Boletus
Blastomère n. m. Cellule qui résulte des premières divisions de l’œuf fécondé ou zygote.
Blastomyces Genre de micromycète classé dans les Gymnoascaceae, la forme sexuée étant connue. En culture, filaments cloisonnés avec conidies.Blastomyces dermatitidis (téléomorphe Ajellomyces dermatitidis) est lagent de la blastomycose nord-américaine. Dans sa forme parasitaire, aspect de cellules levuriformes sphériques, plurinucléées. Contamination le plus souvent par inhalation.
Blastomycètes n. m. Classe de champignons levuriformes se reproduisant par bourgeonnement (exemple levure de bière et Candida), du sous-embranchement des Deuteromycotina.Deux familles Cryptococcaceae (exemple genres Candida, Cryptococcus) à lorigine de maladies parasitaires. Sporobolomycetaceae, genre Sporobolomyces, dont deux espèces, S. roseus et S. salmonicolor, sont très répandues sur…
Blastomycose n. f. Mycose causée par un champignon de la classe des blastomycètes.
Blastospore n. f. Spore fongique naissant par bourgeonnement dun élément préexistant.
Blé n. m. Céréale (Triticum aestivum L., Poaceae ex-Graminées) dont le fruit (caryopse) est un constituant majeur de l’alimentation dans de nombreuses régions du globe.
Blennoragie n. f. Infection sexuellement transmissible (IST) par Neisseiria gonorrhoeae. Chez la femme elle se manifeste par une vulvite, cervicite, voire métrite indolores pouvant se compliquer de salpingite, chez lhomme par un écoulement urétral purulent et douloureux.Ces symptômes sont similaires et à différencier de ceux provoqués par Chlamydia,…
Bléomycine n. f. Antibiotique cytostatique obtenu par fermentation de souches de Streptomyces verticillus ; mélange de plusieurs glycopeptides basiques apparentés parmi lesquels la bléomycine AInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0976 (sulfate de).
Blépharite n. f. Pathologie des paupières, marquées par une rougeur, un gonflement et des dépôts de croûtes de mucus à la racine des cils. L’étiologie peut être allergique, infectieuse ou traumatique.
Blépharospasme n. m. Spasme involontaire des muscles orbiculaires qui se manifeste par la fermeture unilatérale ou bilatérale des paupières, plus longue qu’un simple clignement des yeux. Les causes sont diverses (trouble du sommeil, stress, complications de maladies) ; il peut être aussi d’origine…
Bleuet n. m. Herbacée messicole indigène (Cyanus segetum Hill, = Centaurea cyanus L., Asteraceae ex-Composées). Capitule floral contenant des anthocyanosides et un polyoside galacturonique ; propriétés anti-inflammatoires modestes.
Blinatumomab n. m. Anticorps monoclonal bispécifique recombinant, à simple chaîne anti‑CD19/anti‑CD3, avec des propriétés immunostimulantes et antinéoplasiques. Il possède, en effet, deux sites de reconnaissance antigénique, lun visant le complexe CD3, groupe de glycoprotéines présentes à la surface des cellules T et qui se lient au récepteur des…
Bloc n. m. Masse pesante, constituée dun seul tenant. Instrument de torture en bois à charnières dans lequel on serrait les pieds des condamnés.
Blocage de l’expression d’un gène n. m. Ensemble de mécanismes épigénétiques qui aboutissent à l’absence d’expression d’un gène, indépendamment de sa propre régulation.
Blonansérine n. f. Antipsychotique. Appartient au groupe des antipsychotiques de seconde génération (encore appelés antipsychotiques atypiques) et se comporte comme un antagoniste mixte des récepteurs D à la sérotonine.
BNP (Brain natriuretic peptide)
Bocal n. m. Dispositif permettant de recueillir les fluides intracorporels par dépression. Généralement constitué d’un bol rigide contenant une poche à usage unique (réservoir). Cf redon, Cf drainage.
Bocéprévir n. m. Inhibiteur de la protéase NS3/4A du virus de lhépatite C de génotype 1.
Bois n. m. Tissu conducteur de la sève brute ou sève ascendante, qui circule depuis les racines jusqu’aux bourgeons et aux feuilles ; le bois caractérise les plantes vasculaires (Ptéridophytes et Spermaphytes) ; il est issu du cambium ; le bois assure également un rôle de soutien grâce…
Boisson n. f. Tout liquide pris par la bouche.
Boîte de branchement d’un intron n. f. Courte séquence de nucléotides qui est reconnaissable par l’épissosome autour du point de branchement d’un intron.
Bol n. m.
Bolaamphiphile adj. et n. m. Qualifie ou désigne un composé amphiphile possédant deux extrémités très polaires hydrophiles, séparées par une longue chaîne, en principe hydrophobe. Ces molécules, capables de s’auto-assembler sous forme de sphères, disques ou vésicules sont des tensioactifs.
Boldine n. f. Alcaloïde isoquinoléique à squelette aporphine présent dans le boldo, principalement dans les écorces à partir desquelles il est extrait. Puissantes propriétés antioxydantes ; antagoniste non sélectif des récepteurs dopaminergiques DInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2020, 2971.
