1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine (MPTP)

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Méthémoglobinémie n. f. Présence, dans les hématies, dune quantité excessive de méthémoglobine, pouvant entraîner une hypoxie plus ou moins sévère, voire la mort. Elle est souvent liée à une maladie professionnelle (manipulation danilines, de dérivés nitrés…). Il existe aussi une méthémoglobinémie congénitale dorigine génotypique, transmise suivant le mode…

Méthémoglobinisant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui provoque la formation de méthémoglobine. La méthémoglobine est obtenue par loxydation de latome de fer ferreux (ion Fe) ce qui lui donne une couleur brun chocolat caractéristique. La méthémoglobine est incapable de fixer et de transporter loxygène, contrairement à…

Méthionine (Met, M) n. f. Acide aminé soufré, à fonction thioéther, indispensable chez lHomme. Sous la forme activée de S-adénosylméthionine, est un donneur de groupe CH au cours de la plupart des réactions cellulaires de méthylation.

Méthocarbamol n. m. Carbamate de guaïaphénésine.

Méthode n. f. Démarche rationnelle de lesprit pour atteindre un objectif.

Méthohexital sodique n. m. Dérivé barbiturique.

Méthonium n. m. Nom donné aux bis-ammoniums quaternaires polyméthylés sur lazote et doués de propriétés curarisantes de type dépolarisant.

Méthotrexate n. m. Agent de la classe des antimétabolites, le méthotrexate (MTX) est utilisé dans le traitement de certains cancers (à fortes doses) et le traitement des maladies auto-immunes. Il inhibe la dihydrofolate réductase, une enzyme capitale dans le métabolisme de lacide folique qui catalyse la conversion…

Méthoxsalène n. m. Furocoumarine linéaire dérivée du psoralène, présente dans de nombreuses plantes de la famille des Apiaceae ex-Ombellifères (en particulier dans les fruits de l’ammi élevé (Ammi majus L.) d’où elle est extraite, ainsi que dans les fruits de certaines espèces de Rutaceae du genre Citrus (par…

Méthoxy- n. m. Groupe datomes composé dun groupe méthyle relié à un atome doxygène, lui-même lié au reste de la molécule par une liaison simple : CHO–

Méthoxycinnamate n. m. Ester de lacide cinnamique. Différents dérivés (éthylhexyl méthoxycinnamate ou octinoxate ou octyl méthoxycinnamate, isoamyl p-méthoxycinnamate) figurent sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Ils sont actifs vis-à-vis des UVB. Leur concentration maximale est…

Méthoxyflurane n. m. Gaz anesthésique de la famille des éthers halogénés, synthétisé à la fin des années 1940 par le chimiste américain William T. Miller (1911–1998), utilisé jusque la fin des années 70 pour lentretien des anesthésies générales. Il a été observé que son activité analgésique s’étendait au-delà de…

Méthoxy polyéthylèneglycol-époétine bêta n. f. Agent antianémique actif sous forme pégylée de lépoétine bêta. Celle-ci est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production de globules rouges. La pégylation prolonge la demi-vie du médicament et modifie le mode dinteraction avec le récepteur de lérythropoïétine : on parle ainsi dactivateur…

Méthoxypsoralène

Méthylaminolévulinate n. m. Ester méthylique lipophile de lacide aminolévulinique, il est formulé en crème pour applications topiques. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est activé en protoporphyrine IX photoactive qui, elle, saccumule dans les lésions cancéreuses cutanées (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome intraépidermique) sur lesquelles la crème est…

Méthylbenzylidène camphre (4-) n. m. Dérivé organique du camphre. Figure sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Il est actif vis-à-vis des UVB. Sa concentration maximale est de 4 %.

Méthylclothiazide n. m. Sulfamide thiazidique à propriétés diurétiques.

Méthyldopa

Méthyle n. m. CH–, reste constitué dun atome de carbone lié à trois atomes dhydrogène et lié par une liaison simple au reste de la molécule.

