Radioactivité
Quinte 1- Au jeu de cartes, cinq cartes de la même couleur ; 2- en musique, intervalle de cinq degrés dans léchelle diatonique.
Quinuclidine n. f. Dérivé bicyclique de la pipéridine, CN, dont l’azote et le carbone en position 4 sont reliés par un pont.
Quisqualique (acide) n. m. Molécule qui, sous forme de sel sodique, est lagoniste naturel dun récepteur ionotropique de la famille des récepteurs au glutamate, dabord dénommé récepteur quisqualate et maintenant récepteur AMPA pour acide 2-amino-3-(5-méthyl-3-hydroxy-1,2-oxazol-4-yl) propanoïque, analogue du glutamate.
Quizartinib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur des tyrosine kinases portées par les récepteurs de classe III, notamment le récepteur hématopoïétique FLT3 (Fms like tyrosine kinase 3, aussi connu sous le nom CD135, proto-oncogène), le récepteur du facteur 1 stimulant les colonies (CSF1R ou…
Quotient n. m. Résultat de la division dun nombre par un autre nombre.
R Cf rectus.
Rabéprazole sodique n. m. Dérivé benzimidazolé apparenté à l’oméprazole, inhibiteur irréversible de la pompe à protons HInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2868).
Rabique adj. Qui se rapporte à la rage (vaccin rabique, virus rabique).
Race chimique n. f.
Racécadotril n. m. Précurseur pharmacologique du thiorphan, qui est un inhibiteur de l’enképhalinase intestinale, enzyme responsable de la dégradation des enképhalines (peptides opioïdes endogènes). Son action est sélective au niveau du tube digestif et se traduit par un effet antisécrétoire, avec diminution de la sécrétion d’eau et d’électrolytes.…
Racémique adj. et n. m. Qualifie ou désigne un mélange équimolaire de deux énantiomères.
Rachianesthésie n. f. Anesthésie loco-régionale périmédullaire obtenue par linjection dun anesthésique local dans le canal rachidien (précisément dans lespace sous-arachnoïdien) sadressant essentiellement à la partie inférieure de labdomen et aux membres inférieurs. La localisation de lanesthésie dépend, à la fois, de la position du malade et de la…
Rachis n. m. Axe principal dune feuille composée pennée, portant les folioles ; chez les Ptéridophytes le rachis de la fronde supporte les pennes ; axe principal dune inflorescence (grappe, épi…).
Rachitisme n. m. Ostéochondro-dystrophie du nourrisson entre 3 et 18 mois ou du jeune enfant, plus fréquente chez le garçon et marquée par le développement dun tissu ostéoïde non minéralisé dans la zone de croissance des os. Il y a fragilisation du squelette en station debout, provoquant des…
Racine n. f. Ensemble du système végétatif radiculaire dune plante servant à la fixer, dans le sol, et à absorber les éléments nutritifs.
Rad n. m. Ancienne unité de dose absorbée, remplacée par le gray (Gy).
Radeau n. m. Assemblage de pièces de bois ou autre matériau.
Radian (rad) n. m. Unité SI dangle plan, sans unité. Le radian est langle plan qui a son sommet au centre dun cercle et qui intercepte, sur la circonférence de ce cercle, un arc de longueur égale au rayon du cercle ( π rad = 180°).
Radiation n. f. Rayonnement, flux de particules.
Radical n. m. Partie dun mot, hors préfixe et suffixe (plus petite entité lexicale).
Radicalaire adj. Qualifie une entité chimique portant un électron non apparié (exemple : Cl qui est une espèce radicalaire), ou une réaction faisant intervenir des radicaux (exemple : réaction de substitution radicalaire).
Radicant adj. Qualifie une tige ou une plante émettant des racines adventives pour se fixer au sol ou à un support.
Radicelle n. f. Racine secondaire de petite taille, mais à rôle absorbant important.
Radicule n. f. Première racine terminale de lembryon ou dune plantule.
Radié adj. En botanique, qualifie un capitule orné dun rang de fleurs ligulées à la périphérie (ces ligules ressemblant à des rayons) et de fleurs tubulées au centre.
Radioactif adj. Qualité de ce qui présente le phénomène de radioactivité.
Radioautographie
Radiobiologie Étude des effets des rayonnements (notamment des rayonnements ionisants) sur les êtres vivants.
Radiochimie n. f. Branche de la chimie qui concerne l’étude des radioéléments, naturels ou artificiels, et leur utilisation dans les études des processus chimiques produits par les rayonnements ionisants (datation au carbone-14, par exemple).Elle comprend également la production des radioisotopes radioactifs pour les insérer dans des médicaments radiopharmaceutiques…
Radioélément n. m. Élément chimique dorigine naturelle ou artificielle dont le noyau est instable et donc radioactif.
Radiographie n. f. 1- Méthode de visualisation des structures dun organe ou dune région anatomique par impression, sur une émulsion photographique (film radiographique), dun faisceau de rayons X (ou de rayons γ : gammagraphie) ayant traversé cet organe ; 2- image dun objet, dun organe, ou dun organisme,…
Radioimmunologie n. f. Groupe de techniques très sensibles utilisées pour mesurer des concentrations dantigènes ou danticorps et utilisant comme marqueurs des radioéléments.
