Lonafarnib
Lixisénatide n. m. Antidiabétique. Le lixisénatide est un incrétinomimétique résistant à la dipeptidase-4 (DPP-4) présentant plusieurs des actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Il présente une séquence de 41 acides aminés, dérivé de lexendine-4, puissant agoniste de GLP-1, comportant en sus 6 résidus lysine à lextrémité C-terminale. Il…
Lixiviation n. f. Procédé de dissolution et dextraction partielles consistant à épuiser une matière première en faisant filtrer, à travers elle, un solvant froid ou chaud qui entraîne, avec lui, tout composé soluble. Le produit obtenu est un lixiviat. Le café filtre est obtenu par lixiviation.
LMR Cf limite maximale de résidus.
LOAEL (Lowest observed adverse-effect level)
Loa-loa n. f. Filaire dAfrique centrale, cutanéodermique par la localisation des adultes et sanguine par celle des microfilaires, à lorigine de la loaose. Les adultes sont des nématodes blanchâtres lisses avec bosselures dont les femelles mesurent 5 à 6 cm et vivent 10 à 20 ans.
Loaose n. f. Filariose à loa-loa, maladie de la peau et de lœil provoquée par un nématode, la filaire loa-loa. LHomme contracte cette maladie à la suite de la piqûre dun taon du genre Chrysops. Passage du parasite adulte sous la peau avec œdème allergique de Calabar fugace,…
Lobe n. m. Convexité accusée et généralement arrondie
Lobelia Genre autrefois rattaché à la sous-famille des Lobélioïdées (Lobeliaceae) aujourdhui placé dans la famille des Campanulaceae, ordre des Astérales. Il est constitué de nombreuses espèces présentes en région tropicale, certaines très décoratives, mais, en Europe occidentale, il nest représenté que par des espèces toxiques dont…
Lobeliaceae Famille autrefois considérée comme une sous-famille des Campanulaceae. Aujourdhui consisérée comme invalide et dont les genres sont dorénavant rattachés à la famille des Campanulaceae, ordre des Astérales. Elle était constituée de plantes herbacées, en général à feuilles alternes, entières, à fleurs zygomorphes de type 5…
Lobéline n. f. Alcaloïde à squelette pipéridinique extrait de la lobélie enflée (Lobelia inflata L., Campanulaceae, précédemment Lobeliaceae) et dautres espèces de lobélie. Comme la nicotine, elle est agoniste des récepteurs neuronaux nicotiniques de lacétylcholine ; activité analeptique respiratoire et bronchodilatatrice ; indice thérapeutique étroit.Inscrite à la Pharmacopée…
Localisation n. f. Action qui consiste à déterminer la place dune chose, dun individu...
Localisationnisme n. m. Théorie apparue au 18e siècle, associant les fonctions sensorielles, motrices, cognitives et émotionnelles du cerveau à des aires corticales pouvant être subdivisées (exemple : aire motrice primaire) et à des parties de structures sous-corticales bien délimitées. Ce principe dorganisation cérébrale soppose à la théorie holistique…
Loculicide adj. Qualifie le mode de déhiscence des capsules qui se produit par rupture longitudinale des carpelles suivant leur nervure dorsale. Cest le cas des capsules loculicides de la tulipe ou du lis.
Locus n. m. Mot latin signifiant lieu.
Lodoxamide n. m. Dérivé benzénique, cyané et chloré, avec deux groupes -NH-CO-COOH en méta lun de lautre, antiallergique inhibiteur de la dégranulation des mastocytes et de la libération dhistamine.
Lodoxamide trométamol n. m. Antiallergique présentant la capacité de stabiliser les mastocytes en inhibant la dégranulation et la libération dhistamine induite de façon spécifique par lantigène. Il prévient la libération dautres médiateurs de linflammation comme le « Slow Reacting Substance of Anaphylaxis » (SRS-A).
Loféxidine (chlorhydrate de) n. m. Structurellement analogue à la clonidine, la loféxidine est un agoniste des récepteurs α-2-adrénergiques, avec une très forte affinité pour le sous-type α-2A. La molécule inhibe le relargage de la norépinéphrine dans les systèmes nerveux central et périphérique.
Loflazépate d'éthyle n. m. Benzo-1,4-diazépine chlorée et fluorée.
