Usnique (acide)

De Le dictionnaire
Ulna ←

Uréthane n. m. Ester de lacide carbamique H pouvant être H.

Urètre n. m. Conduit qui relie la vessie au méat urinaire, orifice par lequel est évacuée lurine au cours de la miction. Le sphincter urinaire externe de lurètre, qui permet de réguler la sortie de lurine, assure la continence. Chez lhomme, lurètre est un conduit urogénital, servant également…

Urétrite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lurètre. Elle est lexpression clinique la plus fréquente dinfections sexuellement transmissibles (Neisseria gonococcus, Chlamydiae trachomatis).

Uricase Cf urate oxydase.

Uricémie n. f. Concentration plasmatique de lacide urique. Les valeurs usuelles sont comprises entre 0,18 et 0,42 mmol/L, soit entre 30 et 70 mg/L chez lhomme et entre 0,15 et 0,36 mmol/L, soit entre 25 et 60 mg/L chez la femme.

Urico‑éliminateur Cf uricosurique.

Urico-éliminateur

Uricofreinateur adj. Qui empêche la synthèse dacide urique dans lorganisme (exemple : les inhibiteurs de xanthine oxydase).

Uricolytique adj. et n. m. Qui détruit lacide urique. Exemple : luricase qui transforme lacide urique en allantoïne dix fois plus soluble que lacide urique permettant ainsi son élimination rénale.

Uricosurie Cf uraturie.

Uricosurique adj. et n. m. Qui augmente lexcrétion de lacide urique et des urates dans lurine. Exemple : le probénécide qui inhibe la réabsorption tubulaire des urates.

Uricurie

Uridine n. f. Nucléoside formé par la combinaison du D‑ribose et de luracile. Molécule constitutive des nucléotides pyrimidiques des acides ribonucléiques (ARN).

Urinal n. m. Dispositif de recueil et, éventuellement, de mesure du volume de lurine émise par un patient alité. En matières diverses (verre, faïence, matière plastique) et de forme adaptée à lanatomie masculine (synonyme pistolet) ou féminine.

Urique (acide) n. m. Composé très peu soluble dans leau, résultant du métabolisme des bases puriques chez lHomme et les primates supérieurs. Excrété dans lurine sous forme durates également peu solubles.

Urobiline n. f. Pigment jaune éliminé dans lurine, formé par oxydation de lurobilinogène et constituant un des produits ultimes de la dégradation de lhème.

Urofollitropine n. f. Préparation dhormone folliculostimulante (FSH) hautement purifiée, à partir de gonadotrophine ménopausique humaine (hMG). Permet le développement et la maturation des follicules de de Graaf. Cf follitropine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0958).

Urographie n. f. Examen radiologique des voies urinaires, après administration dun produit opacifiant.

Urokinase n. f. Enzyme (sérine protéase) produite par certaines cellules rénales et excrétée dans lurine à partir de laquelle elle a été isolée (doù son nom). Elle a été également identifiée à la surface de la majorité des cellules de l’organisme, fixée sur un récepteur spécifique (u-PAR ou…

Urolithine

Urologie n. f. Spécialité médicochirurgicale sintéressant à létude et au traitement des affections du rein, des uretères, de la vessie, de lurètre (chez les deux sexes) et de lappareil urogénital masculin (le spécialiste, « urologue », est alors lhomologue du « gynécologue »).

Uropathie n. f. Terme générique des pathologies de lappareil urinaire notamment par anomalies congénitales malformatives. Exemple anomalie de la jonction pyélourétérale, anomalie de la jonction urétéro-vésicale ou mégauretère, reflux vésico-urétéral, dysplasie rénale, kyste rénal, urétérocèle, valves de lurètre postérieur.

Uroporphyrine n. f. Composé intermédiaire dans la formation de lhémoglobine. Elle est retrouvée dans lurine, lors danomalies de biosynthèse de lhème (exemples : porphyrie érythropoïétique congénitale, porphyrie aiguë hépatique, porphyrie cutanée).

