« Œstrogène » : différence entre les versions
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Dernière version du 15 mars 2024 à 12:41
Ochréa n. f. Manchon membraneux, dorigine stipulaire entourant la tige au-dessus de linsertion du pétiole, caractéristique de la famille des Polygonaceae (rhubarbe, oseille, sarrasin).
Ochrobactrum Genre de bacilles à Gram négatif mobiles, aérobies stricts, à métabolisme strictement respiratoire, oxydase positive. Croissance optimale pour une température comprise entre 20 et 37 °C. Colonies obtenues non pigmentées. Plusieurs espèces dont lhabitat est le sol, leau et les végétaux. O. anthropi est également…
Ocimum Genre de la famille des Lamiaceae représenté en Europe uniquement par le basilic (Ocimum basilicum L.), herbe aromatique et condiment.
Ocrélizumab n. m. Version humanisée de lanticorps monoclonal murin / humain, le rituximab, dirigé contre lantigène membranaire CD20 des lymphocytes B. Les lymphocytes CD20 seraient impliqués dans les désordres immunitaires (destruction de la myéline, des axones) observés dans la sclérose en plaques. Cf rituximab.
Ocriplasmine n. f. Produite par la technique de lADN recombinant », locriplasmine est similaire à la plasmine humaine, une enzyme naturellement présente dans lœil et qui est capable de dégrader les protéines entre lhumeur vitrée et la rétine, protéines qui sont responsables de ladhérence; elle réduit ainsi le…
OCT-43 n. m. Immunostimulant variant recombinant de linterleukine-1β (IL‑1β) où la cystéine 71 a été substituée par une sérine.
Octanoïque (acide) n. m. Acide carboxylique saturé de formule CHCf acide caprylique
Octisalate n. m. Ester salicylique figurant sur la liste positive des filtres solaires autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lAnnexe VI du Règlement cosmétique européen. La concentration maximale autorisée est de 5 %. Filtre à spectre étroit, très stable, bien toléré.
Octocog alfa n. m. Glycoprotéine biologiquement équivalente à la glycoprotéine du facteur VIII présente dans le plasma humain, constituée de 2332 acides aminés avec un poids moléculaire approximatif de 280 kDa. Lorsquil est perfusé à un patient hémophile, loctocog alfa se lie, dans la circulation sanguine, au facteur von…
Octocrylène n. m. Ester formé par condensation d’un diphénylcyanoacrylate avec le 2éthylhexanol, alcool gras qui lui confère des propriétés émollientes et de résistance à l’eau. Liquide huileux incolore et visqueux.
Octréotide (acétate d') n. m. Octapeptide analogue de la somastatine naturelle, mais exerçant un effet inhibiteur plus puissant que lhormone naturelle. Il inhibe, entre autres, la sécrétion de la gastrine, de la cholécystokinine, du glucagon, de lhormone de croissance, de linsuline, de la sécrétine pancréatique, de la TSH, et du…
Oculaire 1- adj. qui a rapport à loeil 2- n.m. lentille d’un instrument d’optique devant lequel on place l’œil.
Ocytocine n. f. Nonapeptide cyclique de composition identique chez tous les mammifères. Neuromodulateur synthétisé par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de lhypothalamus, puis stocké dans le lobe postérieur de lhypophyse ou neurohypophyse. Sa sécrétion est stimulée par la distension de lutérus au cours de la parturition, via…
Odévixibat n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur puissant et réversible du transporteur iléal des acides biliaires, IBAT (ileal bile acid transporter). Ce transporteur joue un rôle important dans la circulation entérohépatique.
