Métaphédrone
Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…
Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.
Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.
MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.
Mésotartrique (acide) n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.
Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.
Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.
Mesure n. f. Évaluation dune grandeur par rapport à une grandeur de même espèce prise comme unité.
Méta-analyse n. f. Méthode d’analyses statistiques utilisée pour interpréter et faire la synthèse de données concernant une question précise, issues détudes distinctes indépendantes. Cette méthode agrégative permet, à partir de données quantitatives et selon un protocole rigoureux et reproductible, daugmenter la probabilité de trouver un…
Métabolisme n. m. Ensemble des fonctions et des transformations (biosynthèse, dégradation) des substances présentes dans les organismes vivants.
Métabolite n. m. Substance organique issue du métabolisme : 2– soit secondaire : terme désignant des molécules, le plus souvent de petite taille, ne participant pas directement aux processus vitaux, produites par les organismes vivants de façon parfois très spécifique et contribuant à leur adaptation à lenvironnement (par…
Métabolome n. m. Ensemble des métabolites dun système vivant retrouvés dans un échantillon biologique et évaluation de leur concentration. Le terme métabolome est construit de la même façon que les mots génome (ensemble de gènes) ou protéome (ensemble de protéines). Le métabolome renferme un grand nombre de molécules…
Métabolomique n. f. Représente lanalyse de lensemble des molécules de petite masse moléculaire dun système biologique. Par extension, lanalyse du métabolome recouvre lanalyse du métabolisme à léchelle du système biologique (cellule, tissu, organisme) et se développe autour de deux orientations : 1- une approche chimiométrique « métabonomique…
Métabonome n. m. Les outils modernes de génomique fonctionnelle fournissent des moyens de caractériser de manière précise des anomalies moléculaires, à différents niveaux de régulation de lexpression des gènes, qui causent et accompagnent des maladies complexes. Ces outils permettent à la fois de faciliter lidentification de gènes candidats…
Métabonomique n. f. Science conjuguant deux approches, la métabolomique, démarche analytique qui consiste à produire à haut débit et à quantifier des empreintes métaboliques, et la statistique multivariée, qui consiste à traiter les données pour faire apparaître les facteurs structurant et résumant linformation, eu égard au questionnement à…
Métabotrope adj. Qui engendre un métabolisme. Qualifie une classe de récepteurs transmembranaires couplés à une protéine G qui, en changeant de conformation sous laction dun ligand, activent des protéines G associées à la membrane, stimulant ainsi une enzyme à lorigine dune cascade dévénements intracellulaires (signalisation).
Métacercaire n. f. Kyste de trématode digène présent à la surface de végétaux aquatiques ou dans les tissus de poissons ou de crustacés deau douce transmis à lhôte définitif par voie alimentaire.
Métacycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines préparé par hémisynthèse à partir de l’oxytétracycline.
Métagénome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un environnement particulier. Un métagénome peut être associé à un hôte.
Métal n. m. Élément chimique présentant un éclat particulier (dit métallique), corps pur simple ou composé, mélange généralement solide possédant un ensemble de propriétés physiques et chimiques caractérisant létat métallique, soient : la compacité (coordinence située souvent entre 8 et 12), des conductibilités électrique et thermique élevées, un…
Métaldéhyde n. m. Pesticide présentant un effet molluscicide, utilisé pour tuer des limaces et autres gastéropodes. Tétramère cyclique de lacétaldéhyde, les groupes méthyle étant en position méta, le métaldéhyde est un composé très toxique pour les animaux domestiques (chats, chiens) et sauvages (notamment le hérisson qui, en avalant…
Métalloprotéinase n. f. Famille denzymes de la classe des peptidases comportant, dans leur site actif, un ion métallique qui participe à la catalyse de la coupure de la liaison peptidique des protéines.
Métalloprotéine n. f. Protéine capable de se combiner à des cations métalliques qui participent au maintien de la structure spatiale de la molécule ou à son activité biologique.
Métallothérapie n. f. Au sens étymologique, thérapeutique faisant appel aux métaux ou à leurs dérivés.
Métamizole sodique n. m. Noramidopyrine-méthanesulfonate de sodium, analgésique antipyrétique dérivé de la pyrazolone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1346).
Métampicilline sodique n. f. Imine stable de lampicilline, précurseur pharmacologique de cet antibiotique à spectre large (pénicilline A).
Métamyélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade myélocyte et le stade granulocyte.
