Muscarinique

De Le dictionnaire
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Mucoadhésion n. f. Phénomène de bioadhésion impliquant une muqueuse.

Mucolytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance entraînant une diminution de la viscosité du mucus bronchique par rupture de liaisons chimiques au niveau des mucines. Les mucolytiques sont principalement des amines (ambroxol, bromhexine) et des dérivés de la cystéine (exemples: acétylcystéine, carbocistéine). Ces dérivés soufrés scindent les…

Mucopolysaccharide n. m. Nom dune variété de glycoprotéines. Les mucopolysaccharides sont localisés dans le tissu conjonctif (tissu de soutien et de remplissage de lorganisme) et les sécrétions digestives comme le mucus.

Mucopolysaccharidose n. f. Terme générique pour désigner une famille de maladies génétiques récessives, par mutation de gènes codant lune des enzymes lysosomales catabolisant les glycosaminoglycanes, avec accumulation lysosomale des métabolites non dégradés. Ce sont cliniquement des maladies dégénératives affectant la majorité des organes et fonctions dun organisme.

Mucormycose n. f. Infection fongique invasive, opportuniste et redoutable due à des Zygomycétes, de lordre des Mucorales, du genre Absidia, Apophysomyces, Cunninghamella, Mucor, Rhizomucor, Rhizopus ou Saksenae. Elle atteint des sujets à facteurs de risque (hémopathies malignes, neutropénie, transplantation, diabète acidocétosique, malnutrition chez lenfant, traumatisme) et se manifeste…

Mucoviscidose n. f. Maladie à transmission autosomique récessive, due à des mutations du gène de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR (Cystic fibrosis transmembrane conductance regulator, chr 7q31.2), altérant le transport membranaire de lion chlorure. Dexpression le plus souvent congénitale, ou apparaissant dès la petite enfance,…

Mucuna Nom d’un genre de Fabaceae ex-Légumineuses, désignant plus particulièrement le pois mascate M. pruriens (L.) DC. Grande plante grimpante des régions tropicales indiennes, africaines et américaines (Caraïbe) ; fruit (gousse) recouvert de nombreux poils urticants. Graine contenant une teneur notable (de 3 à 6 %)…

Mucus n. m. Produit de sécrétion de certaines cellules exocrines dites "muqueuses" de consistance visqueuse et filante due à une forte concentration en protéoglycanes et mucines.Joue un rôle protecteur, par exemple dans le tube digestif ou larbre trachéobronchique.

Muguet n. m. Nom désignant une infection dorigine fongique et une plante médicinale et ornementale.

Muirapuama n. m. Petit arbre (Ptychopetalum olacoides Benth., Olacaceae) des forêts amazoniennes brésiliennes. Composition chimique mal connue ; effets adaptogène, aphrodisiaque, neuroprotecteur, peu documentés.

Multicentrique adj. Se dit dune enquête scientifique mettant en jeu plusieurs centres de recherche de façon à vérifier la valeur dune méthode et den apprécier la reproductibilité.

Multiceps n. m. Genre dhelminthes de la famille des Taenidae (Cestodes), parasites de lintestin grêle du chien. Formes larvaires ou cénures de Taenia multiceps ou Multiceps multiceps, de M. glomeratus, M. serialis, M. brauni, dans lencéphale du mouton, entraînant le tournis et exceptionnellement la cénurose cérébrale chez lHomme.

Multidimensionnelle adj.

Multimorbidité n. f. Terme usité pour signifier lassociation de plusieurs maladies chez une même personne, sans référence à une pathologie index particulière. Par exemple, un malade atteint de bronchopneumopathie chronique obstructive, d’une cardiomyopathie ischémique, d’une dépression, a une multimorbidité.Cf morbidité, comorbidité.

Multiple n. m. Nombre pouvant être divisé par un autre nombre.

Multiplet adj. et n. m. Terme général qualifiant ou désignant la démultiplication dun pic en spectrométrie, par exemple en RMN. On parle alors de singulet, de doublet, de triplet, etc.

