirsutum L.) sont cultivées en Amérique, Asie et Afrique. Graine oléagineuse portant des poils cellulosiques ; grande importance économique (source de coton, de cellulose…
Cotrimoxazole n. m. Anti-infectieux. Association de triméthoprime (diaminopyrimidine à activité antifolinique) et de sulfaméthoxazole (sulfamide à activité antifolique), dans la proportion 5/1. Pouvoir antibactérien et spectre d’action plus large que ceux des deux composants.
Coulabilité n. f. Aptitude intrinsèque d’une poudre à s’écouler ; à distinguer de l’écoulement d’une poudre qui dépend de la coulabilité, mais aussi des conditions extrinsèques et de l’appareil ou du dispositif dans lequel la poudre s’écoule.La meilleure approche est donnée par la fonction d’écoulement (anglais flow function)…
Coulomb (C) n. m. Unité de quantité d’électricité. C’est la quantité d’électricité transportée par un courant de 1 ampère en 1 seconde.
Coulométrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative, le plus souvent en solution, fondée sur la réalisation d’une électrolyse totale. La coulométrie est dite directe (anglais direct coulometry espagnol culombimetría directa) lorsqu’elle est fondée sur l’électrolyse totale du soluté. Elle est dite indirecte (anglais indirect coulometry espagnol culombimetría indirecta)…
Coumarine n. f. Nom désignant la 2 H-1-benzopyran-2-one, substance naturelle d’origine phénylpropanique, d’odeur agréable (foin fraîchement coupé), isolée initialement de la fève tonka, présente dans certaines plantes (cannelle, mélilot...) et également produite par synthèse. Par extension, désigne les composés possédant ce squelette qui est présent dans des substances…
Coupe-fil n. m. Instrument chirurgical utilisé pour couper des fils de suture.
Couple n. m. Union de deux êtres ou de deux choses.
Courbe n. f. Lieu des positions successives d’un point qui se meut selon une loi déterminée.
Courge n. f. Herbacée anuelle (Cucurbita pepo L., Cucurbitaceae) à longues tiges rampantes pourvues de vrilles, grandes fleurs jaunes unisexuées, feuilles poilues à cinq lobes. Le fruit est une grosse baie globuleuse charnue renfermant de nombreuses graines aplaties, riches en huile insaturée ; dans l’insaponifiable de certaines variétés…
Covid-19 Acronyme de Corona virus disease-19
Coxiella Genre du groupe gamma des protéobactéries, avec une seule espèce, Coxiella burnetii, bacille à Gram négatif, intracellulaire strict, agent de la fièvre Q, zoonose, décrite en 1935 chez des employés d’un abattoir de Brisbane (Queensland, Australie).
Cpcasa Acronyme désignant le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale.
C-peptide Cf peptide C.
CPK Cf créatine-kinase.
C-protéine Cf protéine C.
Crack n. m. Produit obtenu par action d’une base (ammoniaque ou bicarbonate de sodium) sur un chlorhydrate de cocaïne non purifié contenant de nombreux résidus de solvants organiques. On obtient alors une cocaïne base impure qui se présente sous la forme d’une « galette » solide, dure et…
Crampe n. f. Contracture temporaire d’un muscle ou d’un groupe musculaire, causant une impotence et une sensation douloureuse.
Crâne n. m. Partie du squelette postéro-supérieure de la tête, surplombant la face et contenant l’encéphale.
Crase n. f. En médecine hippocratique, juste équilibre entre les quatre humeurs.
Crayon n. m. Produit solide anhydre de forme cylindrique comprenant une mine plus ou moins grasse incluse généralement dans du bois.
C-réactive protéine (CRP) Cf protéine C-réactive.
Créatine n. f. Composé synthétisé par lorganisme principalement dans le foie, à partir dacides aminés (glycine, arginine, méthionine), mais apporté également par lalimentation ; elle est présente essentiellement dans les muscles où elle est stockée sous forme de phosphate de créatine (phosphocréatine). La phosphocréatine constitue une…
Créatine-kinase (CK) n. f. Enzyme catalysant de façon réversible la phosphorylation de la créatine par l’ATP pour former la phosphocréatine. Constituée de deux sous-unités dont il existe deux formes, M, musculaire et B, cérébrale (brain), d’où trois isoenzymes, CK-MM (muscle squelettique et myocarde), CK-MB (myocarde) et CK-BB (cerveau).
Créatinine n. f. Composé cyclique (hydantoïne) résultant de la déshydratation de la créatine dans le muscle. Est formée à taux constant pour un individu donné en fonction de sa masse musculaire. Sauf en cas d’atteinte rénale, son élimination urinaire est indépendante de la diurèse et du régime protéique.
Crémage n. m. Phénomène physique d’instabilité des émulsions huile dans eau ou encore des mousses. Se traduit par une migration en surface dans le sens contraire du champ d’accélération des globules dispersés, avec, dans les cas sévères, une séparation visible des phases dispersée et dispersante.
