« Uricémie » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=13 janvier 2016 |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=uricemie |VM_Extension_titre_italique=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Non |VM_Genre=f. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=uricemia |VM_Espagnol=uricemia |VM_Etymologie=grec οῦρον ''oûron'' urine et grec αἶμα ''... ») |
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Dernière version du 6 février 2024 à 15:41
Ultraponie n. f. Variante daéroponie basée sur la vaporisation dun fin brouillard de liquide nutritif grâce à des ultrasons (gouttelettes de moins de 5 µm de diamètre) ; les racines sont alimentées en-dessous du système par le brouillard ainsi obtenu.
Umbralisib n. m. Petite molécule de synthèse, qui a une double action, elle inhibe l’isoforme delta de la sous-unité catalytique des phosphoinositides-3 kinases de classe 1(PI3K-δ), et l’isoforme epsilon de la caséine kinase de type 1 (CK1‑ε), La PI3K‑δ est fortement exprimée dans les cellules hématopoïétiques,…
Uméclinidium (bromure d’) n. m. Dérivé de la quinuclidine, antagoniste des récepteurs muscariniques, agissant sur de multiples sous-types de récepteurs contrôlant la contraction des muscles.Inhalé, il agit directement sur les voies respiratoires en optimisant la bronchodilatation par relâchement des muscles des parois des petites voies respiratoires. Il exerce son activité…
Umirolimus n. m. Lactone macrocyclique hémisynthétique, du groupe des rapalogues, obtenue à partir du sirolimus (ou rapamycine) par alkylation de la fonction alcool secondaire en position 40 ; composé caractérisé par une lipophilie élevée. Propriétés immunosuppressives liées à l’inhibition d’une kinase, la mTOR (mammalian Target Of Rapamycine) ;…
Uncarthrose Atteinte arthrosique des uncus (apophyse du corps des vertèbres cervicales) et des articulations uncovertébrales cervicales (de Luschka), marquée par un signe pathognomonique sur le cliché radiologique.
Undécylénique (acide) n. m. Acide linéaire insaturé à 11 carbones, CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0461).
Uniformité n. f. Qualité de ce qui est semblable dans toutes ses parties.
Uniloculaire adj. Se dit de quelque chose qui ne comporte quune seule cavité.
Unité n. f. Grandeur choisie comme référence (prise comme étalon) pour la mesure des grandeurs de même espèce. Dans de nombreux domaines, les unités recommandées sont celles du système SI et ses unités dérivées.
Université n. f. Au Moyen Âge, institution ecclésiastique jouissant de privilèges royaux et pontificaux, chargée principalement de lenseignement des arts, de la médecine, du droit et de la théologie. Actuellement, établissement public ou privé qui fédère la production (recherche), la diffusion (publications) et la transmission (enseignement supérieur) de…
Unoprostone (ester isopropylique d') n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) analogue lipophile du dinoprost trométamol (prostaglandine F). Lhydrolyse du groupement ester, lors du passage à travers la cornée, libère lunoprostone qui est un agoniste sélectif des récepteurs des prostanoïdes. Abaisse la pression intraoculaire en augmentant lécoulement de lhumeur aqueuse.
Upadacitinib n. m. Inhibiteur sélectif de la Janus kinase JAK1, plus spécifique que les molécules de première génération, tofacitinib et ruxolitinib, qui inhibent respectivement JAK1/JAK3 et JAK1/JAK2.Les Janus kinases, tyrosine kinases cytoplasmiques, participent à la transduction de signaux sous le contrôle de cytokines dans…
Uracile n. m. Base formée dun squelette de pyrimidine avec deux groupements imide, constitutive des acides ribonucléiques (ARN). Les dérivés halogénés sont utilisés en chimiothérapie antitumorale pour leurs propriétés antimétabolites. Exemple : 5‑fluorouracile.
Uranium n. m. ). Luranium et ses sels sont très toxiques, indépendamment du risque dû à la radioactivité.
Urapidil n. m. Uréide cyclique à noyau pyrimidine, substitué par une chaîne comportant une fonction amine juxtanucléaire et un reste phénylpipérazine terminal. Antagoniste des récepteurs α.
Urate oxydase n. f. Métalloenzyme à cuivre localisée dans les peroxysomes, catalysant loxydation de lacide urique en allantoïne, produit final du métabolisme des purines chez les primates non anthropoïdes, ainsi que chez de nombreux mammifères et quelques reptiles.
Uraturie n. f. Présence ou concentration urinaire de lacide urique sous forme durates. Chez lHomme, lexcrétion urinaire quotidienne dacide urique, sous forme durates, est de lordre de 2,4 à 4,8 mmoles, soit 400 à 800 mg. Elle est généralement augmentée chez le goutteux sans rendre totalement compte…
Ureaplasma Genre bactérien constitué de deux espèces U. urealyticum et U. parvum. Ce genre appartient aux mycoplasmes, classe des Mollicutes. Ces bactéries, présentes à létat commensal dans les voies génitales basses, peuvent être responsables durétrites non gonococciques, en particulier chez lhomme et dinfections génitales hautes chez…
Uréase n. f. Enzyme catalysant la transformation de lurée, en NH, chez divers microorganismes et certaines plantes. Absente chez lHomme.
