« Certificat » : différence entre les versions
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Dernière version du 28 février 2024 à 16:04
Cénégermine n. f. Facteur de croissance bêta des cellules nerveuses - (β‑NGF)-(1-118)-peptide - humain, produit par Escherichia coli, analogue du facteur de croissance du tissu nerveux NGF (Nerve growth factor) qui, entre autres, joue un rôle important dans la croissance et la survie des cellules à…
Cénobamate n. m. Molécule à action antiépileptique. Son mécanisme d’action n’est pas totalement élucidé ; elle agirait par deux mécanismes distincts, diminution des courants excitateurs via le blocage de canaux sodium voltage-dépendants et amélioration des courants inhibiteurs par la modulation positive allostérique des récepteurs GABAergiques…
Centrale n. f. Établissement qui est au centre.
Centre n. m. Point de convergence, lieu où sont regroupées des activités pour une fin commune.
Centrifugation n. f. Méthode permettant la séparation des constituants d’un mélange en fonction de leurs masses par application de la force centrifuge développée au cours d’une rotation à vitesse définie et pendant une durée déterminée. Cette force est fonction des caractéristiques de l’appareil et s’exprime en g, l’accélération…
Centrifugeur n. m. Appareil permettant la réalisation d’une centrifugation. La pièce principale est un rotor (partie mobile) tournant autour d’un axe principal. Il est pourvu de cavités régulièrement espacées, en nombre pair, destinées à recevoir les récipients contenant les échantillons à centrifuger disposés par paires de même masse…
Centriole n. m. Arrangement cylindrique court de microtubules.
Centromère n. m. Région de contact entre les deux chromatides d’un chromosome, le centromère est un complexe constitué de chromatine, dite centromérique, qui est une section de l’ADN constituée de séquences d’ADN répétitives, associé à des protéines spécifiques, telle la protéine centromérique B (CENP B). Le centromère est…
Centrosome n. m. Organite localisé au centre des cellules animales. Principal centre organisateur des microtubules, agit comme pôle de fuseau pendant la mitose. Contient deux centrioles dans la plupart des cellules animales.
Cénure n. m. Larve à un seul protoscolex d’un cestode, Taenia multiceps, qui vit à l’état adulte dans l’intestin grêle du chien. Se développe dans l’encéphale du mouton et provoque le tournis du mouton.
Cénurose n. f. Parasitose due au cénure, très rare chez l’Homme où elle détermine une forme cérébrale souvent mortelle avec lésions pluriviscérales.
Céphaline n. f. Nom donné à un mélange de phosphatidyléthanolamine et de phosphatidylsérine, réactif utilisé in vitro pour la réalisation d’un test de coagulation du plasma, le temps de céphaline activée (TCA).
Céphalosporine n. f. Groupe d’antibiotiques de la famille des β-lactamines avec un noyau dihydrothiazide accolé au noyau bêta-lactame (l’ensemble constituant le noyau céphem) et avec une fonction acide carboxylique portée par le carbone voisin de l’azote commun aux deux cycles. Les céphalosporines sont soit naturelles (céphalosporine C, isolée…
Céramide n. m. Famille de lipides résultant de l’amidification de la sphingosine par un acide gras. Intermédiaire dans la synthèse des sphingolipides.
Cérat n. m. Préparation de consistance semi-solide, riche en cire, destinée à la voie cutanée. Exemple cérat de Galien (de Galien ou Claudius Galenus, environ 129 – 201) dont la formule originale contient notamment de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de…
Cercaire n. f. Stade larvaire des trématodes (douve, schistosome), formé dans un mollusque aquatique puis émis dans l’eau.
Cérébroside n. m. Sphingolipide membranaire présent notamment dans le tissu nerveux, comportant un ose ou un oligosaccharide fixé à la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Cérimétrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant fort de l’ion Ce) de 1,44 V à 1,62 V suivant la nature de l’acide.
Céritinib n. m. Inhibiteur des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK, receptor tyrosine kinase), agissant sur la kinase ALK (anaplastic lymphoma kinase).
Cérium n. m. Ce, Lanthanide le plus commun, dur, présentant l’aspect du fer, s’oxydant facilement à l’air et décomposant lentement l’eau, soluble dans les acides dilués.
Cérivastatine n. f. Hypolipidémiant inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
Cerliponase alfa n. f. Forme recombinante de la tripeptidyl-peptidase I humaine, TPP1 (ou tripeptidyl-aminopeptidase), enzyme lysosomale qui clive des tripeptides à lextrémité N-terminale de polypeptides. La carence de cette enzyme, par suite dune mutation du gène, est responsable dune forme clinique de maladies neurodégénératives, la céroïde lipofuscinose neuronale…
Certification n. f. Procédure permettant d’établir, au regard d’exigences spécifiées (référentiel), la conformité de produits et de services, de processus, de systèmes ou de personnes. Elle ne doit pas être confondue avec laccréditation.
Certolizumab pégol n. m. Fragment Fab danticorps humanisé recombinant, dirigé contre le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), exprimé dans Escherichia coli, et conjugué à du polyéthylène glycol (PEG) ; il a une affinité élevée pour le TNFα auquel il se lie avec une constante de dissociation (KD)…
Céruléoplasmine n. f. Chromoprotéine chélatant le cuivre dont elle assure le transport. Glycoprotéine d’origine hépatique appartenant au groupe des α2-globulines, présente dans le plasma sanguin et fixant réversiblement 90 % du cuivre sanguin.
Cervical adj. Qui se rapporte au cou (exemple : vertèbre cervicale) et, par extension, au col de certains organes, de l’utérus ou de la vessie en particulier.