Odiparcil n. m. Petite molécule de synthèse, analogue du β-D-thioxyloside, qui a le potentiel de réduire l’accumulation des glycosaminoglycanes sulfatés, dermatane-sulfate, chondroïtine-sulfate, dans les lysosomes des patients atteints de la mucopolysaccharidose de type VI (ou maladie de Maroteaux — Lamy). Cette maladie est due à labsence, ou diminution,…
Odontologie n. f. Discipline consacrée à létude et à la médecine de la dent et des tissus environnants : gencives, os maxillaire et glandes salivaires. Le cursus de chirurgie dentaire débute par la PACES puis se poursuit par un enseignement spécifique de 5 ans à lissue duquel est…
Odontologique adj. Relatif à lodontologie. Exemple : études odontologiques.
Odronextamab n. m. Anticorps humain bispécifique, immunoglobuline G4-kappa (IgG4-κ), qui contient deux sites de reconnaissance d’antigènes : un sur le CD3 humain (CD3 epsilon), un antigène de surface des lymphocytes T, et un sur le CD20 humain (MS4A1 (membre 1 de la sous-famille A à 4 domaines transmembranaires),…
Œdème n. m. Symptôme par augmentation pathologique du volume des liquides de lespace interstitiel dun tissu, dun organe ou dune partie de lorganisme. Son étiologie résulte dun déséquilibre de pression marqué par laugmentation de celle du secteur interstitiel. Cf ascite
Œil n. m. Organe de la vision permettant à l’homme de capter la lumière, pour ensuite l’analyser et interagir avec son environnement. L’œil logé dans une cavité osseuse, l’orbite, est constitué d’un globe oculaire, formé de 3 enveloppes ou tuniques, entourant une substance gélatineuse, le corps vitré qui maintient…
Œnanthe Nom générique de plantes herbacées de la famille des Apiaceae.
Œsophage n. m. Segment du tube digestif, de 25 à 30 cm chez ladulte, reliant le pharynx à lestomac dont les mouvements péristaltiques de la paroi assurent la progression du bol alimentaire après la déglutition. Doté, à son extrémité supérieure, dun sphincter empêchant le reflux des aliments, il…
Œsophagite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lœsophage.
Œstradiol n. m. Principal œstrogène de la femme non ménopausée, et en dehors de la grossesse, dont la sécrétion, par la thèque interne des follicules ovariens, est régulée par la follitropine (FSH) selon une rétroaction négative.
Œstriol n. m. Principal œstrogène de la grossesse, métabolite de lœstradiol et de lœstrone ; sa concentration plasmatique est déterminée pour apprécier la vitalité fœto-placentaire et est proposée comme un des marqueurs sériques maternels de la trisomie 21 fœtale.
Œstrogènes conjugués équins n. m. Association d’œstrogènes (sous forme de sulfates d’œstrone, d’œstradiol, d’équiline,..) extraite de juments gravides.
Œstrogénomimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne des molécules variées, sans relation structurale, qui se lient aux récepteurs des œstrogènes (ER) intranucléaires et qui miment laction des œstrogènes naturels. Ces molécules, en interférant dans le métabolisme et laction des œstrogènes, peuvent perturber léquilibre hormonal de lorganisme.
Œstrone n. f. Œstrogène sécrété par la paroi des follicules ovariens pendant la période d’activité génitale de la femme. Diffère de l’œstradiol par la présence d’une fonction cétone en C 17 à la place de la fonction alcool.
Œstroprogestatif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une association dun œstrogène, presque toujours léthinylœstradiol à très faible dose, avec un progestatif, le plus souvent de type 19-nor (noréthistérone et dérivés).
Œuf n. m. Cellule vivante entourée de réserves alimentaires et denveloppes protectrices qui, après fécondation, donnera un jeune de la même espèce.
Ofatumumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG1) qui se lie spécifiquement à un épitope distinct incluant à la fois la petite et la grande boucle extracellulaire de lantigène CD20 (CD pour cluster de différenciation). Lantigène CD20 est une phosphoprotéine transmembranaire exprimée sur les lymphocytes B depuis le stade…
Office n. m. Organisme chargé statutairement dune tâche ou dune mission déterminée dintérêt public.