Urée n. f. Composé hydrosoluble de petite taille et non toxique, synthétisé dans lhépatocyte à partir de lion ammonium. Chez les êtres uréotéliques dont l’Homme, l’urée est la principale forme d’élimination de l’azote issu du catabolisme hépatique des protéines. Son excrétion urinaire par 24 heures est…
Uréide n. m. Dérivé de lurée dans lequel un atome dhydrogène, fixé sur lazote, est remplacé par un reste acyle R‑C=O.
Uréine n. f. Dérivé de lurée dans lequel un ou plusieurs atomes dhydrogène sont remplacés par des chaînes R ou des noyaux Ar, ne comportant pas de groupement fonctionnel sur le carbone au voisinage de lazote.
Urémie n. f. Concentration de lurée dans le sang. Les valeurs usuelles sont comprises entre 2,5 et 7 mmol/L, soit entre 0,15 et 0,45 g/L. Ses variations peuvent être une reflet dune variation dans les apports protéiques. Une diminution laisse entrevoir une insuffisance hépatique et une augmentation accompagne…
Uréogenèse n. f. Synthèse de lurée dont la première étape est la formation de carbamoylphosphate par condensation de NH3 et du bicarbonate, les étapes suivantes constituant le cycle de Krebs et de Henseleit.
Uretère n. m. Canal pair, disposé verticalement de chaque côté de la colonne vertébrale, contractile, permettant lécoulement de lurine du bassinet vers la vessie, par les mouvements péristaltiques de la tunique musculaire externe urétérale. Une valve urétéro-vésicale, située à labouchement de luretère à la vessie, empêche le reflux…
Uréthane n. m. Ester de lacide carbamique H pouvant être H.
Urètre n. m. Conduit qui relie la vessie au méat urinaire, orifice par lequel est évacuée lurine au cours de la miction. Le sphincter urinaire externe de lurètre, qui permet de réguler la sortie de lurine, assure la continence. Chez lhomme, lurètre est un conduit urogénital, servant également…
Urétrite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lurètre. Elle est lexpression clinique la plus fréquente dinfections sexuellement transmissibles (Neisseria gonococcus, Chlamydiae trachomatis).
Uricase Cf urate oxydase.
Urico-éliminateur
Urico‑éliminateur Cf uricosurique.
Uricofreinateur adj. Qui empêche la synthèse dacide urique dans lorganisme (exemple : les inhibiteurs de xanthine oxydase).
Uricolytique adj. et n. m. Qui détruit lacide urique. Exemple : luricase qui transforme lacide urique en allantoïne dix fois plus soluble que lacide urique permettant ainsi son élimination rénale.
Uricosurie Cf uraturie.
Uricosurique adj. et n. m. Qui augmente lexcrétion de lacide urique et des urates dans lurine. Exemple : le probénécide qui inhibe la réabsorption tubulaire des urates.
Uridine n. f. Nucléoside formé par la combinaison du D‑ribose et de luracile. Molécule constitutive des nucléotides pyrimidiques des acides ribonucléiques (ARN).
Urinal n. m. Dispositif de recueil et, éventuellement, de mesure du volume de lurine émise par un patient alité. En matières diverses (verre, faïence, matière plastique) et de forme adaptée à lanatomie masculine (synonyme pistolet) ou féminine.
Urique (acide) n. m. Composé très peu soluble dans leau, résultant du métabolisme des bases puriques chez lHomme et les primates supérieurs. Excrété dans lurine sous forme durates également peu solubles.
Urobiline n. f. Pigment jaune éliminé dans lurine, formé par oxydation de lurobilinogène et constituant un des produits ultimes de la dégradation de lhème.
Urofollitropine n. f. Préparation dhormone folliculostimulante (FSH) hautement purifiée, à partir de gonadotrophine ménopausique humaine (hMG). Permet le développement et la maturation des follicules de de Graaf. Cf follitropine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0958).
Urographie n. f. Examen radiologique des voies urinaires, après administration dun produit opacifiant.
Urokinase n. f. Enzyme (sérine protéase) produite par certaines cellules rénales et excrétée dans lurine à partir de laquelle elle a été isolée (doù son nom). Elle a été également identifiée à la surface de la majorité des cellules de l’organisme, fixée sur un récepteur spécifique (u-PAR ou…
Urologie n. f. Spécialité médicochirurgicale sintéressant à létude et au traitement des affections du rein, des uretères, de la vessie, de lurètre (chez les deux sexes) et de lappareil urogénital masculin (le spécialiste, « urologue », est alors lhomologue du « gynécologue »).
