Élafibranor

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Efbémalénograstim alfa n. m. Dimère recombinant du facteur de stimulation des colonies de granulocytes humains (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor), le filgrastim [1]), qui est lié par un peptide au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine de sous-classe G2.En comparaison d’autres formulations de G-CSF recombinant monomèrique, le dimère de G-CSF permet…

Effervescence

Effet n. m. Résultat d’une cause, d’un acte.

Efficacité n. f. Aptitude à atteindre un objectif, réaliser une performance ou produire un effet (par exemple effet clinique dans le cas dun médicament).

Efficience n. f. Capacité de produire un effet,

Effluent adj. et n. m. Qualifie ou désigne tout fluide qui sécoule de quelque source que ce soit et sen éloigne. Exemples : un cours deau issu dun lac, un éluat en chromatographie.

Efflux n. m. Mécanisme par lequel les cellules ont la possibilité de rejeter à l’extérieur certains xénobiotiques. En thérapeutique, l’efflux est un des phénomènes à l’origine de la résistance qu’opposent certaines cellules à l’action de médicaments : résistance des bactéries aux antibiotiques, résistance des cellules cancéreuses aux agents…

Efgartigimod alfa n. m. Produit recombinant dérivé du fragment cristallisable (Fc) de la chaîne lourde de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1), avec 5 mutations dans la séquence du monomère (correspondant au peptide humain [6-232] ; il est produit par des cellules ovariennes de hamsters chinois (CHO).F(214)]. Ce fragment d’anticorps est un…

Éfinaconazole n. m. Dérivé triazole antifongique, qui inhibe la lanostérol-14α‑déméthylase fongique, bloquant ainsi la production dun composé que lon retrouve dans les parois cellulaires des champignons, lergostérol.

Éflapégrastim Analogue, non biosimilaire, du facteur de stimulation de colonies de granulocytes humain ou pluripoïétine (G-CSF, human granulocyte colony-stimulating factor) qui est couplé au dimère du fragment Fc de l’IgG4 humaine, produit par Escherichia coli, reliés par un radical substituant dérivé du polyéthylèneglycol : Nα.1,N1.9-[ω-(oxypropane-1,3-diyl)-α-(propane1,3-diyl)poly(oxyéthylène)] dès-(1-L-alanine,37-39)-[18-L-sérine(C>S)]…

Éflornithine (chlorhydrate d') n. f. Petite molécule de synthèse racémique [2] dérivée de l’ornithine [3] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible…

Efmoroctogog alfa n. m. Facteur VIII de coagulation humain recombinant, délété du domaine B, lié de façon covalente au fragment Fc de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1) fusionné au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine (rFVIIIFc) de 1 890 acides aminés. Il est produit par la technologie de l’ADN recombinant dans une lignée…

Éfonidipine (chlorhydrate d') n. f. Antihypertenseur, antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines.

EFPIA EFPIA est l’abréviation de « European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations » et représente l’industrie biopharmaceutique opérant en Europe. Fondée en 1978, son siège est situé à Bruxelles. Elle rassemble 39 sociétés pharmaceutiques européennes adhérentes ainsi que les syndicats et associations professionnelles des pays membres au…

EFS Cf Établissement français du sang.

EFSA (European Food Safety Authority)

EGF (Epidermal growth factor)

Églantier n. m. Rosier sauvage, Rosa canina Rosacées, à fleurs simples. Plante dont le faux fruit (cynorrhodon) comprend notamment du tanin, de la pectine, des caroténoïdes, de la vitamine C, des acides malique et citrique, et fournit un extrait utilisé surtout dans les produits cosmétiques pour ses propriétés…

Égualen (sodique) n. m. Antiulcéreux, analogue sulfonate hydrosoluble du gaïazulène, azulène naturel à activité antiulcéreuse. Son mécanisme daction est mal défini.

EHESP

Ehlers-Danlos (syndrome d’) n. m. Groupe hétérogène de pathologies génétiques par mutation du gène COL3A1 (chr 2q31) transmises selon différents modes, notamment, le mode autosomique dominant ; des formes sporadiques sont décrites. Toutes affectent la qualité des fibrilles du collagène en provoquant une élastorrhexie et une dystrophie mésenchymateuse. Une dizaine…

EHPAD

Ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.

