Acide
Acétal Résultat de l’action d’un alcool sur un aldéhyde en milieu acide, avec formation d’eau. Selon les conditions opératoires, il se forme un hémi-acétal ou un acétal. La réaction est réversible. La structure cyclique des aldoses comporte un carbone hémi-acétalique.
Acétate n. m. Sel ou ester de l’acide acétique.
Acétazolamide n. m. Sulfamide et amide à noyau 1,3,4-thiadiazole. Inhibiteur de l’anhydrase carbonique au niveau du tubule rénal, du corps ciliaire et des plexus choroïdes.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 0454).
Acétique (acide) n. m. Le plus simple des acides carboxyliques.
Acétone n. f.
Acétone-chloroforme Cf chlorobutanol.
Acétonide n. m. Cétal cyclique obtenu par action d’un diol sur l’acétone.
Acétorphan n. m. Amide,
Acide acétylacétique n. m. , acide β-cétonique instable sauf sous forme dester ou de thioester.
Acétylcholine n. f. Ester acétique de la choline CHL’ACh est rapidement détruite par les cholinestérases. Ses effets se répartissent en deux catégories principales suivant la classe de récepteurs activés : Muscariniques, inhibés par latropine (trois types principaux, M1, M2 et M3, identifiés) : hypotension, bradycardie, stimulation du…
Acétylcholinestérase (AChE) n. f. Enzyme catalysant lhydrolyse rapide de lacétylcholine en choline et acide acétique, entraînant ainsi son inactivation.Improprement, mais très usuellement appelée "cholinestérase", lacétylcholinestérase joue un rôle essentiel pour terminer lactivation des récepteurs dans les transmissions cholinergiques, intervenant dans les terminaisons parasympathiques, les jonctions neuromusculaires et les synapses…
Acétylcholinomimétique adj. et n. m. Qualifie et désigne une substance reproduisant les effets de l’acétylcholine.
Acétylcoenzyme A (AcétylCoA) n. m. Forme énergétiquement "activée" du groupement acétyle issu du catabolisme des glucides, des protéines et des lipides. Molécule à haut potentiel dhydrolyse (liaison thioester) métabolisée dans le cycle de Krebs. Peut également être reconvertie en acides gras ou donner naissance aux corps cétoniques.
Acétylcystéine n. f. Dérivé N-acétylé (amide) de la cystéine. Mucolytique fluidifiant des sécrétions bronchiques à utiliser avec précaution chez le nourrisson. Favorise la cicatrisation des ulcérations cornéennes d’origine traumatique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0967).
Acétyleur n. m. Être vivant qui métabolise une substance en l’acétylant rapidement (acétyleur rapide) ou lentement (acétyleur lent) grâce à une enzyme hépatique, la N-acétyltransférase 2 (phase II du métabolisme de nombreux médicaments (par exemple sulfonamides, hydralazine, isoniazide, procaïnamide, clonazépam, caféine).
Acétylleucine n. f. Dérivé N-acétylé (amide) de la leucine racémique.
Acétylsalicylate n. m. Sel soluble dacide acétylsalicylique.
Acide acéxamique n. m. Amide de l’acide ε-aminocaproïque, CH-COOH, à propriétés antifibrinolytiques sous-jacentes du fait de sa structure, mais utilisé comme antiinflammatoire de type cicatrisant, sous forme de sel de sodium pour le traitement des ulcérations cutanées.
Achalasie n. f. Altération de la coordination synchronisée du mouvement d’un sphincter et de sa paroi du tube digestif contiguë. L’achalasie de l’estomac empêche les aliments de pénétrer dans lestomac, celle du côlon provoque une constipation avec dilatation intestinale (mégacôlon, maladie de Hirschsprung).
Achillée n. f. Herbacée cosmopolite (Achillea millefolium L., Asteraceae, ex-Composées). Parties aériennes contenant des flavonoïdes et une huile essentielle à azulènes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1382 corrigé 10.0).
Achiral adj. Qualifie une molécule ou un site dépourvu de chiralité.
