Méthémoglobinisant
Métacercaire n. f. Kyste de trématode digène présent à la surface de végétaux aquatiques ou dans les tissus de poissons ou de crustacés deau douce transmis à lhôte définitif par voie alimentaire.
Métacycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines préparé par hémisynthèse à partir de l’oxytétracycline.
Métagénome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un environnement particulier. Un métagénome peut être associé à un hôte.
Métal n. m. Élément chimique présentant un éclat particulier (dit métallique), corps pur simple ou composé, mélange généralement solide possédant un ensemble de propriétés physiques et chimiques caractérisant létat métallique, soient : la compacité (coordinence située souvent entre 8 et 12), des conductibilités électrique et thermique élevées, un…
Métaldéhyde n. m. Pesticide présentant un effet molluscicide, utilisé pour tuer des limaces et autres gastéropodes. Tétramère cyclique de lacétaldéhyde, les groupes méthyle étant en position méta, le métaldéhyde est un composé très toxique pour les animaux domestiques (chats, chiens) et sauvages (notamment le hérisson qui, en avalant…
Métalloprotéinase n. f. Famille denzymes de la classe des peptidases comportant, dans leur site actif, un ion métallique qui participe à la catalyse de la coupure de la liaison peptidique des protéines.
Métalloprotéine n. f. Protéine capable de se combiner à des cations métalliques qui participent au maintien de la structure spatiale de la molécule ou à son activité biologique.
Métallothérapie n. f. Au sens étymologique, thérapeutique faisant appel aux métaux ou à leurs dérivés.
Métamizole sodique n. m. Noramidopyrine-méthanesulfonate de sodium, analgésique antipyrétique dérivé de la pyrazolone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1346).
Métampicilline sodique n. f. Imine stable de lampicilline, précurseur pharmacologique de cet antibiotique à spectre large (pénicilline A).
Métamyélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade myélocyte et le stade granulocyte.
Métaphédrone n. f. Nouveau produit de synthèse de la famille des cathinones de synthèse. La 3-MMC est, structurellement, proche de la méphédrone (ou 4-MMC), une drogue illicite plus connue.Elle possède un centre chiral au niveau du carbone C-2, il existe donc deux énantiomères. On suppose que la forme…
Métaplasie n. f. Transformation dun tissu adulte différencié normal en un autre tissu différencié normal, mais de structure et fonction différentes. Elle sobserve, le plus souvent, pour des tissus épithéliaux (exemple : métaplasie malpighienne de lépithélium bronchique ou de lendocol utérin) ou conjonctifs (exemple : métaplasie osseuse des…
Métaraminol (tartrate acide de) n. m. Dérivé de la phényléphrine et de léphédrine, sympathomimétique direct et indirect par accumulation, dans les vésicules de stockage, de la noradrénaline, analeptique cardiovasculaire.
Métartériole n. f. Partie terminale dune artériole souvrant sur les réseaux de capillaires et dotée de sphincters précapillaires permettant de réguler le débit de perfusion.
Métastable adj. Système thermodynamiquement instable, mais dont lévolution dans les conditions considérées est suffisamment lente pour permettre son observation (exemples : équilibre métastable, ions métastables en spectrométrie de masse, forme cristalline métastable dun polymorphe).
Métastase n. f. Foyer secondaire dune affection, suppuration infectieuse, et surtout cancer. Celui-ci est disséminé par voie lymphatique ou sanguine à partir dun foyer primitif, ce qui reproduit à distance une manifestation morbide en rapport avec celle de latteinte primitive.
Métastatique adj. Qui correspond à une métastase.
Météorisme n. m. Augmentation du volume et de la tension de labdomen par accumulation de gaz dans lintestin.
Métergoline n. f. Agoniste dopaminergique et antagoniste sérotoninergique dérivé de lergot de seigle.
Metformine n. f. Antidiabétique oral du groupe des biguanides. Stimule le transporteur de glucose GLT4 au niveau des tissus sensibles à linsuline (muscle, tissu adipeux), rétablissant la sensibilité à linsuline sans provoquer ni hypoglycémie, ni augmentation de poids, ni risque cardiovasculaire. Diminue également au niveau hépatique…
Méthacrylate de méthyle (MMA) n. m. Constituant essentiel, pour sa rapidité de polymérisation, de mélanges destinés au scellage, in situ, de couronnes dentaires et de prothèses, telles que les hanches artificielles. Le méthacrylate de méthyle est également le motif monomère de copolymères utilisés dans le pelliculage de comprimés et de pellets.
