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Œstrogénomimétique

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 02 mars 2017
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Œstrogénomimétique: la zéaralénone.

Anglais : mimic estrogen
Espagnol : estrogeno mimético
Étymologie : grec οἶστρος oîstros taon, aiguillon, d'où piqûre, d'où transport de fureur, de douleur, de désir, γένος génos naissance, origine, descendance, race, famille, parenté et μιμητικός mimêtikós qui a le talent d'imiter, imitateur
adj. et n. m. Qualifie ou désigne des molécules variées, sans relation structurale, qui se lient aux récepteurs des œstrogènes (ER) intranucléaires et qui miment l'action des œstrogènes naturels. Ces molécules, en interférant dans le métabolisme et l'action des œstrogènes, peuvent perturber l'équilibre hormonal de l'organisme.

Des additifs alimentaires (exemples : propylgallate, 4‑hexyl‑résorcinol) sont ainsi suspectés de se comporter comme des œstrogénomimétiques ou xénoœstrogènes. Dans cet inventaire figurent également des pesticides (exemples : le DDT ou dichlorodiphényltrichloroéthane et le méthoxychlore), des insecticides (exemple : le chlordécone, autrefois utilisé dans les bananeraies), des fongicides (exemple : la vinclozoline, utilisée dans l'industrie viticole), des plastifiants (exemples :bisphénol A, phtalates…), mais également des produits d'origine naturelle (exemples : les mycoœstrogènes, comme la zéaralénone, les phytoœstrogènes, comme les isoflavonoïdes dans le houblon et la bière ou les isoflavones, dans le soja).