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|VM_Définition=Décision administrative autorisant la commercialisation d’un médicament préparé industriellement. Une AMM est  délivrée soit par une autorité nationale compétente (en France, le directeur général de l’[[Agence|ANSM]]  pour un médicament humain et le directeur général de l’[[Agence|Anses]] pour un médicament vétérinaire), soit par la Commission européenne après évaluation par l’[[Agence|Agence européenne des médicaments (AEM, EMA)]]. Elle nécessite un renouvellement 5 ans après l’octroi initial, elle est valable ensuite sans limite de durée.<br />L’AMM fait suite à l'examen par les autorités compétentes d'un dossier présenté sous un format standardisé, utilisé en Europe, aux États-Unis et au Japon, le format CTD (''Common Technical Document'').<br /> Dans l'Union européenne, la procédure d’obtention de l’AMM peut se faire selon quatre modalités :<br />'''1-''' une procédure centralisée lorsque l'AMM est accordée par la Commission européenne après avis de l’[[Agence|Agence européenne des médicaments (AEM)]] ; cette AMM est valable dans tous les États membres ; elle est obligatoire pour les médicaments orphelins, les produits issus des biotechnologies comme les médicaments [[Biosimilaire|biosimilaires]], les nouvelles substances actives indiquées dans le diabète, le cancer, le SIDA, les maladies neurodégénératives, autoimmunes... L’AMM d’un médicament [[Biosimilaire|biosimilaire]] se fonde sur une évaluation réglementaire ayant établi que le demandeur a fait la preuve de la similarité du [[Biosimilaire|médicament biosimilaire]] avec le médicament de référence.<br />'''2-'''  une procédure par reconnaissance mutuelle qui permet d'octroyer une AMM à certains États choisis par le demandeur, après l'octroi d'une AMM initiale par l'un des États membres ;<br />'''3-'''  une procédure décentralisée similaire à la procédure de reconnaissance mutuelle, excepté le fait qu'aucun des États choisis n'a délivré une AMM initiale et que l'évaluation est d'emblée partagée entre les États ;<br />'''4-'''  une procédure nationale aboutissant à une AMM valable à l'intérieur d’un seul État.
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Dernière version du 20 mars 2024 à 15:42

Aubier ←

Auto-assemblage n. m. Association d’entités organiques, inorganiques ou hybrides par exemple atomes, molécules, macromolécules ou nano-objets, sous forme de structures organisées de dimension nanométrique à micrométrique. En chimie supramoléculaire, désigne plus particulièrement le processus selon lequel des molécules s’organisent spontanément entre elles pour former des édifices plurimoléculaires dont…

Autobronzant adj. et n. m. qualifie ou désigne une substance incolore correspondant le plus souvent à un sucre ou son dérivé, par exemple la dihydroxyacétone qui, appliquée sur la peau, entre en contact avec les acides aminés des cornéocytes, provoque des réactions chimiques en chaîne (sorte de réaction de…

Autocatalyse n. f. Processus par lequel une enzyme produite par une réaction enzymatique peut elle-même catalyser cette réaction.

Autochorie n. f. Dissémination d’un fruit, d’une graine (par exemple par déhiscence explosive du fruit), ou d’une autre diaspore par la plante elle-même, sans intervention d’un élément étranger comme le vent, l’eau, un animal, un homme...

Autoclave

Autocrine adj. Caractère dune cellule qui sécrète une substance, comme un facteur de croissance, un médiateur ou un modulateur, agissant sur ses propres récepteurs ou ceux de cellules voisines de même nature.

Autodidaxie en matière de santé Capacité, pour une personne qui n’a pas de formation dans le domaine de la santé, d’accéder à l’information dans ce domaine, ainsi que de la comprendre, de l’évaluer et de l’utiliser de manière à préserver et à améliorer sa santé ou celle de ses proches.

Autogamie n. f. Fécondation de l’ovule par le pollen de la même fleur (exemples : Renouée des oiseaux, certaines Primulaceae).

Autogestion de la santé Pratique qui consiste, pour un individu, à mettre en œuvre lui-même des mesures de prévention et des soins au bénéfice de son état de santé.

Autogreffe n. f. Greffe dont le greffon est prélevé sur l’individu qui le reçoit (greffe où donneur et receveur sont la même personne). Le taux de réussite de ce type de greffe est maximal, étant donné que le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) du donneur et du receveur est…

Auto-immun adj. Se dit dun syndrome ou dune maladie due à une réponse immunitaire dun sujet vis-à-vis de ses propres constituants antigéniques, avec production dauto-anticorps ou de lymphocytes T.

