« Glycolique (acide) » : différence entre les versions
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L’acide glycolique étant transformé pour une part importante en acide glyoxylique, les données de toxicité chez l’animal sont identiques à celle de l’[[Glyoxylique (acide)|acide glyoxylique]].</Br></br>Des cas cliniques de femmes ayant présenté une insuffisance rénale aiguë, due à une cristallurie rénale d’acide oxalique (confirmée chez certains patients par examen histologique de biopsies rénales), après des traitements de lissages capillaires par des produits cosmétiques contenant de l’acide glycolique ont été décrits (Bnaya et al., 2023). Le métabolisme de l’acide glycolique en [[Glyoxylique (acide)|glyoxalate]], puis en [[Oxalique (acide)|oxalate]], qui précipite en oxalate de calcium dans les reins pour des doses non physiologiques, pourrait être à l’origine des insuffisances rénales observées à la suite de l’utilisation de produits de lissage capillaire. | |||
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L’acide glycolique est de moins en moins utilisé pour le [[Lissage|lissage]] des cheveux et remplacé par des substances naturelles (par exemple, tanin, protéines de soie) ou des substances chimiques (par exemple, l’[[Glyoxylique (acide)|acide glyoxylique]]). | |||
Son efficacité dépend de deux facteurs : le pH global de la préparation et sa concentration, laquelle varie de 4 à 20 % en fonction de l’exfoliation désirée à savoir douce ou importante. Les formes cosmétiques les plus courantes sont les sérums, les lotions, les crèmes, les masques, voire les gels douche exfoliants. | |||
L’utilisation de cette substance peut entraîner pour les peaux sensibles quelques réactions telles que des irritations plus ou moins sévères ou des allergies, mais aussi est-il recommandé d’associer dans la même préparation cet acide à des substances adoucissantes et d’appliquer ces produits plutôt le soir, car l’acide glycolique est photosensibilisant. | |||
Bien que la Réglementation cosmétique européenne ne prévoie pas de dose limite pour l’acide glycolique, lorsque les exfoliations sont réalisées avec des concentrations (pour cet AHA) supérieures à 20 %, celles-ci doivent être réalisées sous contrôle médical dans des cabinets de dermatologie. | |||
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Dernière version du 21 juin 2024 à 12:07
Glutaral n. m. Double aldéhyde correspondant à lacide glutarique.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Glutarédoxine n. f. Famille de molécules de 9 à 12 acides aminés dont lactivité est couplée à celle du glutathion. Possédant deux résidus cystéinyls, la glutarédoxine existe sous une forme réduite (dithiol) et sous forme oxydée (disulfide). Agissant essentiellement comme antioxydant, la forme oxydée formée est régénérée en…
Glutarique (acide) n. m. Diacide carboxylique linéaire en C5.
Glutathion n. m. Tripeptide constitué dacide L-glutamique (relié par la fonction acide carboxylique de sa chaîne latérale), de L-cystéine et de glycine. Contient 2 carbones asymétriques, le carbone de lacide glutamique est de configuration S, le carbone de la cystéine est de configuration R..
Gluten n. m. Ensemble de protéines, associé à de lamidon, présent dans les graines de nombreuses céréales (blé, avoine, orge, seigle...). Le gluten constitue un tissu de réserve d’acides aminés et doligoéléments nécessaires au développement de la jeune plante. Les deux principaux types de protéines…
Gluténine n. f. Protéine végétale constituant, avec les prolamines (gliadines), le gluten des graines de céréales. Contrairement aux gliadines qui sont des protéines monomériques, les gluténines forment des agrégats protéiques de masse moléculaire variable, soit faible (30 000 daltons), soit très élevée (quelques …
Glutinipotentialité n. f. Ensemble des caractéristiques physicochimiques et toxicologiques d’une colle moléculaire donnant à celle-ci, en complément de ses propriétés pharmacodynamiques, la potentialité de devenir une substance à visée thérapeutique.C’est la potentialité, pour une molécule ou une organisation moléculaire du vivant, d’être la cible d’une substance à visée…
Glycane n. m. Oside polymère composé doses reliés par des liaisons osidiques (glycosidiques) C-O-C. Les chaînes glycaniques peuvent être linéaires (exemple cellulose) ou ramifiées (exemple amidon, glycogène), renfermer un seul type dose (homoglycanes, par exemple la cellulose constitué dunités de β-D-glucose) ou plusieurs (hétéroglycanes, par exemple…
Glycation n. f. Réaction non enzymatique de condensation entre le groupement aminé libre dune protéine et le groupe aldéhyde dun ose. La base de Schiff initialement formée se stabilise en cétoamine. Mécanisme à lorigine de nombreux dysfonctionnements au cours de certaines maladies, dont le diabète, et constituant un…
Glycémie n. f. Concentration du glucose dans le sang. La glycémie veineuse normale du sujet à jeun se situe entre 4 et 6 mmol/L. Les hyperglycémies sont rencontrées essentiellement dans le diabète sucré des types 1 et 2 et le diabète rénal (abaissement du seuil délimination). Lhyperglycémie est…
Glycéride n. m. Nom générique désignant les esters dacides gras et du glycérol. Suivant le degré destérification, on distingue les mono, di et triglycérides.
