Melaleuca

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Méclozine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 du groupe des cyclizines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0622).

Mécobalamine

Méconium n. m. Nom donné aux premières selles de lenfant, pendant les premiers jours qui suivent la naissance.

Médecine n. f. Ensemble des activités dont le but est la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies et des infirmités.

Médiane n. f. Terme qui, dans les résultats dune série de mesures établies par ordre de grandeur, occupe la position centrale. La médiane peut correspondre ou non à une valeur effectivement observée.

Médiastin n. m. Partie du thorax comprise entre les plèvres de chaque côté, la colonne vertébrale en arrière, le sternum en avant et le diaphragme en bas. Renferme le cœur, lœsophage, la trachée (axe du médiastin) et les bronches souches ainsi que les gros vaisseaux sanguins (aorte, artères…

Médical adj. Relatif à la médecine.

Médicament n. m. Préparation employée pour traiter une affection ou une manifestation morbide.

Médication n. f. Emploi dagents thérapeutiques.

Médifixe adj. En botanique, se dit dune anthère dont le filet sinsère à mi-hauteur sur le connectif. Dans la fleur des Poaceae ex Graminées, les filets des étamines passent entre les deux glumelles et font pendre, à lextérieur de lépillet, les anthères dites médifixes (ou dorsifixes).

Médrogestone n. f. Dérivé diméthylé (en 6 et en 17-α) de la progestérone deshydrogénée en 6,7, progestatif de synthèse.

Médroxyprogestérone (acétate de) n. f. 17α-hydroxy-6α-méthylprégn-4-ène-3,20-dione (CInscrite (seule et en association avec le cypionate destradiol) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0673).

Médullaire adj. Qui se rapporte à la partie centrale dun organe animal ou végétal. Il en est ainsi de la zone médullaire de la glande surrénale, de la cavité médullaire dun os, du canal médullaire où est logée la moelle épinière, du rein...

Médullosurrénale

Méduse n. f. Nom générique danimaux marins de lembranchement des Cnidaires, flottant en surface, à tentacules pouvant atteindre un à deux mètres de longueur et hérissés de filaments urticants avec cnidocytes, cellules urticantes, capables de paralyser les proies par un venin (exemple : physalie ou galère portugaise). Certaines…

Acide méfénamique Anti-inflammatoire non stéroïdien de la classe des fénamates.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 1240).

Méfénidramium (méthylsulfate de) n. m. Dérivé quaternarisé de la diphénhydramine dans lequel le groupe –N(CH.

Méfloquine (chlorhydrate de) n. f. Molécule de synthèse apparentée à la quinine, à noyaux quinoléine et pipéridine. antipaludéen schizonticide sanguin, administré par voie orale. Diverses souches de paludisme sont devenues résistantes à ce médicament.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1241).

Mégacaryoblaste n. m. Cellule médullaire de grande taille (40 à 100 µm), issue des progéniteurs mégacaryocytaires, BFU-MK et CFU-MK. Première cellule de la lignée mégacaryocytaire (aboutissant aux plaquettes), seule capable de se diviser par une mitose.

Mégacaryocyte n. m. Cellule médullaire issue du mégacaryoblaste, subissant des divisions du noyau sans division préalable du cytoplasme . Par endomitose, le noyau voit sa ploïdie augmenter sans quil se divise, lADN se dupliquant jusquà un taux compris entre 4 n et 64 n, la majorité des cellules…

Mégacôlon n. m. Dilatation anormale et hypertrophie dune partie ou de la totalité du côlon provoquant une constipation chronique.

Mégadonnées n. f. Données structurées ou non dont le très grand volume requiert des outils danalyse adaptés.

Mégaloblaste n. m. Érythroblaste anormal par sa grande taille, caractéristique des mégaloblastoses ou anémies mégaloblastiques. Dabord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis acidophile au fur et à mesure de sa maturation. Se rencontre, en cas de carence, en acide folique ou en vitamine B12 (exemple : anémie …

Mégalocyte n. m. Hématie de grande taille. Son observation, dans le sang, conduit à supposer la présence de mégaloblastes dans la moelle osseuse.