Loganiaceae Famille intermédiaire, entre les Gentianaceae et les Rubiaceae, constituée de plantes tropicales, souvent ligneuses à feuilles opposées, entières ; le périanthe et landrocée sont de type 4 ou 5 , le fuit est une capsule ; ces plantes, toxiques, renferment des alcaloïdes indoliques ; le…
Logiciel n. m. Ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation, relatifs au fonctionnement dun ensemble de traitement de données.
Loi n. f. Règle impérative imposée à lhomme de lextérieur, règle ou ensemble de règles obligatoires établies par lautorité souveraine dun État et sanctionnées par la force publique.
Lombalgie n. f. Douleur aiguë ou chronique, souvent handicapante et invalidante au niveau des vertèbres lombaires du rachis.
Loméfloxacine (chlorhydrate de) n. f. Quinolone bifluorée de troisième génération.
Lomérizine (dichlorhydrate de) n. f. Antimigraineux dérivé de type diphénylpipérazine capable de bloquer les canaux sodiques et calciques. Elle induit une vasodilatation des artères cérébrales.
Lomitapide n. m. Inhibiteur de la protéine microsomale de transfert des triglycérides (MTTP, microsomal triglyceride transfer protein), protéine intra-entérocytaire et intrahépatocytaire de transfert de lipides. Complexe hétérodimérique constitué de la protéine disulfure isomérase (PDI) et dune protéine de 97 kDa, la MTTP catalyse le transport transmembranaire des triglycérides,…
Lomustine (CCNU) n. f. Chloroéthylnitroso-urée cytostatique appartenant à la classe des moutardes à l’azote. Possède despropriétés alkylantes sur l’ADN et des propriétés carbamoylantes sur les protéines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0928).
Lonapegsomatropine n. f. Somatotropine recombinante produite par Escherichia coli, liée au polyéthylène glycol (pégylation) ; elle est utilisée comme précurseur pharmacologique (prodrogue) à libération lente de lhormone de croissance humaine (GH).
Loncastuximab tésirine n. f. Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, de type IgG1‑κ, le loncastuximab, qui cible le cluster de différenciation CD19, et dune molécule dérivant d’un dimère de pyrrolobenzodiazépine (PBD), la tésarine. Deux molécules chimiques en moyenne sont liées à l’anticorps.Le CD19 est surexprimé dans de…
Longueur n. f. Dimension dune chose, dimension la plus grande des deux principales dimensions d’une surface.
Lonicera Genre Lonicera L., de la famille des Caprifoliaceae, lianes ou arbustes de lhémisphère nord à feuilles entières, calice à tube ovoïde globuleux, corolle bilabiée ; le fruit est une baie. Exemple : le chèvrefeuille sauvage et ornemental.
Lonoctocog alfa n. m. Protéine humaine recombinante, composée d’une chaîne polypeptidique unique dont la séquence correspond aux chaînes lourde et légère du Facteur VIII (Facteur anti-hémophilique A), reliées par une liaison covalente. Par rapport à la molécule native de Facteur VIII, le lonoctocog alpha est caractérisée par une délétion…
Lopéramide n. m. Opiacé de synthèse, dérivé de la norméthadone et de la pipéridine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0929 (chlorhydrate de) et 1729 (oxyde de).
Lopinavir n. m. Antiviral inhibiteur compétitif des protéases du VIH-1 et du VIH-2, de nature peptidique, apparenté au ritonavir avec modification des groupes terminaux. Il rend lenzyme incapable de synthétiser le précurseur polyprotéique gag-pol et entraîne ainsi la production de particules virales immatures incapables dinitier de nouveaux cycles…
Lopobutan n. m. Acide lauryloxypropyl-β-aminobutyrique, antiseptique, bactériostatique actif sur les bactéries à Gram positif.
Loprazolam (mésilate de) n. m. Benzodiazépine nitrée de type [1,4], à cycle imidazole accolé au noyau azépine.
Loprinone (chlorhydrate de) n. f. Cardiostimulant, inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase III (PDE III) et agent inotrope positif à longue durée daction, actif par voie orale. Linhibition de la PDE III augmente le taux de AMPc conduisant à leffet inotrope positif.
Loracarbef n. m. Céphalosporine à large spectre, active par voie orale.
Loranthaceae Famille de plantes chlorophylliennes vivant en hémiparasites, le plus souvent sur les arbres. Ces végétaux possèdent des feuilles opposées ; le fruit est une baie. La sève brute est puisée chez lhôte grâce à des suçoirs. Aujourdhui, cette famille est incluse dans celle des Santalaceae,…
Loratadine n. f. Composé apparenté aux triptylines et à noyau pipéridine antihistaminique HInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2124).