Méthadone (chlorhydrate de) n. f. Opioïde dérivé de la diphényl-propylamine, qui possède un atome chiral et donc deux énantiomères. Le racémique est utilisé en thérapeutique. Agoniste des récepteurs opioïdes de type μ, ayant les effets des opiacés (notamment analgésie, inhibition de la toux, dépression respiratoire, myosis, syndrome de dépendance), mais…
Méthanogène adj. Se dit dune bactérie qui provoque la formation de méthane (gaz des marais) dans les processus de décomposition anaérobie des matières végétales.
Méthcathinone n. f. Composé cétonique dérivé de léphédrine (par déshydrogénation) ; voisine de la métamphétamine. Chimiquement et pharmacologiquement proche de la cathinone, présente dans les feuilles de kath (Catha edulis). Chimiquement fragile, elle exerce des effets sur le système nerveux central (excitation avec insomnie, hallucinations et angoisse, comportement…
Méthémoglobine (MetHb) n. f. Dérivé de lhémoglobine dans lequel les atomes de fer sont à létat trivalent et donc inaptes au transport de loxygène. La méthémoglobine est produite au cours de diverses intoxications (dérivés nitrés, aniline) ou sous laction de certains médicaments (antipyrétiques, sulfamides...).
Méthémoglobinémie n. f. Présence, dans les hématies, dune quantité excessive de méthémoglobine, pouvant entraîner une hypoxie plus ou moins sévère, voire la mort. Elle est souvent liée à une maladie professionnelle (manipulation danilines, de dérivés nitrés…). Il existe aussi une méthémoglobinémie congénitale dorigine génotypique, transmise suivant le mode…
Méthionine (Met, M) n. f. Acide aminé soufré, à fonction thioéther, indispensable chez lHomme. Sous la forme activée de S-adénosylméthionine, est un donneur de groupe CH au cours de la plupart des réactions cellulaires de méthylation.
Méthocarbamol n. m. Carbamate de guaïaphénésine.
Méthode n. f. Démarche rationnelle de lesprit pour atteindre un objectif.
Méthohexital sodique n. m. Dérivé barbiturique.
Méthonium n. m. Nom donné aux bis-ammoniums quaternaires polyméthylés sur lazote et doués de propriétés curarisantes de type dépolarisant.
Méthotrexate n. m. Agent de la classe des antimétabolites, le méthotrexate (MTX) est utilisé dans le traitement de certains cancers (à fortes doses) et le traitement des maladies auto-immunes. Il inhibe la dihydrofolate réductase, une enzyme capitale dans le métabolisme de lacide folique qui catalyse la conversion…
Méthoxsalène n. m. Furocoumarine linéaire dérivée du psoralène, présente dans de nombreuses plantes de la famille des Apiaceae ex-Ombellifères (en particulier dans les fruits de l’ammi élevé (Ammi majus L.) d’où elle est extraite, ainsi que dans les fruits de certaines espèces de Rutaceae du genre Citrus (par…
Méthoxy- n. m. Groupe datomes composé dun groupe méthyle relié à un atome doxygène, lui-même lié au reste de la molécule par une liaison simple : CHO–
Méthoxycinnamate n. m. Ester de lacide cinnamique. Différents dérivés (éthylhexyl méthoxycinnamate ou octinoxate ou octyl méthoxycinnamate, isoamyl p-méthoxycinnamate) figurent sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Ils sont actifs vis-à-vis des UVB. Leur concentration maximale est…
Méthoxyflurane n. m. Gaz anesthésique de la famille des éthers halogénés, synthétisé à la fin des années 1940 par le chimiste américain William T. Miller (1911–1998), utilisé jusque la fin des années 70 pour lentretien des anesthésies générales. Il a été observé que son activité analgésique s’étendait au-delà de…
Méthoxy polyéthylèneglycol-époétine bêta n. f. Agent antianémique actif sous forme pégylée de lépoétine bêta. Celle-ci est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production de globules rouges. La pégylation prolonge la demi-vie du médicament et modifie le mode dinteraction avec le récepteur de lérythropoïétine : on parle ainsi dactivateur…
Méthylaminolévulinate n. m. Ester méthylique lipophile de lacide aminolévulinique, il est formulé en crème pour applications topiques. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est activé en protoporphyrine IX photoactive qui, elle, saccumule dans les lésions cancéreuses cutanées (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome intraépidermique) sur lesquelles la crème est…
Méthylbenzylidène camphre (4-) n. m. Dérivé organique du camphre. Figure sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Il est actif vis-à-vis des UVB. Sa concentration maximale est de 4 %.