Mégestrol (acétate de) n. m. Dérivé synthétique de la progestérone possédant des activités progestagènes, antiœstrogènes et antinéoplasiques. Il se lie aux récepteurs nucléaires de la progestérone (RP), situés notamment dans lhypophyse, bloquant ainsi la production de la gonadotrophine et diminuant la sécrétion ovarienne dœstrogènes. De plus, il est toxique pour…

Méglumine n. f. Dérivé aminé du glucose.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2055).

Méglumine antimoniate n. m. Agent antileishmanien dérivé pentavalent de l’antimoine, où une molécule d’acide antimonique est associée à une molécule de méglumine (formation d’un diester sur deux groupes hydroxyle adjacents).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Méglumine benzoate n. f. Mucofluidifiant.

Méiose n. f. Division cellulaire en deux étapes successives, constituant le stade ultime de la gamétogenèse. La première étape est dite réductionnelle (passage de 2 n à n chromosomes), la seconde est dite équationnelle.

Méker (bec) n. m. Variante du bec Bunsen permettant datteindre des températures plus élevées quavec celui-ci, grâce à un système différent darrivée du gaz. La température obtenue peut atteindre 1700 °C.


Mélamine n. f. La mélamine, parfois appelée cyanuramide ou cyanurotriamine, est une amine aromatique dénommée chimiquement 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine. Les « résines mélamine-formaldéhyde » ou « mélamine - formol » sont aussi appelées « mélamine » dans le langage courant. Ce sont des aminoplastes qui regroupent des résines thermodurcissables aminées, issues d’un comonomère telles l’urée ou…

Mélancolie n. f. Psychose maniacodépressive qui désigne la forme sévère dune dépression majeure avec désir de mort conduisant à un acte suicidaire imprévisible.

Mélange n. m. Opération consistant à mêler ensemble plusieurs substances (sans quil y ait interaction chimique entre les substances mélangées), et résultat de cette action. Dans le mélange, chaque substance garde ses propriétés physiques et chimiques et peut être séparée par un procédé physique.

Mélangeur n. m. Appareil utilisé dans lindustrie pour une opération de mélange.

Mélanine n. f. Macromolécule de structure hétérocyclique, pigment biologique responsable, entre autres, de la coloration de la peau, des cheveux, de lépithélium pigmentaire de liris , de la choroïde et de certaines régions du cerveau (substance noire). Issue de la polymérisation ou oligomérisation dhétérocycles différents en fonction…

Mélanocortine n. f. Hormone appelée également hormone mélanotrope, mélanotropine, α-MSH, β-MSH (melanocyte stimulating hormone) ; elle est produite dans le lobe intermédiaire de lhypophyse à partir de la proopiomélanocortine (POMC), sous l’action séquentielle d’endopeptidases, les convertases. Sa synthèse dépend de la régulation de la production de la…

Mélanocyte n. m. Cellule dendritique localisée dans la membrane basale de lépiderme et synthétisant la mélanine.

Mélanogenèse n. f. Formation de la mélanine par oxydation de la tyrosine sous laction de la tyrosinase en présence dions Cu.

Mélanome n. m. Tumeur du système mélanocytaire de la peau, de lœil ou des muqueuses buccales, nasales, sinusales, rectales ou génitales.

Mélanopsine n. f. Identifiée dans la peau de grenouille africaine (Xenopus laevis), cette molécule est également présente dans les cellules ganglionnaires de la couche interne de la rétine (et pas dans les bâtonnets et cônes) où elle régule des fonctions non visuelles comme la synchronisation…

Mélanotrope adj.

Mélanotropine

Melanthiaceae Famille nouvelle de lordre des Liliales (Monoporées-Monocotylédones) regroupant des plantes herbacées des régions tempérées froides et de lAmérique tropicale, exemple le Vératre (autrefois appartenant aux Liliaceae) possédant un rhizome, des styles libres et une capsule loculicide.

