Microarray
Métixène (chlorhydrate de) n. m. Anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1347).
Métolazone n. f. Diurétique apparenté aux diurétiques thiazidiques mais dépourvu du cycle thiazide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1757).
Métopimazine n. f. Composé neuroleptique de la famille des phénothiazines, possédant des propriétés antiémétiques.
Métoprolol n. m. β-bloqueur de type phénoxypropanolamine, cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2014, 1448 (succinate de) et 1028 (tartrate de).
Mètre n. m. Unité de longueur SI égale au trajet parcouru, dans le vide, par la lumière pendant une durée de 1/299 792 458 seconde. Symbole m.
Métréleptine n. f. Analogue synthétique de la leptine humaine, produit par des cultures d’Escherichia coli, constitué de 147 acides aminés, non glycosylé, avec un pont disulfure entre la cystéine-97 et la cystéine-147 et un résidu méthionine terminal.
Métrifonate n. m. Anthelminthique de type organophosphoré converti in vivo en son métabolite actif le dichlorvos, à propriété anticholinestérasique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1133).
Métrologie n. f. Science des mesures. Inclut à la fois les aspects théoriques et pratiques que présente laction de mesurer quel que soit le domaine de la science et de la technologie abordé.
Métronidazole n. m. Nitroimidazolé anti-infectieux à large spectre, actif sur les protozoaires, en particulier Trichomonas, et les bactéries, en particulier anaérobies.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0675 et 01/2013, 0934 (benzoate de).
Métrorragie n. f. Hémorragie utérine survenant en dehors des règles ou après la ménopause. Peut être détiologie lésionnelle (cancer de lutérus), fonctionnelle (dysfonctionnement hormonal) ou mécanique (dispositif intra-utérin, stérilet).
Métyrapone n. f. Inhibiteur réversible de la biosynthèse du cortisol, de la corticostérone et de laldostérone dans la corticosurrénale, en bloquant lhydroxylation enzymatique en C 11 du noyau stéroïde. Il en résulte la suppression du rétrocontrôle du cortisol sur lhypophyse et laugmentation de lhormone corticotrope, ACTH. La production…
Métyrosine n. f. Dérivé méthylé de la tyrosine. Cet acide aminé est un inhibiteur de la tyrosine hydroxylase.
Mévalonique (acide) n. f. Composé intermédiaire dans la synthèse du cholestérol à partir de lacétylCoA. Résulte de la réduction du 3-hydroxy -3-méthyl-glutaryl-coenzyme A par lHMGCoA-réductase. Est également un intermédiaire central dans la biosynthèse des terpènes (voie dite « de lacide mévalonique »). Cf terpènes.
Mévastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Penicillium citrinum Thom et P. brevicompactum Dierckx, Trichocomaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant découvert.
Mexilétine (chlorhydrate de) n. f. Aminoéther phénolique dérivé du métaxylène et de la propylamine. inhibiteur des canaux sodiques, antiarythmique de type Ib réduisant la durée du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1029).
Mezlocilline n. f. Uréidopénicilline, antibiotique à large spectre avec activité anti-Pseudomonas.
MHRA (Medicines & Healthcare products Regulatory Agency)
Miansérine (chlorhydrate de) n. f. Dibenzazépine inhibiteur de la recapture de la noradrénaline, antidépresseur sédatif et anxiolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 0846).
Mibéfradil n. m. Inhibiteur sélectif des canaux calciques de type T.
Micafungine n. f. Antibiotique lipopeptidique macrocyclique antifongique de la classe des échinocandines, obtenu par hémisynthèse à partir d’une substance (désignée par FR901379), elle-même produite par fermentation de souches du champignon Coleophoma empetri (Rostr.) Petr. Structure proche de celle de l’anidulafungine dont elle se distingue principalement par la présence…
Micelle n. m. Agrégat supramoléculaire organisé, de forme variable, le plus souvent sphéroïdale ou cylindrique, de taille généralement comprise entre 1 et 300 nm (aussi dénommées nanomicelles pour désigner des agrégats dont la dimension est submicronique ou nanométrique). Les micelles sont généralement constituées de molécules amphiphiles avec un…
Michaelis – Menten « (constante de) - (KM) n. f. Constante de dissociation apparente de la combinaison entre une enzyme et son substrat. Est égale à la concentration de substrat pour laquelle la vitesse initiale de la réaction est à la moitié de la vitesse initiale maximale. Sexprime en mol/L. Son inverse représente, en première…
Miconazole n. m. Dérivé de limidazole substitué, sur lazote, par une chaîne à fonction éther-oxyde et deux noyaux aromatiques chlorés.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2015, 0935 et 01/2012, 0513 (nitrate de)
Microaiguille n. f. Aiguille de la taille du micromètre à plusieurs centaines de micromètres.