Métaplasie n. f. Transformation dun tissu adulte différencié normal en un autre tissu différencié normal, mais de structure et fonction différentes. Elle sobserve, le plus souvent, pour des tissus épithéliaux (exemple : métaplasie malpighienne de lépithélium bronchique ou de lendocol utérin) ou conjonctifs (exemple : métaplasie osseuse des…
Métaraminol (tartrate acide de) n. m. Dérivé de la phényléphrine et de léphédrine, sympathomimétique direct et indirect par accumulation, dans les vésicules de stockage, de la noradrénaline, analeptique cardiovasculaire.
Métartériole n. f. Partie terminale dune artériole souvrant sur les réseaux de capillaires et dotée de sphincters précapillaires permettant de réguler le débit de perfusion.
Métastable adj. Système thermodynamiquement instable, mais dont lévolution dans les conditions considérées est suffisamment lente pour permettre son observation (exemples : équilibre métastable, ions métastables en spectrométrie de masse, forme cristalline métastable dun polymorphe).
Métastase n. f. Foyer secondaire dune affection, suppuration infectieuse, et surtout cancer. Celui-ci est disséminé par voie lymphatique ou sanguine à partir dun foyer primitif, ce qui reproduit à distance une manifestation morbide en rapport avec celle de latteinte primitive.
Métastatique adj. Qui correspond à une métastase.
Météorisme n. m. Augmentation du volume et de la tension de labdomen par accumulation de gaz dans lintestin.
Métergoline n. f. Agoniste dopaminergique et antagoniste sérotoninergique dérivé de lergot de seigle.
Metformine n. f. Antidiabétique oral du groupe des biguanides. Stimule le transporteur de glucose GLT4 au niveau des tissus sensibles à linsuline (muscle, tissu adipeux), rétablissant la sensibilité à linsuline sans provoquer ni hypoglycémie, ni augmentation de poids, ni risque cardiovasculaire. Diminue également au niveau hépatique…
Méthacrylate de méthyle (MMA) n. m. Constituant essentiel, pour sa rapidité de polymérisation, de mélanges destinés au scellage, in situ, de couronnes dentaires et de prothèses, telles que les hanches artificielles. Le méthacrylate de méthyle est également le motif monomère de copolymères utilisés dans le pelliculage de comprimés et de pellets.
Méthadone (chlorhydrate de) n. f. Opioïde dérivé de la diphényl-propylamine, qui possède un atome chiral et donc deux énantiomères. Le racémique est utilisé en thérapeutique. Agoniste des récepteurs opioïdes de type μ, ayant les effets des opiacés (notamment analgésie, inhibition de la toux, dépression respiratoire, myosis, syndrome de dépendance), mais…
Méthanogène adj. Se dit dune bactérie qui provoque la formation de méthane (gaz des marais) dans les processus de décomposition anaérobie des matières végétales.
Méthcathinone n. f. Composé cétonique dérivé de léphédrine (par déshydrogénation) ; voisine de la métamphétamine. Chimiquement et pharmacologiquement proche de la cathinone, présente dans les feuilles de kath (Catha edulis). Chimiquement fragile, elle exerce des effets sur le système nerveux central (excitation avec insomnie, hallucinations et angoisse, comportement…
Méthémoglobine (MetHb) n. f. Dérivé de lhémoglobine dans lequel les atomes de fer sont à létat trivalent et donc inaptes au transport de loxygène. La méthémoglobine est produite au cours de diverses intoxications (dérivés nitrés, aniline) ou sous laction de certains médicaments (antipyrétiques, sulfamides...).
Méthémoglobinémie n. f. Présence, dans les hématies, dune quantité excessive de méthémoglobine, pouvant entraîner une hypoxie plus ou moins sévère, voire la mort. Elle est souvent liée à une maladie professionnelle (manipulation danilines, de dérivés nitrés…). Il existe aussi une méthémoglobinémie congénitale dorigine génotypique, transmise suivant le mode…
Méthémoglobinisant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui provoque la formation de méthémoglobine. La méthémoglobine est obtenue par loxydation de latome de fer ferreux (ion Fe) ce qui lui donne une couleur brun chocolat caractéristique. La méthémoglobine est incapable de fixer et de transporter loxygène, contrairement à…
Méthionine (Met, M) n. f. Acide aminé soufré, à fonction thioéther, indispensable chez lHomme. Sous la forme activée de S-adénosylméthionine, est un donneur de groupe CH au cours de la plupart des réactions cellulaires de méthylation.
