Valeurs de page pour « Microarray »

De Le dictionnaire

Valeur de « Entrees »

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FieldType de champValue
affTitreStringMicroarray
classementStringmicroarray
dateRevisionDate2016-01-19
cibleLiensBooleanNon
variantesListe de String, délimiteur : ;

Valeur de « SousEntrees »

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FieldType de champValeurs autoriséesValue
entreePageMicroarray
sousEntreeString
disciplinesListe de String, délimiteur : ,
illustrationString
legendeIllusString
synonymeStringpuce à ADN, biopuce, puce à gène
anglaisStringmicroarray, DNA-microarray, biochip, DNA chip
espagnolStringchip a AND
allemandString
etymologieTextGrec μικρός ''mikrós'' ou σμικρός ''smikrós'' petit, de peu d'importance, faible, qui dure peu, vieux français ''areer'', arroyer mettre en ordre, arrangé ; passé à l'anglo-normand ''arroi'', équipage accompagnant un personnage
typeGramStringn. · adj · adj. et n. · acron. · dim. · subst. · v. · n. prop. · n. vern. · préf. · suff. · p.p. et substant. · Adj. et substant.n.
genreStringm. · f.m.
nombreStrings. · pl.
definitionTextEnsemble de molécules dADN fixées en rangées ordonnées sur une petite surface qui peut être du verre, du silicium ou du plastique. Cette biotechnologie permet danalyser avec des méthodes à haut débit le niveau dexpression des gènes (transcrits) dans une cellule, un tissu, un organe, un organisme ou encore un mélange complexe, à un moment donné par rapport à un échantillon de référence. Le principe de la puce à ADN repose sur la propriété que possède lADN dénaturé de reformer spontanément sa double hélice lorsquil est porté face à un brin complémentaire (réaction dhybridation). Concrètement, les ARN totaux sont extraits de cellules, dont on veut comparer lexpression des gènes avec un étalon, puis subissent une amplification qui permet dobtenir une quantité de matériel génétique suffisante pour lexpérience. Ensuite, ces ARNm sont transformés en ADN complémentaires, ADNc, par la technique de rétrotranscription et marqués par un colorant [soit la cyanine 3 (fluorochrome vert) soit la cyanine 5 (fluorochrome rouge)]. On met ensuite les ADNc obtenus dans une puce contenant des fragments dADN, en même temps que lADNc étalon. Chaque point (ou spot) de la puce est analysé individuellement par un scanner à très haute résolution, et ce à la longueur donde dexcitation de la cyanine 3, puis de la cyanine 5. Limage scannée est traduite en niveaux de gris. On compare ensuite lintensité du signal entre le vert et le rouge. En fonction de lintensité du signal, il y a plus ou moins de pixels pour chaque point de la puce. À chaque point (ou spot) est attribué une valeur dintensité normalisée par rapport à lADN « étalon » : on parle de spike. Chacune des valeurs peut être analysée par des techniques de bio-informatique, ce qui permet destimer avec plus ou moins de précision lintensité dexpression dun gène. Par exemple, on peut marquer lADN complémentaire du malade en vert et du traité en rouge, ou bien, du témoin en rouge et du traité en vert. Ce marquage se fait habituellement grâce à une enzyme : la polymérase T7 qui amplifie lARNm et incorpore les cyanines pour un marquage optimal. Une fois marqués, ces ADN complémentaires sont déposés sur la lame de verre qui, elle-même, possède, fixée à sa surface, des fragments de génome humain recouvrant tous les gènes présents dans une cellule. Les molécules dADN fixées sur la lame sont appelées des sondes. Des dizaines de milliers de sondes peuvent être fixées sur une même puce. Cela permet de tester différentes cultures cellulaires sur une même lame, voire de faire des réplicats (ce qui est vivement recommandé pour lanalyse biostatistique en aval). Cette technologie provient dune adaptation du Northern Blot où de lADN fragmenté est fixé à un support, puis hybridé avec un ARNc.