Multiplicateur n. m. Qui augmente en nombre, en quantité.

Multirésistant adj. Se dit de souches de micro-organismes ayant acquis une résistance à plusieurs anti-infectieux.

Mupirocine n. f. Antibiotique antibactérien constitué dun mélange dacides pseudomoniques (acide pseudomonique A très majoritaire), produit par certaines souches de Pseudomonas fluorescens ; structure tétrahydropyranique plurisubstituée (notamment par une chaîne ester à fonction acide carboxylique terminale). Activité bactéricide par inhibition de la synthèse des protéines bactériennes (par liaison…

Muqueuse n. f. Revêtement tissulaire sécrétant du mucus qui tapisse les cavités du corps communiquant avec lextérieur (voies aériennes, tube digestif, voies urinaires et voies génitales). Constitué dun épithélium de revêtement reposant, par lintermédiaire de sa membrane basale, sur du tissu conjonctif qui prend le nom de chorion.

Muramidase

Acide muramique n. m. Éther-oxyde de la N-acétyl-glucosamine, composé N-acétylé de la muréine, polymère de nature polypeptidique. Constituant du mucopeptide de la paroi des bactéries. Présent dans ladjuvant complet de Freund.

Muramyldipeptide (MDP) n. m. Peptide synthétique correspondant à la plus petite sous-unité glycopeptidique de la paroi bactérienne. Sarticule autour dune molécule dacide lactique, dont la fonction alcool est éthérifiée par un dérivé N-acétylé de laminoglucopyranose et dont la fonction acide est acidifiée par un dipeptide (L-alanyl-D-isoglutamine).

Mûrier

Muromonab CD3 n. m. Anticorps monoclonal murin dirigé contre lantigène CD3 des lymphocytes T humains et constitué dune immunoglobuline IgG purifiée.

Musa

Musaceae Famille de lordre des Zingibérales et ne contenant quun seul genre, Musa (bananiers) ; plantes cultivées dans les régions tropicales; ce sont de grandes herbes à port de palmiers, caractérisées par de très grandes feuilles, dont le pseudo-tronc résulte de lenroulement des gaines foliaires les…

Muscade n. f. Graine réduite à lamande, après élimination de larille (macis) et des téguments, du fruit du muscadier, Myristica fragrans Houtt., Myristicaceae ; riche en lipides (« beurre de muscade », glycérides de l’acide myristique) et en une huile essentielle constituée majoritairement de carbures terpéniques (α et…

Muscadier n. m. Arbre (Myristica fragrans Houtt., Myristicaceae) originaire des Moluques, cultivé en climat tropical (Guatemala, Inde, Indonésie, Antilles…), dont on utilise la graine réduite à lamande (muscade ou noix muscade) et larille qui lentoure (macis).

Muscarine n. f. Première substance décrite comme activatrice du système parasympathique (isolée de lamanite tue-mouche), molécule présente surtout dans des champignons comme les Inocybe et Clitocybe, agoniste non sélectif des récepteurs cholinergiques muscariniques provoquant le syndrome muscarien.


Muscimol n. m. Alcaloïde, dérivé de lisoxazole présent dans dans des champignons du genre amanite et notamment dans lAmanite tue-mouches (Amanita muscaria (L. ex Fr.) Hooker). puissant agoniste des récepteurs GABA (acide gamma aminobutyrique). À noter la présence, dans ces champignons, dacide iboténique, lui-même neurotoxique, dont la…

Muscle n. m. Organe contractile constitué de myocytes et permettant un mouvement.

Mutagène adj. et n. m. Qualifie ou désigne un agent physique ou chimique capable de provoquer des mutations géniques ou chromosomiques à une fréquence supérieure aux fréquences spontanées (exemples : β-propiolactone, hycanthoneméthanesulfonate, 2-nitrofluorène, azoture de sodium appelé azide en anglais).

