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Dernière version du 6 février 2024 à 17:47

Hypertonique ←

Hypoplasie n. f. Diminution du volume dun organe en raison dune insuffisance numérique des cellules qui le constituent.

Hyposialie n. f. Insuffisance de sécrétion salivaire avec insuffisance du rinçage physiologique des dents, favorisant linstallation de caries. Elle peut être détiologie iatrogène ou auto-immune.

Hypotension n. f. Diminution de la tension aux parois dune cavité lorsque la pression du fluide quelle contient sabaisse au-dessous de ses valeurs physiologiques.

Hypothalamus n. m. Structure localisée dans le plancher de lencéphale en arrière du chiasma optique, douée de capacités fonctionnelles multiples, endocriniennes via lhypophyse, végétatives via le système nerveux autonome. Joue un rôle dans la thermorégulation, les rythmes de veille et de sommeil et dans de nombreux comportements, par…

Hypothermie n. f. Diminution de la température corporelle au-dessous des valeurs usuelles physiologiques chez les homéothermes, inférieure ou égale à 35 °C. Il y a risque vital en dessous de 32 °C.

Hypothermisant adj. Qui provoque une hypothermie.

Hypothyroïdie n. f. Dérèglement de la glande thyroïde saccompagnant dune diminution de la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Elle se traduit par un ralentissement du métabolisme et la perturbation de nombreuses fonctions de lorganisme, entraînant notamment : fatigue chronique, sensation de froid, prise de poids, ralentissement…

Hypo-uricémiant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance abaissant la concentration plasmatique dacide urique et utilisée dans le traitement de fond de la goutte. Peut agir selon trois mécanismes différents : 1- par inhibition de la synthèse de lacide urique (exemple : allopurinol) ; 2- par accroissement de…

Hypoxanthine n. f. Base purique qui se différencie de ladénine par la présence dun groupement OH, au lieu de NH2, sur le carbone 6. Très largement répandue dans le règne animal et végétal, elle est le produit de dégradation, par la nucléoside phosphorylase, de linosine formée elle même…

Hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransférase (HGPRT) n. f. Enzyme qui catalyse la reconversion des deux bases puriques, hypoxanthine et guanine, en nucléotides monophosphate, IMP et GMP, en présence de phosphoribosyl-pyrophosphate (5-PRPP).

Hypoxie n. f. État dun tissu ou dun organe présentant une oxygénation insuffisante. Le déficit doxygène peut avoir des causes variées; elle peut être la conséquence dune hypoxémie, diminution de la quantité d’oxygène contenue dans le sang (baisse de loxygène atmosphérique, par exemple en haute altitude), dune hémoglobinopathie…

Hypoxis n. m. Nom d’un genre d’Hypoxidaceae, mais désignant de façon courante une espèce particulière, H. hemerocallidea Fisch., C.A. Mey & Avé-Lall., plante originaire du sud de l’Afrique, vivace par un bulbe. Présence dans le bulbe de phytostérols (principalement des glucosides de β-sitostérol) et d’un hétéroside (hypoxoside) pharmacologiquement…

Hypromellose n. m. Éther de la méthylcellulose et de lalcool propylique secondaire, donnant naissance à des solutions aqueuses très visqueuses.

Hypsochrome adj. Se dit dun effet qui déplace une bande spectrale dun composé de référence vers une longueur donde plus élevée.

Hysope n. f. Arbrisseau touffu polymorphe vivace (Hyssopus officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées) des régions méditerranéennes, cultivé dans toute l’Europe. Feuille et sommités fleuries renferment des composés polyphénoliques (acides - phénols, flavonoïdes), des substances terpéniques (en particulier diterpéniques : marrubiine…) et une huile essentielle de composition variable (existence…

Hystérésis n. f. Persistance dun phénomène quand la cause a disparu.

Hystérie n. f. Névrose dorigine psychogène, sans cause organique établie, caractérisée par des expressions cliniques variées, dune part des troubles de la personnalité avec anxiété et tristesse, hallucinations, délires, mythomanies, dautre part des symptômes somatiques avec chutes, spasmes et contractures, convulsions, hyperalgies.