Lorazépam n. m. Benzodiazépine chlorée de type [1,4]. Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1121).
Lorcasérine n. f. Composé anorexigène, agoniste des récepteurs sérotoninergiques de type 5‑HT, ce dernier étant responsable de certains effets secondaires comme lhypertension artérielle pulmonaire ; la lorcasérine se distingue ainsi de la fenfluramine.
Lordose n. f. Accentuation pathologique et douloureuse au niveau de lensellure lombaire.
Lorlatinib n. m. Inhibiteur de divers récepteurs à activité tyrosine kinase dont la kinase du lymphome anaplasique ALK (Anaplastic lymphoma kinase) et la proto-oncogene tyrosine protéine kinase ROS1. Ces kinases, à la suite de réarrangements ou de mutations des gènes, sont impliquées…
Lormétazépam n. m. Benzodiazépine, dérivé méthylé du lorazépam.
Lornoxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien de la famille des oxicams. Inhibe la synthèse des prostaglandines au stade de la cycloxygénase (Cox-1 et Cox-2) mais ninhibe pas la 5-lipoxygénase.
Losartan potassique n. m. Dérivé du benzylimidazole à enchaînement biphényle et à noyau tétrazole. Premier antagoniste non peptidique commercialisé du récepteur ATInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 2232).
Lot n. m. Part qui revient à chaque personne lors dun partage. Par extension, une certaine quantité de choses.
Lotéprednol (étabonate de) n. m. Anti-inflammatoire stéroïdien.
Lotilaner n. m. Petite molécule de synthèse, énantiomère pur appartenant à la classe des isoxazolines, qui est un inhibiteur puissant des canaux chlorures des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA).Voir : Énantiomère ; Inhibiteur ; Acarien ; Saprophyte ; Demodex ; Blépharite
Lotion n. f. Solution aqueuse, alcoolisée ou non ayant des propriétés bien définies, utilisée surtout en cosmétologie.
Lotus n. m. Lotus sacré Nelumbo nucifera Gaertn. Nelumbonaceae, présent dans les eaux de lAsie tempérée et chaude, souvent près des temples bouddhistes et brahmanes. Espèce aquatique munie de limbes orbiculaires vert-bleu et de fleurs roses ou violettes ; le réceptacle accrescent devient, après fructification, une sorte de…
Lovastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Aspergillus terreus Thom et Monascus ruber Tiegh., Monascaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant utilisé en thérapeutique comme normolipémiant…
Lovotibéglogène autotemcel (lovo-cel) n. m. Thérapie génique [1] qui est basée sur l’utilisation de cellules souches [2] hématopoïétiques (CSH) CD34Q empêche la polymérisation de l’hémoglobine S, caractéristique de la drépanocytose.
Loxapine (succinate de) n. f. Neuroleptique du groupe des dibenzo-oxazépines.
→ Lutécium (177Lu) octréotate
Lonafarnib
n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse inhibitrice des farnésyl transférases, enzymes qui catalysent le transfert d’un groupe farnésyl (trimère d’isoprène soit 15 carbones) sur un grand nombre de protéines cellulaires. Le site de fixation est une molécule de cystéine en position C-terminale ou proche de l'extrémité C-terminale, avec présence d'un motif CaaX (C cystéine, aa acide aminé aliphatique, X acide aminé).
Ainsi la lamine A, protéine structurale du noyau, après sa traduction dans le système réticulo-endothélial, subit une farnésylation qui permet son ancrage dans la membrane nucléaire avant sa diffusion dans la matrice nucléaire, sous l’action d’une protéase.
Dans le syndrome de Hutchinson-Gilford, syndrome progéroïde, une mutation du gène de la lamine A produit une lamine A tronquée ou « progérine » qui, ne pouvant subir l'action de cette protéase, reste fortement ancrée dans la membrane nucléaire, conduisant à des changements de morphologie et à des altérations cellulaires graves. Le lonafarnib, en inhibant la farnésyltransférase, réduit l’intercalation de cette lamine A tronquée limitant ainsi les altérations nucléaires.
Le lofanarbnib est indiqué dans le traitement des nouveau-nés et jeunes enfants atteints du syndrome de Hutchinson – Gilford, maladie génétique rare provoquant des changements physiques semblables à un vieillissement accéléré ; il réduit l’athérosclérose et les déformations osseuses et retarde la mortalité. Il n’est pas prescrit dans les autres laminopathies et autres syndrome progéroïdes.