Récepteur
Rasagiline (mésilate de) n. f. Antiparkinsonien inhibiteur de seconde génération de la monoamine-oxydase de type B (MAO B) ce qui réduit le catabolisme de la dopamine endogène. Elle est apparentée à la sélégiline. Comme pour celle-ci, la présence du groupement propargylamine conduit à un lien irréversible au niveau du site…
Rasbirucase n. f. Urate oxydase, protéine tétramérique (4 sous-unités identiques) recombinante, produite à partir d’une souche de Saccharomyces cerevisiae. Le monomère est composé d’une seule chaîne polypeptidique de 301 acides aminés, ne comporte aucun pont disulfure inter- ou intramoléculaire et est N terminal acétylé. La rasbirucase est un…
Rash n. m. Éruption cutanée de courte durée survenant au cours dune maladie fébrile dorigine infectieuse (par exemple virale, lors dune hépatite A) ou parasitaire ou encore au cours dune intoxication médicamenteuse.
Ratanhia n. m. Sous-arbrisseau (Krameria lappacea [Dombey] Burdet & B.B. Simpson, = K. triandra Ruiz & Pav., Krameriaceae, précédemment Légumineuses), poussant en altitude au Pérou, en Amérique centrale et aux Antilles. Racine riche en proanthocyanidols et en tanins condensés ; présence de lignanes monofuraniques. Propriétés astringentes, antidiarrhéiques, antioxydantes,…
Rate n. f. Organe hématopoïétique vasculaire complexe, riche en lymphocytes (65 % de B, 35 % de T) et macrophages, situé sur la circulation sanguine, dans la loge sous-diaphragmatique gauche. Son volume augmente (splénomégalie) au cours des anémies hémolytiques, de certaines leucémies et maladies parasitaires.
Raticide adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui possède des propriétés toxiques vis-à-vis du rat et dautres petits rongeurs.
Raubasine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette hétéroyohimbane présent notamment dans les racines de diverses espèces de Rauvolfia et de Catharanthus (Apocynaceae) qui en constituent une source industrielle ; également obtenu par hémisynthèse à partir de la serpentine, elle-même extraite des racines de pervenche tropicale (C. roseus G.…
Rauvolfia n. m. Nom désignant des espèces (arbrisseau, arbuste, arbre) du genre Rauvolfia (Apocynaceae), originaires des régions tropicales dAsie (par exemple R. serpentina (L.) Benth. ex Kurz, synonyme Sarpagandha de lInde), dAfrique (par exemple R. vomitoria Afz.) et dAmérique centrale et du Sud (par exemple R. tetraphylla L.).…
Ravensara Nom vernaculaire malgache d’un arbre endémique de Madagascar, également désigné localement par havozo (Cryptocarya agatophylla Van der Werff, = Ravensara aromatica Sonn., Lauraceae). Présence dans les feuilles d’une huile essentielle dont plusieurs chimiotypes sont connus, renfermant majoritairement méthylchavicol (= estragole), ou méthyleugénol, ou limonène, ou…
Ravintsara Nom vernaculaire malgache dun chimiotype du camphrier (Cinnamomum camphora [L.] J. Presl, Lauraceae) introduit au XIX siècle à Madagascar où il est cultivé. Lhuile essentielle, obtenue à partir des feuilles par hydrodistillation, est très riche (environ 60%) en cinéole (1,8-cinéole) et correspond de ce fait…
Ravtansine Cf maytansinoïde.
Ravulizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, recombiné, de type immunoglobuline G2-4-kappa, conçu pour se fixer sur la protéine C5 du complément, avec une forte affinité, qui inhibe son clivage en C5a et C5b, et qui empêche la formation du complexe terminal du complément C5b-C9, responsable de la lyse…
Rayleigh (diffusion de) n. f. Phénomène de diffusion de la lumière par des particules beaucoup plus petites que la longueur donde de la lumière incidente. La fréquence de la lumière diffusée est identique à celle de la lumière excitatrice et lénergie du photon est la même avant et après diffusion…
Raynaud M. Raynaud, 1834-1881, médecin français
Rayonnement n. m. Transfert dénergie qui peut se produire sous forme dondes ou de particules.