Boldo n. m. Petit arbre dioïque du Chili (Peumus boldus Molina, Monimiaceae). Feuille contenant de nombreux alcaloïdes isoquinoléiques dont la boldine (qui contrairement à une opinion encore répandue n’y est pas l’alcaloïde majoritaire), des composés polyphénoliques abondants (flavonoïdes, oligomères proanthocyanidoliques) et une huile essentielle (potentiellement toxique en raison…
Boltzmann (constante de) n. f. Relation proposée entre l’entropie thermodynamique S et W, le nombre de configurations microscopiques supposés équiprobables (micro-états) réalisant un macro-état observable à l’échelle macroscopique. Cette relation s’écrit S = k.lnW, k étant le facteur de Boltzmann égal à 1,38.10 (joule par kelvin).
Boltzmann (loi de) n. f. Loi exprimant, dans un système en équilibre, la probabilité pour qu’une molécule occupe, du fait de l’agitation thermique et à la température T, un niveau d’énergie donné.
Bolus n. m.
Bombésine n. f. Neuropeptide de 14 acides aminés, extrait de la peau de certains batraciens et dont l’équivalent chez l’Homme est le peptide libérant la gastrine (GRP, gastric releasing peptide) localisé principalement dans le système nerveux et le tube digestif et qui intervient dans la régulation de la…
Bonain (mélange de) Mélange à parties égales de cocaïne, lévomenthol et phénol rendu liquide par la formation d’un eutectique.
Bonnes pratiques n. f. Concept d’apparition relativement récente recouvrant des normes et des règles destinées à améliorer la qualité de lexécution des diverses activités professionnelles. En pharmacie, ensemble d’exigences ou de recommandations sappliquant à toutes les étapes qui précèdent lobtention d’un produit de santé par l’utilisateur final (essais pré-cliniques,…
Bon usage des médicaments n. m. D’un point de vue clinique et pharmacologique, le bon usage des médicaments peut s’entendre comme l’ensemble des conditions garantissant a priori, tant au niveau de l’individu que de la société, des rapports bénéfice/risque et coût/efficacité optimisés. Cette optimisation implique :- le respect de la prescription…
Boraginaceae Famille rassemblant 2 650 espèces surtout herbacées, annuelles (par exemple, bourrache) ou vivaces (par exemple, consoude), ainsi que quelques ligneuses dans les régions tropicales (par exemple Cordia) ; plantes souvent couvertes de poils rugueux, et caractérisées par une inflorescence généralement en cyme scorpioïde ; fleurs…
Borax n. m. Tétraborate de sodium décahydraté (NaO). Tampon primaire de l’échelle NBS (National Bureau of Standards), pH (25 °C, 0,01 mol/kg) = 9,18. Antiseptique léger, doué en outre de propriétés astringentes et détergentes.
Bordetella Genre de bactéries constitué des espèces Bordetella pertussis, Bordetella parapertussis, Bordetella bronchoseptica et Bordetella avium. Coccobacilles immobiles, à Gram négatif (coloration bipolaire), asporulés, capsulés, aérobies, de culture délicate sur milieu gélosé au sang.
Bordet-Wassermann (réaction de) n. f. Réaction de fixation du complément avec hémolyse.
Bore n. m. , seul élément non-métal de la 13 période de la classification périodique.
Borique (acide) n. m. B(OH)
Bornholm (maladie de) Myalgie épidémique par infection à Coxackie B. Sémiologie clinique avec fièvre, céphalée, douleurs articulaires et thoraciques intenses par nécrose des muscles intercostaux.
Borrelia Genre de bactérie de lordre des Spirochaetales, en hélice, mobile, microaérophile, se colorant facilement par la fuchsine, par le colorant de Giemsa et après imprégnation argentique, cultivable uniquement sur des milieux spéciaux. Principales espèces responsables dinfections endémiques ou épidémiques, en particulier des fièvres récurrentes, transmises…
Borréliose n. f. Nom générique pour des affections dues à plusieurs espèces de Borrelia. La borréliose tropicale (synonyme fièvre récurrente) à Borrelia recurrentis qui est transmise par les morsures de tiques ou des poux. Épidémique en Afrique sub-saharienne et en Amérique Latine, sa sémiologie clinique est marquée…
Bortézomib n. m. Dérivé dipeptidique de l’acide boronique (acide borique porteur dun groupe alkyle ou aryle), inhibiteur réversible du protéasome 26 S, un complexe protéasique de grande taille qui dégrade les protéines ubiquitinylées. En bloquant la protéolyse ciblée, le bortézomib perturbe différentes voies de signalisation conduisant à l’arrêt…
Bosentan n. m. Antagoniste mixte des récepteurs dendothéline-1 de type A (ET.
Bosutinib n. m. Dérivé synthétique de quinolone qui est un inhibiteur de tyrosine kinases de 3ème génération, visant à prévenir l’autophosphorylation des kinases Abl (Abelson) et Src (sarcoma) notamment pour conduire à l’arrêt de la croissance cellulaire et à l’apoptose de cellules tumorales (hémopathies et tumeurs solides). Il…
Bothridie n. f. Nom de chacune des deux ventouses allongées, lune dorsale, lautre ventrale que possède le scolex (extrémité céphalique) du bothriocéphale et qui constituent lorgane de fixation du cestode à la paroi intestinale de lhôte.