Ursodésoxycholique (acide) n. m. Acide biliaire naturel présent, en très faible quantité chez lHomme, et qui ne possède, comme lacide chénodésoxycholique, que deux groupes OH dans le noyau. Contrairement aux acides biliaires endogènes (acide cholique) dont il favorise la circulation entérohépatique, lacide ursodésoxycholique est hydrophile et dépourvu de propriétés…

Ursodoxicoltaurine n. f. Acide biliaire lipophile, qui est un inhibiteur de la protéine pro-apoptotique Bax (Bcl-2-associated X), conçu pour réduire la mort cellulaire par apoptose. Il protège l’intégrité des membranes des mitochondries et prévient le relargage de cytochrome C, qui conduit à la mort cellulaire. L’ursodoxicoltaurine est combinée,…

Urticaceae Famille appartenant à lordre des Rosales comportant 1650 espèces dont les orties, composée de plantes herbacées munies de poils urticants sur les tiges et les feuilles. Ces dernières sont alternes ou opposées, les fleurs sont petites, unisexuées et réunies en cymes groupées. Les orties sont…

Urticaire n. m. Dermatose inflammatoire, érythémateuse et prurigineuse formant une papule, à centre blanc et contours nets, parfois œdémateuse et disparaissant, à terme, sans laisser ni séquelle ni cicatrice. La papule ressemble à celle causée par une piqûre dortie. Il est distingué : 1- la forme aiguë qui…

Urushiol n. m. Terme désignant un mélange huileux, en proportions variables, de substances o-diphénoliques, chacune portant une longue chaîne alkyle en C, saturée ou plus ou moins insaturée (une à trois doubles liaisons), présentes dans la sève résineuse de certains sumacs (arbres, arbustes ou lianes appartenant au genre…

Usage n. m. Fait de se servir de quelque chose.

Usager du système de santé n. m. Personne qui utilise ou est susceptible d’utiliser les services de santé, publics ou privés, en termes de prévention, de diagnostic, de soins (malade, patient) et de couverture des risques sanitaires qui portent atteinte à sa sécurité économique (assuré social). Elle bénéficie de droits fondamentaux, notamment : information…


USP (United States Pharmacopeia)

Ustékinumab n. m. Anticorps monoclonal IgG1κ entièrement humain qui se lie spécifiquement à la sous-unité p40 des interleukines IL-12 et IL-23, les empêchant de se lier à leur récepteur spécifique exprimé à la surface de cellules immunitaires.

Utérorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne des composés permettant de diminuer les contractions utérines, pendant la grossesse, en cas de menaces daccouchement prématuré et de tocolyse précésarienne. Autrefois, on employait des antispasmodiques (type hyoscine) désormais supplantés par des agonistes β‑adrénergiques (salbutamol et terbutaline) et des antagonistes…

Utérus n. m. Organe du système reproducteur de la femme, musculaire, impair, médian et creux, destiné à la nidation et au développement de lœuf fécondé. En forme de tronc de cône, il comprend de haut en bas :Lutérus comprend trois couches tissulaires, de lextérieur vers lintérieur : le…

UTP

Uva-ursi Cf busserole.

Uvée n. f. Membrane intermédiaire de lœil, pigmentée et vasculaire, située entre la sclérotique (enveloppe externe de lœil) et la rétine, comprenant, pour luvée antérieure, liris dont les variations du diamètre de la pupille régulent la quantité de lumière pénétrant dans lœil et le corps ciliaire qui sécrète…

Uvéite n. f. Inflammation dune partie ou de la totalité de luvée, partie intermédiaire pigmentaire de lœil (pan-uvéite). Elle est classifiée en aiguë ou chronique, antérieure, intermédiaire et postérieure. Elle peut être granulomateuse ou non granulomateuse. Ses causes sont multiples :5- locorégionale : infections otorhinolaryngologiques ou dentaires.