REACH (Registration, évaluation, autorisation of chemicals)
Réacteur n. m. Appareil dans lequel seffectue une réaction.
Réactif n. m. Toute substance chimique censée réagir avec une autre, soit par une réaction chimique, soit par une action purement physique.
Réaction n. f. Action en réponse à une autre action ; façon dont une entité se comporte face à laction dune autre entité ou face à un événement.
Réactivation n. f. Action de réactiver.
Réactivité n. f. Aptitude à répondre à un changement.
Réagine n. f. Anticorps de la classe des immunoglobulines E (IgE) chez lHomme, responsable des réactions dhypersensibilité immédiate. Les réagines apparaissant chez des sujets sensibilisés par un premier contact avec un antigène, se fixent sur les mastocytes et les polynucléaires basophiles. Lors dun nouveau contact avec le même…
Réanimation n. f. Ensemble de mesures mécaniques, physiques, chimiques, pharmacologiques, biologiques, permettant de rétablir et de maintenir un équilibre normal des fonctions vitales, temporairement compromises à loccasion de situations médicales, chirurgicales ou traumatiques sévères, aiguës.
Réarrangement n. m. Action de réarranger, de transposer
Rebond n. m. Développement nouveau.
Réboxétine (mésilate de) n. f. Antidépresseur qui agit par inhibition de la recapture de la noradrénaline et, à un degré nettement moindre, de la sérotonine.
Recapture n. f. Mécanisme de régulation de lactivité synaptique, par une reprise du médiateur libéré, mettant en jeu des transporteurs membranaires spécifiques, localisés au niveau des terminaisons de laxone, qui réintroduisent le médiateur dans le cytoplasme où il est pris en charge par dautres transporteurs présents dans la…
Récessif adj. Se dit dun caractère qui napparaît pas
Récipient n. m. Ustensile creux servant à contenir une matière.
Recklinghausen (maladie de) n. f. 1- Affection génétique par mutations du gène NF1 (chromosome 17q11.2) codant la neurofibromine produite par de nombreux tissus (cerveau, rate, thymus et reins) de transmission autosomique dominante pour la moitié des cas. Des néomutations dans les autres cas ont été identifiées sur le chromosome paternel.…
Recombinaison n. f. Nouvelle combinaison
Recommandation n. f. Action de recommander, de conseiller à quelqu’un, souvent de façon pressante, de faire quelque chose.
Reconstitution n. f. Action consistant à former à nouveau.
Rectite n. f. Inflammation aiguë polymorphe du rectum et de la muqueuse rectale. Elle se manifeste par des épreintes, ténesmes, rectorragies, glaires et douleurs irritatives locales.
Rectum n. m. Partie terminale du tube digestif de 12 à 15 cm de long, faisant suite au côlon sigmoïde et se terminant par lanus. Comprend deux segments, le rectum pelvien, avec lampoule rectale qui assure le stockage des matières fécales avant la défécation, puis le rectum périnéal…
Rectus adj. Direct, droit simple.
Récupération n. f. Action de rentrer en possession, par exemple de ce quon avait perdu, dépensé.
Récurrence n. f. Répétition dun phénomène.
Récurrent adj. Se dit dun organe ou dun mécanisme qui revient à son origine (exemple nerf récurrent, fièvre récurrente).
Recyclage n. m. Renvoi dun produit de traitement en un point situé en amont dans le même circuit.
Rédie n. f. Désigne, chez les Trématodes (exemple : Fasciola hepatica) le troisième stade larvaire sur cinq ou six, après le miracidium et le sporocyste, présent dans la glande digestive dun gastéropode de type limnée, par bourgeonnement interne. Par le même processus, peut donner naissance à des rédies…
Redissolution n. f. Nouvelle dissolution.
Redondance n. f. Abondance, duplication.
Redon (drain de) n. m. Drain chirurgical type agissant par un drainage actif faisant intervenir une aspiration extérieure. Le système comporte un drain, une tubulure de connexion et un flacon d’aspiration (= flacon sous vide).
Réducteur adj. et n. m. Qui simplifie de façon abusive, qui réduit.
Réduction n. f. Action de diminuer la valeur, le nombre, la quantité de quelque chose.