Bothriocéphale n. m. Parasite de lintestin appartenant à la classe des Cestodes. Cf Diphyllobothrium et Diphyllobothriaceae. Adultes pouvant atteindre plus de 10 m de long avec plus de 3000 proglottis. Œufs immatures émis par les proglottis (plus d’un million d’œufs par jour et par parasite.
Botulisme n. m. Affection neurologique grave provoquée par Clostridium botulinum, consécutive à lingestion daliments contaminés par la toxine de cette bactérie. Des 8 types toxiniques identifiés, désignés de A à H , 4 sont pathogènes pour l’Homme, les types A, B , E et F. Après…
Bouchon n. m.
Bougie n. f.
Bouillaud (maladie de) Maladie décrite en 1836, complication grave dune angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A non traitée ou mal traitée, survenant 15 à 20 jours après linfection amygdalienne initiale. Symptômes : polyarthrite aiguë migratrice guérissant sans séquelles, oligo-arthrite ou mono-arthrite inflammatoire. Complications cardiaques possibles (endocardite,…
Bouillon blanc n. m. Grande plante herbacée cosmopolite (Verbascum thapsus L., V. densiflorum Bertol. [= V. thapsiforme Schrad.], V. phlomoides L., Scrophulariaceae). Fleur contenant un mucilage.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1853 corrigé 10.0 (fleur de).
Bouleau n. m. Nom désignant des arbres de l’hémisphère nord (Eurasie, Amérique du Nord) appartenant au genre Betula, de la famille des Betulaceae, caractérisés par leur écorce blanchâtre. Feuilles, écorces, bourgeons, sève de deux espèces, le bouleau verruqueux (B. pendula Roth) et le bouleau pubescent (B. pubescens Ehrh.)…
Boulimie n. f. Psychonévrose consistant en lingestion excessive et répétitive daliments, au-delà des besoins physiologiques et sans éprouver nécessairement la sensation de faim. Les phases d’ingestion sont suivies de vomissements volontaires ou involontaires. Ce trouble de conduite alimentaire peut intervenir au cours de l’anorexie mentale.
Bourdaine n. f. Arbuste européen (Frangula alnus Mill. = Rhamnus frangula L., Rhamnaceae) à fleurs blanc verdâtre et à fruits (drupes) rouges puis noirs à maturité. Présence dans l’écorce séchée de la tige et des branches d’anthracénosides à génine anthraquinonique (frangulosides et glucofrangulosides). Propriétés laxatives stimulantes.Inscrite à la…
→ Brexanolone
Boletus
Étymologie : Grec βῶλητης bỗlêtês champignon, latin bōlētus bolet [champignon].
Genre de champignons contenant de nombreuses variétés comestibles et savoureuses, les cèpes, dont fait partie le groupe des Boletus edulis (Cèpe de Bordeaux). Contient aussi des espèces au goût amer et immangeables tel le Boletus calopus. Contient enfin des espèces toxiques quoique rarement mortelles tel le Bolet Satan (Boletus satanas)
Boletus edulis
Synonyme(s) : cèpe de Bordeaux (nom vernaculaire)
Champignon des forêts, excellent comestible poussant dans les clairières ombragées et se développant de l'été à l'automne. Formé d'un chapeau, d'un pied et d'un mycélium qui lui permet d'échanger des substances nutritives avec certains arbres. Chapeau de couleur brune qui, au stade adulte, s'étale et prend la forme d'un coussinet. Chère blanche qui ne change pas de couleur quand on tranche le champignon.
La Phylogénie a démontré que les nombreuses variétés de Boletus edulis sont des espèces formant le vaste clade des edulis sensu lato dont l'un des représentants est celui des edulis sensu stricto, maintenant divisé en une branche américaine et une branche européenne au sein de laquelle se trouve le Cèpe de Bordeaux.
Boletus Satanas
Synonyme(s) : Bolet de Satan
Malgré son nom, le bolet satan ne mérite pas sa réputation de grande toxicité. Il peut toutefois être responsable d’une gastro-entérite assez intense. Le délai entre la consommation et la survenue des symptômes est habituellement court, inférieur à 2 heures, plus rarement plus long (6 à 8 heures). Nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales surviennent 15 minutes à 2 heures après le repas et sont en général bien supportés par un adulte en bonne santé. Parfois, les troubles digestifs sont plus importants et peuvent s'accompagner d'un peu de fièvre, de déshydratation et de sang dans les vomissements ou dans les selles.
Une enzyme toxique la bolesatine a été isolée des organes de fructification de B. satanas et impliquée dans les intoxications. La bolesatine est un inhibiteur de la synthèse des protéines et un mitogène, induisant la division cellulaire des lymphocytes T humains. La muscarine a également été isolée du champignon mais les quantités sont bien trop faibles pour une prise en compte dans les effets toxiques.
La guérison est la règle, les troubles digestifs disparaissent en 24h à 48h