Hystéroscopie n. f. Examen par endoscopie permettant l’exploration visuelle de lintérieur de lutérus (canal cervical, cavité utérine, endomètre, orifices des trompes utérines).Réalisée à laide dun hystéroscope, elle permet une exploration diagnostique ou une intervention (hystéroscopie chirurgicale).

IAChE

IAS

Iatrogène adj. Qualifie les conséquences indésirables ou négatives, sur létat de santé individuel ou collectif, de tout acte ou mesure pratiqué ou prescrit par un professionnel de santé habilité et qui vise à préserver, à améliorer ou à rétablir la santé. Tout médicament a des effets bénéfiques,…

Iatrogénie n. f. Trouble ou maladie causée par un acte médical (diagnostique ou thérapeutique) ou par ladministration dun médicament (iatrogénie médicamenteuse).

Ibacitabine n. f. Dérivé iodé en 5 de la désoxycytidine, antimétabolite antiviral.

Ibalizumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé  (IgG4), non immunosuppresseur, dirigé contre le cluster de différenciation CD4, récepteur primaire du VIH. Sa fixation au CD4 interrompt la suite des réactions impliquant les corécepteurs de chimiokines, situés à la surface des leucocytes, CD195 (ou CCR5, C‑C chemokine receptor type 5)…

Ibandronate

Ibandronique (acide) n. m. Composé de la classe des biphosphonates dont laction sélective sur le tissu osseux découle de la grande affinité pour les constituants minéraux osseux. In vivo, la résorption osseuse due aux pathologies malignes se caractérise par une ostéolyse osseuse excessive qui nest pas compensée par une…

Iboga n. m. Arbrisseau dAfrique équatoriale (Tabernanthe iboga Baill., Apocynaceae) dont la racine contient des alcaloïdes indolomonoterpéniques (ibogaïne, tabernanthine…) à propriétés hypnofuges, anorexigènes, psychostimulantes de type amphétaminique, devenant hallucinogènes à dose plus élevée ; réputation daphrodisiaque ; neurotoxicité marquée.

Iboxamycine n. f. Antibiotique bactériostatique synthétique de la famille du lincosamide ou de l’oxépanoprolinamide, qui se lie — avec une affinité 70 fois plus grande que celle de la clindamycine — à la grande sous-unité ribosomale des bactéries à Gram négatives et à Gram positives, pour éradiquer les…

Ibrexafungerp n. m. Triterpène hémisynthétique obtenu à partir de l’ enfumafungine, hétéroside triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, Hormonema sp., endophyte des feuilles du genévrier commun (Juniperus communis L., Cupressaceae). Sa structure chimique se distingue de celle du modèle naturel par : a) le remplacement…

Ibritumomab tiuxétan n. m. Anticorps monoclonal IgG1 dorigine murine produit par la technologie de lADN recombinant, dont la cible est un cluster de différenciation (CD20) présent sur les cellules B CD20-positives, et conjugué au chélateur MX-DTPA qui se lie à lyttrium-90. Il se présente sous la forme dune trousse…


Ibuprofène n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des acides arylpropioniques. Ses propriétés sont liées à une inhibition de la synthèse des prostaglandines et se traduisent par des effets antalgique, antipyrétique; anti-inflammatoire et inhibiteur de courte durée des fonctions plaquettaires.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS…

Ibutilide (fumarate d') n. m. Antiarythmique de la classe III selon la classification de Vaughan – Williams. Il est capable de prolonger la durée du potentiel daction et de la période réfractaire au niveau du myocarde en bloquant la sortie des ions potassium et en activant légèrement lentrée des ions…

Icariine n. f. Glycoside de flavonol présent dans Epimedium brevicornum (herbe de la médecine traditionnelle chinoise utilisée dans le traitement de lostéoporose), ayant une activité potentiellement antinéoplasique (lignées cellulaires lymphoïdes malignes), mais surtout réputée pour ses effets aphrodisiaques par la stimulation de la fonction érectile.