Vaborbactam n. m. Inhibiteur de Bêta-lactamases, dont la structure n’inclut pas de cycle β-lactame, mais un cycle intégrant un atome de bore. Ne possédant pas, en lui-même, d’activité antibactérienne, ce composé protège le méropénème de la dégradation par certaines β‑lactamases à sérine, telle que la carbapénémase de…

Vaccin n. m. Préparation médicamenteuse destinée à stimuler le système immunitaire de manière à obtenir une réponse spécifique de l’organisme contre un antigène donné. Il convient de distinguer :2 - les vaccins curatifs : ces vaccins, appelés aussi vaccins thérapeutiques , sont destinés à être administrés à des patients souffrant…

Vaccin anti-VRS n. m. Vaccin adjuvanté contre le virus respiratoire syncytial (VRS ; en anglais RSV, respiratory syncytial virus), contenant l’antigène qui est une sous-unité recombinante de la glycoprotéine de préfusion RSV F (RSVPreF3) et l’adjuvant AS01E.Voir : Virus respiratoire syncytial ; Pneumovirus ; Antigène ; Glycoprotéine ; Nucléocapside ; Gram ; Saponoside ; Glycoside ; Triterpène ; Panama…

Vaccin anti-VRS à ARN messager n. m. Vaccin anti-VRS (VRS, pour virus respiratoire syncycial) qui est basé sur une séquence d’ARN messager (ARNm) codant une glycoprotéine F de préfusion stabilisée.Le vaccin utilise les mêmes nonaparticules lipidiques (NPL) que les vaccins à ARNm anti-COVID-19.

Vaccination n. f. Administration par voie parentérale ou orale d’une préparation antigénique (vaccin) permettant d’induire une réponse immunitaire capable de prévenir certaines maladies infectieuses (vaccination préventive) ou d’aider à lutter contre des infections chroniques ou contre des tumeurs (vaccination curative). La voie d’administration des vaccins repose sur des…

Vaccin contre le virus du chikungunya n. m. DICT50 (dose infectieuse en culture cellulaire 50 %).

Vaccin contre le virus Ebola Zaïre n. m. Voir : Vaccin ; Stomatite (vésiculeuse) ; Glycoprotéine ; Excipient ; Trométamol ; Virus.

Vaccine n. f. Maladie due à un Orthopoxvirus Poxviridae, exemple de maladie volontairement transmise à lHomme, par vaccination, pour le protéger contre la variole. Initialement on procédait à une vaccination par scarification, en Angleterre, puis en France (1800) où elle devint obligatoire (1902). Le vaccin était obtenu…

Vaccinium Genre de la famille des Ericaceae ; sous-arbrisseaux ou arbustes originaires principalement de l’hémisphère nord, désignés pour la plupart sous le nom d’ « airelles », à l’origine de nombreuses confusions ; intérêt pharmaceutique et/ou alimentaire du fruit (baie) de plusieurs espèces :2‑ les espèces dintérêt surtout…

Vaccinologie n. f. Science qui englobe tous les aspects liés à la prévention des maladies par les vaccinations. Elle a pour but de répondre aux besoins de prévention de chacun d’une manière individualisée, avec des approches personnalisées permettant d’identifier le degré de protection, de définir les stratégies de…

Vaccins antipaludiques n. m. Ce vaccin a pour objectif le développement d’anticorps qui vont agir avant l’étape hépatique du cycle parasitaire chez l’homme et protéger contre le virus de l’hépatite B.

Vaccins contre la maladie du charbon n. m. Vaccin qui est une suspension pour injection intramusculaire ou sous-cutanée, préparée à partir de filtrats non cellulaires de cultures microaérophiles d’une souche avirulente, non encapsulée de Bacillus anthracis.Le produit final contient 1,2 mg/mL d’aluminium, ajouté sous forme d’hydroxyde d’aluminium dans du chlorure de sodium à…

Vaccin tétravalent contre la dengue n. m. DICC50 de chacun des sérotypes.