Réécriture génomique n. f. Technique de génie génétique reposant sur l’utilisation d’endonucléases de restriction dans le but de modifier le génome. L’originalité de cette technique résulte dans la haute spécificité de coupure du double brin d’ADN par les nucléases, contrairement aux techniques antérieures où les modifications étaient…
Référence n. f. Ce à quoi on se reporte, on se réfère (exemples : élément de référence, matériau de référence certifié, préparation biologique de référence, substance chimique de référence).
Référentiel adj. et n. m. Désigne ou qualifie un ensemble structuré dinformations auquel on se rapporte (document, texte, système...).
Réflectométrie n. f. Méthode physique qui mesure la réflexion de la lumière.
Réflexe n. m. Réponse musculaire automatique dun seul ou dun petit groupe de muscles, se produisant, à brève latence, après la stimulation dun récepteur sensoriel et mettant en jeu un arc comportant un nombre limité de neurones.
Réflexothérapie n. f. Méthode (non conventionnelle) visant à traiter un patient en utilisant des réflexes physiologiques ou pathologiques, par stimulation (excitation, piqûre, cautérisation), à distance de la région atteinte.
Refoulement n. m. Action de refouler, repousser, faire reculer.
→ Rémittente
Récepteur
Anglais : receptor
Espagnol : receptor
Étymologie : Latin rĕceptǒr celui qui a repris, recéleur.
n. m. Qui reçoit un signal,une information, un courant, une action mécanique.
En biologie, le terme désigne un organe, tissu, cellule ou structure protéique cellulaire qui reconnait spécifiquement un signal et transmet un message à l’origine d’une réponse physiologique, pathologique ou pharmacologique.
Le concept a été introduit en biologie, à la même époque (début du XXème siècle) par P. Ehrlich (médecin allemand 1854-1915) à propos de l’interaction entre antigène et anticorps et par J.N. Langley (neurophysiologiste anglais, 1852-1925) à propos de la transmission entre nerf et muscle. Cette double filiation rend compte de la diversité de sens à donner à ce concept, ultérieurement élargi à d’autres domaines de la biologie, par exemple en relation avec l’endocytose ou encore avec des fonctions sensorielles, mais en plaçant toujours le récepteur comme point de départ d’une voie de signalisation.
Protéine ou ensemble de protéines cellulaires qui perçoit un signal spécifique, induisant une réponse cellulaire par la mise en œuvre d’une voie de signalisation. Le signal peut être physique (par exemple des photons, dans la rétine ou la pression dans le sinus carotidien) ou chimique, porté par une molécule appelée "ligand", en général de petite taille (mais pas toujours), soit endogène (par exemple une hormone ou un neuromédiateur) soit exogène (agent pharmacologique ou xénobiotique). Le ligand, agoniste ou antagoniste, contracte avec le récepteur une liaison dite spécifique, caractérisée par sa spécificité structurale et stérique, sa saturabilité et, en général, sa forte affinité. Le signal physique reçu ou la liaison de l'agoniste induisent une modification de conformation et donc de fonction du récepteur (qui est dit activé ou sous forme active), déclenchant la mise en œuvre d’une ou plusieurs voies de signalisation et la réponse de la cellule. Sur un même récepteur, un antagoniste s’oppose à l’effet d’un agoniste, soit de façon compétitive, en occupant son site de liaison sans produire d’effet (Cf antagoniste neutre ), ou en produisant un effet moindre (Cf agoniste partiel), soit de façon non compétitive, en se liant à un autre site et empêchant le couplage entre la liaison de l’agoniste et l’effet.