Achondroplasie n. f. Ostéochondrodysplasie caractérisée cliniquement par un déficit de croissance prédominant sur les os longs, fémur et humérus (nanisme rhizomélique), une macrocéphalie avec une front proéminent et une hypoplasie de la partie moyenne du visage, un genu varum, des mains en trident, une hyperlordose (accentuation de…
Achromatopsie n. f. Pathologie des cônes rétiniens qui ne perçoivent pas les couleurs composant la lumière blanche. Le patient achromatopsique ne perçoit que le blanc, le noir et les teintes gris intermédiaires de la lumière blanche. Les principaux symptômes de lachromatopsie sont l’absence totale de vision des couleurs,…
Achromobacter Bactérie à Gram négatif aérobie stricte, oxydase et catalase positives, non pigmentée de la famille des Alcaligenaceae. Le genre Achromobacter comporte six espèces, dont Achromobacter xylosoxidans (synonyme désuet Alcaligenes xylosoxidans) est le plus fréquemment isolé. C’est une bactérie de l’environnement, pathogène opportuniste responsable en particulier…
Aciclovir n. m. Antiviral analogue nucléosidique de la 2’-désoxyguanosine dont le pentose est substitué par une chaîne aliphatique acyclique : 2-amino-9-[(2-hydroxyéthoxy)méthyl]-1,9-dihydro-6H-purin-6-one (C8H11N5O3). L’aciclovir (ACV) est un inhibiteur puissant de l’ADN polymérase des virus de l’herpès simplex 1 et 2 (HSV-1, HSV-2) et du virus de la varicelle…
Aciculaire adj.
Acide-phénol n. m. Terme désignant en chimie organique toute molécule possédant au moins une fonction acide carboxylique et un hydroxyle phénolique. En phytochimie, terme réservé à des composés de squelette : d’une part en C6-C1 (acide benzoïque et ses dérivés : par exemple acide gallique, acide salicylique), très…
Acidicline adj. Qualifie une plante ou un champignon qui préfère les sols acides (par exemple chèvrefeuille des bois, pulmonaire).
Acidifier v. Ajouter un composé à un milieu pour le rendre acide, par exemple dans l’eau pour lui conférer une valeur de pH inférieure à 7. Par extension, rendre le milieu moins basique.
Acidiphile adj. Qualifie une plante ou un champignon qui ne se développe que sur sols acides (par exemple bruyère cendrée, digitale pourpre, châtaignier).
Acidité n. f. Propriété dune substance ou d’un milieu de posséder un caractère acide.
Acido-alcoolo résistance n. f. Propriété liée à l’ultrastructure pariétale spécifique des espèces bactériennes appartenant au genre Mycobacterium et notamment à la présence d’acides mycoliques à très longues chaines (60 à 90 atomes de carbone) associés à une paroi de bactérie à Gram positif (peptidoglycane relié à l’arabinogalactane). Les mycobactéries…
Acidocétose n. f. Syndrome clinique et biologique résultant de laccumulation anormale dans le sang dacides cétoniques (acide acétylacétique, acide β-hydroxybutyrique) par excès du catabolisme lipidique dû à une carence en insuline.
Acidophile adj. En histologie et hématologie signifie " qui fixe les colorants acides ".
Acidose n. f. État pathologique dû à un trouble de l’homéostasie de l’ion H caractérisé par une diminution du pH du sang (valeurs usuelles 7,35-7,45) et des liquides extracellulaires.
Acidurie n. f. au sens strict, présence dacides dans les urines, dans lusage courant excès dacides urinaires par exemple : élimination rénale excessive dions H (alcalose métabolique) ou présence d’acides organiques lors d’enzymopathies congénitales.
Acinetobacter Genre de bactéries à Gram négatif coccoïdes, non sporulées, parfois capsulées, immobiles mais pouvant présenter une mobilité par saccade, aérobies strictes, non fermentatives.
Acinus n. m. Petite cavité épithéliale glandulaire de forme arrondie bordée par des cellules sécrétrices, élément constitutif des glandes à sécrétion externe dites en grappe (glandes salivaires, pancréas exocrine…).
Acitazanolast n. m. Métabolite actif généré in vivo à partir du précurseur pharmacologique (prodrogue), le tazanolast (petite molécule de synthèse), qui est un antagoniste des récepteurs du leucotriène D4 (LTD4). Les antagonistes des récepteurs LTD4 sont une monothérapie alternative aux corticostéroïdes.
Acitrétine n. f. Rétinoïde de synthèse analogue aromatique de la vitamine A indiqué dans le psoriasis et les dermatoses dues à des troubles de la kératinisation.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1385).