Ofloxacine (hémihydrate d') n. f. Quinolone fluorée tricyclique (cycle supplémentaire morpholine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1455).
Oïdium n. m. Nom dun champignon (Erysiphaceae) ou de la maladie cryptogamique quil provoque.Les conidies, spores de dissémination de loïdium, forment à la surface des organes végétaux parasités une poussière farineuse blanche doù le nom de maladie du blanc (exemple : blanc du rosier, de la vigne, du…
Olanzapine n. f. Antipsychotique appartenant à la famille des dérivés tricycliques à cycle central heptagonal [1,4-diazépine]. Il possède des propriétés antisérotonine (5-HTInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 2258).
Olaparib n. m. Inhibiteur de la poly-(ADP-ribose) polymérase (PARP), enzyme qui joue un rôle important dans la réparation des lésions de lADN. Il a démontré une activité antitumorale, par voie orale, chez les patientes ayant un cancer ovarien séreux de haut grade, avec ou sans mutations germinales de…
Olaratumab n. m. Anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur α du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRα pour platelet-derived growth factor receptor α), doué de propriétés antinéoplasiques. Lolaratumab, en se liant spécifiquement au PDGFRα, empêche la liaison du ligand naturel, le facteur de croissance dérivé des plaquettes…
Olea Genre appartenant à la famille des Oleaceae auquel appartient lolivier O.europaea L.
Oleaceae Famille de lordre des Lamiales incluant 24 genres et 800 espèces dont Fraxinus L. (frêne), Olea L. (olivier), Ligustrum (troène), plantes ligneuses, sous-arbustes, arbres ou lianes à feuilles dépourvues de stipules et souvent opposées, simples, trifiliolées ou pennées.
Oléique (acide) n. m. Acide gras mono-insaturé à 18 atomes de carbone, C18:1 ω9. La forme naturelle, lisomère cis (double liaison 9,10 en configuration Z) est très répandue dans le monde végétal et animal, essentiellement sous forme combinée (triglycérides, phospholipides, esters). Principal acide gras monoinsaturé à chaîne longue chez…
Olénasufligène relduparvovec n. m. Vecteur viral adéno-associé recombinant, non répliquant (AAVrh.10, adeno-associated virus) et non pathogène pour l’homme. Son génome comporte des séquences exprimant l’ADN complémentaire (ADNc) de la N‑sulfoglucosamine sulfohydrolase (SGSH) ; la SGSH hydrolyse la N-sulfo-d-glucosamine en d‑glucosamine et sulfate ; elle dégrade notamment le sulfate…
Oléorésine n. f. Exsudat de consistance molle ou semi-liquide principalement constitué dun mélange dhuile essentielle et de résine. Exemple : les térébenthines obtenues à partir de différentes espèces de pins, Pinus spp., Pinaceae.
Oleuropéoside n. m. Ester entre l’acide élénolique glucosylé et l’hydroxytyrosol (= 3,4-dihydroxyphényléthanol) ; séco-iridoïde présent en quantité importante dans la feuille d’olivier (Olea europaea L., Oleaceae) et, en moindre quantité, dans les olives avant maturité et dans l’huile d’olive vierge à laquelle il confère son amertume ; précurseur…
Olfaction n. f. Sens permettant de percevoir et de reconnaître des substances odorantes présentes dans lair inspiré. Repose sur lactivation de récepteurs membranaires à protéine G disposés à la surface de cils, portés par des dendrites de neurones localisés en surface de la muqueuse nasale. Cette muqueuse étant…
Olicéridine n. f. Petite molécule de synthèse, première dans une nouvelle classe de ligands agonistes des récepteurs des opioïdes de type μ (MOR, μ-opioid receptor). Elle se distingue de la morphine par sa faible capacité à internaliser le récepteur et à mettre en jeu la voie de signalisation…
Oligella Genre de coccobacilles à Gram négatif, aérobies stricts, oxydase positif. Genre proche du genre Moraxella et composé de deux espèces, O. urethralis et O. ureolytica.