Il existe différents types de récepteurs suivant leur localisation et leur fonction :
1- les récepteurs transmembranaires, enchâssés dans les membranes cellulaires (membranes plasmiques, réticulum endoplasmique, mitochondries); ce sont soit des récepteurs ionotropes, qui régulent l’ouverture d’un canal ionique (par exemple, le canal Cl- composé de plusieurs sous-unités portant le récepteur du GABA A et le récepteur des benzodiazépines), soit des récepteurs métabotropes, qui activent une ou plusieurs enzyme(s) à l’origine de cascades de réactions transmettant les signaux dans la cellule. Dans ce dernier cas, la transmission du signal peut se faire au sein de la même protéine comprenant le site récepteur et l’enzyme (par exemple, récepteurs tyrosine kinase, activés par des facteurs de croissance et des cytokines) ou par l’intermédiaire d’autres protéines avec lesquelles interagit le récepteur sous une conformation liée à l’agoniste ;
2- les récepteurs intracellulaires, cytoplasmiques ou nucléaires, facteurs de transcription qui régulent l’expression des gènes (par exemple récepteurs des hormones stéroïdes, de la vitamine D, acides rétinoïques ou récepteurs PPARs (peroxisome proliferator activated receptors).
Certains récepteurs sont constitutivement activés, en l'absence de tout ligand. La liaison spécifique d'un ligand peut alors augmenter, diminuer ou être sans effet sur l'activité du récepteur, ce qui se traduit respectivement par un effet agoniste, agoniste inverse ou antagoniste.
Récepteur couplé aux protéines G (Gpcr)
Anglais : G Protein Coupled Receptor
Espagnol : Receptor acoplado a proteínas G
Famille de protéines à 7 hélices transmembranaires, qui comportent un site récepteur extracellulaire et des sites d’interaction avec une ou plusieurs protéines G (liant le GTP) hétéromériques membranaires et avec d’autres protéines intervenant dans la transmission du signal. Cette famille comprend de très nombreux récepteurs de neuromédiateurs et d'hormones (plus de 300 gènes identifiés) qui sont la cible de très nombreux agents pharmacologiques (plus de 3.000 ligands, dont plus de 400 peptides endogènes et plus de 2.000 ligands synthétiques). Sous une conformation activée par la liaison avec l’agoniste, le récepteur interagit : 1- avec une ou plusieurs protéines G, qui activent, à leur tour, une enzyme (par exemple l’adénylcyclase ou la phospholipase C) produisant un ou plusieurs seconds messagers intracellulaires (par exemple AMP cyclique ou inositol trisphosphate et diacyl glycérol) ; 2- avec d’autres protéines comme l’arrestine, commandant la désensibilisation du récepteur, son internalisation dans la cellule et sa dégradation ou son recyclage et l’activation d’autres voies de signalisation. Cf arrestine.
Certains agonistes dits biaisés peuvent activer sélectivement l’une ou l’autre de ces voies, dissociant ainsi différentes réponses cellulaires à la stimulation du récepteur, par exemple la production d’inositol phosphate et l’internalisation du récepteur dans le cas d’un récepteur lié à la phospholipase C. Cette propriété fait l’objet de recherches visant à éliminer certains effets indésirables, comme la dépression respiratoire, sans diminuer l’effet analgésique dans le cas des opiacés. Elle s’est avérée utile dans l’interprétation d’altérations pathologiques du fonctionnement de certains récepteurs (par exemple, les récepteurs β-adrénergiques cardiaques dans l’insuffisance cardiaque ou les récepteurs histaminiques H1 dans certains désordres psychiatriques et neurodégénératifs).
Récepteur de type Toll (RTL)
Anglais : Toll-like receptor (TLR)
Espagnol : receptor tipo Toll
Allemand : Toll-like-Rezeptor
Étymologie : De l’allemand Toll, impressionnant, fantastique, super.
Les récepteurs de type Toll (RTL) jouent un rôle crucial dans le système immunitaire inné en reconnaissant les motifs moléculaires associés aux agents pathogènes dérivés de divers microbes. Ce sont des capteurs présents à la surface des cellules, contrairement aux molécules de type NOD (nucleotide oligomerization domain) qui sont présentes dans le cytoplasme. Ils constituent le système de la première ligne de défense contre les microbes en lien avec le système immunitaire adaptatif, conduisant à l’activation des voies de signalisation qui déclenchent la transcription de gènes via les facteurs de transcription NF-κB (nuclear factor-kappa B et IRF (interferon regulatory factor), notamment
Chez l’Homme, il existe dix RTL fonctionnels (RTL1 – 10), qui détectent les motifs moléculaires associés aux pathogènes (PAMP, pathogen-associated molecular patterns).