Méthocarbamol n. m. Carbamate de guaïaphénésine.
Méthode n. f. Démarche rationnelle de lesprit pour atteindre un objectif.
Méthohexital sodique n. m. Dérivé barbiturique.
Méthonium n. m. Nom donné aux bis-ammoniums quaternaires polyméthylés sur lazote et doués de propriétés curarisantes de type dépolarisant.
Méthotrexate n. m. Agent de la classe des antimétabolites, le méthotrexate (MTX) est utilisé dans le traitement de certains cancers (à fortes doses) et le traitement des maladies auto-immunes. Il inhibe la dihydrofolate réductase, une enzyme capitale dans le métabolisme de lacide folique qui catalyse la conversion…
Méthoxsalène n. m. Furocoumarine linéaire dérivée du psoralène, présente dans de nombreuses plantes de la famille des Apiaceae ex-Ombellifères (en particulier dans les fruits de l’ammi élevé (Ammi majus L.) d’où elle est extraite, ainsi que dans les fruits de certaines espèces de Rutaceae du genre Citrus (par…
Méthoxy- n. m. Groupe datomes composé dun groupe méthyle relié à un atome doxygène, lui-même lié au reste de la molécule par une liaison simple : CHO–
Méthoxycinnamate n. m. Ester de lacide cinnamique. Différents dérivés (éthylhexyl méthoxycinnamate ou octinoxate ou octyl méthoxycinnamate, isoamyl p-méthoxycinnamate) figurent sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Ils sont actifs vis-à-vis des UVB. Leur concentration maximale est…
Méthoxyflurane n. m. Gaz anesthésique de la famille des éthers halogénés, synthétisé à la fin des années 1940 par le chimiste américain William T. Miller (1911–1998), utilisé jusque la fin des années 70 pour lentretien des anesthésies générales. Il a été observé que son activité analgésique s’étendait au-delà de…
Méthoxy polyéthylèneglycol-époétine bêta n. f. Agent antianémique actif sous forme pégylée de lépoétine bêta. Celle-ci est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production de globules rouges. La pégylation prolonge la demi-vie du médicament et modifie le mode dinteraction avec le récepteur de lérythropoïétine : on parle ainsi dactivateur…
→ Métolazone
Métaphédrone
Synonyme(s) : 3-méthylméthcathinone (3-MMC)
Anglais : metaphedrone ; 3-methylmethcathinone (3-MMC)
Espagnol : metafedrona
Allemand : Metaphedron, 3-Methylmethcathinon (3-MMC)
n. f. Nouveau produit de synthèse de la famille des cathinones de synthèse. La 3-MMC est, structurellement, proche de la méphédrone (ou 4-MMC), une drogue illicite plus connue.
Elle possède un centre chiral au niveau du carbone C-2, il existe donc deux énantiomères. On suppose que la forme S est plus puissante en raison de sa similitude avec la cathinone (qui est l’énantiomère S de la 2-aminopropiophénone), Comme les autres cathinones, c’est un inhibiteur de la recapture des monoamines avec une forte inhibition de la recapture de la noradrénaline, mais elle fait figure d’exception en ayant un effet inhibiteur plus puissant sur la recapture de la dopamine que sur celle de la sérotonine, ce qui suggère que la 3-MMC a des propriétés stimulantes de type « amphétamine » plus fortes que celles de la méphédrone. La 3-MMC se lie fortement aux récepteurs de la sérotonine 5-HT1A, 5-HT2A et 5-HT2C, mais se lie faiblement aux récepteurs adrénergiques α1A et α2A.
La 3-MMC est aujourd’hui fréquemment utilisée dans les soirées récréatives, notamment dans le cadre du « Chemsex », parfois seule, mais plus souvent en association avec la 4-méthyléthcathinone (4-MEC) ou l’acide γ-hydroxybutyrique (GBH) ou la gamma-butyrolactone (GBL) — un solvant industriel — qui, après ingestion, est rapidement métabolisée en gamma-hydroxybutyrate (GHB).
La 3-MMC est responsable d’une toxicité de type amphétaminique ou sérotoninergique avec, principalement, agitation, troubles du comportement, convulsions, stéréotypies, et coma. Des accidents neurologiques plus graves (accident vasculaire cérébral, hypertension intracrânienne) ou cardiovasculaires (infarctus, cardiomyopathie de stress) sont possibles.