Métrologie
3,4-méthylènedioxyméthylamphétamine (MDMA) Molécule à effet stimulant et anorexigène agissant par déplétion des terminaisons sérotoninergiques et non des terminaisons dopaminergiques comme dans le cas de lamphétamine. Son action psychique désinhibitrice et euphorisante favorise l‘empathie sociale et réduit la sensation de fatigue, effets suivis ensuite dun état dépressif. Elle…
Méthyle nicotinate n. m. Rubéfiant.
Méthylénique Cf pont méthylénique.
Méthylergométrine n. f. Dérivé hémisynthétique, amide de lacide lysergique avec le 2-aminobutanol. Puissant ocytocique et antihémorragique utérin qui a remplacé en thérapeutique l’ergométrine, alcaloïde indolique de l’ergot de seigle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2009, 1788 (maléate de).
Méthylmorphine Cf codéine.
Méthylnaltrexone n. f. Dérivé morphinique à fonction ammonium quaternaire obtenu par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde du pavot somnifère. Antagoniste des récepteurs périphériques aux opioïdes (μ principalement), il ne ne franchit que de façon limitée la barrière hémato-encéphalique.
Méthylparaben n. m. (DCF), ester méthylique de lacide p-hydroxybenzoïque, antiseptique local, conservateur.
Méthylpentose n. m. Nom désignant improprement, parmi les désoxy-oses, les 6-désoxyhexoses, possédant un groupe méthyle en position 6, à la place de la fonction alcool primaire (exemples : rhamnose et fucose) ; présents surtout dans le règne végétal.
Méthylphénidate (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthylamine apparenté aux amphétaminiques, psychostimulant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2235).
1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine (MPTP) n. m. Substance découverte à la suite de lobservation de symptômes majeurs de la maladie de Parkinson chez des jeunes toxicomanes utilisateurs dun stupéfiant opioïde, le MPPP (1-méthyl-4-phényl-4- propionoxypipéridine) contenant du MPTP en tant quimpureté formée au cours de la synthèse illicite du stupéfiant. Agit après passage…
Méthylprednisolone n. f. Glucocorticoïde anti-inflammatoire stéroïdien, dérivé méthylé en 6 α de la prednisolone.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0561).
Méthylrosanilinium (chlorure de) n. m. Colorant antiseptique, aussi connu sous les noms de violet de gentiane et de violet cristallisé, dérivé du triphénylméthane.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1990).
Méthylsulfate n. m. Ester méthylique de l’acide sulfurique. Ne pas confondre le sulfate monométhylique (synonyme méthylsulfate, hydrogénosulfate de méthyle, acide méthoxysulfonique) et le sulfate de diméthyle qui est le diester.
Méthyltestostérone n. f. Androgène dérivé de la testostérone, méthylé en position 17α.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0410).
Méthylthioninium (chlorure de) n. m. Tétraméthylthionine, colorant phénothiazinique bis-diméthylaminé. Se transforme facilement, même in vivo, en leucodérivé incolore.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1132).
Méthyltransférase n. f. Enzyme catalysant le transfert du groupe CH de la méthionine, sous la forme active de S-adénosylméthionine, sur un accepteur soit hydroxylé (O-méthyltransférase) soit aminé (N-méthyltransférase).
Méthylxanthine n. f. Substance appartenant à une famille de produits naturels comprenant la 1,3,7-triméthylxanthine ou caféine, la 1,3-diméthylxanthine ou théophylline et la 3,7-diméthylxanthine ou théobromine. Analogie de structure avec ladénosine entraînant, à des degrés divers et dune substance à lautre, un antagonisme compétitif au niveau de récepteurs à…
Méthysergide n. m. Dérivé hémisynthétique de structure très proche de celle de la méthylergométrine, sen distinguant par la présence dun groupe méthyle sur lazote du noyau indolique. Puissant antagoniste des récepteurs sérotoninergiques (particulièrement 5-HT, mais aussi dautres récepteurs 5-HT).
Méticilline sodique n. f. Pénicilline hémisynthétique passée de mode mais cest, par référence à elle, qu a été constitué le groupe, nommé M, des autres pénicillines résistantes, comme elle, aux pénicillinases.
Métipranolol n. m. β-bloquant non cardiosélectif, de type phénoxypropylamine.