EIAS

Eicosanoïde n. m. Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme,…

Eikenella corrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité…

Eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux…

Élacestrant n. m. Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ;…

Élacytarabine n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui…

Éladocagène exuparvovec n. m. Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.


Élagolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.

Élapégadémase n. f. Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.

Élasoméran n. m. DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.

Élastase n. f. Sérine protéase active sur l’élastine des fibres élastiques des tissus conjonctifs.

Élastine n. f. Protéine fibreuse présente notamment dans les ligaments et les parois artérielles, douée de propriétés d’étirement et de rétraction. Synthétisée par les fibroblastes, les cellules musculaires lisses, les cellules endothéliales vasculaires sous forme de tropoélastine.

Élastofibrome n. f. Tumeur bénigne, ferme et encapsulée, formée par accumulation de fibres élastiques et de collagène formant une masse épaisse et irrégulière.

Élastome n. f. Tumeur de la peau constituée de fibres élastiques et de collagènes anormales.

Élastomère n. m. Nom générique de polymères naturels ou synthétiques ayant des propriétés analogues à celles du caoutchouc. Les élastomères sont généralement obtenus par polymérisation ou copolymérisation de monomères insaturés. Ils peuvent contenir des additifs : vulcanisants (agents de réticulation), stabilisants, antioxydants, pigments, colorants.

Élastorrhéxie n. f. Rupture congénitale ou acquise des fibres d’un tissu élastique.

Élastose n. f. Dégénérescence de la composante élastique d’un tissu conjonctif du derme.

Elbasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C, modérément hydrophile, qui existe sous deux formes distinctes différant par leur degré de phosphorylation et qui participe à la régulation de l’activité de l’ARN polymérase dépendante de l’ARN. Le daclatasvir inhibe la…

Eleagnaceae Famille appartenant aux Rosales et au clade des Rosidae. Elle a les caractères généraux voisins de la famille des Thymeleaceae (exemple Daphne mezereum L.) avec quasi absence de corolle. Elle en diffère par l’absence de liber interne, la présence de poils peltés sur les feuilles…

Électroactif adj. Qualifie une substance qui peut s’oxyder ou se réduire par voie électrochimique. L’électroactivité d’un composé dépend de sa structure chimique, de la nature de l’électrode et autres facteurs expérimentaux.L’existence de l’électroactivité d’un composé ne constitue pas un prérequis à son analyse par voie électrochimique. En…

Électroactivité n. f. Propriété d’une espèce qui la rend oxydable ou réductible par voie électrochimique.

Électrocardiogramme (ECG) n. m. Enregistrement graphique de l’activité électrique du cœur, reflet de l’alternance des périodes de dépolarisation et de repolarisation du myocarde. L’électrocardiogramme est enregistré par un électrocardiographe à partir de dérivations standardisées. Le tracé normal comporte essentiellement cinq ondes successives pour lesquelles ont été adoptées les appellations…

Électroceutique adj. et n. m. Terme désignant ou qualifiant l’utilisation thérapeutique de stimulations électriques ou magnétiques ayant pour objet d’agir sur les fonctions cérébrales, lors de diverses pathologies neurologiques ou psychiatriques telles que, par exemple, la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, les état dépressifs ou encore chez des…

Électrochimie n. f. Discipline qui étudie les phénomènes chimiques couplés à des échanges d’énergie électrique.

Électrochimiothérapie n. f. Administration intracellulaire d’une substance cytostatique peu absorbable par injection intratumorale ou systémique suivie d’une application d’impulsions électriques de haut voltage au niveau de la tumeur.

Électrochimique adj. Qualifie tout ce qui a trait à l’électrochimie.Cf méthode électrochimique.

Électrochoc n. m. Méthode de traitement empirique d’états psychotiques et surtout dépressifs majeurs pour lesquels elle conserve encore un intérêt. Dérive de la convulsivothérapie au cardiazol et du choc insulinique et repose sur le fait qu’un changement de comportement était observé après la crise convulsive.