Méthylènecycline

3,4-méthylènedioxyméthylamphétamine (MDMA) Molécule à effet stimulant et anorexigène agissant par déplétion des terminaisons sérotoninergiques et non des terminaisons dopaminergiques comme dans le cas de lamphétamine. Son action psychique désinhibitrice et euphorisante favorise l‘empathie sociale et réduit la sensation de fatigue, effets suivis ensuite dun état dépressif. Elle…

Méthyle nicotinate n. m. Rubéfiant.

Méthylénique Cf pont méthylénique.

Méthylergométrine n. f. Dérivé hémisynthétique, amide de lacide lysergique avec le 2-aminobutanol. Puissant ocytocique et antihémorragique utérin qui a remplacé en thérapeutique l’ergométrine, alcaloïde indolique de l’ergot de seigle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2009, 1788 (maléate de).

Méthylglucamine

Méthylmorphine Cf codéine.

Méthylnaltrexone n. f. Dérivé morphinique à fonction ammonium quaternaire obtenu par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde du pavot somnifère. Antagoniste des récepteurs périphériques aux opioïdes (μ principalement), il ne ne franchit que de façon limitée la barrière hémato-encéphalique.

Méthylparaben n. m. (DCF), ester méthylique de lacide p-hydroxybenzoïque, antiseptique local, conservateur.

Méthylpentose n. m. Nom désignant improprement, parmi les désoxy-oses, les 6-désoxyhexoses, possédant un groupe méthyle en position 6, à la place de la fonction alcool primaire (exemples : rhamnose et fucose) ; présents surtout dans le règne végétal.

Méthylphénidate (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthylamine apparenté aux amphétaminiques, psychostimulant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2235).


Méthylprednisolone n. f. Glucocorticoïde anti-inflammatoire stéroïdien, dérivé méthylé en 6 α de la prednisolone.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0561).

Méthylrosanilinium (chlorure de) n. m. Colorant antiseptique, aussi connu sous les noms de violet de gentiane et de violet cristallisé, dérivé du triphénylméthane.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1990).

Méthylsulfate n. m. Ester méthylique de l’acide sulfurique. Ne pas confondre le sulfate monométhylique (synonyme méthylsulfate, hydrogénosulfate de méthyle, acide méthoxysulfonique) et le sulfate de diméthyle qui est le diester.

Méthyltestostérone n. f. Androgène dérivé de la testostérone, méthylé en position 17α.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0410).

Méthylthioninium (chlorure de) n. m. Tétraméthylthionine, colorant phénothiazinique bis-diméthylaminé. Se transforme facilement, même in vivo, en leucodérivé incolore.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1132).

Méthyltransférase n. f. Enzyme catalysant le transfert du groupe CH de la méthionine, sous la forme active de S-adénosylméthionine, sur un accepteur soit hydroxylé (O-méthyltransférase) soit aminé (N-méthyltransférase).

Méthylxanthine n. f. Substance appartenant à une famille de produits naturels comprenant la 1,3,7-triméthylxanthine ou caféine, la 1,3-diméthylxanthine ou théophylline et la 3,7-diméthylxanthine ou théobromine. Analogie de structure avec ladénosine entraînant, à des degrés divers et dune substance à lautre, un antagonisme compétitif au niveau de récepteurs à…

Méthysergide n. m. Dérivé hémisynthétique de structure très proche de celle de la méthylergométrine, sen distinguant par la présence dun groupe méthyle sur lazote du noyau indolique. Puissant antagoniste des récepteurs sérotoninergiques (particulièrement 5-HT, mais aussi dautres récepteurs 5-HT).

Méticilline sodique n. f. Pénicilline hémisynthétique passée de mode mais cest, par référence à elle, qu a été constitué le groupe, nommé M, des autres pénicillines résistantes, comme elle, aux pénicillinases.

Métipranolol n. m. β-bloquant non cardiosélectif, de type phénoxypropylamine.

Métixène (chlorhydrate de) n. m. Anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1347).

Métoclopramide

Métolazone n. f. Diurétique apparenté aux diurétiques thiazidiques mais dépourvu du cycle thiazide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1757).