Glycérine Cf glycérol.
Glycérol n. m. Composé tricarboné porteur de trois fonctions alcool, une secondaire et deux primaire. Composé hygroscopique, miscible à leau et léthanol, il se présente sous forme dun liquide visqueux, incolore, inodore, au goût sucré, utilisé dans de nombreuses préparations pharmaceutiques. Lestérification des fonctions hydroxyles par…
Glycérolé n. m. Produit préparé à partir de la glycérine.
Glycérol phénylbutyrate n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) transformé, en plusieurs étapes, en phénylacétate qui, en se combinant à la glutamine, conduit à la phénylacétylglutamine éliminée dans les urines, la glutamine prenant en charge deux ions NH (voir schéma). Le glycérolphénybutyrate permet donc la diminution de la concentration plasmatique en…
Glycérophospholipide n. m. Ester dacides gras et du glycérol-3-phosphate porteur dun substituant hydrophile X sur le groupe phosphoryle, par exemple choline dans les lécithines, éthanolamine dans les céphalines.
Glycérophosphorique (acide) n. f. Acide résultant de l’estérification du glycérol par l’acide ortho-phosphorique. On distingue lacide α-glycérophosphorique, glycérol estérifié en position 1, et lacide β-glycérophosphorique, glycérol estérifié en position 2. Lacide α-glycérophosphorique possède un carbone asymétrique, la forme L est la forme naturelle.
Glycine (Gly, G) n. f. Le plus petit des acides aminés, et le seul dépourvu de pouvoir rotatoire. Constituant des protéines, abondant dans le collagène, il joue aussi un rôle de neurotransmetteur, surtout inhibiteur. Se lie à certaines substances endogènes et xénobiotiques en formant des dérivés solubles.Inscrite à la Pharmacopée…
Glycoalcaloïde n. m. Nom générique désignant des hétérosides dont laglycone est un alcaloïde. Terme sappliquant en particulier à des saponosides à sapogénine stéroïdienne azotée (azastéroïde, par exemple solasodine, solanidine), présents dans des Solanaceae du genre Solanum (morelles, pomme de terre, tomate…).
Glycocalix n. m. Manteau protecteur membranaire contenant des glycoprotéines, des glycolipides et des protéoglycanes fixés à la surface de la membrane cellulaire des eucaryotes. Le glycocalyx contribue à rigidifier la membrane cellulaire, à augmenter ladhérence cellulaire et crée un environnement hydrique autour de la cellule, car hydrophile. Ses…
Glycocholique (acide) n. m. Composé résultant de la conjugaison de lacide cholique avec la glycine . Constitue, avec lacide taurocholique, environ 80 % des acides biliaires présents dans la bile humaine sous forme de sels de sodium.
Glycoconjugué adj. m. Terme générique désignant lensemble des composés constitués de glucides (oligosides ou polyosides) liés de manière covalente par une liaison O- ou N- glycosidique soit à une protéine, soit à un lipide (protéoglycanes, glycoprotéines, glycolipides).
Glycogène n. m. Polyoside constitué de milliers dunités de glucose liées en α (1-4) avec de très nombreuse ramifications α (1-6). Constitue la réserve de glucose chez les animaux, stockée dans des granules cytoplasmiques de lhépatocyte et de la cellule musculaire.