Méthylclothiazide n. m. Sulfamide thiazidique à propriétés diurétiques.
Méthyle n. m. CH–, reste constitué dun atome de carbone lié à trois atomes dhydrogène et lié par une liaison simple au reste de la molécule.
3,4-méthylènedioxyméthylamphétamine (MDMA) Molécule à effet stimulant et anorexigène agissant par déplétion des terminaisons sérotoninergiques et non des terminaisons dopaminergiques comme dans le cas de lamphétamine. Son action psychique désinhibitrice et euphorisante favorise l‘empathie sociale et réduit la sensation de fatigue, effets suivis ensuite dun état dépressif. Elle…
Méthyle nicotinate n. m. Rubéfiant.
Méthylénique Cf pont méthylénique.
Méthylergométrine n. f. Dérivé hémisynthétique, amide de lacide lysergique avec le 2-aminobutanol. Puissant ocytocique et antihémorragique utérin qui a remplacé en thérapeutique l’ergométrine, alcaloïde indolique de l’ergot de seigle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2009, 1788 (maléate de).
Méthylmorphine Cf codéine.
Méthylnaltrexone n. f. Dérivé morphinique à fonction ammonium quaternaire obtenu par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde du pavot somnifère. Antagoniste des récepteurs périphériques aux opioïdes (μ principalement), il ne ne franchit que de façon limitée la barrière hémato-encéphalique.
Méthylparaben n. m. (DCF), ester méthylique de lacide p-hydroxybenzoïque, antiseptique local, conservateur.
Méthylpentose n. m. Nom désignant improprement, parmi les désoxy-oses, les 6-désoxyhexoses, possédant un groupe méthyle en position 6, à la place de la fonction alcool primaire (exemples : rhamnose et fucose) ; présents surtout dans le règne végétal.
Méthylphénidate (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthylamine apparenté aux amphétaminiques, psychostimulant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2235).
1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine (MPTP) n. m. Substance découverte à la suite de lobservation de symptômes majeurs de la maladie de Parkinson chez des jeunes toxicomanes utilisateurs dun stupéfiant opioïde, le MPPP (1-méthyl-4-phényl-4- propionoxypipéridine) contenant du MPTP en tant quimpureté formée au cours de la synthèse illicite du stupéfiant. Agit après passage…
Méthylprednisolone n. f. Glucocorticoïde anti-inflammatoire stéroïdien, dérivé méthylé en 6 α de la prednisolone.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0561).
→ Miansérine (chlorhydrate de)
Méthémoglobinisant
Anglais : methemoglobinizing agent
Espagnol : methemoglobin agente
Étymologie : Grec µετά metá adverbe et préposition signifiant au milieu de, parmi, avec, par derrière, ensuite, après, à la suite de, succession et αἶμα haîma sang, latin glŏbus globe, boule, sphère, amas, groupe compact.
adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui provoque la formation de méthémoglobine. La méthémoglobine est obtenue par l'oxydation de l'atome de fer ferreux (ion Fe2+) de l'hémoglobine en fer ferrique (Fe3+) ce qui lui donne une couleur brun chocolat caractéristique. La méthémoglobine est incapable de fixer et de transporter l'oxygène, contrairement à l'hémoglobine. On définit sa proportion par rapport à la quantité totale d'hémoglobine. Son taux normal, chez un sujet sain, est de 1 à 2 %. Certains produits (amines aromatiques, chlorates) peuvent augmenter ce taux jusqu'à 30 %, le patient présente alors des signes d'hypoxie, c'est-à-dire d'un manque d'oxygène (cyanose, dyspnée, fatigue léthargie, céphalées, tachycardie…). En cas d'intoxication grave, la teneur en méthémoglobine peut atteindre ou dépasser 10 % et entraîner le décès du sujet au-delà de 60 %.
Le traitement de choix fait appel au bleu de méthylène capable de réduire l'ion Fe3+ en Fe2+. La vitamine C possède également, à un moindre degré, cette capacité.