Aclidinium (bromure d') n. m. Antagoniste muscarinique de longue durée daction, après inhalation sous forme de poudre.
Aclométasone n. m. Glucocorticoïde de synthèse utilisé en application locale sous forme de dipropionate pour ses propriétés anti-inflammatoires et antiprurigineuses.
Acné n. f. Affection du follicule pilosébacé, caractérisée par une hyperséborrhée et des anomalies de la kératinisation de l’épithélium du canal du follicule pilosébacé, induisant la formation de comédons et le développement d’une inflammation liée à la prolifération de Propionibacterium acnes, bactérie anaérobie à Gram positif appartenant à…
Acolbifène (chlorhydrate d') n. m. Dérivé du triphényléthylène, antiœstrogène de la famille des modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes (SERM, Selective estrogen receptor modulators). Cf tamoxifène.
Aconit n. m. Nom commun désignant environ une centaine despèces à fleurs zygomorphes, le plus souvent très toxiques, appartenant au genre Aconitum (Ranonculaceae), dont les aconits du groupe napel intéressant la pharmacie.
Aconitine n. f. Alcaloïde diester à squelette diterpénique extrait des racines dAconit napel (Aconitum napellus L., Ranonculaceae). Excite puis paralyse électivement les terminaisons du nerf trijumeau ; bradycardisant, hyper- puis hypotenseur, provoque des arythmies (utilisé autrefois expérimentalement dans la recherche d’anti-arythmiques).
Acoramidis n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un puissant stabilisateur quasi complet (≥ 90 %), hautement sélectif, de la transthyrétine (TTR).L’acoramidis agit en se liant à la protéine TTR et en aidant à stabiliser cette structure protéique, empêchant ainsi la dissociation du tétramère en monomères, de…
Acore n. m. Herbacée uligineuse (Acorus calamus L., Acoraceae). Rhizome contenant une huile essentielle à β-asarone, composé phénylpropanique cancérigène chez les rongeurs (teneur variable selon le degré de polyploïdie des différents cytotypes d’acore ; faible ou nulle dans la variété americanus). Plante réputée antispasmodique et stimulant la digestion.
Acouphène n. m. Toute perception auditive (bourdonnement ou sifflement, en continu ou par intermittence) d’origine généralement pathologique et qui n’est pas étroitement liée à un stimulus acoustique extérieur à l’organisme.
Acoustique n. f. Partie de la science et de la technique relative à l’étude des vibrations acoustiques et concernant leur production, leur propagation et leurs effets.
Âcre adj. Qualifie une saveur comparable à celle du poivre. Certaines russules, Collybia peronata, ont une saveur âcre.
Âcrescent adj. Qualifie une saveur légèrement âcre, apparaissant progressivement lors de la mastication.
Acridine n. f. Noyau hétérocyclique azoté dérivé de la structure tricyclique de l’anthracène dans lequel un atome de carbone du noyau central est remplacé par un atome d’azote. Cette structure est présente dans des antiseptiques (acriflavine, éthacridine), des antitumoraux ou néoplasiques (amsacrine) et des antipaludiques (mépacrine).
Acriflavine n. f. Antibactérien antiseptique local de la famille des acridines.
Acriflavium n. f. Di-aminoacridine, colorant entrant dans la composition d’un antiseptique local.
→ Actinoquinol
Acide
Anglais : acid
Espagnol : ácido
Étymologie : Latin ăcĭdus aigre, acide, désagréable.
1- adj. Qualifie un milieu aqueux de pH inférieur à 7 ou une substance de saveur piquante, aigre.
2- n.m. Désigne une molécule ou ion possédant un atome d’hydrogène ionisable sous forme de proton (transférable à une base ou substituable par un atome métallique) ou, par extension, possédant un site accepteur du doublet électronique d’une molécule basique.
Il existe différentes définitions des acides et des bases, par exemple :
- Selon Brönsted (de J.N. Brönsted, 1879-1947, chimiste et biochimiste danois), un composé capable de libérer un ou plusieurs protons en les transférant à une base. Selon l’importance du transfert par rapport à une base de référence (usuellement l’eau) un acide est dit fort ou faible. Cf pKa
- Selon Arrhenius (de S. Arrhenius, 1859-1927, chimiste suédois, prix Nobel de chimie 1903), une substance capable de libérer des protons dans l’eau.