Mélatonine n. f. Hormone possédant une structure indolique, synthétisée à partir de la sérotonine et sécrétée par la glande pinéale (épiphyse), principalement la nuit, avec un pic vers 3 à 5 heures du matin chez lhumain, car sa sécrétion est inhibée par la lumière. Est impliquée dans la…

Meliaceae Famille de lordre des Sapindales composée darbres poussant en zone pantropicale, connue pour lintérêt de leur bois (exemple : acajous) ; les feuilles sont composées, pennées et alternes ; les fleurs régulières sont groupées en grappes, épis ou cymes et les fruits sont des baies,…

Mélilot n. m. Herbacée commune en Europe (Melilotus officinalis (L.) Lam., Fabaceae ex-Légumineuses) dégageant une odeur agréable de « foin coupé » en raison de la présence de coumarine. Parties aériennes renfermant des flavonoïdes, des acides-phénols, de la coumarine libre et surtout sous la forme de son précurseur,…

Mélioïdose n. f. Maladie infectieuse originaire des pays du Sud-est asiatique, atteignant de nombreux animaux (rongeurs, chevaux), provoquée par Burkholderia pseudomallei (bacille de Whitmore). Elle est accidentellement transmise à lHomme par voie cutanée, aérienne ou digestive. Expression clinique très polymorphe avec diarrhées profuses, localisations pulmonaires ou cutanées, insuffisance…

Mélisse n. f. Sous-arbrisseau touffu vivace commun en Europe (Melissa officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées). Feuille dégageant une odeur citronnée ; présence dacides-phénols dérivés de lacide caféique (acide rosmarinique), de flavonoïdes, dacides triterpéniques et dune huile essentielle riche en aldéhydes monoterpéniques (citral, citronellal). Activité sédative du SNC, spasmolytique, antioxydante,…

Mélitococcie

Méloxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams, doté de propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques. Son mécanisme daction est mal connu, mais semble relever, comme pour les autres dérivés de la famille, de linhibition de la biosynthèse des prostaglandines, médiateurs connus de linflammation.Inscrit à…

Melphalan n. m. Agent alkylant du groupe des moutardes azotées. Par ses deux groupements alkylés, il se fixe à lADN, générant des liaisons covalentes stables avec les groupements nucléophiles des deux brins. LADN ainsi alkylé ne peut plus être séparé et donc répliqué. Par ce mécanisme, le melphalan…

Mémantine n. f. Molécule antidémence apparentée à ladamantadine. Elle présente des propriétés antagonistes vis-à-vis des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) qui ont été reliées à ses effets modulateurs sur la transmission synaptique et à son activité neuroprotectrice.

Membrane n. f. 1- Enveloppe souple entourant une cellule ou un organe ; 2- Paroi mince séparant deux compartiments dun ensemble.

Membre n. m. 1- Appendice attaché, par paires, au tronc des vertébrés ; 2- Personne faisant partie dun ensemble, dune organisation.

Mémoire n. f. Activité biologique et psychique permettant de conserver et de restituer des informations.

Ménadione

Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.

Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).

Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…

Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.



→ Méronte

Melaleuca

Dernière modification de cette page le 04 novembre 2021



Pharmacognosie



Étymologie : Grec μέλας mélas noir et λευκός leukós blanc, en référence à la couleur du tronc de certaines espèces, noirâtre à sa partie inférieure et blanchâtre à sa partie supérieure.

Important genre de la famille des Myrtaceae. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur huile essentielle contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-cinéole, α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le chimiotype. Propriétés antibactériennes et antifongiques de ces huiles essentielles.
Les trois espèces de Melaleuca d’intérêt pharmaceutique, détaillées ci-dessous, sont : M. alternifolia (l'arbre à thé), M. cajuputi (le cajeput) et M. quinquenervia (le niaouli).


Emplois en aromathérapie, par voie orale ou en usage externe, comme antiseptique en traitement d’appoint de rhinites et d’infections broncho-pulmonaires ou de lésions cutanées infectées.
En décembre 2020, l’Anses a publié une mise en garde relative à l’utilisation des huiles essentielles de
Melaleuca dans la composition de compléments alimentaires ; ingérées en quantité importante, elle peuvent présenter des effets neurotoxiques, notamment chez le jeune enfant, auxquels peuvent s’ajouter dans certains cas des risques cancérigènes, génotoxiques et reprotoxiques. L’Anses formule donc, entre autres, des recommandations d’interdiction éventuelle de l’ingestion de ces huiles essentielles par les enfants de moins de 30 mois et par ceux présentant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles ; de façon générale, l’Agence déconseille leur consommation par les enfants et par les femmes enceintes ou allaitantes.
Également emploi dans la formulation de produits cosmétiques ou d’hygiène (shampooings, dentifrices, savons…).


