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Antibiogramme

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 24 avril 2017
Anglais : antibiogram
Espagnol : antibiograma
Étymologie : grec ἀντί antí au lieu de, en comparaison de, contre, opposé à, βιος bios vie en soi, existence et γράμμα grámma écrit
n. m. Technique d'étude in vitro de la sensibilité d'une souche bactérienne aux antibiotiques. En pratique, on utilise soit une méthode en milieu liquide, soit une méthode de diffusion sur gélose en boîte de Pétri (de J.R. Petri, 1852-1921, bactériologiste allemand qui inventa ce dispositif quand il était l’assistant de R. Koch).

Après ensemencement de l'inoculum bactérien standardisé, à la surface d'un milieu gélosé, des disques imprégnés d'une charge définie d'antibiotiques sont disposés à la surface. Les antibiotiques diffusent dans la gélose. Il existe trois types d'interprétation selon le diamètre de la zone d'inhibition de croissance qui entoure le disque d'antibiotique : souche ou bactérie sensible, intermédiaire ou résistante. L'interprétation des zones d'inhibition et leur traduction en sensibilité ou résistance repose sur la définition des concentrations critiques et de leur comparaison à la CMI :
1- une souche est dite sensible S, quand la probabilité de succès thérapeutique est acceptable dans le cas d'un traitement par voie systémique avec la posologie ;
2- une souche est dite intermédiaire I (ou limite), quand le succès thérapeutique est imprévisible, il faut alors considérer que la bactérie pourrait être résistante
in vivo et éviter d’utiliser cet antibiotique ;
3- une souche est considérée comme résistante, lorsqu'il existe une forte probabilité d'échec thérapeutique quelles que soient les modalités de traitement.
L'antibiogramme est souvent indispensable pour instaurer une antibiothérapie efficace dite documentée, adaptée à la sensibilité de la souche isolée chez le patient, en raison des résistances chromosomiques ou plasmidiques que certaines souches acquièrent vis à vis de certains antibiotiques.