Icatibant (acétate de) n. m. Décapeptide de synthèse à structure proche de celle de la bradykinine, mais comptant cinq acides aminés non naturels. Il agit comme antagoniste compétitif sélectif au niveau du récepteur de la bradykinine de type 2 (B2).

ICH (International council for harmonisation of technical requirements ICH (International council for harmonisation of technical requirements for pharmaceuticals for human use ICH (International council for harmonisation of technical requirements for pharmaceuticals for human use) Conférence internationale sur l’harmonisation des exigences techniques pour l’enregistrement des médicaments à usage humain.ICH est l’acronyme d’un conseil international qui est une initiative prise en 1990 par la Commission européenne et la Fédération Internationale de lIndustrie du Médicament (FIIM), ayant pour objectif datteindre un accord…

Ichthyolammonium n. m. Icht(h)yosulfonate dammonium, composé obtenu par sulfatation et ammoniation dun distillat de schistes bitumineux (contenant des poissons fossiles) originaires du Tyrol. Son squelette est formé dun enchaînement de noyaux thiophène.

Ichtyosarcotoxisme n. m. Intoxication alimentaire aux manifestations polymorphes, par ingestion de poissons dont la chair, la peau ou les viscères ont accumulé des toxines produites par des bactéries contaminant gazon algal, algues ou phytoplanctons dont ils se nourrissent.5 -le chélonitoxisme, survenant après ingestion de chair de tortues marines.…

Ichtyose n. f. Terme générique dune famille de maladies de la peau marquées par un épaississement de lépiderme avec craquelures et squames lui donnant laspect de peau de poisson. Les propriétés protectrices de lépiderme, contre la perte hydrique ou la pénétration intradermique dagents infectieux ou dallergènes, sont…

Iclaprime n. m. Dérivé de la diaminopyrimidine, analogue du triméthoprime, antifolinique par inhibition de la dihydrofolate réductase. Administré par voie IV, il est actif contre différentes bactéries Gram +, dont le Staphylococcus aureus résistant à la méthycilline et vancomycine.

Icosaédrique adj. Qui a la forme dun icosaèdre, solide à 12 sommets, 20 faces planes et 30 arêtes.

Icosanoïde

Icosapent éthyl n. f. Dérivé synthétique, ester éthylique de lacide gras éicosapentaénoïque (ω‑3 tout cis), plus exactement acide icosapentaénoïque, parfois appelé également acide timnodonique, car isolé pour la première fois, à partir du thon.

ICP (Inductively coupled plasma)

Icron n. m. Ensemble formé dun virus et de certains antigènes provenant de lhôte qui héberge ce virus. La notion dicron a été conçue à partir du virus de lhépatite B possédant une enveloppe considérée comme lantigène Australie et le virus lui-même constitué dun certain nombre dantigènes en…

Ictère n. m. Symptôme marquant une augmentation de la bilirubinémie totale colorant en jaune les muqueuses et la peau. Peut être plus ou moins intense et plus ou moins grave, à bilirubine non conjuguée, à bilirubine conjuguée ou aux deux.

Idarubicine n. f. Antibiotique antitumoral ou néoplasique de la classe des anthracyclines, obtenu par hémisynthèse à partir de la daunorubicine ; substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II.

Idarucizumab n. m. Fragment d’anticorps monoclonal humanisé (Fab) qui se lie, avec une très forte affinité, au dabigatran et à ses métabolites glucuronidés, et constitue un agent de réversion spécifique de ces composés. Administré par voie intraveineuse, il réverse, en moins d’une minute, l’activité anticoagulante du…

Idébénone n. f. Analogue synthétique du coenzyme Q, psychostimulant et antioxydant qui améliore les anomalies de la chaîne respiratoire mitochondriale au niveau des cellules musculaires.