Glycogénogenèse n. f. Voie métabolique de synthèse du glycogène comportant 3 étapes : 1- addition successive par des liaisons α-1,4 de résidus glucosyles à partir de l’UDP glucose sur un résidu glucosyle lié à la glycogénine grâce la glycogène synthase ; 2- déplacement d’un ensemble de résidus glucosyles…
Glycogénolyse n. f. Voie métabolique de mobilisation du glycogène sous forme de glucose-1-phosphate, par une réaction de phosphorolyse des liaisons α(1-4) sous laction de la glycogène-phosphorylase qui agit de façon séquentielle à partir des extrémités non réductrices de la molécule. Le glucose-1-phosphate est ensuite transformé en glucose-6-phosphate. La…
Glycogénose n. f. Terme générique désignant une famille de maladies génétiques et métaboliques transmises les unes sur le mode autosomique récessif, les autres sur le mode dominant lié à lX en provoquant le déficit en lune des enzymes qui catalyse une étape soit de la glycogénogenèse (glycogénoses 0,…
Glycol n. m. Terme générique désignant les composés possédant deux fonctions alcool, exemple : éthane-1,2-diol (éthylène glycol). La position relative des deux OH est indiquée par une lettre grecque, exemple : α-propylèneglycol, β-propylèneglycol.
Glycolipide n. m. Composé comportant une fraction glucidique (ose, osamine, oligoside) liée à une molécule lipidique, souvent par estérification ou amidification dun acide gras constitutif. Les principaux glycolipides, chez les animaux supérieurs, sont les cérébrosides et les gangliosides qui semblent jouer un rôle dans les processus de neurotransmission,…
Glycolyse n. f. Voie métabolique de dégradation du glucose, commune à tous les organismes vivants. Se déroule dans le cytoplasme de la cellule et aboutit à la formation dacide pyruvique. Dans des conditions danaérobie (exemple du globule rouge), le pyruvate conduit au lactate. Dans des conditions daérobie, le…
Glyconanotechnologie n. f. Conception, caractérisation et production de structures à base de sucres par contrôle de la forme et de la taille à léchelle nanométrique (généralement entre 1 et 100 nanomètres). Un des objectifs de lutilisation des glyconanotechnologies est létude des interactions entre composants glucidiques de la matière…
Glycopeptide (antibiotique) n. m. Nom générique désignant des antibiotiques antibactériens hétérosidiques constitués d’un heptapeptide cyclique lié à des oses et osamines ; obtenus par fermentation d’actinobactéries ou par hémisynthèse. Action bactéricide (bactéricidie lente et temps-dépendante) par inhibition de la synthèse du peptidoglycane de la paroi des bactéries à Gram…
Glycophorine n. f. Terme générique désignant des protéines caractérisées par un haut degré de glycosylation, présentes à la surface des hématies. Les glycophorines sont également riches en résidus d’acide sialique, chargés négativement, ce qui empêche l’agrégation spontanée des hématies entre elles. Quatre glycophorines (A, B, C, D) ont…
Glycoprotéine n. f. Hétéroprotéine constituée dune chaîne polypeptidique liée de façon covalente à une chaîne glucidique plus ou moins longue et complexe, linéaire ou ramifiée, composée de restes osidyles de nature variée à lexclusion du glucose et des acides uroniques. Selon lacide aminé impliqué, on distingue les O-glycoprotéines…
Glycopyrrolate n. m. Agent anticholinergique de synthèse, utilisé comme médicament antimuscarinique préopératoire pour réduire les sécrétions salivaires, trachéobronchiques et du pharynx, réduire le volume et lacidité libre des sécrétions gastriques et bloquer les réflexes dinhibition vagale pendant linduction de lanesthésie et lintubation.
Glycopyrronium (bromure de) n. m. Dérivé ammonium quaternaire à propriétés antimuscariniques avec des effets périphériques voisins de ceux de latropine mais de durée daction beaucoup plus longue (15-30 min).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 1783).
Glycosaminoglycane n. m. Terme générique désignant des polyosides acides constitués de chaînes linéaires alternant régulièrement une N-acétyl hexosamine (glucosamine ou galactosamine) et un acide hexuronique (acide glucuronique, acide iduronique). Leur caractère acide est renforcé par lestérification des restes N-acétyl hexosamine par lacide sulfurique. Selon leur fonction biologique, on…
Glycosane n. m. Glycane dont lunité monosaccharidique (osidique) est le glucose.
Glycosidase n. f. Terme générique désignant les enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons glycosidiques, par exemple la glucosidase, la galactosidase.