- Selon Lewis (de G.N. Lewis, 1875-1946, physicien et chimiste américain), une substance capable d’accepter un doublet électronique.
- Selon Werner (de A. Werner, 1866-1919,chimiste suisse d’origine française, prix Nobel de chimie), une substance capable de fixer un ion hydroxyde. Par exemple l'acide ortho borique H3BO3.
Acide aminé
Synonyme(s) : aminoacide
Anglais : amino acid
Espagnol : aminoácido
Acide carboxylique, naturel ou de synthèse, comportant une fonction amine. Les acides aminés sont classés selon la position relative de leurs deux groupes fonctionnels.
Les acides aminés entrant dans la composition des peptides et des protéines, les acides aminés protéinogènes, sont des acides alpha aminés de configuration L, R- CH(NH2)-COOH, où les deux fonctions, acide et amine, sont portés par des carbones contigus. Chez l'Homme, 21 acides alpha aminés sont incorporés dans les protéines lors de la traduction de l’ARN. Le dernier à avoir été identifié, la sélénium cystéine, est incorporée par traduction du codon UGA qui est normalement un codon stop.
Dix acides aminés ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme humain, ou pas suffisamment, et doivent être apportés par l'alimentation ; ces 10 acides aminés essentiels sont : la valine (Val, V), la thréonine (Thr, T), la lysine (Lys, K), le tryptophane (Trp, W), la leucine (Leu, L), l'isoleucine (Ile, I), la méthionine (Met, M), la phénylalanine (Phe, F), l'arginine (Arg, R) et l'histidine (His, H).
Acide aminé excitateur
Anglais : excitatory aminoacid
Espagnol : aminoácido excitador
Acide aminé jouant un rôle physiologique majeur de neuromédiateur dans les processus de transmission synaptique rapide.
Les principaux sont l’acide glutamique et l’acide aspartique auxquels s’ajoutent les acides homocystéique et N-acétyl aspartylglutamique. Leurs effets résultent de l’activation de récepteurs multiples (glutaminergiques), au sein desquels on distingue des récepteurs ionotropes couplés à un canal ionique et des récepteurs métabotropes couplés à une protéine G. Leur rôle est essentiel dans l’ensemble des fonctions centrales et les processus neurotoxiques consécutifs à une hyperactivité excitatrice, propriété utilisée pour créer des lésions expérimentales avec les acides kaïnique et iboténique. Ils semblent aussi impliqués dans des affections neurologiques diverses, maladies neurodégénératives, ischémie cérébrale et épilepsie, notamment.
Acide aminé non protéinogène
Anglais : non-proteinogenic amino acid
Espagnol : aminoácido no proteico
Allemand : nichtproteinogene Aminosäuren
Acide aminé pour lequel, par exclusion, ne correspond aucun codon et qui ne peut donc être incorporé dans les protéines lors de la traduction de l'ARN messager par les ribosomes. La grande majorité des acides aminés sont non protéinogènes.
Certains sont des acides alpha aminés de série L, résultant de modifications post traductionnelles des protéines (exemple : hydroxyproline, phosphosérine).
Certains, nombreux, ont des fonctions métaboliques ou physiologiques propres ; ce sont des acides soit alpha, soit bêta aminés, de la série D ou L (exemples : L-citrulline, L-DOPA, L-thyroxine, D-leucine, bêta-alanine).
Enfin, certains produits de synthèse, dont des médicaments, sont dits non protéinogéniques, composés incluant une fonction amine et un groupement carboxylique non en position alpha ou de configuration D (exemple : la téixobactine).
Acide biliaire
Synonyme(s) : sel biliaire
Anglais : biliary acid
Espagnol : ácido biliar
Nom générique pour désigner les composés stéroïdiques hydroxylés hépatiques, produits du catabolisme du cholestérol.
Les deux acides primaires, acides cholique et chénodésoxycholique, et les deux acides secondaires formés dans l'intestin sous l'action des bactéries, acides désoxycholique et lithocholique, ainsi que leurs dérivés de conjugaison avec la glycine (acide glycocholique...) et la taurine (acide taurocholique...) sont stockés dans la vésicule biliaire et subissent le cycle entérohépatique. Substances douées de propriétés tensio-actives intenses permettant l'émulsion des lipides alimentaires et leur hydrolyse par la lipase pancréatique.