Radioimmunothérapie n. f. Méthode thérapeutique fondée sur lutilisation dun agent immunologique reconnaissant sélectivement les cellules pathologiques à détruire et jouant le rôle de transporteur (vecteur) dun radioélément délivrant, in situ, la dose de rayonnement cytotoxique nécessaire à la destruction des cellules. Exemple : les anticorps monoclonaux utilisés…
Radiologie n. f. Spécialité médicale dont lobjet est létude et lutilisation des rayonnements (rayons X, en particulier) dans un but diagnostique et/ou thérapeutique.
Radiomique adj. et n. f. Désigne ou qualifie lanalyse informatique appliquée en imagerie médicale, basée sur lextraction haut débit de données quantitatives fournies par limage, leur transformation en données numériques et leur traitement mathématique.
Radionucléide n. m. Atome radioactif, atome dun radioélément.
Radiopharmaceutique adj. Qualifie une substance ou préparation contenant un ou plusieurs éléments radioactifs ou radionucléides, utilisée à des fins diagnostiques, pronostiques ou thérapeutiques. Cf générateur radiopharmaceutique, précurseur radiopharmaceutique, trousse radiopharmaceutique.
Radiopharmacie n. f. Domaine de la pharmacie relatif aux médicaments radiopharmaceutiques, générateurs, trousses, précurseurs tels que définis à larticle L. 5121-1 du CSP et, par extension, locaux de la pharmacie, implantés dans un service de médecine nucléaire, affectés à cette activité.
Radiopharmacien n. m. Pharmacien assurant l’approvisionnement, la détention, la gestion, la préparation et le contrôle des médicaments radiopharmaceutiques, générateurs, trousses et précurseurs, ainsi que leur dispensation et répondant aux conditions de qualification et de formation prévues par la réglementation ((DESC de radiopharmacie et radiobiologie, DES option radiopharmacie).
Radioprotecteur adj. et n. m. Qualifie ou désigne leffet dune substance qui protége les tissus contre les effets délétères des radiations ionisantes produites soit par une source externe, soit par une source interne en cas dabsorption déléments radioactifs, particulièrement le Césium -137 produit lors des explosions atomiques expérimentales ou accidentelles.
Radioprotection n. f. Ensemble des actions et mesures préventives destinées à protéger lhomme et son environnement contre les rayonnements ionisants. Elle sapplique aussi bien à lirradiation externe quà lirradiation interne, conséquence dune contamination interne. Elle met en œuvre lutilisation décrans (parois de plomb, murs de bétons....) mais aussi…
Radiorésistance n. f. Résistance des cellules, tissus, organes ou organismes vivants à laction des rayonnements ionisants.
Radioscopie n. f. Méthode dexamen morphologique et dynamique, en temps réel, utilisant les rayons X, dans laquelle les absorbances sont révélées sur un écran fluorescent (par exemple tungstate de cadmium).
Radiosensibilité n. f. Sensibilité des tissus, en particulier de la peau, à leffet nocif des rayonnements ionisants, par leurs incidences sur les mécanismes sub-cellulaires, pouvant se traduire par des réactions inflammatoires plus ou moins prolifératives, dintensité et de pronostic très variés.
Radiostérilisation n. f. Stérilisation par les radiations ionisantes obtenues à partir dun radioisotope (cobalt ‑60 , par exemple) ou à laide dun accélérateur délectrons produisant un faisceau délectrons énergisés.
Radiothérapie n. f. Application thérapeutique des rayonnements ionisants, en particulier pour détruire sélectivement les tissus néoplasiques. Lapplication peut se faire :Co (cobalt) qui émet des rayonnements de haute énergie très pénétrants.
Radis n. m. Plante annuelle ou bisannuelle, Raphanus sativus L. dont il existe de nombreuses variétés. Appartient à la famille des Brassicaceae , anciennement Crucifères, ordre des Brassicales. La racine du radis est consommée, en alimentation, pour sa saveur agréable et légèrement piquante due à la présence dhétérosides…
Radis noir n. m. Herbacée indigène (Raphanus raphanistrum ssp sativus [L.] Domin, = R. sativus var. niger [Mill.] J. Kern., Brassicaceae ex-Crucifères). Racine volumineuse, à surface noire et sillonnée, renfermant des glucosinolates ; réputation non prouvée de « draineur hépatobiliaire ».
Radium (Ra) n. m. Radioélément de la 2, présent dans la croûte terrestre, en particulier dans la pechblende, minerai duranium, doù Pierre et Marie Curie lont isolé (1898).
Radiumthérapie n. f.
Radon (Rn) n. m. Gaz incolore, élément de la 18).
Radotinib n. m. Inhibiteur de protéine tyrosine kinases, ITK (ou TKI, tyrosine kinase inhibitor), principalement de la tyrosine kinase BCR-ABL, oncoprotéine de fusion qui active plusieurs voies de signalisation de la prolifération cellulaire et conduit à des effets anti-apoptose. Le radotinib présente une structure voisine de celle…
Raffermissant adj. et n. m. Qui rend plus consistant.
