Physalis

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Phosphate ←

Photodynamisant adj. Caractérise la capacité dune molécule à interagir avec des radiations électromagnétiques pour passer à un état excité, qui transfère lénergie ainsi captée à une autre substance ou à un système biologique (exemple : psoralène).

Photoexcitation n. f. Production dun état excité dune espèce chimique par absorption dune radiation UV, visible ou IR.

Photogoniodiffusométrie

Photo‑irritation n. f. Conséquence dune modification de la qualité de la photoprotection naturelle de la peau après lapplication dune substance, rendant de fait la peau plus sensible à lexposition au rayonnement solaire. La substance nest pas à lorigine de réactions photochimiques, donc dun phénomène de photosensibilisation, ce qui…

Photoluminescence n. f. Phénomène de luminescence provoqué par une photoexcitation.

Photométrie n. f. Méthode physique de lanalyse quantitative fondée sur la mesure de labsorption dune radiation électromagnétique monochromatique par lanalyte.Cf loi de Beer-Lambert-Bouguer.

Photon n. m. Particule élémentaire, de charge et de masse nulles et de spin 1, introduite, par A. Einstein, pour interpréter leffet photoélectrique. Exprimant la nature corpusculaire de la lumière, les photons sont des quantas dénergie de valeur E = hν, h étant la constante de Planck, échangés…

Photoprotection n. f. Protection du tégument cutané vis-à-vis des effets néfastes du rayonnement solaire par des moyens naturels (épaississement de la couche cornée, synthèse de mélanine, sécrétion dacide urocanique…) ou artificiels tels que protection vestimentaire, produits de protection solaire ou facteur de protection solaire, FPS ou SPF,…

Photosensibilisant adj. et n. m. Qui désigne une substance chimique ou un processus physique entraînant une augmentation de la sensibilité de la peau aux rayonnements solaires. Certaines photosensibilisations sont dorigine génétique. La photosensibilisation comporte deux volets : la phototoxicité (limitée aux zones irradiées, susceptible de survenir chez tous les sujets,…

Photosensibilisation n. f. Augmentation de la sensibilité de la peau, surtout de ses parties peu pigmentées, qui se traduit par une réaction anormale (éruption cutanée) à la lumière solaire, à la suite de labsorption de certains produits appelés photosensibilisants.

Photothérapie n. f. Méthode thérapeutique reposant sur le traitement de tissus pathologiques par un rayonnement électromagnétique non ionisant, généralement une lumière ultraviolette. La photothérapie peut être appliquée au corps entier ou être plus localisée.

Phototoxicité n. m. Réaction locale, anormale et toxique, liée à lexposition à une substance en présence de lumière, et qui se limite aux régions exposées ; elle apparaît, dès la première exposition, allant, selon la dose, de lérythème léger (coup de soleil) à la brûlure du second degré…

Phototropisme n. m. Se dit du mouvement lent de la courbure des plantes vers la lumière due à une hormone végétale lauxine ; ce phénomène est connu depuis la fin du 19e siècle et a donné naissance à de nombreuses recherches.

Photovoltaïque adj. Qualifie un dispositif constitué par un semiconducteur à jonction p-n à travers laquelle un champ électrique existe.

Photobiomodulation n. f. Thérapie non invasive, qui expose des cellules ou des tissus à une lumière de longueurs d’onde spécifiques (dans le rouge ou proches de l’infrarouge, entre 630 et 1000 nm : pour le laser continu : 808 nm ; pour le laser pulsé : 905 nm), lumière…

Phrénique adj. Qui se rapporte au diaphragme et plus particulièrement à lensemble des nerfs moteurs qui linnerve.

Phtalate n. m. Sel ou ester de lacide phtalique, comportant deux chaînes alkyle RDans le domaine de la santé, le DEHP (phtalate de di-2-éthylhexyle) et le mEHP (phtalate de mono-éthylhexyle) ont été utilisés pour l’enrobage de certains comprimés et gélules à libération retardée ; on…

Phtalazine n. f. Composé hétérocyclique aromatique formé par laccolement dun noyau pyridazine, ou orthodiazine, à un noyau benzène, les deux azotes nétant pas contigus aux carbones à la jonction des cycles. Une classe dantihypertenseurs, les hydralazines (exemple : dihydralazine) sont des dérivés de la phtalazine.Inscrite à la Pharmacopée…

Phtaléine n. f. Nom donné aux dérivés du triphénylméthane préparés à partir de lanhydride phtalique éventuellement substitué et de structure apparentée à celle de la phtaléine du phénol autrefois utilisée comme purgatif. La fluorescéine et ses dérivés bromés, telles léosine et la merbromine, antiseptiques cutanés cicatrisants, font partie…

Phtalique (acide) n. m. Acide benzène-1,2-dicarboxylique, benzène substitué par deux groupes fonctionnels carboxyle en position ortho dont dérivent les phtaléines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1065600).