Auto-immunisation n. f. Induction dune réponse immunitaire (phénomène d’auto-immunité, avec production d’auto-anticorps), par un organisme contre un ou plusieurs de ses constituants habituels qui se comportent comme des antigènes (auto-antigènes).

Auto-immunité n. f. État d’immunisation d’un sujet vis-à-vis de ses propres constituants antigéniques cellulaires ou tissulaires, appelés auto-antigènes. Résulte dune auto-immunisation avec production dauto-anticorps et de lymphocytes autoréactifs. A lorigine de nombreuses maladies appelées maladies auto-immunes. Exemples : lupus érythémateux aigu disséminé, maladie de Biermer (de M.…

Auto-inducteur n. m. Les auto-inducteurs ou signaux de Quorum sensing (QS) sont de petites molécules diffusibles qui peuvent être considérées comme des hormones bactériennes.Il existe deux grandes familles dauto-inducteurs : des dérivés dacides gras chez les bactéries à Gram négatif tel que lacyl-homosérine lactone (AHL) et des…

Auto-infection n. f. maladie infectieuse due à des bactéries, des virus ou des parasites préexistant dans lorganisme à létat latent depuis plus ou moins longtemps, sans y provoquer, jusque là, de manifestations anormales et qui apparaît pour une cause occasionnelle par exemple augmentation de la virulence de lagent…

Autologue adj. Qui fait partie dun même individu. Se dit dun tissu ou de cellules provenant de l’organisme d’un patient auquel ce tissu est greffé (greffe autologue) ou ces cellules transfusées, s’il s’agit de sang (transfusion autologue).

Autolyse n. f. Dégradation dune matière organique ou dun organisme par l’action de ses propres enzymes (protéases en particulier).

Automate n. m. Dispositif assurant un processus d’automatisation par un enchaînement automatique et continu d’opérations mathématiques, logiques, mécaniques.En pratique, appareil hautement sophistiqué, déchargeant l’opérateur de manipulations répétitives, longues, fastidieuses et, par conséquent, sujettes à erreur humaine. Peut faire partie avec d’autres automates d’une chaîne, appelée système d’analyses…

Automation n. f. Consiste en l’usage d’un appareil entièrement automatique dont le fonctionnement est autorégulé par un système de rétrocontrôle (« feedback control »).

Automatisation n. f. Dispositif ou processus fonctionnant sans intervention humaine et résultant d’un agencement de moyens mécaniques ou informatiques, en vue de l’exécution totale ou partielle d’une tâche ou d’une suite d’opérations techniques.

Automatose n. f. Pathologie neurologique décrite par H. Zingerlé (1870 – 1935, neurologue autrichien), caractérisée par l’apparition épisodique de mouvements complexes : enroulement du corps autour de son axe longitudinal, opisthotonos, emprosthotonos, rotation de la tête ou des globes oculaires. Il résulterait de lésions cérébrales dans la région…

Automédication n. f. Désigne le fait, pour un patient, davoir recours à un (ou plusieurs) médicament(s) de prescription médicale facultative (PMF), dispensé(s) dans une pharmacie d’officine et non effectivement prescrit(s) par un médecin. Certains médicaments d’automédication sont en accès direct dans l’officine.

Automesure connectée Pratique consistant, pour une personne, à mesurer elle-même à l’aide d’objets connectés des variables physiologiques la concernant, relatives notamment à sa nutrition, à ses activités physiques ou à son sommeil.

Autonomisation du patient Processus par lequel un patient est amené à renforcer sa capacité de décision et d’action en vue d’acquérir une meilleure autonomie dans la gestion de sa santé. Il devient ainsi un patient actif.

Autophagie n. f. Voie majeure du catabolisme intracellulaire par les lysosomes. Elle peut se résumer en trois étapes :3- dégradation du matériel séquestré par ces hydrolases.

Autophagosome

Autopiqueur n. m. Dispositif médical muni d’une aiguille ou d’une lame et d’un système à ressort, destiné à réaliser un prélèvement sanguin capillaire par le patient lui-même.

