A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Sidérophore

De acadpharm
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 29 octobre 2019
Anglais : siderophore
Espagnol : sideróphoro
Allemand : Siderophore
Étymologie : grec σίδηρος sídêros fer et φορός phorós qui porte en avant, qui pousse
n. m. Composé de faible poids moléculaire (de 200 à 2000 daltons), capable de chélater le fer ferrique Fe3+ avec une très forte affinité. Synthétisés et sécrétés par les micro-organismes dont la virulence dépend de leur capacité à assimiler le fer de l’hôte, ces composés leur permettent de puiser le fer nécessaire à leur développement.
Pour acquérir de façon efficace le fer, les bactéries ont développé différentes stratégies de capture du métal qui dépendent de sa disponibilité dans l’environnement, de sa nature (ionique, héminique), de son degré d’oxydation. Lorsque le fer est en quantité limitée, les bactéries produisent des sidérophores. Les complexes sidérophores-Fe3+ sont ensuite récupérés par la bactérie grâce à des transporteurs membranaires spécifiques. Dans la bactérie, la dissociation du fer de son chélateur nécessite en général une réduction du fer ferrique Fe3+ en fer ferreux Fe2+ et une dégradation ou une modification chimique du sidérophore le rendant moins affin pour le métal.

Il existe une très grande diversité de sidérophores bactériens (entérobactine, pyoverdine, ferrioxamine, carboxymycobactine…) avec plus de 500 chélateurs de structure chimique différente identifiés à ce jour. Ils se répartissent en trois grandes familles selon la fonction chimique chélatrice : les phénolates-catécholates, les hydroxamates et les acides hydroxycarboxyliques.
Cf Céfidérocol.