Acide gras
Anglais : fatty acid
Espagnol : ácido graso
Acide organique carboxylique à chaîne aliphatique saturée ou insaturée, comportant le plus généralement un nombre pair d’atomes de carbone (de 4 à 36). Selon les règles de nomenclature de l’IUPAC, les carbones sont numérotés à partir de la fonction carboxylique -COOH (carbone 1), l’appellation oïque marquant le caractère acide. Le sigle Δx indique la présence de double(s) liaison(s) et leur position à compter de l'extrémité carboxylique (acides mono-insaturés et acides poly-insaturés) ; la diastéréoisomérie de la double liaison est indiquée par les lettres Z (cis) / E (trans) .
Exemples :
C14 , acide tétradécanoïque (acide myristique)
C18 , acide octadécanoïque (acide stéarique)
Acide Z (ou cis)-Δ9-octadécamonoénoïque (acide oléique)
Acide tout-cis-Δ9,12 -octadécadiénoïque (acide α-linoléique).
A coté de cette nomenclature de l'IUPAC, diverses autres appellations sont utilisées dont la dénomination commune (acide palmitique, stéarique, arachidonique...) et la nomenclature usitée en biochimie : Cn:x Δx, ωx' où n indique le nombre de carbones, x le nombre de doubles liaisons, Δx leur position à partir de l'extrémité carboxylique -COOH et ω-x' la position du premier carbone, avec une double liaison, à partir du méthyl -CH3.
Exemples d’acides gras saturés :
Acide butyrique, acide butanoïque, C4:0
Acide myristique, acide tétradécanoïque, C14:0
Acide stéarique, acide octadécanoïque, C18:0
Exemples d’acides gras insaturés :
Acide oléique, C18:1 Δ9, ω-9
CH3(–CH2)7–CH=CH(–CH2)7–COOH
Acide α-linoléique, C18:2 Δ9-12, ω -6
CH3(–CH2)3(–CH2–CH=CH)2(–CH2)7–COOH
Acide α-linolénique, C18:3 Δ9-12-15, ω -3
CH3(–CH2–CH=CH)3(–CH2)7–COOH.
Les acides gras naturels comportent généralement 4 à 28 atomes de carbone. Lorsqu’ils estérifient les fonctions alcool du glycérol, ils forment les glycérides, et la fonction alcool d’un stérol, les stérides. Constituants des lipides, les acides gras leur confèrent leurs propriétés hydrophobes.
En cosmétologie, les acides gras sont très largement utilisés, soit pour augmenter la viscosité d’une formule (par exemple l’acide stéarique),soit pour apporter des lipides au tégument cutané, notamment les acides gras polyinsaturés (AGPI) dont l’acide linolénique.
acides gras libres
Synonyme(s) : acides gras non estérifiés, AGNE, NEFA
Anglais : free fatty acids
Espagnol : ácidos grasos libres
Expression désignant le mélange complexe d’acides gras présents dans le plasma, liés à l’albumine. Ces acides gras non estérifiés proviennent essentiellement de l’hydrolyse des triglycérides des adipocytes, au cours du jeûne, permettant de satisfaire les besoins énergétiques des autres tissus tels que le foie et les cellules musculaires. Ils représentant moins de 5 % des acides gras totaux.
Leur dosage dans le sang fait partie d’un bilan lipidique spécialisé en biologie médicale et présente un intérêt, notamment, dans le suivi du diabète sucré de type 1. Leur concentration varie dans des proportions importantes en fonction de l'âge, de l'exercice physique, des repas.
acides gras non estérifiés (agne)
Cf acides gras libres.
Acide carboxylique
Anglais : carboxylic acid
Espagnol : ácido carboxílico
Espèce chimique comportant un groupement carboxyle. Les acides carboxyliques peuvent perdre leur hydrogène pour conduire réversiblement à un anion carboxylate qui est stabilisé par mésomérie.
Acide cétonique
Anglais : ketoacid, keto acid
Espagnol : cetoácido
Acide carboxylique comportant une fonction cétone. Les acides α-cétoniques ont un intérêt biologique et les β-cétoniques un intérêt synthétique.