Crème n. f. Fraction grasse onctueuse du lait qui, du fait de sa faible densité, se sépare soit spontanément, soit, mieux encore, par centrifugation du milieu liquide en formant un surnageant semi-solide.Par extension, est appelé crème tout produit notamment alimentaire ayant un aspect ou un toucher gras et…
Crésol n. m. Nom général donné aux trois méthylphénols (ortho, méta, para).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1022700).
Crésomycine n. f. Petite molécule d’hémisynthèse, antibiotique de la famille des oxépanoprolinamides qui ont des similitudes avec les lincosamides (lincomycine, clindamycine).Elle est produite à base d’iboxamycine, en rigidifiant la molécule avec un pontage de dix chaînons qui forme un macrocycle transannulaire du résidu aminooctose de l’iboxamycine, afin d’améliorer…
→ Cromoglycique (acide)
Couplage
Anglais : coupling
Espagnol : acoplamiento
Étymologie : Latin cōpŭla tout ce qui sert à attacher, lien, chaîne, laisse, crampon, grappin, lien moral, union.
n. m. Assemblage d’éléments, en principe. deux à deux. Groupage, association.
Couplage de méthodes analytiques instrumentales
Anglais : coupled simultaneous techniques
Espagnol : acoplamiento de métodos analíticos instrumentales
Utilisation en série et dans un ordre déterminé de deux (ou plusieurs) méthodes analytiques instrumentales fonctionnant simultanément et reliées par des dispositifs d’interface. Peut consister aussi en la liaison de deux techniques instrumentales s’avérant plus efficaces et plus rapides que chacune d’entre elles utilisée seule (anglais hyphenated techniques). Le couplage peut être réalisé entre deux techniques spectrométriques (cas de la spectrométrie de masse en tandem), entre une méthode de séparation et une méthode spectrométrique ou spectrale (cas des couplages chromatographie gazeuse/spectrométrie de masse, chromatographie liquide/spectrométrie de masse ou bien de chromatographies avec la spectrophotométrie infrarouge avec transformée de Fourier ou avec la RMN ou encore avec la spectrophotométrie d’émission atomique. Une autre possibilité est celle du couplage de la spectrométrie de masse à plasma induit (ICP-MS). Cf spectrométrie de masse. L’intérêt du couplage réside évidemment dans le fait qu’il y a addition des possibilités analytiques des différentes méthodes dont il est issu. Font partie des couplages de méthodes d’analyse instrumentales :
- le couplage chromatographie gazeuse/spectrométrie de masse (CG/SM) anglais gas chromatography/mass spectrometry espagnol cromatografía de gases/espectrometría de masas, couplage dans lequel différents types de spectromètres de masse se différenciant par leurs sources et analyseurs peuvent être utilisés. Une de ses difficultés est que les effluents chromatographiques sont à la pression atmosphérique alors que le spectromètre de masse fonctionne à une pression très réduite ≈ 10-5 à 10-8 torr (1 torr = 1 mm Hg = 133,322 Pa). La difficulté est surmontée en utilisant des colonnes capillaires avec lesquelles le débit du gaz vecteur est très faible, ce qui n’impose pas son élimination. On peut aussi utiliser des séparateurs avec les colonnes remplies. Une autre difficulté consiste à harmoniser le temps d’émergence chromatographique et le temps d’enregistrement des spectres de masse. Ceci oblige à enregistrer très rapidement de nombreux spectres, donc de disposer d’une capacité de traitement informatique importante. Les analyseurs les plus utilisés sont les quadripôles, ceux à temps de vol et ceux à piégeage d’ions
- le couplage chromatographie gazeuse /spectrophotométrie infrarouge avec transformée de Fourier (GC/IRTF) anglais gas chromatography – Fourier transform infrared detection espagnol cromatografía de gases/detección mediante espectroscopía de infrarrojos de transformadas de Fourier, couplage dans lequel la spectrophotométrie IR peut apporter quelques renseignements structuraux que n’apporte pas la spectrométrie de masse, tels que par exemple l’identification d’un isomère et une information directe sur la nature des groupements fonctionnels. Les appareils IR à transformée de Fourier sont préférés, car ils permettent de balayer plus rapidement le domaine de longueurs d’onde que ceux à réseaux et sont plus sensibles et plus précis quant aux valeurs des longueurs d’onde. Il peut se poser des problèmes d’interfaçage, mais beaucoup de gaz vecteurs utilisés en chromatographie gazeuse (gaz rares, dihydrogène) sont transparents dans le domaine IR utile, ce qui permet le couplage direct
- le couplage chromatographie liquide haute performance/spectrométrie de masse (LC/MS) anglais HPLC/MS espagnol cromatografía líquida de alta resolución/espectrometría de masas, couplage plus délicat que celui de la chromatographie gazeuse, car il faut éliminer le solvant d’élution, ce qui peut être réalisé quelquefois par vaporisation sélective des solutés. On peut réduire aussi le débit de la phase mobile avec un système de dérivation de flux ou utiliser des microcolonnes fonctionnant avec de très faibles débits et nécessitant des très faibles volumes d’injection, de l’ordre de 1 µL. La totalité de l’effluent chromatographique peut alors être introduite dans le spectromètre de masse. Les analyseurs les plus utilisés sont les quadripôles, ceux à temps de vol et ceux à piégeage d’ions