Métopimazine n. f. Composé neuroleptique de la famille des phénothiazines, possédant des propriétés antiémétiques.

Métoprolol n. m. β-bloqueur de type phénoxypropanolamine, cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2014, 1448 (succinate de) et 1028 (tartrate de).

Mètre n. m. Unité de longueur SI égale au trajet parcouru, dans le vide, par la lumière pendant une durée de 1/299 792 458 seconde. Symbole m.

Métréleptine n. f. Analogue synthétique de la leptine humaine, produit par des cultures d’Escherichia coli, constitué de 147 acides aminés, non glycosylé, avec un pont disulfure entre la cystéine-97 et la cystéine-147 et un résidu méthionine terminal.

Métrifonate n. m. Anthelminthique de type organophosphoré converti in vivo en son métabolite actif le dichlorvos, à propriété anticholinestérasique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1133).

Métrologie n. f. Science des mesures. Inclut à la fois les aspects théoriques et pratiques que présente laction de mesurer quel que soit le domaine de la science et de la technologie abordé.

Métronidazole n. m. Nitroimidazolé anti-infectieux à large spectre, actif sur les protozoaires, en particulier Trichomonas, et les bactéries, en particulier anaérobies.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0675 et 01/2013, 0934 (benzoate de).

Métrorragie n. f. Hémorragie utérine survenant en dehors des règles ou après la ménopause. Peut être détiologie lésionnelle (cancer de lutérus), fonctionnelle (dysfonctionnement hormonal) ou mécanique (dispositif intra-utérin, stérilet).

Métyrapone n. f. Inhibiteur réversible de la biosynthèse du cortisol, de la corticostérone et de laldostérone dans la corticosurrénale, en bloquant lhydroxylation enzymatique en C 11 du noyau stéroïde. Il en résulte la suppression du rétrocontrôle du cortisol sur lhypophyse et laugmentation de lhormone corticotrope, ACTH. La production…

Métyrosine n. f. Dérivé méthylé de la tyrosine. Cet acide aminé est un inhibiteur de la tyrosine hydroxylase.

Mévalonique (acide) n. f. Composé intermédiaire dans la synthèse du cholestérol à partir de lacétylCoA. Résulte de la réduction du 3-hydroxy -3-méthyl-glutaryl-coenzyme A par lHMGCoA-réductase. Est également un intermédiaire central dans la biosynthèse des terpènes (voie dite « de lacide mévalonique »). Cf terpènes.

Mévastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Penicillium citrinum Thom et P. brevicompactum Dierckx, Trichocomaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant découvert.

Mévinoline

Mexilétine (chlorhydrate de) n. f. Aminoéther phénolique dérivé du métaxylène et de la propylamine. inhibiteur des canaux sodiques, antiarythmique de type Ib réduisant la durée du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1029).

Mezlocilline n. f. Uréidopénicilline, antibiotique à large spectre avec activité anti-Pseudomonas.

MFT (Media fill test)

MHRA (Medicines & Healthcare products Regulatory Agency)



→ Microextraction

1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine (MPTP)

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016


Anglais : 1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tetrahydropyridine
Espagnol : 1-metil-4-fenil-1,2,3,6-tetrahidropiridina

n. m. Substance découverte à la suite de l'observation de symptômes majeurs de la maladie de Parkinson chez des jeunes toxicomanes utilisateurs d'un stupéfiant opioïde, le MPPP (1-méthyl-4-phényl-4- propionoxypipéridine) contenant du MPTP en tant qu'impureté formée au cours de la synthèse illicite du stupéfiant. Agit après passage dans le cerveau, métabolisation par la monoaminooxydase gliale en MPP+ (1-méthyl-4-phénylpyridinium) puis capture sélective par le transporteur membranaire de la dopamine suivie de sa fixation, au niveau du corps cellulaire, sur le complexe 1 de la chaîne respiratoire mitochondriale, provoquant la mort d'une partie des neurones dopaminergiques.

Utilisé pour modéliser la maladie de Parkinson principalement chez des primates non humains.