Électrocinétique adj. Partie de la physique qui se propose d’étudier les courants électriques associés aux déplacements d’ensemble de particules chargées.

Électrode n. f. Phase à travers laquelle une charge est transportée par le mouvement des électrons. Une électrode est l’une des deux phases constituant une interface électrique, l’autre étant un électrolyte. Peut être un métal ou un semi-conducteur. Peut être solide ou liquide.

Électroencéphalogramme (EEG)

Électroencéphalographie (EEG) n. f. Méthode de recueil et denregistrement des activités électriques du cortex cérébral recueillies sur le cuir chevelu au moyen d’un ensemble d’électrodes et visualisées sur écran ou sous forme d’enregistrements graphiques. L’analyse de l’amplitude, de la fréquence, du rythme et de la forme des variations continues…

Électroendosmose n. f. Phénomène physique qui se manifeste par le déplacement dans une même direction de l’ensemble d’une solution dun électrolyte contenue dans un tube capillaire en verre lorsque ce dernier est soumis à une différence de potentiel entre ses extrémités. Toutes les espèces de la solution sont…

Électrogravimétrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative reposant sur la gravimétrie, mesure de l’augmentation de poids de l’électrode de travail due au dépôt de métal à sa surface au cours d’une électrolyse totale.

Électrolyse n. f. Opération consistant à transformer une substance grâce au passage d’un courant électrique, d’oxydation ou de réduction, appelé courant d’électrolyse ou courant faradaique. Les lois de Faraday stipulent que le passage d’une charge de 96485 coulombs libère 1/n mole d’un ion portant n charges électriques élémentaires.Les…

Électrolyte n. m. Toute espèce susceptible de se dissocier en anions et cations. Peut être une solution liquide, un sel fondu ou un solide conducteur de courant.

Électromagnétisme n. m. Branche de la physique étudiant les phénomènes découlant de l’émission d’un champ électrique et d’un champ magnétique et de leurs interactions avec la matière.

Électron n. m. Particule élémentaire de charge électrique négative de 1,60207 ± 0,00007 x 10 C et de masse égale à 1/1837 fois celle de l’atome d’hydrogène. Les électrons compensent les charges positives des protons et assurent la neutralité électrique de l’atome.



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Élafibranor

Dernière modification de cette page le 31 juillet 2024


Élafibranor.


n. m.  (DCI). Petite molécule de synthèse qui est un agoniste des récepteurs activé par les proliférateurs de peroxysomes alfa/delta ou α,δ (ARPP ; en anglais PPAR, pour peroxysome proliferator-activated receptor).

L’élafibranor est largement métabolisé en une molécule active (GFT1007), qui est 4 fois plus puissante que la molécule mère, via un enzyme cytosolique, la 15 kétoprostaglandine-Δ13-réductase. Un conjugué acylglucuronide (GFT3351, composé de 4 stéréoisomères) est, par contre, inactif. L’élafibranor et son métabolite actif (GFT1007) sont des agonistes des ARPP, qui activent les ARPP-α, ARPP-γ et ARPP-δ, in vitro. Cependant, le mécanisme par lequel l’élafibranor exerce ses effets thérapeutiques, chez les patients atteints de cholangite primitive biliaire (CPB ; en anglais PBC, primary biliary cholangitis), n’est pas bien élucidé. L’activité pharmacologique inclut l’inhibition de la synthèse des acides biliaires par activation des ARPP-α et ARPP-δ. La voie de signalisation de ARPP-δ inclut une diminution dépendante du facteur de croissance des fibroblastes-21 (FGF21, fibroblast growth factor 21), et du cytochrome CYP7A1, l’enzyme-clé de la synthèse des acides biliaires à partir du cholestérol.

L’élafibranor, administré sous forme de comprimés, est indiqué dans le traitement de la cholangite primitive biliaire, en association avec l’acide ursodésoxycholique, chez les adultes présentant une réponse adéquate à l’acide ursodésoxycholique, ou en monothérapie chez les patients intolérants à l’acide ursodésoxycholique.

Toutefois, ce médicament n’est pas recommandé chez les patients qui développent ou ont développé une cirrhose décompensée (ascite, hémorragie variqueuse, encéphalopathie hépatique).