Mutagénèse n. f. Processus naturel ou artificiel consistant à produire une mutation, événement fortuit ou provoqué, entraînant une altération héréditaire de séquences dacides nucléiques constitutives du génome dun individu. Les mutations peuvent se manifester par lapparition ou non (mutation silencieuse) de nouveaux caractères, selon le positionnement de la…

Mutagénicité n. f. Pouvoir dun agent biologique, physique ou chimique de déclencher une mutation, cest-à-dire dagir sur le matériel génétique cellulaire (ADN, chromosomes) en provoquant des modifications qualitatives et/ou quantitatives qui peuvent entraîner la mort cellulaire ou, en cas de survie, le changement (restant acquis) du génotype (ensemble…

Mutant adj. et n. m. Qualifie ou désigne un individu, une race, un caractère ou un gène qui a subi une mutation génétique.

Mutarotation n. f. Évolution du pouvoir rotatoire dun ose au cours du temps par ouverture/fermeture du cycle et équilibre consécutif entre les deux formes anomères α et β de cet ose. Ce phénomène est dû au temps nécessaire pour que léquilibre, entre deux isomères de la structure cyclique…

Mutase n. f. Enzyme qui catalyse le déplacement dun groupement fonctionnel dune position à une autre à lintérieur de la même molécule.

Mutation n. f. Changement radical, conversion, évolution profonde.

Muter v. En génétique, faire apparaître une variation dans le matériel génétique par modification dun gène, dun chromosome ou du génome, cette variation demeurant acquise. Cf mutation.

Mutualisme n. m. Interaction entre espèces, à bénéfices réciproques, mais sans quelles vivent nécessairement en contact direct les unes avec les autres. Il existe un continuum entre parasitisme et mutualisme.

Myalgie n. f. Douleur musculaire consécutive à des efforts intenses, à un traumatisme musculaire.

Myasthénie n. f. Pathologie des muscles volontaires avec fatigabilité anormale par épuisement progressif et rapide de leur force, due au blocage des récepteurs cholinergiques nicotiniques de la jonction neuromusculaire. En neurologie, ce terme désigne une maladie rare de nature auto-immune.

Mycélium n. m. Ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, que l’on appelle des hyphes, formant la partie végétative d’un champignon ou de bactéries filamenteuses (exemple : les Actinomycètes).

Mycétome n. f. Nom générique pour une masse tumorale due à une Actinomycétale ou à un Micromycète (divers Ascomycotina ou Deuteromycotina), caractérisée par une inflammation chronique puis une fistulisation avec émission de grains colorés (exemple : maduramycose ou pied de Madura).

Mycobacteriaceae Famille de bacilles appartenant à la classe des Actinomycètes et comprenant le genre Mycobacterium.

Mycobactériose n. f. Pathologie infectieuse due à une mycobactérie autre que celles qui sont responsables de la tuberculose ou de la lèpre. Concerne essentiellement lappareil respiratoire ou la peau.

Mycobacterium Genre faisant partie de l’ordre des Actinomycétales regroupant des bactéries filamenteuses et capables de s’assembler en mycélium avec ou sans hyphes aériens ; seul genre bactérien de la famille des Mycobacteriaceae. Les mycobactéries se présentent sous la forme de bacilles fins et immobiles (1…

Mycobiome n. m. Ensemble des informations géniques d’une communauté fongique, ce qui correspond à l’ensemble des génomes des microorganismes fongiques constitutifs d’un écosystème.Cf microbiome, microbiote.

Mycologie n. f. Étude des Macromycètes (synonyme désuet : champignons supérieurs) et des Micromycètes (synonyme désuet : champignons inférieurs). Les premiers sont souvent recherchés à des fins alimentaires et gastronomiques. Les seconds interviennent de différentes façons ; ils exercent souvent par exemple des effets parasites en infectant animaux…

Acide mycophénolique n. m. Substance produite par fermentation de souches de plusieurs espèces de Penicillium (dont P. brevicompactum Dierckx). Propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales, antitumorales, mais surtout immunosuppressives ; lacide mycophénolique soppose à la prolifération des lymphocytes B et T par inhibition de linosine monophosphate déshydrogénase. Potentiel génotoxique et tératogène…

Mycoplasma Genre de la famille des Mycoplasmataceae, avec Mycoplasma pneumoniae, agent dinfections respiratoires alors que Mycoplasma hominis, M. genitalium et Ureaplasma urealyticum sont des bactéries opportunistes sexuellement transmissibles, commensales des voies génitales de lHomme et dont la prolifération excessive déséquilibre la flore normale et provoque des…

Mycoplasmataceae Famille à la limite des bactéries et des champignons représentée par deux genres, Mycoplasma et Ureaplasma.