Métixène (chlorhydrate de) n. m. Anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1347).
Métolazone n. f. Diurétique apparenté aux diurétiques thiazidiques mais dépourvu du cycle thiazide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1757).
Métopimazine n. f. Composé neuroleptique de la famille des phénothiazines, possédant des propriétés antiémétiques.
Métoprolol n. m. β-bloqueur de type phénoxypropanolamine, cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2014, 1448 (succinate de) et 1028 (tartrate de).
Mètre n. m. Unité de longueur SI égale au trajet parcouru, dans le vide, par la lumière pendant une durée de 1/299 792 458 seconde. Symbole m.
Métréleptine n. f. Analogue synthétique de la leptine humaine, produit par des cultures d’Escherichia coli, constitué de 147 acides aminés, non glycosylé, avec un pont disulfure entre la cystéine-97 et la cystéine-147 et un résidu méthionine terminal.
Métrifonate n. m. Anthelminthique de type organophosphoré converti in vivo en son métabolite actif le dichlorvos, à propriété anticholinestérasique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1133).
Métronidazole n. m. Nitroimidazolé anti-infectieux à large spectre, actif sur les protozoaires, en particulier Trichomonas, et les bactéries, en particulier anaérobies.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0675 et 01/2013, 0934 (benzoate de).
Métrorragie n. f. Hémorragie utérine survenant en dehors des règles ou après la ménopause. Peut être détiologie lésionnelle (cancer de lutérus), fonctionnelle (dysfonctionnement hormonal) ou mécanique (dispositif intra-utérin, stérilet).
Métyrapone n. f. Inhibiteur réversible de la biosynthèse du cortisol, de la corticostérone et de laldostérone dans la corticosurrénale, en bloquant lhydroxylation enzymatique en C 11 du noyau stéroïde. Il en résulte la suppression du rétrocontrôle du cortisol sur lhypophyse et laugmentation de lhormone corticotrope, ACTH. La production…
Métyrosine n. f. Dérivé méthylé de la tyrosine. Cet acide aminé est un inhibiteur de la tyrosine hydroxylase.
Mévalonique (acide) n. f. Composé intermédiaire dans la synthèse du cholestérol à partir de lacétylCoA. Résulte de la réduction du 3-hydroxy -3-méthyl-glutaryl-coenzyme A par lHMGCoA-réductase. Est également un intermédiaire central dans la biosynthèse des terpènes (voie dite « de lacide mévalonique »). Cf terpènes.
Mévastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Penicillium citrinum Thom et P. brevicompactum Dierckx, Trichocomaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant découvert.
Mexilétine (chlorhydrate de) n. f. Aminoéther phénolique dérivé du métaxylène et de la propylamine. inhibiteur des canaux sodiques, antiarythmique de type Ib réduisant la durée du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1029).
Mezlocilline n. f. Uréidopénicilline, antibiotique à large spectre avec activité anti-Pseudomonas.
MHRA (Medicines & Healthcare products Regulatory Agency)
Miansérine (chlorhydrate de) n. f. Dibenzazépine inhibiteur de la recapture de la noradrénaline, antidépresseur sédatif et anxiolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 0846).
Mibéfradil n. m. Inhibiteur sélectif des canaux calciques de type T.
Micafungine n. f. Antibiotique lipopeptidique macrocyclique antifongique de la classe des échinocandines, obtenu par hémisynthèse à partir d’une substance (désignée par FR901379), elle-même produite par fermentation de souches du champignon Coleophoma empetri (Rostr.) Petr. Structure proche de celle de l’anidulafungine dont elle se distingue principalement par la présence…
Micelle n. m. Agrégat supramoléculaire organisé, de forme variable, le plus souvent sphéroïdale ou cylindrique, de taille généralement comprise entre 1 et 300 nm (aussi dénommées nanomicelles pour désigner des agrégats dont la dimension est submicronique ou nanométrique). Les micelles sont généralement constituées de molécules amphiphiles avec un…
Michaelis – Menten « (constante de) - (KM) n. f. Constante de dissociation apparente de la combinaison entre une enzyme et son substrat. Est égale à la concentration de substrat pour laquelle la vitesse initiale de la réaction est à la moitié de la vitesse initiale maximale. Sexprime en mol/L. Son inverse représente, en première…
Miconazole n. m. Dérivé de limidazole substitué, sur lazote, par une chaîne à fonction éther-oxyde et deux noyaux aromatiques chlorés.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2015, 0935 et 01/2012, 0513 (nitrate de)
Microaiguille n. f. Aiguille de la taille du micromètre à plusieurs centaines de micromètres.
