« Calichéamicine » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=13 avril 2019 |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=Calicheamicine |VM_Cible=Oui |VM_Lien_DirPub=Oui }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Discipline=Cancérologie, Pharmacognosie |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Non |VM_Genre=f. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=calicheamicin |VM_Espagnol=calicheamicina |VM_Alle... ») |
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Caking 1- Agglomération indésirable d’une poudre à écoulement libre (« free-flowing ») en une masse compacte sous l’effet de la chaleur, de la pression ou de l’eau ; 2- formation d’un sédiment compact difficile à redisperser au sein d’une suspension défloculée.
Calament Genre de la famille des Lamiaceae (ex Labiées) ; possède les caractéristiques des Lamiaceae avec un calice bilabié dont la forme peut varier.
Calamine n. f. Oxyde de zinc impur contenant entre autres des traces d’oxyde ferrique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Calaspargase pégol n. m. Forme pégylée dasparaginase issue d’Escherichia coli. La déplétion de cellules tumorales en asparagine sous laction de lasparaginase, par hydrolyse en acide aspartique et ion ammonium, bloque la synthèse protéique au sein de ces cellules et freine la prolifération tumorale. La pégylation décroît l’antigénicité de…
Calcémie n. f. Concentration plasmatique du calcium (de 2,30 à 2,60 mmol/L). Le calcium est présent dans le plasma sous deux formes, l’une ultrafiltrable (50 à 58 %) dont 90 % de calcium ionisé (forme active), l’autre non ultrafiltrable liée principalement à l’albumine.
Calcicole adj. Qualifie les plantes vivant sur des terrains calcaires (Papaver somniferum). Cette qualité peut être seulement une préférence, exemple le centranthe préférant les sols calcaires.
Calciédétate disodique n. m. Dérivé de l’acide éthylène diamine dans lequel deux fonctions acides sont salifiées par du sodium, tandis que les deux autres sont unies par covalence avec un atome de calcium complexé (liaison de coordinence avec les deux azotes). A de ce fait l’avantage de former des…
Calcifédiol n. m. Composé dihydroxylé formé dans les hépatocytes par l’hydroxylation en 25 du calciférol. Considéré comme le meilleur indicateur du statut en vitamine D de l’organisme.
Calciférol n. m. Vitamine D dont les deux formes principales sont l’ergocalciférol ou vitamine D.
Calcification n. f. Dépôt de sels de calcium.
Calcimimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui reproduit les effets du calcium. Nouvelle classe de composés qui stimulent le récepteur extracellulaire du calcium exprimé dans divers tissus dont les cellules parathyroïdiennes, d’où un effet antiparathyroïdien par diminution de la sécrétion de l’hormone et hypocalcémie.
Calcination n. f. Processus consistant à calciner. En gravimétrie, elle est réalisée par ignition. L’ignition permet d’éliminer l’eau adhérente à un précipité et d’obtenir un résidu de nature inorganique nommé cendres, par exemple des cendres végétales.
Calciner v. Étymologiquement transformer le calcaire en chaux par l’effet de la chaleur, par extension brûler complètement une matière minérale ou organique, en la soumettant à une température très élevée, supérieure à 400 °C, en présence d’air.
Calcineurine n. f. Sérine-thréonine phosphatase majeure de l’encéphale. Hétérodimère composé d’une sous-unité catalytique (calcineurine A) et d’une sous-unité régulatrice (calcineurine B).
Calcinose n. f. Dépôt anormal de cristaux de sels de calcium décelable visuellement, au sein du derme, des tendons (calcinose cutané : nodule, papule ou plaque de consistance dure et de couleur blanche à jaunâtre) ou radiologiquement, au sein dun tissu ou parenchyme d’un organe. Peut avoir une…
Calcipexie n. f. Fixation du calcium dans les tissus.
Calcipotriol n. m. Dérivé de la vitamine D2 ou ergostérol, hydroxylé en 1 et 24, et dont la chaîne latérale se termine en 25, 26, 27 par un noyau cyclopropane. N’a pratiquement pas de propriétés hypercalcémiantes, mais, comme le calcitriol, inhibe la prolifération des kératinocytes et favorise…
Calcitonine n. f. Hormone polypeptidique hypocalcémiante hypophosphorémiante sécrétée par les cellules C parafolliculaires de la thyroïde.