Phthirus Nom scientifique du pou du pubis (Phthirus pubis, P. inguinalis, dit morpion), responsable de la pédiculose pubienne ou phtirose considérée comme une infection sexuellement transmissible. Transmission non sexuelle peu fréquente. Enfouit ses pièces buccales dans la peau et se nourrit de sang humain tout en…

Phtiriase n. f. Dermatose due à la piqûre hématophage de poux.

Phtisie n. f. 1- Consomption lente et progressive de la vitalité accompagnée dépuisement des forces ; 2- tuberculose pulmonaire sous toutes ses présentations cliniques.

Phycomycètes

Phylloquinone

Phyllotaxie n. f. Disposition des feuilles sur la tige; concerne aussi le nombre de feuilles par nœud.

Phylogenèse n. f. Reconstitution de lévolution des taxons animaux ou végétaux qui les ferait dériver depuis les organismes les plus simples jusquaux plus complexes.

Phylogénie n. f. Comporte lhistoire des groupes, au cours du temps, mais également la différentiation des espèces. Longtemps étudiée à laide de caractères botaniques, elle prend en compte maintenant des caractères moléculaires et leur lien avec la génétique. Elle est à la base de la nouvelle classification phylogénétique.

Phylogénique adj. Relatif à lhistoire évolutive dune espèce, cest-à-dire sa phylogenèse.

Phylum n. m. Ensemble des ascendants dune espèce. Désigne une lignée évolutive en nomenclature systématique, les espèces la composant étant toutes issues dun même ancêtre. Dans la classification, correspond le plus souvent à lembranchement et sapplique aux découpages majeurs du règne animal (exemples : lembranchement des cnidaires, des…


Physioxie n. f. État doxygénation des tissus et organes dans les conditions physiologiques. La quantité réelle doxygène (ou pression partielle en oxygène) présente dans les différents tissus et organes est variable. Selon lapport en oxygène, létat doxygénation peut être normal (normoxie), insuffisant (hypoxie, anoxie) ou trop élevé…

Physique n. f. Discipline qui se propose de décrire, dexpliquer et de prévoir, à laide des mathématiques, les propriétés générales de la matière, de lespace et du temps en excluant les processus chimiques et biologiques. En simplifiant, on peut considérer que la physique actuelle fait intervenir trois grandes…

Physisorption n. f. Fixation, à la surface dun solide, de molécules présentes dans un fluide (liquide ou gaz) par des forces dinteraction de faible énergie.

Physostigmine Cf ésérine.

Phyt- préf. Qui se rapporte au domaine végétal ou en dérive, par exemple phytochimie, phytothérapie, phytotron.

Phytine

Phytique (acide) n. m. Ester hexaphosphorique du myoinositol utilisé, sous forme dinositocalcium ou phytine (mélange de sels de calcium et de magnésium, 5:1) comme source de phosphore, de calcium, de magnésium et de myoinositol.

Phytocannabinoïde

Phytochimie n. f. Science dont le champ détude et de recherche concerne les constituants des végétaux, envisagés à la fois de façon statique (nature et structure des substances naturelles présentes dans les divers organes) et de façon dynamique par létude de la chimie des grandes voies de biosynthèse…

Phytoène n. m. Hydrocarbure alcénique à 40 atomes de carbone, intermédiaire dans la biosynthèse des caroténoïdes chez les plantes. Tétraterpène incolore, absorbant dans l’ultra-violet à 286 nm, le phytoène se forme par le couplage de 2 molécules de géranylgéranyl-pyrophosphate (GGPP) sous laction de la phytoène synthase, conduisant à la…

Phytoestrogène .

Phytolaccaceae Famille de lordre des Caryophyllales, grade des Préastéridées. Contient 65 espèces tropicales plus ou moins ligneuses. Lune dentre elles, Phytolacca americana L., appelée raisin dAmérique, possède des feuilles qui, à une certaine époque, ont constitué une falsification de la belladone et dont les fruits, à…

Phytolaque n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées ou arborescentes du genre Phytolacca (Phytolaccaceae) contenant des saponosides triterpéniques. La phytolaque dAmérique (anglais American pokeweed ou pokebush, espagnol fitolaca americana ou uva de América), P. americana L. (= P. decandra L.), synonymes : raisin d’Amérique ou raisin des…

Phytoménadione n. f. Vitamine K1. Vitamine liposoluble naturelle, dérivée de la naphtoquinone et dun reste terpénique phytyle, à 4 unités isoprène.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 1036).