Glycoside n. m. Terme dorigine anglo-saxonne dont lappellation française correcte est « hétéroside ». Ne pas confondre avec glucoside.
Glycosurie n. f. Présence de glucose dans lurine. La réabsorption tubulaire rénale du glucose est totale jusquau seuil de 10 mmol/L. La glycosurie témoigne donc dune hyperglycémie (diabètes sucrés, diabète rénal).
Glycosylation n. f. Processus enzymatique de fixation dun résidu osidyle sur une chaîne peptidique ou un lipide à partir dun ose activé et sous laction dune glycosyltransférase. Les glycoprotéines peuvent être O- et/ou N-glycosylées selon lacide aminé impliqué dans la liaison (sérine, thréonine pour lO-glycosylation et lasparagine…
Glycosyltransférase n. f. Enzyme catalysant le transfert dun résidu osidyle à partir dun nucléotide-ose sur un accepteur au cours des réactions de glycosylation. Ces enzymes sont nommées : 1- en fonction de la nature du donneur du reste osidyle (uridine-diphosphate-galactose, cytidine-monophosphate-acide sialique) ; 2- en fonction de lose…
Glycuronique (acide) n. m. Lacide D-glycuronique est lacide carboxylique dérivant de lα-D-glucopyranose.
Glycyrrhétique (acide) n. m. Acide triterpénique à squelette oléanane comportant une cétone α,β-insaturée (11-oxo ΔInscrit (sous sa DCI enoxolone) à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2017, 1511.
Glycyrrhizine n. f. Saponoside triterpénique monodesmosidique présent dans la racine de réglisse, libérant par hydrolyse une molécule d’acide glycyrrhétique et deux molécules d’acide D-glucuronique. Nombreuses propriétés décrites (anti-ulcéreuse gastrique, antibactérienne et antivirale, anti-hépatotoxique, immunostimulante, cicatrisante…). Pouvoir sucrant très supérieur à celui du saccharose, d’où son emploi comme édulcorant.
Glyoxylique (acide) n. m. Lacide glyoxylique est un solide incolore. Il est disponible commercialement sous la forme de solution aqueuse à 50 % (v/v) et se présente sous la forme d’un liquide visqueux incolore à jaunâtre avec une odeur âcre.Il existe un fort potentiel d’exposition des consommateurs à ces…
Glyphosate n. m. Le glyphosate, ou sel d’isopropylamine de N-(phosphonométhylglycine), produit inventé en 1950 par le chimiste suisse Henri Martin, est un herbicide foliaire systémique à large spectre. Dérivé de la glycine (un des atomes d’hydrogène de la fonction amine est remplacé par un groupement méthylphosphonique), il constitue…
GM-CSF Acronyme anglais de Granulocyte macrophage colony stimulating factor.Facteur stimulant la formation de colonies de granulocytes et de monocytes - macrophages. Il stimule la prolifération et la différenciation de précurseurs hématopoïétiques aboutissant à la production de monocytes, de macrophages et de lymphocytes.
GMP Acronyme anglo-saxon pour Good Manufacturing Practices.
Gnetaceae Famille comprenant les gnètes constituées principalement de lianes tropicales et caractérisées par la présence de tiges à larges feuilles opposées.
Gnétophyte Autrefois, nom dun embranchement groupant trois genres, les Ephedra, Gnetum et Welwitschia, remplacé aujourdhui par la classe des Gnétopsides (nouvelle classification) et toujours limité à ces trois genres.
Gnetum Genre de la classe des Gnetopsides constitué darbres, buissons et, le plus souvent, de lianes des régions tropicales humides, dioïques à feuilles opposées.
Gnotobiotique adj. 1- Se dit dun environnement biologique entièrement fermé, au sein duquel tous les organismes sont identifiés ; 2- se dit dun animal dont le microbiote est parfaitement connu et surveillé.
Gnotoxénique adj. Qualifie un animal axénique (exempt de tout germe pathogène ou saprophyte) à qui ont été inoculées une ou plusieurs souches microbiennes déterminées. Lanimal gnotoxénique dérive obligatoirement dun animal axénique et il est élevé, comme lui, dans un isolateur en atmosphère contrôlée.
GnRH (Gonadotropin releasing hormone) Cf gonadolibérine.