Calcitriol n. m. Forme biologiquement active de la vitamine D résultant de son hydroxylation en 25 dans le foie et en 1α dans le rein. Hypercalcémiante, elle agit principalement sur labsorption active du calcium ionisé et sur le métabolisme osseux en favorisant la fixation du calcium sur la…
Calcium (Ca) n. m. , métal le plus commun des alcalino-terreux (colonne 2), appartenant à la 4 période de la classification périodique, indispensable à la vie.
Calciurie n. f. Concentration urinaire du calcium. Très faible chez le jeune enfant, l’excrétion journalière chez l’adulte est de l’ordre de 3,75 à 7,5 mmol (150 à 300 mg) selon l’alimentation.
Calebasse n. f. Baie à paroi durcie (cortiquée) de dimension variable ; fruit de certaines Cucurbitaceae et de Bignoniaceae du genre Crescentia. Les calebasses de Bignoniaceae se présentent sous forme de petites gourdes dans lesquelles étaient coulés les curares préparés en Guyane, Venezuela et Colombie.
Caléfaction n. f. Phénomène physique correspondant à l’évaporation de l’eau, lorsque celle-ci se trouve brusquement mise en contact avec une surface métallique très chaude. L’eau se vaporise subitement en formant une mince pellicule de gaz entre le métal et le liquide.
Calendrier n. m. Système recensant les jours, les semaines, les mois et les années.
Calibration n. f. Terme anglais utilisé improprement en chimiométrie.
Calice n. m. Coupe, vase.
Calicivirus n. m. Virus de la famille des Caliciviridae, petits virus sphériques de 30 nm de diamètre avec 32 facettes concaves en forme de calices visibles en microscopie électronique, à ARN simple brin, non enveloppés, difficiles à cultiver. Deux genres, Norovirus (synonyme désigne « Norwalk-like virus ») et…
Calixarène n. m. Composé macrocyclique capable d’adopter une conformation en panier. En général, un calixarène est formé à partir d’un phénol para-hydrocarbylé et de formaldéhyde. Il constitue une cavité hydrophobe pouvant inclure de petites molécules ou des ions. Le terme s’applique aussi maintenant aux dérivés de ces molécules ; ils peuvent comporter…
Callune n. f. Sous-arbrisseau buissonnant (Calluna vulgaris Hull, Ericaceae) des landes et des tourbières. Sommité fleurie contenant des polyphénols (flavonoïdes, proanthocyanidols).
Calmoduline n. f. Protéine cytosolique de 148 acides aminés, capable de fixer les ions Ca/calmoduline n’a pas d’activité enzymatique propre, mais agit en se liant à d’autres protéines par suite de changements conformationnels.
Calnexine n. f. Protéine chaperonne transmembranaire du réticulum endoplasmique, résidente, possédant un domaine lectine. Fixe les ions Ca et s’associe à de nombreuses sous-unités protéiques. Joue un rôle de contrôle des glycoprotéines en cours de synthèse (adressage vers l’appareil de Golgi ou dégradation).
Calomel (Hg2Cl2) n. m. Nom trivial, à éviter, de l’espèce complexe dichlorodimercure. Autre nom incorrect : chlorure mercureux. Très insoluble dans l’eau, produit de solubilité (Ks = 10). Entre dans la composition de l’électrode de référence secondaire dite électrode au calomel.
Calophylle n. m. Arbre tropical (Calophyllum inophyllum L., Calophyllaceae ex-Clusiaceae) présent en Asie du sud-est, en Polynésie, à Madagascar. Fruit drupacé fournissant par expression une oléorésine pâteuse, improprement appelée baume, renfermant des triglycérides et des composés 4-arylcoumariniques, réputée cicatrisante et anti-ulcéreuse.
Calorie n. f. Ancienne unité d’énergie, correspondant à la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 14,5 °C à 15,5 °C sous une pression constante d’une atmosphère (101 325 Pa). Symboles cal et kcal (1 kcal = 4,1855 kJ).