Uropathie n. f. Terme générique des pathologies de lappareil urinaire notamment par anomalies congénitales malformatives. Exemple anomalie de la jonction pyélourétérale, anomalie de la jonction urétéro-vésicale ou mégauretère, reflux vésico-urétéral, dysplasie rénale, kyste rénal, urétérocèle, valves de lurètre postérieur.
Uroporphyrine n. f. Composé intermédiaire dans la formation de lhémoglobine. Elle est retrouvée dans lurine, lors danomalies de biosynthèse de lhème (exemples : porphyrie érythropoïétique congénitale, porphyrie aiguë hépatique, porphyrie cutanée).
Ursodésoxycholique (acide) n. m. Acide biliaire naturel présent, en très faible quantité chez lHomme, et qui ne possède, comme lacide chénodésoxycholique, que deux groupes OH dans le noyau. Contrairement aux acides biliaires endogènes (acide cholique) dont il favorise la circulation entérohépatique, lacide ursodésoxycholique est hydrophile et dépourvu de propriétés…
Ursodoxicoltaurine n. f. Acide biliaire lipophile, qui est un inhibiteur de la protéine pro-apoptotique Bax (Bcl-2-associated X), conçu pour réduire la mort cellulaire par apoptose. Il protège l’intégrité des membranes des mitochondries et prévient le relargage de cytochrome C, qui conduit à la mort cellulaire. L’ursodoxicoltaurine est combinée,…
Urticaceae Famille appartenant à lordre des Rosales comportant 1650 espèces dont les orties, composée de plantes herbacées munies de poils urticants sur les tiges et les feuilles. Ces dernières sont alternes ou opposées, les fleurs sont petites, unisexuées et réunies en cymes groupées. Les orties sont…
Urticaire n. m. Dermatose inflammatoire, érythémateuse et prurigineuse formant une papule, à centre blanc et contours nets, parfois œdémateuse et disparaissant, à terme, sans laisser ni séquelle ni cicatrice. La papule ressemble à celle causée par une piqûre dortie. Il est distingué : 1- la forme aiguë qui…
Urushiol n. m. Terme désignant un mélange huileux, en proportions variables, de substances o-diphénoliques, chacune portant une longue chaîne alkyle en C, saturée ou plus ou moins insaturée (une à trois doubles liaisons), présentes dans la sève résineuse de certains sumacs (arbres, arbustes ou lianes appartenant au genre…
Usage n. m. Fait de se servir de quelque chose.
Usager du système de santé n. m. Personne qui utilise ou est susceptible d’utiliser les services de santé, publics ou privés, en termes de prévention, de diagnostic, de soins (malade, patient) et de couverture des risques sanitaires qui portent atteinte à sa sécurité économique (assuré social). Elle bénéficie de droits fondamentaux, notamment : information…
Acide usnique n. m. Substance de structure dibenzofuranique dont les deux énantiomères, les acides (+) et (-)-usniques, sont connus à l’état naturel, chaque énantiomère existant sous deux formes tautomères dont lune est privilégiée. L’acide usnique est caractéristique des lichens (dans lesquels il est présent à des teneurs parfois élevées)…
USP (United States Pharmacopeia)
Ustékinumab n. m. Anticorps monoclonal IgG1κ entièrement humain qui se lie spécifiquement à la sous-unité p40 des interleukines IL-12 et IL-23, les empêchant de se lier à leur récepteur spécifique exprimé à la surface de cellules immunitaires.
Utérorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne des composés permettant de diminuer les contractions utérines, pendant la grossesse, en cas de menaces daccouchement prématuré et de tocolyse précésarienne. Autrefois, on employait des antispasmodiques (type hyoscine) désormais supplantés par des agonistes β‑adrénergiques (salbutamol et terbutaline) et des antagonistes…
Utérus n. m. Organe du système reproducteur de la femme, musculaire, impair, médian et creux, destiné à la nidation et au développement de lœuf fécondé. En forme de tronc de cône, il comprend de haut en bas :Lutérus comprend trois couches tissulaires, de lextérieur vers lintérieur : le…
→ Valdécoxib
Uricémie
Anglais : uricemia
Espagnol : uricemia
Étymologie : Grec οῦρον oûron urine et grec αἶμα haîma sang.
n. f. Concentration plasmatique de l'acide urique. Les valeurs usuelles sont comprises entre 0,18 et 0,42 mmol/L, soit entre 30 et 70 mg/L chez l'homme et entre 0,15 et 0,36 mmol/L, soit entre 25 et 60 mg/L chez la femme.
Les hyperuricémies primaires, souvent à l'origine de goutte ou de lithiase rénale, peuvent être dues à un déficit rénal spécifique d'excrétion ou à une augmentation de synthèse de novo, les deux mécanismes étant fréquemment associés. Les hyperuricémies secondaires peuvent être dues à une hyperproduction après une lyse cellulaire importante (anémie hémolytique, polyglobulie, myélome, leucémie, chimiothérapie, radiothérapie) ou à un défaut d'excrétion (néphropathie chronique, saturnisme...).