Mycorrhization n. f. Phénomène consistant en la formation d’un organe mixte complexe, appelé mycorrhize, au cours d’une symbiose entre les racines d’une plante et le mycélium de champignons. Cf symbiose mycorrhizienne.

Mycorrhize n. f. Organe mixte résultant de l’association complexe, intime et mutualiste entre les racines d’une plante et le mycélium d’un champignon, bénéficiant généralement aux deux végétaux.

Mycorrhizien adj. Relatif à la mycorrhize, par exemple, une relation mycorrhizienne, une symbiose mycorrhizienne (exemple : entre truffe et chêne), un champignon mycorrhizien (exemple : truffe).

Mycose n. f. Affection causée par un champignon. Le nom de la maladie découle soit du nom de la partie du corps envahie (exemple : dermatomycose), soit de laspect de la maladie (exemple : pityriasis versicolor), soit du nom du champignon en cause (exemple : aspergillose), soit dun…

Mycosis fongoïde n. m. Hématodermie due à un lymphosarcome cutané primitif à cellules T exprimant CD4, mais nexprimant pas certains antigènes normaux des lymphocytes T, comme CD7. Est caractérisé par des excroissances de la peau ayant laspect de léponge ou de champignon. Il commence par des plaques cutanées rose…

Mycotoxicose n. f. Intoxication alimentaire par la mycotoxine, toxine dun champignon. On distingue la mycotoxicose aiguë, contemporaine de lingestion importante de mycotoxines, et la mycotoxicose chronique, consécutive à lingestion de quantités faibles, mais répétées. Il existe plus de 150 espèces de moisissures toxinogènes, notamment les aflatoxines, la patuline,…

Mycotoxines n. f. Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des champignons filamenteux (ou moisissures). Certaines d’entre elles présentent un risque pour la santé de l’Homme et des animaux. La plupart des mycotoxines sont chimiquement stables ; elles résistent généralement aux températures élevées, aux conditions de stockage et…



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Muscarinique

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016 (Version originale de cette page)


Anglais : muscarinic
Espagnol : muscarínico
Étymologie : Latin muscārĭum émouchoir, chasse-mouches, queue de cheval, fleur en ombelle de certaines plantes.

adj. Qui reproduit l'effet de la muscarine. Identifie une famille de récepteurs à l'acétylcholine initialement caractérisés par leur réponse à la muscarine, différents des récepteurs dits nicotiniques répondant à la nicotine. Les agonistes muscariniques sont des molécules reproduisant l'action activatrice de la muscarine sur les récepteurs correspondants, par exemple oxotrémorine, carbachol. Les antagonistes reconnaissent le site de réception des récepteurs cholinergiques muscariniques en empêchant son activation, par exemple atropine. Les récepteurs muscariniques, principalement localisés au niveau post-jonctionnel, dans les organes recevant des terminaisons postganglionnaires parasympathiques, sont classés en 5 sous-types M1, 2, 3, 4, et 5, tous du groupe des récepteurs à 7 segments transmembranaires avec couplage par des protéines G, de type Gi inhibant l'activité de l'adénylate cyclase ou Gq associée à la voie de la phospholipase C menant à la formation d'inositol 1,4,5-triphosphate et de diacylglycérol, deux seconds messagers assurant respectivement la formation d'un signal calcium et l'activation de protéine-kinases C. À côté de cette voie principale de couplage, les récepteurs muscariniques peuvent agir sur des canaux ioniques par exemple activation des canaux potassium des myocytes cardiaques par couplage avec la sous-unité α de protéine G de type GK.