Ostéomalacie
Orviétan n. m. Électuaire polypharmaque à base de thériaque parvenu en France au début du XVIIe siècle. Il était, à lorigine, vendu sur les foires, mais pénétra ensuite dans les pharmacopées officielles. La qualité de lorviétan vendu sur les marchés étant souvent fort médiocre, voire frauduleuse, ses vendeurs…
Osamine n. f. Terme générique pour désigner des sucres simples azotés, la fonction aminée étant elle-même souvent amidifiée par lacide acétique.
Ose n. m. Substance simple non hydrolysable contenant plusieurs fonctions alcool et une fonction réductrice pseudo-aldéhydique (aldose) ou pseudocétonique (cétose). Selon le nombre datomes de carbone, on distingue les trioses, les tétroses, les pentoses, les hexoses, et les heptoses.
Oseille n. f. Nom générique désignant des herbacées appartenant au genre Rumex, de la famille des Polygonaceae, présentes à l’état sauvage en Europe, en Asie septentrionale et en Amérique du Nord. Plusieurs espèces sont cultivées comme plantes potagères pour leurs feuilles comestibles, en particulier l’oseille commune (ou grande…
Oseltamivir (phosphate d') n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue), ester dont le produit dhydrolyse (forme acide) est un inhibiteur puissant et sélectif des neuraminidases des virus grippaux A et B, enzymes qui en permettant au virus de se propager à travers le mucus, facilitent la libération des particules virales nouvellement formées…
Oside n. m. Composé issu de la polycondensation doses (oligosides ou polyosides).
Osidique adj. Qualifie une liaison covalente résultant de la réaction entre le groupe OH porté par le carbone anomérique dun ose et une autre structure.
Osilodrostat n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur puissant de la 11β-hydroxylase (CYP11B1) et de l’aldostérone synthase, enzymes de la biosynthèse du cortisol dans la glande surrénale. Cette inhibition se traduit par l’accumulation de précurseurs tels que le 11-désoxycortisol, la diminution de la synthèse du …
Osimertinib n. m. Inhibiteur de 3 génération de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique EGFR (Epidermal growth factor receptor). Il est actif sur l’EGFR présentant la mutation T790M qui se traduit par une chimiorésistance aux autres inhibiteurs de tyrosine kinases…
Osmique (acide) Cf osmium.
Osmium n. m. , élément de transition, de la 8, accompagnant le platine dans ses minerais, existant à létat naturel surtout sous forme dosmiure diridium.
Osmolalité n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant dapprécier indirectement la pression osmotique quexerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs chiffrent le même phénomène. Lunité est losmole par kilogramme de solvant pur…
Osmolarité n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant dapprécier indirectement la pression osmotique quexerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs fixent le même phénomène. Lunité dosmolarité est losmole par litre de solution…
Osmorécepteur n. m. Nom de récepteurs localisés principalement au niveau de lhypothalamus antérieur (noyaux supraoptique et paraventriculaire) dont la stimulation, par une augmentation de losmolalité plasmatique, déclenche la sécrétion dhormone antidiurétique (ADH) qui joue un rôle majeur dans la régulation du bilan de leau.
Osmose n. f. Phénomène concernant les déplacements qui ont lieu entre deux solutions de concentrations différentes séparées par une membrane semi-perméable.
Osmotrophie n. f. Se dit, en particulier en parasitologie, dun mode dalimentation par passage de substances dissoutes à travers une membrane.
Ospémifène n. m. Modulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes (SERM, selective estrogen receptor modulator), dérivé du triphényléthylène comme le tamoxifène.
Ossification n. f. Processus de formation du tissu osseux au sein dune ébauche mésenchymateuse. Il existe deux modes principaux dossification : 1- lossification endochondriale (ou enchondrale) qui se déroule dans un tissu cartilagineux pour les os longs et courts ; 2- lossification de membrane qui crée les os…
Ostéalgie n. f. Douleur osseuse indépendamment de toute étiologie.
Ostéite n. f. Inflammation du tissu osseux, détiologie le plus souvent infectieuse.
Ostéoarthrite n. f. Arthrite compliquée de lésions des os des extrémités articulaires. Les lésions de lostéo-arthrite hypertrophique sont faites dun mélange daltérations ostéocartilagineuses dégénératives et prolifératives.