Idécabtagène vicleucel n. m. Thérapie cellulaire utilisant la technologie des cellules T-RAC (ou CAR-T cells) de deuxième génération. La partie externe correspond à la chaîne unique d’un anticorps monoclonal dirigé contre l’antigène BCMA (B-cell maturation antigen, CD269, TNFSFR17) exprimé par les plasmocytes de myélome multiple, certaines cellules lymphomateuses et…

Idélalisib n. m. Molécule inhibant la fixation de l’ATP sur le domaine catalytique de la phosphatidylinositol 3 kinase δ, ce qui induit un effet pro-apoptotique sur les lymphocytes B, notamment en s’opposant à l’adhésion des lymphocytes B sur les cellules endothéliales et les cellules stromales de la moelle…

Identification n. f. Établissement de l’identité d’une personne, de la nature d’une chose.

Identification par signature ADN n. f. Méthode qui consiste à chercher, dans un échantillon prélevé dans un milieu donné, des signatures ADN afin d’identifier un individu ou un taxon, voire l’ensemble des individus ou des taxons présents dans ce milieu.

Idiopathique adj. Se dit d’une affection d’étiologie inconnue, sans cause apparente.

Idiosyncrasie n. f. Réaction ou comportement particulier dun sujet à un événement extérieur ou interne.

Idiotie n. f. Diminution partielle ou complète des capacités intellectuelles et sensorimotrices.

Idiotope n. m. Déterminant antigénique situé sur les domaines variables des chaînes lourdes (VH) et légères (VL) dune immunoglobuline (anticorps) ou dun récepteur T (TCR). Il peut être associé ou non au paratope. Lensemble des idiotopes dune même molécule constitue son idiotype.

Idiotype n. m. Ensemble des antigènes caractéristiques de la région variable V dune immunoglobuline (soit lensemble de ses idiotopes) ou dun récepteur T (TCR).

IDL

Idoxifène n. m. Dérivé iodé du triphényléthylène, dont est également dérivé le tamoxifène, modulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes (SERM, Selective estrogen receptor modulators).

Idrocilamide n. m. Amide de lacide cinnamique et de léthanolamine, anti-inflammatoire.



→ Imdévimab

Ibrutinib

Dernière modification de cette page le 11 octobre 2018


Ibrutinib.


n. m.  (DCI). Molécule inhibant la tyrosine kinase de Bruton, utilisée par voie orale dans certaines leucémies ; l'expression de cette enzyme est augmentée par les lymphocytes B mutés, responsables de la leucémie lymphoïde chronique. Son inhibition provoque l'apopotose de ces lymphocytes. Des résistances à l'ibrutinib ont été décrites, soit par mutation de son enzyme cible, soit par mutation de la PLCγ2, se situant un peu aval dans la cascade de réaction dépendant de la tyrosine kinase de Bruton.

L’ibrutinib est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d’un lymphome à cellules du manteau (LCM) en rechute ou réfractaire, d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC), d’un lymphome lymphocytique (LL), d'une macroglobulinémie de Waldenström.
Réservé initialement au milieu hospitalier, il est désormais disponible en pharmacie où il est remboursable à 100 % dans la prise en charge de ces hémopathies malignes. Nombreux effets indésirables : diarrhées, thrombopénies, fibrillations auriculaires, hypertension artérielle ...
La FDA (États-Unis) a autorisé, le 19 janvier 2017, l’ibrutinib pour le traitement des patients atteints d’un lymphome de la zone marginale en rechute ou résistant à des thérapies anti-CD20.
Des cas de réactivation du virus de l’hépatite B (VHB ont été rapportés chez des patients traités par l'ibrutinib. Par conséquent, tous les patients doivent faire l’objet d’un dépistage d’infection par le VHB avant l’initiation d’un traitement et, pour les patients dont la sérologie pour l’hépatite B est positive, une consultation chez un médecin spécialisé en hépatologie est recommandée avant l’instauration du traitement. Les patients traités par l’ibrutinib, dont la sérologie pour l’hépatite B est positive, doivent être surveillés et traités selon la prise en charge médicale usuelle dans la prévention de la réactivation du VHB.
Cf rituximab, ofatumumab
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