 


Melaleuca alternifolia

Synonyme(s) : arbre à thé, australian tea tree (noms vernaculaires)
Anglais : tea tree
Espagnol : árbol del té

Le mélaleuque à feuilles alternes (M. alternifolia [Maiden & Betche) Cheel], arbuste endémique de la côte orientale de l’Australie, a été introduit et est cultivé notamment en Chine, en Afrique du Sud, au Kénya ; il est plus connu sous son nom vernaculaire « arbre à thé » qui peut prêter à confusion avec le théier, Camellia sinensis (L.) Kuntze, Theaceae, et avec d’autres espèces australiennes de Melaleuca. À partir des feuilles et des tiges terminales de cet arbuste, obtention d’une huile essentielle inscrite à la Pharmacopée européenne sous le nom de « huile essentielle de mélaleuca » (monographie 01/2008, 1837), mais couramment désignée par « huile essentielle d’arbre à thé » ou « de tea tree » ; d’autres espèces de Melaleuca (M. linariifolia Smith, M. dissitiflora F. Muell. et espèces voisines) sont également admises par la Pharmacopée, à condition que l’huile essentielle obtenue soit conforme aux exigences de sa monographie. Selon le chimiotype, présence majoritaire de terpinène-4-ol, de 1,8-cinéole ou de terpinolène ; présence possible et non souhaitable d’ascaridole, produit néoformé provenant de la peroxydation de l’α-terpinène et se formant en cas de mauvaise conservation de l’huile essentielle.

Nombreux emplois de cette huile essentielle en aromathérapie, par voie orale et surtout locale ou respiratoire, pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques (rhinopharyngites, aphtes, blessures superficielles ou piqûres d’insectes, furoncles, acné, mycoses locales, pied d’athlète, inflammations mineures de la muqueuse buccale). Également utilisation en cosmétologie et en tant qu’arôme dans l’alimentation.


Melaleuca cajuputi

Synonyme(s) : mélaleuque blanc
Anglais : cajeput tree
Espagnol : cajeput ou cayeput

Le cajeput (M. cajuputi Powell) est un arbre largement distribué du nord de l’Australie à l’Asie du Sud-Est, dont l’huile essentielle des feuilles, pouvant contenir jusqu’à 65% de cinéole, a longtemps été réputée en usage externe contre les douleurs rhumatismales.

Emploi dans certains pays, surtout en usage local, pour son activité antibactérienne ; également en cosmétologie.


Melaleuca quinquenervia

Synonyme(s) : niaouli (nom vernaculaire)
Anglais : niaouli ou niauli
Espagnol : niaouli ou niaulí

Le niaouli (M. quinquenervia (Cav.) S.T. Blake) est un arbre originaire de la côte orientale de l’Australie et de Nouvelle-Calédonie dont l’huile essentielle des feuilles fraîches et des jeunes rameaux feuillés est produite par entraînement à la vapeur d’eau, principalement dans ces pays et à Madagascar où l’espèce a été introduite au XIXe siècle. Existence de plusieurs chimiotypes ; la composition de l’huile essentielle de niaouli est variable selon la provenance et le chimiotype, le cinéole (1,8-cinéole) pouvant représenter dans certains cas jusqu’à 75%. Propriétés antivirales, antibactériennes, antifongiques, expectorantes et insectifuges.

L'huile essentielle de niaouli type cinéole est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2468).


L’huile essentielle de niaouli type cinéole est utilisée en aromathérapie, souvent en mélange avec d’autres huiles essentielles, par voie orale (grippe), en application locale (bronchite, varicelle, herpès labial) et en inhalation (rhino-pharyngite). Présentant une certaine toxicité aiguë, elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 36 mois ; il est fortement déconseillé de l’ appliquer sur le visage et dans le nez des jeunes enfants (risque de convulsions). L’huile essentielle purifiée, de type cinéole, est connue sous le nom de « goménol ».
L’espèce
M. quinquenervia (Cav.) S.T. Blake est souvent confondue avec M. viridiflora Sol. ex Gaertn.