Ostéoblaste n. m. Cellule dorigine mésenchymateuse, précurseur de lostéocyte, associée au processus de formation, de croissance et de renouvellement permanent du tissu osseux, impliquée également dans lactivation des ostéoclastes. Caractérisée par de nombreux marqueurs, dont lostéocalcine, sa différenciation est sous le contrôle de nombreux facteurs hormonaux et de…
Ostéocalcine n. f. Peptide caractérisé par la présence de résidus glutamate γ‑carboxylés, synthétisé quasi spécifiquement par les ostéoblastes. Sa synthèse et sa sécrétion sont stimulées par le calcitriol (1,25‑dihydroxyvitamine D).
Ostéochondrite n. f. Inflammation du cartilage des os ou des articulations.
Ostéochondrome n. m. Tumeur osseuse bénigne de la lignée chondroblastique caractérisée par le développement dune excroissance osseuse sur un os long, entourée de cartilage, unique ou multiple. La forme multiple est une maladie héréditaire à transmission autosomique dominante, génétiquement hétérogène. Des mutations des gènes suppresseurs de tumeurs EXT1…
Ostéoclaste n. m. Cellule géante multinucléée, dorigine hématopoïétique dont le précurseur se situerait entre le monocyte et le macrophage. Fixé à la matrice osseuse, il assure la libération du calcium et des phosphates par acidification de l’espace ménagé entre la cellule et la matrice, ainsi que la…
Ostéocyte n. m. Cellule incluse dans la matrice osseuse se développant à partir de lostéoblaste et ne se divisant pas.
Ostéodensitométrie Élément diagnostique permettant dapprécier les différents stades de la diminution de la masse osseuse (ostéopénie, ostéoporose). La méthode de référence reconnue sur le plan international est la mesure de l’absorption biphotonique aux rayons X. L’émission de photons X possédant deux énergies différentes en direction d’un site…
Ostéoïde adj. Qui rappelle le tissu osseux. Le tissu ostéoïde est une substance préosseuse formée par les ostéoblastes et non encore minéralisée.
Ostéolathyrisme Cf lathyrisme.
Ostéomyélite n. f. Inflammation simultanée de los et de la moelle osseuse, le plus souvent détiologie infectieuse.
Ostéonécrose n. f. Mort ou nécrose du tissu osseux détiologie infectieuse, vasculaire ou traumatique.
Ostéopathe n. f. Professionnel pratiquant lostéopathie, titulaire du Diplôme dOstéopathe (DO) délivré au sein dÉtablissements agréés par le Ministère chargé de la Santé (actuellement de 5 à 6 ans après le baccalauréat, examen de dossier, test et entretien). Ce professionnel peut être aussi un docteur en médecine titulaire…
Ostéopathie n. f. Stricto sensu pathologie osseuse indépendamment de toute étiologie, lato sensu méthode de soins reconnue officiellement depuis 2007, cherchant à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité pouvant affecter lensemble des structures corporelles.
Ostéopétrose n. f. Terme générique pour un groupe hétérogène de pathologies osseuses héréditaires, par mutations du gène TCIRG1, CLCN7 ou OSTM1 (chr 11q12-13), altérant le canal chlore des ostéoclastes. Elles présentent une densification généralisée du squelette avec comblement des cavités médullaires dintensité et étendue variables.
Ostéoporose n. f. Pathologie osseuse par raréfaction de la trame protéique de los et diminution de sa densité minérale avec agrandissement des cavités et espaces médullaires. Il y a fragilisation des os avec risque de fractures.
Ostéosclérose n. f. Pathologie osseuse par épaississement de lespace spongieux et rétrécissement des cavités médullaires.
Ostéosynthèse n. f. Ensemble des procédés qui permettent de traiter les fractures et les problèmes dordre mécanique sur le squelette, avec des prothèses, des vis, des plaques, des clous….
Ostwald (mûrissement d') n. m. Processus intervenant dans un milieu contenant des particules (cristaux ou gouttelettes) de tailles différentes dispersées dans une phase liquide et dans lequel on observe un transfert de la phase dispersée, depuis les petites particules vers les plus grosses, en raison de phénomènes capillaires (par exemple…
Otalgie n. f. Douleur de loreille détiologie mastoïdienne ou périauriculaire.