Oligodendrocyte n. m. Cellule gliale ayant un corps cellulaire de petit volume (cytoplasme assez réduit) pourvu de prolongements qui contactent plusieurs dizaines d’axones pour y constituer la gaine de myéline. Dans le système nerveux central, les oligodendrocytes sont, avec les astrocytes et la microglie, les types cellulaires…
Oligoélément n. m. Terme générique pour désigner des éléments inorganiques jouant un rôle biologique à très faibles concentrations. Doivent être apportés par l’alimentation ou éventuellement, à titre thérapeutique, sous forme de médicaments (manganèse, cobalt, zinc, sélénium, fer, iode...)
Oligomannurarate sodique n. m. Oligosaccharide d’origine marine (algues brunes), inhibiteur de la formation de fibrilles d’amyloïde-β dans le cerveau et de la neuroinflammation provoquée par les lymphocytes T auxiliaires activés Th1. Il traverse la barrière hématoméningée via le transporteur du glucose de type 1 (GLUT1) et se lie à plusieurs…
Oligomère n. m. Selon le Groupement français des polymères (GFP), molécule de masse moléculaire intermédiaire dont la structure est essentiellement constituée de la répétition dun petit nombre dunités dérivées, de fait ou conceptuellement, de molécules de faible masse molaire.
→ Omique
Œstrogène
Anglais : estrogen, oestrogen
Espagnol : estrógeno
Étymologie : Grec οἶστρος oîstros taon, aiguillon, d'où piqûre, d'où transport de fureur, de douleur, de désir et γένος génos naissance, origine, descendance, race, famille, parenté.
adj. et n. m. Désigne ou qualifie les stéroïdes hormonaux dérivés de l'estrane. Les principaux œstrogènes naturels, œstradiol (17β-œstradiol), œstriol et œstrone (ou folliculine) sont synthétisés, chez la femme, dans les follicules ovariens, le corps jaune et dans le placenta au cours de la grossesse. Leur synthèse, dans les glandes corticosurrénales et les testicules, est plus faible. Chez la femme, les œstrogènes sont responsables du développement pubertaire, du maintien des caractères sexuels secondaires et du contrôle du cycle menstruel.
Chimie thérapeutique - Médecine
Les œstrogènes, en particulier l'œstradiol -17β, sont utilisés, par voie percutanée, pour traiter les déficiences, (absence ou insuffisance) de sécrétion ovarienne à l'adolescence ou à l'âge adulte et pour tenter, à la ménopause et après la ménopause, de réduire les conséquences du déclin physiologique de leur sécrétion. La voie percutanée permet d'éviter le système porte réduisant ainsi les effets indésirables sur les facteurs de la coagulation, liés au risque thrombogène.
À la ménopause, le traitement par œstrogène a pour but de réduire les troubles du climatère, notamment les troubles vasomoteurs.
Après la ménopause, l'œstradiol est prescrit pour tenter de réduire la progression de l'ostéoporose. Dans cette indication, on admet que les œstrogènes utilisés seuls, d'une manière prolongée, augmentent le risque de cancer de l'endomètre, mais ne l'augmentent pas lorsqu'un progestatif leur est associé d'une manière continue ou discontinue. Ceci fait que les œstrogènes sont rarement utilisés seuls et qu'il est difficile d'attribuer les effets bénéfiques ou indésirables à l'œstrogène ou au progestatif.
L'éthinylœstradiol, pour sa part, est utilisé associé à un progestatif :
1- en contraception hormonale, entraînant un blocage de l'ovulation, un épaississement de la glaire cervicale et une atrophie de l'endomètre ;
2- dans les dysménorrhées essentielles invalidantes.
Le diéthylstilbestrol est employé dans le traitement du cancer de la prostate hormonodépendant.
Divers œstrogènes peu puissants (promestriène, œstriol) sont utilisés pour leurs effets trophiques locaux (vagin, vulve).