Micro-albuminurie n. f. Excrétion urinaire dune quantité faible mais anormale dalbumine, comprise entre 20 et 200 µg/min, soit 30 à 300 mg par 24 heures, non détectable par les méthodes usuelles utilisant les bandelettes.
Microanalyse n. f. Analyse qualitative ou quantitative seffectuant sur de faibles prises dessai : inférieures à 1 mL pour les solutions ou à 10 mg pour les solides. Concerne lanalyse élémentaire des substances minérales et organiques (établissement des formules brutes, Cf CHN) et la détermination de la composition…
Micro-ARN n. m. Acide ribonucléique, monocaténaire, très court, constitué d’une vingtaine de nucléotides, ayant comme fonction de réguler négativement le niveau d’expression des protéines des cellules eucaryotes, en activant la dégradation de leurs ARN messagers (ARNm) ou en bloquant directement leur traduction.
Microbe n. m. Nom générique pour de très nombreux êtres vivants de petite taille, de lordre du micromètre, invisibles sans laide du microscope optique ou électronique, comprenant les bactéries, les levures, les protozoaires, les virus. Nombre dentre eux participent à des systèmes biologiques complexes de destruction de la…
Microbiologie n. f. Science des micro-organismes visibles seulement au microscope optique ou électronique. Regroupe la bactériologie et la virologie.
Microbiome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un hôte particulier.
Microbiote n. m. Désigne lensemble des populations de microorganismes qui colonisent un environnement particulier : microbiote intestinal, microbiote fécal, microbiote cutané, microbiote buccal... Un microbiote inclut non seulement les procaryotes (bactéries et archées) mais aussi les champignons, les protozoaires et, par extension, les virus. Le microbiote intestinal est…
Microbiote fécal (transplantation de) n. f. Il est indiqué pour prévenir la récurrence de l’infection à Clostridioides difficile, chez les personnes âgées de 18 ans et plus, après un traitement antibactérien, pour le traitement de cette infection récurrente.
Microblading Cf. Maquillage via Microblading
Microcapsule n. f. Capsule de la taille du micromètre à plusieurs centaines de micromètres.
Microcirculation n. f. Partie du système circulatoire comprenant les artérioles, les capillaires et les veinules, disséminés dans tous les tissus, formant un réseau qui se situe entre le système artériel et le système veineux où seffectuent, au niveau des capillaires, les échanges des gaz, des liquides, des déchets…
Micrococcaceae Famille de cocci groupés en amas, immobiles, à Gram positif, aérobies-anaérobies facultatifs (genre Staphylococcus) ou aérobies stricts (genre Micrococcus).
Micrococcus Genre bactérien appartenant à la famille des Micrococcaceae, en forme de coques arrondies à Gram positif, aérobies stricts. Présent dans lenvironnement, le sol, les eaux douces, et sur les aliments. Fait partie de la flore commensale du tube digestif, de la peau et des cavités…
Microcytaire adj. Se dit dune anémie dans laquelle le volume des hématies est inférieur à la normale (exemple : anémie ferriprive).
Microcyte n. m. Hématie de diamètre réduit, inférieur à 6 µm, et de volume globulaire moyen inférieur à 80 femtolitres [fL] (inférieur à 80 µm).
Microcytose n. f. Diminution du volume moyen des hématies.
Microémulsion n. m. Mélange deau et de liquide organique apolaire (appelé huile) macroscopiquement homogène et constitué de domaines deau et dhuile, de très petite taille. Elle constitue une phase unique thermodynamiquement stable, isotrope, transparente et fluide. Sa structure est une dispersion de domaines deau et dhuile séparés par…
Microencapsulation n. f. Opération utilisée pour lobtention de microcapsules. Les procédés sont soit physicochimiques (exemple : coacervation, séparation de phase), soit chimiques (exemple : polycondensation interfaciale), soit mécaniques (exemple : nébulisation).
Microenrobage n. m. Terme parfois utilisé pour désigner un enrobage de microparticules ou un enrobage de faible épaisseur.
Microéponge n. f. Système poreux de la taille du micromètre à plusieurs centaines de micromètres.
Microfilament n. m. Élément de forme allongée et de la taille de lordre du micromètre.
Microfluidique n. f. Science de la manipulation des fluides à l’échelle micrométrique. Elle peut être considérée à la fois comme une science (étude du comportement des fluides dans des microcanaux) et une technologie de fabrication de dispositifs pour les laboratoires sur puces (lab on chip) dans le domaine…
Microgel n. m. Particule de gel (généralement hydrogel) de dimensions micrométriques constituée de polymères réticulés. Les microgels peuvent être obtenus par des procédés de photolithographie, de micromoulage, de microfluidique, des méthodes démulsification, de perlage, ou encore par différents procédés de polymérisation hétérogène.
Microimplant n. m. Implant de très petite taille (entre 1 et 1000 μm). Des microimplants sont utilisés en dentisterie, en chirurgie esthétique (greffe de cheveux) et pour la contraception féminine (obstruction des trompes de Fallope).