Autoradiographie n. f. 1- Technique consistant à placer un objet ou une coupe de tissu biologique contenant un radionucléide, au contact ou à proximité dun film photographique sensible aux rayonnements ionisants et à étudier l’image ainsi obtenue. Lautoradiographie associe les techniques de la photographie et les propriétés physiques…

Autorenouvellement n. m. Capacité des cellules souches à se reproduire indéfiniment sous forme indifférenciée. Nécessité vitale liée au besoin constant de régénération de différents tissus (exemple le corps humain produit chaque jour 200 milliards de globules rouges).

Autorestriction insulinique n. f. Pratique qui consiste, pour une personne diabétique insulinodépendante sestimant en surpoids, à limiter de sa propre initiative la dose dinsuline quelle sadministre afin de réduire sa prise de poids éventuelle.


Autorité n. f.

Autoscopie

Autosome n. m. Chromosome autre qu’un chromosome sexuel.

Autotest

Autotransfusion n. f. Transfusion dun sujet avec son propre sang. Processus utilisé pour un patient qui doit subir une intervention chirurgicale programmée, potentiellement hémorragique. Le prélèvement est effectué dans les semaines qui précèdent l’acte opératoire ; le sang est conservé jusqu’au jour de l’intervention puis transfusé en…

Autotrophe adj. Qualifie un organisme capable de synthétiser sa propre matière organique à partir de sources uniquement minérales, soit par photosynthèse (végétaux à chlorophylle), soit par chimiosynthèse (certains groupes de bactéries).

Autotrophie n. f. Mode d’assimilation et capacité de certains organismes vivants à synthétiser l’ensemble de leur structure carbonée à partir de matériaux simples de nature minérale.

Autovaccin n. m. Vaccin préparé à partir de cultures de la ou des bactéries prélevées sur le sujet lui-même et à qui il sera administré, en général par voie parentérale, dans un but thérapeutique.

Auxanogramme n. m. Épreuve qui consiste à étudier leffet d’un élément limitant (un glucide par exemple) sur la croissance dun micro-organisme en milieu synthétique composé de divers substrats servant de sources uniques de carbone et dénergie : sucres, dérivés azotés ou toute autre substance de croissance.

Auxine n. f. Hormone végétale stimulant l’élongation des cellules, provoquant la formation des racines et stimulant la croissance des fruits.

Auxochrome adj. Atome ou groupement d’atomes porté par une molécule colorée, ayant la propriété d’augmenter la couleur due à son groupement chromophore. En général, les groupements auxochromes participent à des équilibres prototropiques.

Avacincaptad pégol n. m. Aptamère d’ARN, qui est un polynucléotide (38-mère) pégylé.Voir : Aptamère ; ARN ; Complément ; Inflammosome ; DMLA.

Avacopan

Avalglucosidase alfa n. f. Protéine recombinante, produite dans des cellules ovariennes de hamster chinois, constituée de la glucosidase acide humaine liée à un hexasaccharide de synthèse dont les résidus terminaux sont deux mannose-6-phosphates. Elle cible les lysosomes via le récepteur du mannose-6-phosphate ; après endocytose, l’enzyme fonctionnelle est libérée.

Avanafil n. m. Inhibiteur réversible, hautement sélectif et puissant, de la phosphodiestérase de type 5 (PDE‑5), utilisé dans le traitement de limpuissance sexuelle ; lavanafil bloque la dégradation enzymatique du guanosine monophosphate cyclique (GMPc) au niveau des corps caverneux et induit une relaxation des fibres musculaires lisses avec…

Avapritinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif et puissant des fonctions tyrosine kinases du récepteur C-KIT et des formes mutées du récepteur de type α du facteur de croissance dérivé des plaquettes, le PDGFRα (platelet-derived growth factor alpha), qui présente une forte homologie de séquence avec…

Avatrombopag n. m. Agoniste non peptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPOR, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines (thrombocytes). Il se lie au domaine transmembranaire à un site différent de la thrombopoïétine.

AVC

Avélumab n. m. Anticorps monoclonal complètement humanisé, de type IgG1, dirigé contre le ligand de type 1 du récepteur de mort programmée, PD-L1, impliqué dans le point de contrôle immunitaire PD-1 — PD-L1 (PD-1, programmed death-1, PD-L1, programmed death ligand 1). La protéine PD-1 est…

Avermectine n. f. Nom générique désignant un groupe de lactones macrocycliques antiparasitaires (8 composés principaux, de structure voisine, désignés A, la série a étant très majoritaire) obtenues par fermentation de Streptomyces avermectinius (synonyme S. avermitilis).