→ Gougerot-Sjögren (syndrome de)
Glycolique (acide)
Synonyme(s) : acide hydroxyacétique, acide hydroxyéthanoïque
Anglais : glycolic acid
Espagnol : ácido glicólico
Allemand : Glyoxylsäure
n. m. Alpha-hydroxyacide (AHA) naturel dérivé de l’acide acétique, qui porte une fonction acide et une fonction alcool.
Grâce à son excellente capacité à pénétrer la peau, l’acide glycolique est très utilisé dans les produits de soins pour la peau, le plus souvent dans les « peelings ». Il entre aussi dans la composition de préparations cosmétiques pour le lissage des cheveux. Il existe un fort potentiel d’exposition des consommateurs et des coiffeurs professionnels à ces produits cosmétiques soit par inhalation, soit par contact cutané ou oculaire.
L’acide glycolique est un acide faible (pKa =3,83), mais il peut être irritant pour la peau et les muqueuses selon la concentration utilisée d’autant que sa petite taille moléculaire lui permet de pénétrer facilement au sein des tissus.
L’acide glycolique étant transformé pour une part importante en acide glyoxylique, les données de toxicité chez l’animal sont identiques à celle de l’acide glyoxylique.
Des cas cliniques de femmes ayant présenté une insuffisance rénale aiguë, due à une cristallurie rénale d’acide oxalique (confirmée chez certains patients par examen histologique de biopsies rénales), après des traitements de lissages capillaires par des produits cosmétiques contenant de l’acide glycolique ont été décrits (Bnaya et al., 2023). Le métabolisme de l’acide glycolique en glyoxalate, puis en oxalate, qui précipite en oxalate de calcium dans les reins pour des doses non physiologiques, pourrait être à l’origine des insuffisances rénales observées à la suite de l’utilisation de produits de lissage capillaire.
Références et annexes : Bnaya A., Abu-Amer N., Beckerman P., Volkov A., Cohen-Hagai K., Greenberg M., Ben-chetrit S., Ben Tikva Kagan K., Goldman S., Agmon Navarro H., Abu Sneineh M., Benaya Rozen-Zvi, Borovitz Y., Tobar A., Berar Yanay N., Biton R., Angel-Korman A., Rappoport V., Leiba A., Bathish Y., Farber E., Kaidar-Ronat M., et al. Acute Kidney Injury and Hair-Straightening Products: A Case Series Am J Kidney Dis. 2023 Jul;82(1):43–52.e1.
J C Crawhall, R W Watts The metabolism of glyoxylate by human- and rat-liver mitochondria Biochem J. 1962;85:163-71.
Knight J, Jiang J, Assimos DG, Holmes RP Hydroxyproline ingestion and urinary oxalate and glycolate excretion. Kidney Int. 2006;70: 1929-34.
L’acide glycolique est utilisé en cosmétologie essentiellement pour ses propriétés exfoliantes du fait de ses capacités à affaiblir les liaisons lipidiques reliant les cornéocytes entre eux. De ce fait, il revendique de nombreuses actions telles qu’un pouvoir hydratant pour les peaux sèches, un soin des peaux grasses à tendance acnéique, un effet anti-pigmentaire, une action antivieillissement cutané…
L’acide glycolique est de moins en moins utilisé pour le lissage des cheveux et remplacé par des substances naturelles (par exemple, tanin, protéines de soie) ou des substances chimiques (par exemple, l’acide glyoxylique).
Son efficacité dépend de deux facteurs : le pH global de la préparation et sa concentration, laquelle varie de 4 à 20 % en fonction de l’exfoliation désirée à savoir douce ou importante. Les formes cosmétiques les plus courantes sont les sérums, les lotions, les crèmes, les masques, voire les gels douche exfoliants.
L’utilisation de cette substance peut entraîner pour les peaux sensibles quelques réactions telles que des irritations plus ou moins sévères ou des allergies, mais aussi est-il recommandé d’associer dans la même préparation cet acide à des substances adoucissantes et d’appliquer ces produits plutôt le soir, car l’acide glycolique est photosensibilisant.
Bien que la Réglementation cosmétique européenne ne prévoie pas de dose limite pour l’acide glycolique, lorsque les exfoliations sont réalisées avec des concentrations (pour cet AHA) supérieures à 20 %, celles-ci doivent être réalisées sous contrôle médical dans des cabinets de dermatologie.