Micromachine n. f. machine miniaturisée.
Micromètre n. m. Unité de longueur égale au millionième de mètre. Symbole μm (1 μm = 10 m).
Micron n. m. Terme désuet synonyme de micromètre. Symbole μm.
Microneedling Cf. Microaiguille via Microneedling
Micronisation n. f. Opération de broyage permettant lobtention de particules de diamètre de lordre du micromètre.
Micronomicine (sulfate de) n. f. Antibiotique de la classe des aminosides actif contre les germes Gram négatifs.
→ Mifamurtide
Microarray
Synonyme(s) : puce à ADN, biopuce, puce à gène
Antonyme(s) : désarroi
Anglais : microarray, DNA-microarray, biochip, DNA chip
Espagnol : chip a AND
Étymologie : Grec μικρός mikrós ou σμικρός smikrós petit, de peu d'importance, faible, qui dure peu, vieux français areer, arroyer mettre en ordre, arrangé ; passé à l'anglo-normand arroi, équipage accompagnant un personnage.
n. m. Ensemble de molécules d'ADN fixées en rangées ordonnées sur une petite surface qui peut être du verre, du silicium ou du plastique. Cette biotechnologie permet d'analyser avec des méthodes à haut débit le niveau d'expression des gènes (transcrits) dans une cellule, un tissu, un organe, un organisme ou encore un mélange complexe, à un moment donné par rapport à un échantillon de référence. Le principe de la puce à ADN repose sur la propriété que possède l'ADN dénaturé de reformer spontanément sa double hélice lorsqu'il est porté face à un brin complémentaire (réaction d'hybridation). Concrètement, les ARN totaux sont extraits de cellules, dont on veut comparer l'expression des gènes avec un étalon, puis subissent une amplification qui permet d'obtenir une quantité de matériel génétique suffisante pour l'expérience. Ensuite, ces ARNm sont transformés en ADN complémentaires, ADNc, par la technique de rétrotranscription et marqués par un colorant [soit la cyanine 3 (fluorochrome vert) soit la cyanine 5 (fluorochrome rouge)]. On met ensuite les ADNc obtenus dans une puce contenant des fragments d'ADN, en même temps que l'ADNc étalon. Chaque point (ou spot) de la puce est analysé individuellement par un scanner à très haute résolution, et ce à la longueur d'onde d'excitation de la cyanine 3, puis de la cyanine 5. L'image scannée est traduite en niveaux de gris. On compare ensuite l'intensité du signal entre le vert et le rouge. En fonction de l'intensité du signal, il y a plus ou moins de pixels pour chaque point de la puce. À chaque point (ou spot) est attribué une valeur d'intensité normalisée par rapport à l'ADN « étalon » : on parle de spike. Chacune des valeurs peut être analysée par des techniques de bio-informatique, ce qui permet d'estimer avec plus ou moins de précision l'intensité d'expression d'un gène. Par exemple, on peut marquer l'ADN complémentaire du malade en vert et du traité en rouge, ou bien, du témoin en rouge et du traité en vert. Ce marquage se fait habituellement grâce à une enzyme : la polymérase T7 qui amplifie l'ARNm et incorpore les cyanines pour un marquage optimal. Une fois marqués, ces ADN complémentaires sont déposés sur la lame de verre qui, elle-même, possède, fixée à sa surface, des fragments de génome humain recouvrant tous les gènes présents dans une cellule. Les molécules d'ADN fixées sur la lame sont appelées des sondes. Des dizaines de milliers de sondes peuvent être fixées sur une même puce. Cela permet de tester différentes cultures cellulaires sur une même lame, voire de faire des réplicats (ce qui est vivement recommandé pour l'analyse biostatistique en aval). Cette technologie provient d'une adaptation du Northern Blot où de l'ADN fragmenté est fixé à un support, puis hybridé avec un ARNc.
La mesure de l'expression de gènes par puce à ADN s'applique à de nombreux domaines de la biologie et de la médecine comme l'étude de traitements, de maladies ou bien encore de stades développementaux. L'utilisation des puces à ADN connaît un essor croissant, notamment dans le domaine de la cancérologie pour le typage tumoral d'après leur profil génétique. L'utilisation des puces à ADN, comme outil de diagnostic, présente l'avantage de faire appel à de nombreux marqueurs : plusieurs milliers de gènes peuvent être criblés simultanément pour fournir une signature du type cellulaire étudié. Si l'on considère que chaque type de tumeur présente une signature génétique unique, ce système permet virtuellement de distinguer et classer tous les types de tumeurs. Les puces à ADN permettent donc de comparer l'expression des gènes de deux types cellulaires différents, de faire de l'étude des gènes exprimés sur un grand nombre de patients pour observer l'effet d'un médicament antitumoral ou antinéoplasique par exemple), de regarder l'effet d'un traitement sur l'expression des gènes, de comparer tissus sains contre tissus malades, traités contre non-traités, etc.