Vacuole n. f. Cavité incluse dans le protoplasme dune cellule et remplie dun liquide vacuolaire, de composition variée et, plus généralement, dune solution aqueuse dacides organiques concourant à maintenir la turgescence de la cellule.

Vadadustat n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur de la prolyl-hydroxylase spécifique au facteur induit par l’hypoxie (HIF – en anglais, hypoxia-inducible factor) qui induit une augmentation du taux cellulaire d’HIF, ce qui stimule la production d’érythropoïétine (EPO) endogène et augmente la mobilisation du fer et la…

Vagin n. m. Canal musculo-membraneux impair et médian sétendant du col de lutérus à la vulve, situé entre la vessie et lurètre, en avant, et le rectum, en arrière. Le cul-de-sac vaginal entoure le col de lutérus. Le vagin assure la pénétration du pénis lors de la relation…

Vaginite n. f. Inflammation de la muqueuse vaginale, associée ou non à celle de la vulve (vulvo-vaginite).

Vaginose n. m. Infection vaginale non muco-purulente, non fétide et non sexuellement transmissible, provoquée par le déséquilibre de la flore microbienne notamment par disparition des bacilles de Döderlein (Lactobacillus acidophilus vaginalis) et développement de bactéries anaérobies type Gardnerella.

Vagolytique adj. et n. m. Qui produit des effets sopposant à ceux de lexcitation du nerf vague (exemple : atropine).

Vagomimétique adj. et n. m. Qui produit des effets semblables à ceux de lexcitation du nerf vague (exemples : acétylcholine, pilocarpine).

Vagotomie n. f. Alternative chirurgicale pour le traitement des ulcères gastriques, consistant en une section plus ou moins sélective, selon le niveau, des rameaux du nerf vague innervant lestomac, plus précisément les cellules assurant la sécrétion acide.

Vagotonie n. f. Déséquilibre dactivité du système nerveux autonome ou végétatif en faveur du système parasympathique et, en particulier, de lactivité du nerf vague.



→ Van der Waals

Acide usnique

Dernière modification de cette page le 02 mars 2017



Cosmétologie - Pharmacognosie




Anglais : usnic acid
Espagnol : ácido úsnico
Étymologie : Français acide, latin Usnea nom d’un genre de lichens à partir duquel il a été isolé, suffixe –ique.

n. m. Substance de structure dibenzofuranique dont les deux énantiomères, les acides (+) et (-)-usniques, sont connus à l’état naturel, chaque énantiomère existant sous deux formes tautomères dont l'une est privilégiée. L’acide usnique est caractéristique des lichens (dans lesquels il est présent à des teneurs parfois élevées) appartenant à différents genres, parmi lesquels Alectoria, Cetraria, Evernia, Usnea (famille des Parmeliaceae), Cladonia (Cladoniaceae), Lecanora (Lecanoraceae), Ramalina (Ramalinaceae)… Propriétés antibactériennes s’exerçant vis-à-vis de bactéries à Gram positif et de mycobactéries, également antivirales, antifongiques et antimitotiques ; filtre solaire (anti UV) efficace.

L’acide usnique a été utilisé en thérapeutique anti-infectieuse (préconisé autrefois contre la tuberculose) ; voie parentérale non praticable en raison d’une forte toxicité (hépatotoxicité) ; en usage externe dans des pommades antiseptiques destinées au traitement de furoncles, plaies et brûlures infectées, abcès… Irritant et allergisant, il peut être à l’origine de dermites de contact (réactions eczémateuses sur la peau d’ouvriers forestiers, bûcherons, récolteurs professionnels de lichens…).
En cosmétologie, les deux énantiomères de l’acide usnique sont utilisés pour leurs propriétés antimicrobiennes puissantes, à la fois comme conservateurs et comme substances actives dans certains produits cosmétiques (dentifrices, bains de bouche, déodorants).