Raffiné n. m. Phase restante, après extraction liquide-liquide dun composé bien déterminé.
Raffinose n. m. Triholoside constitué dun galactose, dun glucose et dun fructose.
Rafraîchissant adj. Qui donne une sensation de léger froid.
→ Rapcabtagène autoleucel
Radioactivité
Anglais : radioactivity
Espagnol : radioactividad
Étymologie : Latin rădĭus rayon projeté par un objet lumineux, rayon de roue, épine, dard, le radius et actīvĭtās signification active.
n. f. Phénomène spontané, découvert par Becquerel en 1896, au cours duquel un nucléide instable se transforme en un autre nucléide plus stable en même temps que sont émis des particules de haute énergie et des rayonnements électromagnétiques (photons, rayonnements X). Le caractère radioactif d'un nucléide peut-être caractérisé par sa durée de vie (demi-vie). Deux grandeurs sont à considérer en matière de radioactivité. L'une est l'activité d'une source de radiations, c'est-à-dire le nombre de désintégrations de noyaux atomiques par unité de temps. L'autre est la dose absorbée c'est-à-dire la quantité d'énergie déposée, par les rayonnements, dans la matière, particulièrement la matière vivante. Elle dépend de la nature des substances radioactives considérées et des conditions d'exposition. Il n'y a pas de relation simple entre ces deux grandeurs. L'activité d'une source radioactive se mesure en becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration radioactive par seconde. La dose se mesure en gray (Gy), dose correspondant au dépôt de 1 joule dans 1 kilogramme de matière. En biologie, on s'intéresse à la dose efficace, exprimée en sievert (Sv), en multipliant l'irradiation en gray par un facteur Q dit "facteur de qualité", fonction de la nature de la radiation et de la radiosensibilité de l'organisme atteint (1 Sv = 1 Gy x Q).
On distingue trois types de radioactivité selon la nature des émissions: les radioactivités alpha, bêta et gamma. A ces phénomènes on peut ajouter celui de capture électronique qui suit les mêmes lois :
1- la radioactivité alpha (α), (anglais alpha radioactivity ou alpha decay, espagnol desintegración alfa ou decaimiento alfa) radioactivité caractérisée par l'expulsion d'un noyau d'hélium 2+ (ou hélion) composée de deux protons et de deux neutrons. Le noyau devient ainsi celui d'un autre élément chimique. Il en est ainsi du radium 228 (avec 88 protons et 140 neutrons) donnant le radon 224 (avec 96 protons et 138 neutrons) + 1 particule α. Les particules α ne pénètrent la matière que superficiellement et, pour les arrêter, il suffit d'une feuille de papier ou d'une couche d'air de quelques centimètres. Un élément qui émet un rayonnement α est toxique après contamination (ingestion) lorsqu'il est au contact des tissus ;
2- la radioactivité béta (-) (β-), (anglais beta (-) radioactivity ou beta (-) decay, espagnol desintegración beta (-) ou decaimiento beta (-)) radioactivité caractérisée par la transformation d'un neutron, contenu dans le noyau atomique, en proton avec émission d'un électron et d'un antineutrino. Le nombre de protons du noyau est ainsi augmenté d'une unité mais la somme protons + neutrons reste constante ; on dit qu'il s'agit de transition isobarique [par exemple neptunium 238 (93 protons, 145 neutrons) plutonium 238 (94 protons, 144 neutrons) + 1 électron et 1 antineutrino]. Les électrons émis constituent les rayons β ; ils sont plus pénétrants que les rayons α. Cependant ils sont arrêtés par un écran de plexiglas de 1 à 2 cm d'épaisseur ;
3- la radioactivité béta (+) (β+), (anglais beta (+) radioactivity ou beta (+) decay, espagnol desintegración beta (+) ou decaimiento beta (+)) , radioactivité caractérisée par la transformation d'un proton contenu dans le noyau atomique en un neutron avec émission d'un positron et d'une très petite particule, le neutrino ;
4- la radioactivité gamma (γ), (anglais gamma radioactivity ou gamma decay, espagnol desintegración gamma ou decaimiento gamma) émission de photons de haute énergie par un noyau atomique, phénomène qui suit les lois générales de la radioactivité. Se manifeste quand un noyau diminue légèrement de masse en émettant un photon de haute énergie, tout en conservant le même nombre de protons et de neutrons. Les photons ou rayons gamma sont émis lorsque les noyaux passent d'un niveau d'énergie excité à un niveau d'énergie plus bas. Ce phénomène est identique à celui qui caractérise un atome émettant de la lumière visible. Mais les énergies mises en jeu dans le noyau, donc dans les rayons gamma, sont environ un million de fois supérieures. Pour arrêter les rayons gamma, il faut un écran en plomb d'une épaisseur d'environ 15 cm. Un élément qui émet un rayonnement γ est toxique, à distance, par irradiation.