Phytoœstrogène n. m. Terme générique désignant un ensemble de substances naturelles dorigine végétale, de nature non stéroïdienne, mais présentant des propriétés de type œstrogénique, notamment par interaction faible avec les récepteurs aux œstrogènes (dautres effets non génomiques pouvant aussi entrer en jeu). Les isoflavones (par exemple génistéine, daidzéine,…

Phytopharmacie n. f. La phytopharmacie, parfois confondue, à tort, avec la phytothérapie sintéresse aux produits destinés à traiter les maladies des plantes. Lutilisation des produits phytopharmaceutiques (phytosanitaires) est réglementée et il existe une liste de substances actives autorisées ; certains produits peuvent aussi être toxiques pour lhomme. Exemples…

Phytosanitaire adj. et n. m. Qualifie tout produit utilisé pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux et qui agissent en tuant ou repoussant leurs pathogènes. Par extension, on utilise ce mot pour des produits utilisés pour contrôler le développement des plantes, des insectes et des champignons. Ces produits…

Phytosociologie n. f. Science qui étudie les associations végétales, au moyen dune analyse floristique et statistique, donc étroitement liée à la systématique. Constitue un système de référence et occupe de nombreux et vastes domaines de recherche : évolution des populations, biosystématique, écologie, productivité, mise en valeur des territoires,…

Phytostérol n. m. Terme désignant des stérols présents dans les plantes, à létat libre ou sous forme de glucosides ; les principaux sont le β-sitostérol (habituellement nommé sitostérol), le campestérol et le stigmastérol, accompagnés de leurs dérivés hydrogénés sur la double liaison en 5‑6, les phytostanols (sitostanol, campestanol,…

Phytothérapie n. f. Thérapeutique allopathique destinée à prévenir et traiter des troubles fonctionnels et (ou) des états pathologiques bénins par des plantes médicinales dénuées de toxicité dans des conditions normales dutilisation ; emploi de ces plantes soit en nature (tisanes), soit sous forme de préparations immédiatement dérivées (poudres,…

Phytotoxicité n. f. Propriété dune substance solide, liquide ou gazeuse dêtre toxique pour les végétaux. Peut être appliquée, avec discernement, à la lutte contre des végétaux envahissants (par exemple, les herbicides).

Phytotron n. m. Dispositif expérimental servant à la culture de végétaux dans les milieux les plus divers, permettant de faire varier tous les facteurs du climat (lumière, température, humidité) et les périodismes correspondants : photopériode, intensité lumineuse… Il sagit de serres très améliorées, dun type nouveau, qui ont…

Pian n. m. Maladie infectieuse et contagieuse due à Treponema pertenue qui atteint la peau, les os et les cartilages. Endémique en zone tropicale, il se transmet au contact de lésions cutanées ou de ses exsudats. Les lésions sont un papillome au site initial de contage dont le…

Pibrentasvir n. m. Inhibiteur pangénotypique de la protéase non structurale NS5A du virus de l’hépatite C (VHC), essentielle à la réplication de l’ARN viral et à l’assemblage des virions. La protéine NS5A est une composante de la réplicase du virus qui exerce par ailleurs des interactions avec des…

Pic n. m. 1- instrument pointu monté sur un manche ; 2- sommet dune montagne.

Picea Genre appartenant à la famille des Pinaceae, sous-embranchement des Conifères ; comprend de nombreuses espèces dont Picea abies L. ou épicéa commun, très répandu en sylviculture et P. excelsa Poir., producteur de poix de Bourgogne inscrite à la pharmacopée française 1949, sorte de térébenthine anciennement…

Pickering S. U. Pickering, 1858-1920, chimiste britannique.

Picloxydine n. f. Composé à deux restes biguanides. Ce dérivé de la pipérazine est un antiseptique bactériostatique à large spectre, de structure voisine de celle de la chlorhexidine.

Picoline n. m. Composé issu de la substitution de la pyridine par un groupe méthyle. Selon la position du groupe méthyle, on distingue 3 isomères : lα-picoline (= 2-méthylpyridine), la β-picoline (= 3-méthylpyridine) et la γ-picoline (= 4-méthylpyridine).

Picornaviridae Famille de virus à capside icosaédrique de petite taille (20 à 30 nm de diamètre), à ARN monocaténaire de polarité positive, dépourvus denveloppe, résistants aux solvants des lipides et aux antiseptiques courants, mais sensibles à laction du formaldéhyde et du chlore à dose suffisante, ainsi…



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Physalis

Dernière modification de cette page le 31 janvier 2015


Étymologie : Grec Φυσαλίς phusalís ou φυσαλλίς phusallís bulle d'eau, de φῦσα phûsa bulle d'air, vésicule, soufflet de forge, souffle, vent, flatuosité, poisson du Nil.

Genre appartenant à l'ordre des Solanales et à la famille des Solanaceae, Astéridées-Lamiidées; le nom désigne aussi l'espèce Physalis alkekengi L. Celle-ci est une plante, vivace par ses parties souterraines, qui possède des feuilles ovales, entières, groupées par deux et des fleurs dont le calice s'accroît beaucoup, au cours de la floraison, et se gonfle en vessie. Ce calice entoure le fruit d'une membrane rouge, le faisant ressembler à une lanterne japonaise.

Le fruit sec a été inscrit à la pharmacopée française 1949 pour ses propriétés diurétiques, mais son usage est désuet. On cultive des variétés ornementales pour l'aspect décoratif du calice.