Aviadenovirus Genre de virus aviaire de la famille des Adenoviridae à huit sérotypes. Espèce-type : fowl adenovirus 1. Les plus importants sont les virus GAL (gallus adeno-like) et CELO (chick embryo lethal orphan) à effet antiapoptotique.

Avibactam n. m. Inhibiteur de β-lactamases et de carbapénèmases, sans motif β-lactame dans sa structure, utilisé en combinaison avec la ceftazidime dont il renforce leffet antibiotique vis à vis de certains bactéries Gram négatives présentant une résistance aux céphalosporines. Lavibactam inhibe, notamment, les carbapénèmases de Klebsiella…

Avidine n. f. Protéine tétramérique du blanc dœuf qui a la propriété de se combiner avec la biotine et de la rendre inactive.

Avidité n. f. Intensité de liaison d’un ensemble d’anticorps dirigés contre un ensemble d’antigènes. Les IgG, par exemple, ont une faible avidité en début d’infection et une forte avidité en cas d’infection ancienne. Lavidité représente la somme des affinités de chaque anticorps pour chaque épitope de lantigène ;…

Avis aux demandeurs n. m. Document préparé, à titre de guide, par les Autorités en charge de l’enregistrement des médicaments. Il comporte, en général, une description des procédures ainsi que le plan de la documentation à fournir.

Avizafone n. f. Anticonvulsivant, prodrogue du diazépam.

AVK

Avocatier n. m. Arbre (Persea americana Mill., Lauraceae) originaire d’Amérique tropicale, abondamment cultivé pour la production de ses fruits oléagineux alimentaires (avocats). Fraction insaponifiable riche en hydrocarbures ramifiés et en stérols.

Avogadro (nombre d') Nombre de particules (molécules, atomes ou ions) égal à celui d’atomes contenus dans 12 g du nucléide .

Avoine n. f. Céréale (Avena sativa L., Poaceae ex-Graminées) dont le fruit (caryopse) est riche en protides, lipides et polysaccharides.



→ Azine

Autorisation

Dernière modification de cette page le 14 décembre 2021


Anglais : authorization, permission
Espagnol : autorización
Allemand : Genehmigung
Étymologie : Latin auctāre augmenter, favoriser, suffixe latin –ātĭo action de.

n. f.  1- Accord, agrément, permission, assentiment, approbation, consentement ; 2-acte, écrit par lequel une autorité autorise.


Autorisation d’accès compassionnel

Anglais : authorization for compassionate use
Espagnol : autorización de uso compasivo
Allemand : Genehmigung für “compassionate use”

n. f. Décision accordée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)), à la demande d’un médecin prescripteur, en vue du traitement d'une maladie grave, rare ou invalidante chez un patient nommément désigné. Elle autorise l’utilisation à titre exceptionnel et dans des indications thérapeutiques précises, d’un médicament qui ne dispose pas, quelle que soit l'indication thérapeutique, d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou qui a fait l'objet d'un arrêt de commercialisation et dont l’AMM ne porte pas sur l'indication thérapeutique sollicitée (article L. 5121-12-1 du Code de la santé publique).

L’accès compassionnel ne peut être accordé que si le médicament ne fait pas l'objet d’essais cliniques à des fins commerciales (sauf dérogation), s’il n'existe pas de traitement approprié et si l’efficacité et la sécurité du médicament sont présumées au regard des données cliniques disponibles. Les médicaments autorisés sont importés, le cas échéant, par les pharmacies à usage intérieur et mis à la disposition des prescripteurs par le titulaire des droits d'exploitation du médicament concerné.
De sa propre initiative ou à la demande du ministre chargé de la santé ou du ministre chargé de la sécurité sociale, l’ANSM peut établir, au titre de l'accès compassionnel, un cadre de prescription relatif à un médicament faisant l'objet, pour d'autres indications, d'une AMM, afin de sécuriser une prescription non conforme à cette autorisation.


Autorisation d’accès précoce

Anglais : authorisation for early access
Espagnol : autorización de acceso temprano
Allemand : Genehmigung für frühzeitig Zugang

n. f. Décision accordée par la Haute autorité de santé (HAS), sur demande de l’entreprise intéressée, autorisant l’utilisation à titre exceptionnel, d’un médicament, dans des indications thérapeutiques précises, destiné à traiter des maladies graves, rares ou invalidantes lorsque ce médicament ne dispose pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’indication considérée ou n’est pas inscrit sur une liste ouvrant droit à sa prise en charge ou son remboursement.