Micro-albuminurie n. f. Excrétion urinaire dune quantité faible mais anormale dalbumine, comprise entre 20 et 200 µg/min, soit 30 à 300 mg par 24 heures, non détectable par les méthodes usuelles utilisant les bandelettes.
Microanalyse n. f. Analyse qualitative ou quantitative seffectuant sur de faibles prises dessai : inférieures à 1 mL pour les solutions ou à 10 mg pour les solides. Concerne lanalyse élémentaire des substances minérales et organiques (établissement des formules brutes, Cf CHN) et la détermination de la composition…
Micro-ARN n. m. Acide ribonucléique, monocaténaire, très court, constitué d’une vingtaine de nucléotides, ayant comme fonction de réguler négativement le niveau d’expression des protéines des cellules eucaryotes, en activant la dégradation de leurs ARN messagers (ARNm) ou en bloquant directement leur traduction.
Microarray n. m. Ensemble de molécules dADN fixées en rangées ordonnées sur une petite surface qui peut être du verre, du silicium ou du plastique. Cette biotechnologie permet danalyser avec des méthodes à haut débit le niveau dexpression des gènes (transcrits) dans une cellule, un tissu, un organe,…
Microbe n. m. Nom générique pour de très nombreux êtres vivants de petite taille, de lordre du micromètre, invisibles sans laide du microscope optique ou électronique, comprenant les bactéries, les levures, les protozoaires, les virus. Nombre dentre eux participent à des systèmes biologiques complexes de destruction de la…
Microbiologie n. f. Science des micro-organismes visibles seulement au microscope optique ou électronique. Regroupe la bactériologie et la virologie.
Microbiome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un hôte particulier.
Microbiote n. m. Désigne lensemble des populations de microorganismes qui colonisent un environnement particulier : microbiote intestinal, microbiote fécal, microbiote cutané, microbiote buccal... Un microbiote inclut non seulement les procaryotes (bactéries et archées) mais aussi les champignons, les protozoaires et, par extension, les virus. Le microbiote intestinal est…
Microbiote fécal (transplantation de) n. f. Il est indiqué pour prévenir la récurrence de l’infection à Clostridioides difficile, chez les personnes âgées de 18 ans et plus, après un traitement antibactérien, pour le traitement de cette infection récurrente.
Microblading Cf. Maquillage via Microblading
Microcapsule n. f. Capsule de la taille du micromètre à plusieurs centaines de micromètres.
Microcirculation n. f. Partie du système circulatoire comprenant les artérioles, les capillaires et les veinules, disséminés dans tous les tissus, formant un réseau qui se situe entre le système artériel et le système veineux où seffectuent, au niveau des capillaires, les échanges des gaz, des liquides, des déchets…
→ Microporeux
Métrologie
Anglais : metrology
Espagnol : metrología
Étymologie : Grec μέτρον métron mesure et λογική logikế science du raisonnement, logique.
n. f. Science des mesures. Inclut à la fois les aspects théoriques et pratiques que présente l'action de mesurer quel que soit le domaine de la science et de la technologie abordé.
La qualité métrologique du résultat d'une analyse dépend de la validation préalable de la procédure d'analyse mise en œuvre, c'est-à-dire de la validation de l'échantillonnage, de la validation du mode opératoire et, enfin, de son exécution correcte par les analystes. La validation du mode opératoire de la méthode analytique s'effectue par l'étude de ses caractéristiques chimiométriques, telles que la spécificité, la fidélité (répétabilité et reproductibilité), le domaine de linéarité incluant le domaine de validité, la sensibilité (ou précision), l'exactitude (ou justesse), et la robustesse. Lorsque l'analyte à détecter ou à quantifier est présent, en très faible quantité, dans la matrice à doser (analyse de traces), la méthode analytique utilisée doit être conçue pour opérer respectivement à des seuils de détection ou des seuils de quantification appropriés.
Dans l'entreprise, la fonction métrologique consiste à gérer et maîtriser l'ensemble des instruments de mesure, de contrôle et d'essai.