Calorimétrie n. f. Méthode de mesure des transferts de chaleur à l’aide d’un calorimètre. Celui ci peut fonctionner soit à pression constante et, dans ce cas, les chaleurs (Q) mises en jeu au sein du calorimètre sont égales à une variation d’enthalpie (ΔH = Q).
Calorimétrique adj. Qualifie toute détermination réalisée par une mesure de la chaleur dégagée au cours du processus étudié.
Calpaïne n. f. Famille de thiol-protéases non lysosomiques dont l’activité est dépendante du Ca et s’exerce à pH neutre, ce qui les différencie des cathepsines.
Calprotectine n. f. Protéine de 36,5 kDa appartenant à la famille des protéines S-100 fixant le calcium et le zinc, composé d’une chaîne légère et de deux chaînes lourdes. Présente en grande quantité dans le cytosol des polynucléaires neutrophiles, elle est impliquée dans la régulation des réactions inflammatoires.
Calréticuline n. f. Protéine chaperonne présente dans la lumière du réticulum endoplasmique, prenant la suite de la calnexine pour s’associer au complexe chaîne lourde – peptide – β2-microglobuline, au cours de la maturation des molécules du CMH de classe I dans le réticulum endoplasmique.
Calvin (cycle de) n. m. Suite de réactions transformant, chez les organismes végétaux, le dioxyde de carbone en composés organiques. Grâce à l’ATP et au NADPH,H synthétisés au cours de la photosynthèse, la fixation de l’oxyde de carbone sur le ribulose-1,5-bisphosphate conduit à la formation de trioses - phosphates qui…
Calvitie n. f. Absence plus ou moins complète ou définitive des cheveux. L’allégation d’un produit cosmétique revendiquant une action sur la calvitie (repousse des cheveux) est considérée comme excessive.
Calymmatobacterium granulomatis Ancienne dénomination de Klebsiella granulomatis. Bactérie à Gram négatif en diplobacille capsulé, responsable d’une infection sexuellement transmissible, la donovanose ou granulome ulcéreux des parties génitales, à lésions ulcéro-végétantes des organes génitaux et des plis inguinaux, surtout en pays tropicaux et sous-développés. Mise en évidence par…
Camomille n. f. Nom commun de plusieurs plantes appartenant à des genres différents de la famille des Asteraceae ex-Composées ; trois espèces, de composition et d’activités pharmacologiques différentes ont des emplois en pharmacie : la camomille romaine, la camomille matricaire (synonyme matricaire ou camomille allemande) et la grande…
Campagne de masse n. f. Opération d’une durée déterminée, à l’initiative d’une organisation généralement sanitaire, le plus souvent publique, nationale ou territoriale, destinée à promouvoir une action préventive et un comportement bénéfique pour la santé (vaccinations, dépistage, éducation pour la santé…).
Campanulé adj. Qualifie une corolle en forme de cloche.
Acide camphosulfonique Acide sulfonique dérivé du camphre, possédant de légères propriétés psychostimulantes et dont il existe plusieurs isomères, en particulier l’isomère β, utilisé sous forme de sel (camsilate DCI) et comme anion salifiant de bases pharmacologiquement actives (exemple camsilate de codéine).
Camphre n. m. Cétone monoterpénique obtenue à partir du bois de camphrier sous forme dextrogyre et par synthèse sous la forme racémique utilisée aujourd’hui. Masse cristalline blanche, d’odeur pénétrante caractéristique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0655 (camphre racémique) et 01/2015, 1400 (d-camphre).
Camphrier n. m. Grand arbre du Japon et de la Chine (Cinnamomum camphora (L.). J. Presl., Lauraceae) dont on tire le camphre dextrogyre par hydrodistillation de l’huile essentielle du bois suivie de refroidissement.