OTC (Over‑the‑counter) Expression anglo-saxonne signifiant littéralement « par-dessus le comptoir », désignant les médicaments placés en accès direct au public dans les pharmacies.
Otéracil potassique n. m. Inhibiteur de lorotate-phosphoribosyltransférase (OPRT) qui réduit les effets indésirables du fluorouracil (5-FU) au niveau de la muqueuse gastro-intestinale normale.
Otéséconazole n. m. Dérivé azolé, inhibiteur d’un métalloenzyme, la 14α-déméthylase CYP51, qui catalyse, à un stade précoce, la biosynthèse de l’ergostérol présent dans la membrane de champignons ou levures. Ce fongicide provoque ainsi l’accumulation de 14 méthylstérols toxiques pour le champignon ou la levure. Le groupe tétrazole lie…
Otite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de loreille externe, interne ou de la caisse du tympan de loreille moyenne. Elle est le plus souvent détiologie infectieuse.
Otophyma n. m. Grosseur du lobe dune oreille.
Otorrhée n. f. Écoulement, par le conduit auditif externe, dun liquide séreux, mucus ou pus, sécrété par loreille externe ou par la caisse du tympan de loreille moyenne.
Otospongiose n. f. Pathologie héréditaire des oreilles interne et moyenne transmise sur le mode autosomique dominant à pénétrance incomplète et dexpressivité variable. Elle affecte plutôt la femme que lhomme et se traduit par une ostéodystrophie de la capsule labyrinthique dabord unilatérale, puis bilatérale avec des acouphènes et des…
Ototoxicité n. f. Atteinte du nerf auditif, provoquée par un toxique, qui peut sétendre successivement et, avec une inégale intensité, au niveau du vestibule puis de la cochlée.
Ouabaïne n. f. Hétéroside cardiotonique isolé de la racine de louabaïo par le chimiste français Albert Arnaud en 1888, mais obtenu industriellement par extraction à partir de la graine dun arbuste africain, Strophanthus gratus (Wall. & Hook.) Baill., Apocynaceae. Sa génine (ouabaïgénine) possède un squelette cardénolide comportant six…
Ouabaïo n. m. Nom vernaculaire de Acokanthera schimperi (A. DC.) Schweinf. (= A. ouabaio Cathel. ex L. Lewin), Apocynaceae, petit arbre de l’Afrique orientale et du sud du Yemen dont fut isolée pour la première fois louabaïne en 1888.
Ouate n. f. Bourre formée par les fibres de coton.
Ouchterlony (méthode d') n. f. Méthode dimmunodiffusion radiale double en gel, destinée à la recherche et à lidentification dun antigène par un anticorps et inversement. Après diffusion de lantigène et de lanticorps, un précipité, en forme darc correspondant au complexe immun, se forme dans la zone déquivalence.
Ourlien adj. Qui a trait aux oreillons.
Outil Cf machine.
Ovaire n. m. Partie inférieure du pistil, généralement renflée, formée par la réunion des carpelles et contenant les ovules.
Ovalocytose n. f. Maladie héréditaire génétique rare, le plus souvent secondaire à une mutation sur lun des gènes de la spectrine. Caractérisée dans la forme homozygote par des poussées dhémolyse modérée avec subictère et splénomégalie. Présence dans le sang dhématies ovoïdes.
Ovarien adj. Qui se rapporte à lovaire.
Ovarite n. f. Infection de lovaire qui accompagne, en général, une salpingite.
Overdose n. f. Surdosage en médicament ou en substance toxicomanogène (« drogue »). Ce terme est employé surtout dans le cadre des toxicomanies. Une overdose peut être le fait de ladministration dun produit à concentration plus élevée en substance active que celle utilisée habituellement, ceci parfois à linsu…
→ Oxine
Ostéomalacie
Anglais : osteomalacia
Espagnol : osteomalacia
Étymologie : Grec ὀστέον ostéon os et µαλακός malakós mou.
n. f. Pathologie osseuse par déficit de minéralisation de la trame protéique de l'os. Elle altère la rigidité et la solidité du squelette. Chez l'enfant, elle est dénommée rachitisme. Elle est due à une carence en calcium, en vitamine D et en ses dérivés d'hydroxylation. Elle se traduit par des douleurs, faiblesse musculaire, anorexie et amaigrissement.