L’accès précoce ne peut être accordé que s’il n’existe pas de traitement approprié, si la mise en œuvre du traitement ne peut pas être différé, si l'efficacité et la sécurité de ces médicaments sont fortement présumées au vu des résultats d'essais thérapeutiques et s’ils sont présumés innovants, notamment au regard d'un éventuel comparateur cliniquement pertinent (article L. 5121-12 du Code de la santé publique).


Autorisation de mise sur le marché (AMM)

Anglais : marketing authorisation
Espagnol : autorización de comercialización
Allemand : Genehmigung für das Inverkehrbringen

n. f. Décision administrative autorisant la commercialisation d’un médicament préparé industriellement. Une AMM est délivrée soit par une autorité nationale compétente (en France, le directeur général de l’ANSM pour un médicament humain et le directeur général de l’Anses pour un médicament vétérinaire), soit par la Commission européenne après évaluation par l’Agence européenne des médicaments (AEM, EMA). Elle nécessite un renouvellement 5 ans après l’octroi initial, elle est valable ensuite sans limite de durée.
L’AMM fait suite à l'examen par les autorités compétentes d'un dossier présenté sous un format standardisé, utilisé en Europe, aux États-Unis et au Japon, le format CTD (Common Technical Document).
Dans l'Union européenne, la procédure d’obtention de l’AMM peut se faire selon quatre modalités :
1- une procédure centralisée lorsque l'AMM est accordée par la Commission européenne après avis de l’Agence européenne des médicaments (AEM) ; cette AMM est valable dans tous les États membres ; elle est obligatoire pour les médicaments orphelins, les produits issus des biotechnologies comme les médicaments biosimilaires, les nouvelles substances actives indiquées dans le diabète, le cancer, le SIDA, les maladies neurodégénératives, autoimmunes... L’AMM d’un médicament biosimilaire se fonde sur une évaluation réglementaire ayant établi que le demandeur a fait la preuve de la similarité du médicament biosimilaire avec le médicament de référence.
2- une procédure par reconnaissance mutuelle qui permet d'octroyer une AMM à certains États choisis par le demandeur, après l'octroi d'une AMM initiale par l'un des États membres ;
3- une procédure décentralisée similaire à la procédure de reconnaissance mutuelle, excepté le fait qu'aucun des États choisis n'a délivré une AMM initiale et que l'évaluation est d'emblée partagée entre les États ;
4- une procédure nationale aboutissant à une AMM valable à l'intérieur d’un seul État.



Autorisation de mise sur le marché conditionnelle

Anglais : conditional marketing authorisation
Espagnol : autorización condicional de comercialización
Allemand : bedingte Genehmigung für das Inverkehrbringen

n. f. Autorisation octroyée par l’Agence européenne du médicament (EMA), sur la base de données cliniques moins complètes que celles normalement requises pour une autorisation de mise sur le marché standard (AMM). Elle concerne des médicaments pour lesquels les bénéfices de la disponibilité immédiate l’emportent sur le risque inhérent au fait que des données supplémentaires restent nécessaires ; elle rassemble, cependant, tous les verrous de contrôle d’une AMM standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients.

Une fois l’AMM conditionnelle accordée, le laboratoire doit fournir les données complémentaires provenant d’études nouvelles ou en cours, dans des délais fixés par l’ EMA, afin de confirmer le rapport bénéfice/risque positif. Une AMM conditionnelle est octroyée pour un an et peut être renouvelée. Lorsque les autorités européennes ont reçu et évalué toutes les données complémentaires exigées, l’AMM conditionnelle peut être convertie en une AMM standard.


Autorisation temporaire d’utilisation (ATU)

Anglais : temporary authorization of use
Espagnol : autorización temporal de utilización
Allemand : befristete Genehmigung für Verwendung

n. f. Autorisation accordée par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) après examen d'un dossier de demande du laboratoire (ATU de cohorte) ou suite à la demande d'un prescripteur (ATU nominative), afin de permettre l’utilisation, strictement encadrée, d’un médicament ne disposant pas d’AMM en France pour l’indication considérée.

Ce dispositif est remplacé depuis juillet 2021 par une procédure d’autorisation d’accès précoce ou d’accès compassionnel conformément à une nouvelle rédaction des articles L. 5121-12 et L. 5121-12-1 du Code de la santé publique.