- le couplage chromatographie liquide/spectrophotométrie infrarouge avec transformée de Fourier (LC/FTIR) anglais liquid chromatography/Fourier transform mass spectrometry espangol cromatografía líquida/espectroscopía infrarroja por transformada de Fourier, couplage avec un spectrophotomètre IR à transformée de Fourier dont l’intérêt analytique est le même qu’en chromatographie gazeuse, mais il est plus difficile à réaliser, car les solvants absorbent fortement dans cette plage de longueurs d’onde. L’élimination du solvant est réalisée en faisant tomber l’effluent sur des pastilles de bromure de potassium (support usuel en IR des composés à étudier) et le solvant est vaporisé sous courant d’azote
- le couplage chromatographie liquide/résonance magnétique nucléaire (CL/RMN) anglais liquid chromatography/nuclear magnetic resonance espangol cromatografía líquida / resonancia magnética nuclear, couplage d’avenir, car il fournit, sur les solutés au fur et à mesure de leur élution, le très grand nombre d’informations structurales que procure d’une façon générale la RMN. Le couplage a longtemps été retardé par le manque de sensibilité de la RMN dans le domaine de l’analyse quantitative. Cet inconvénient tend à disparaître avec les appareils travaillant avec des fréquences plus élevées. Des résultats encourageants ont été obtenus lors du dosage de certains antibiotiques comme la gentamycine
- le couplage chromatographie liquide et chromatographie gazeuse/spectrométrie de masse en plasma induit = CL/ICP/MS et CG/ICP-MS) anglais liquid ou gas chromatography / inductively coupled plasma mass spectrometry espagnol cromatografía líquida y cromatografía de gases/espectrometría de masas con plasma acoplado por inducción (CL/ICP/EM y CG/ICP/EM), couplage dans lequel la grande sensibilité de l’ICP-MS permet de la coupler avec des méthodes séparatives fournissant des informations sur la nature des espèces présentes dans l’échantillon analysé. La plus couramment utilisée est la chromatographie liquide (HPLC-ICP-MS). Le couplage de l’ICP/MS avec la chromatographie gazeuse, l’électrophorèse capillaire ou l’ablation laser qui permet d’opérer directement sur solide sont également possibles.
Couplage spin-spin
Anglais : spin-spin coupling
Espagnol : acoplamiento espín-espín
En RMN, interaction entre les moments magnétiques des noyaux des atomes adjacents (– direct) ou proches (– indirect) qui s’additionne à leurs déplacements chimiques de sorte que leurs signaux sont subdivisés en sous-signaux formant des multiplets centrés sur les places des raies correspondantes. Ainsi le champ magnétique créé par la rotation d’un noyau (Cf spin) s’additionne-t-il à celui auquel sont soumis les électrons le liant aux atomes voisins et donc leurs noyaux, ce qui entraîne l’apparition de nouvelles transitions. Par exemple, en RMN du proton, dans la molécule d’éthanol, le groupement méthylène du groupe éthyle apparaît sous la forme d’un quadruplet par l’effet du couplage spin-spin de ses protons avec les trois protons du groupe méthyle voisin, tandis que ce méthyle apparaît sous la forme d’un triplet dû au couplage avec les deux protons du méthylène voisin.
La séparation entre deux sous-pics, indépendante de la valeur du champ magnétique de l’instrument, est leur constante de couplage J (elle est la même pour les multiplets des deux groupes couplés). Elle s’exprime en Hz (en RMN du proton, elle n’excède pas 20 Hz). Comme la valeur du déplacement chimique, l’examen des couplages en RMN procure des renseignements précieux pour l’élucidation des structures. Cf RMN.
Anglais : coupling
Espagnol : acoplamiento
Étymologie : Latin cōpŭla chaîne, lien.
n. m. Assemblage d’éléments, en principe deux à deux ; groupage, association.
Couplage électrotonique
Anglais : electrotonic coupling
Espagnol : acoplamiento electrotónico
Mise en jeu, au niveau de la membrane d’une cellule, de synapses électriques formées par des jonctions communicantes constituées par des associations de 6 molécules de connexine, traversant la membrane et étroitement associées à la présence d’une formation identique sur la membrane d’une autre cellule.
Forme ainsi un canal qui permet une diffusion de charges électriques très rapide et sans dépense énergétique, soit dans les deux sens, soit dans un seul sens, entre neurones ou cellules gliales. L’activité des foyers épileptiques résulte de dysfonctionnements du couplage électrotonique entre cellules gliales.
Anglais : coupling
Espagnol : acoplamiento
n. m. Mécanisme impliqué dans la réponse à une substance endogène ou exogène après activation de ses récepteurs (exemple couplage pharmaco-mécanique entre l’activation du récepteur α1 adrénergique et la contraction de la cellule musculaire lisse vasculaire).