Camptothécine n. f. Alcaloïde pentacyclique indolizino-quinoléique à fonction lactone isolé d’un arbre de Chine et du Tibet, Camptotheca acuminata Decne., Cornaceae, à partir duquel il est extrait industriellement ; également obtention à partir d’une Icacinaceae de l’Inde, Nothapodytes nimmoniana (Graham) Mabb. ; méthodes complémentaires de production par…
Campylobacter n. m. Bacille de la famille des Campylobacteraceae comprenant 2 genres : Campylobacter avec 18 espèces et Arcobacter avec 4 espèces. Campylobacter est un Bacille de forme incurvée ou hélicoïdale à Gram négatif, très mobile, micro-érophile pour la plupart des espèces, métabolisme oxydatif, non sporulé. Les principales…
Camrélizumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant (IgG4 kappa) dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée, PD‑1 (ou PCD-1, programmed cell death‑1), présents à la surface des lymphocytes T activés, des cellules B et des cellules tueuses NK.L’anticorps empêche la liaison des récepteurs PD-1 avec ses ligands…
Camu-camu n. m. Arbre (Myrciaria dubia (Kunth) McVaugh, Myrtaceae) des régions amazoniennes, cultivé au Brésil et au Pérou pour ses fruits comestibles contenant de l’acide ascorbique à une teneur très élevée et des polyphénols à propriétés antioxydantes.
→ Canthaxanthine
Calichéamicine
Anglais : calicheamicin
Espagnol : calicheamicina
Allemand : Calicheamicine
Étymologie : Du quechua cachi sel, terme transformé en calchi, puis en espagnol caliche minerai dont on extrait le nitrate de sodium au Chili et au Pérou, suffixe –micine, altération de –mycine, grec μύκης múkês champignon.
n. f. Nom désignant plusieurs antibiotiques de la classe des ènediynes, produits par fermentation de souches de l’actinobactérie Micromonospora echinospora. Propriétés antibactériennes, mais surtout anticancéreuses très puissantes ; produits cytotoxiques qui, en se liant au petit sillon de l’ADN, entraînent des cassures irréversibles de l’ADN aboutissant à la mort cellulaire par apoptose. Toxicité très élevée, interdisant l’emploi direct de ces substances en thérapeutique anticancéreuse. L’une de ces calichéamicines, la calichéamicine γ1I, après transformation en un dérivé hémisynthétique (ozogamicine), est intégrée dans des immunoconjugués (antibody-drug conjugate = ADC), constitués de l’ozogamicine cytotoxique et d’un anticorps monoclonal choisi en fonction de la cible visée ; ils sont unis par un bras de liaison stable, clivable à pH acide, permettant de délivrer après internalisation un dérivé de la calichéamicine (le diméthylhydrazide de la N-acétyl-γ-calichéamicine) directement à l’intérieur des cellules cancéreuses ciblées (pH acide), augmentant ainsi l’efficacité thérapeutique et diminuant la toxicité générale.
L'un de ces immunoconjugués, l’inotuzumab ozogamicine (DCI), contenant un anticorps monoclonal humanisé ciblant l’antigène CD22, l'inotuzumab, conjugué à l’ozogamicine, est en cours d’évaluation clinique dans certaines formes de leucémies aiguës lymphoblastiques. Bénéficiant depuis 2013 du statut de médicament orphelin pour le traitement en monothérapie, chez l’adulte, de la leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs B, en rechute ou réfractaire au traitement, il a obtenu en 2017 une AMM d’abord européenne, puis états-unienne dans cette indication, après qu’une ATU de cohorte lui a été accordée au début de cette même année ; son utilisation est restreinte aux patients chez lesquels un traitement antérieur par au moins un inhibiteur de tyrosine kinase a échoué. Une possible hépatotoxicité (maladie veino-occlusive) est soupçonnée.
Dans le gemtuzumab ozogamicine (DCI), le cytotoxique est conjugué à un anticorps monoclonal humanisé anti-CD33 (gemtuzumab) ; approuvé aux États-Unis en 2000 chez certains patients souffrant de leucémie aiguë myéloïde, cet immunoconjugué a été retiré du marché en 2010 en raison d’un mauvais rapport bénéfice-risque ; il est l’objet de nouveaux essais cliniques (ATU en France) selon des protocoles différents des précédents.
Cf immunoconjugué, ozogamicine, inotuzumab ozogamicine, gemtuzumab ozogamicine.
Historique : Le nom « calichéamicine » vient de ce que le microorganisme producteur de cette substance a été isolé, dans les années 1980, à partir d’un gisement de caliche situé près de Kerrville au Texas.