Césium n. m. , métal alcalin. Le radioisotope Cs, largement produit lors de la fission de l’uranium est particulièrement dangereux pour l’homme et l’environnement du fait de ses caractéristiques: demi-vie de 30 ans et énergie de son émission β.
Cestode n. m. Classe de plathelminthes, parasites dont les adultes vivent dans le tube digestif des vertébrés. L’extrémité antérieure ronde (scolex) comporte des crochets et des ventouses lui permettant de s’accrocher. Derrière le scolex, cou en croissance constante, puis strobile terminé par les proglotti (immatures, matures, gravides) contenant…
Cestodose n. f. Maladie parasitaire causée par un cestode, cest-à-dire provoquée : Par les parasites adultes à la suite de l’ingestion de larves. Exemple: les Cyclophyllidés (Tænia saginata (transmis par le bœuf), Tænia solium (transmis par le porc), Hymenolepis nana) et les Pseudophyllidés (Diphyllobothrium latum synonyme bothriocéphale). cénurose
Cétalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire, antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthexonium n. m. Sel d’ammonium quaternaire à noyau cyclohexane et à chaîne alcoylée normale à 16 carbones. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Cétimine n. f. Imine dont le carbone est substitué par deux restes carbonés.
Cétirizine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 de seconde génération du groupe des cyclizines, métabolite de lhydroxyzine. Cest un antagoniste puissant et sélectif des récepteurs H1 périphériques. Outre ces propriétés, elle inhibe la phase retardée de recrutement des éosinophiles au niveau de la peau et du tissu conjonctif des…
Cétogène adj. Qualifie 1- un processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques ; 2- le composé à l’origine du processus (acides gras, certains acides aminés).Cf cétogenèse.
Cétogenèse n. f. Processus métabolique, exclusivement hépatique, conduisant, à partir de l’acétylCoA issu de la β-oxydation des acides gras, à la formation des corps cétoniques : lacétylacétate, le β-D-hydroxybutyrate, lacétone.
Cétose n. f. 1- Ose possédant une fonction cétonique. Exemple: fructose ; 2- état de l’organisme caractérisé par la présence de concentrations élevées de corps cétoniques dans le sang. Cf acidocétose.
Cétostéroïde n. m. Stéroïde possédant une fonction cétone sur le carbone 17 ou 20 du squelette des stéroïdes. Les progestatifs (exemple progestérone, cyprotérone), les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes, naturels ou d’origine synthétique, sont tous des 20-cétostéroïdes, le groupe carbonyle étant indispensable à leur activité. Parmi les 17-cétostéroïdes figurent…
Cétrimide (bromure de) n. f. Ammonium quaternaire à trois restes méthyle et à chaîne comptant de 12 à 16 atomes de carbone. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0378).
Cétrorélix (acétate de) n. m. Antagoniste de la Gn-RH (Gonadotropin releasing hormone). Le cétrorélix entre en compétition avec la gonadolibérine endogène au niveau de ses récepteurs hypophysaires, contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) et retarde le pic de libération de LH et par conséquent l’ovulation.
Cétugex n. m. Version « humanisée » du cétuximab, anticorps monoclonal chimérique qui a pour cible le récepteur 1 du facteur de croissance épidermique humain HER1 (human epidermal growth factor receptor-1) dont le ligand naturel est le facteur de croissance épidermique (EGF,epithelial growth factor).
Cétuximab n. m. Anticorps monoclonal murin humanisé de type IgG1 qui présente une forte affinité pour le récepteur de croissance épidermique EGRF (epidermal growth factor receptor, également dénommé HER1), très souvent surexprimé à la surface de cellules tumorales. Il empêche la dimérisation de l’EGFR et la liaison…
Cétylpyridinium (chlorure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire à azote pyridinique, antiseptique local, buccopharyngé, ophtalmique, antibactérien et antifongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0379).
Céviméline (chlorhydrate de) n. f. Mélange racémique de cis-oxathiolanes représentant un analogue conformationnel rigide de l’acétylcholine, à propriétés agonistes des récepteurs muscariniques M1/M3. Sans effet sur la maladie d’Alzheimer, les propriétés sialagogues de la céviméline ont été retenues dans le traitement des symptômes de la bouche sèche (xérostomie) chez les…
Chagas (maladie de) n. f. Parasitose provoquée par Trypanosomiæ cruzii. Elle est transmise lors de piqûres par les réduves de la sous-famille des Triatominæ qui déposent simultanément leurs déjections riches en trypomastigotes que l’hôte fera pénétrer dans sa circulation au cours de grattage du nodule (chogoma) induit par cette piqûre.
Chaîne n. f. Succession d’anneaux engagés les uns dans les autres.
→ Chélation
Certificat
Anglais : certificate
Espagnol : certificado
Étymologie : Latin médiéval certǐfǐcatum, participe passé neutre substantivé de certǐfǐcāre assurer, rendre certain.
n. m. Document attestant un fait.
Certificat complémentaire de protection (ccp)
Anglais : supplementary protection certificate
Espagnol : certificado complementario de proteccion
Document officiel qui prolonge les droits et obligations du propriétaire d’un brevet pharmaceutique ou phytopharmaceutique et donc la durée de protection de l’invention. Disposition réglementaire prévue pour tenir compte des délais d'obtention de l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament contenant une substance active brevetée. Ce sont des délais importants qui, souvent, amputent de plus de la moitié, la durée de protection du brevet.
Certificat de conformité à la pharmacopée européenne (cep)
Anglais : certificate of suitability to the European Pharmacopeia
Espagnol : certificado de conformidad con la Farmacopea Europea
Document délivré par la Direction européenne de la qualité du médicament et des actions de santé (DEQM), au fabricant d'une matière première à usage pharmaceutique, certifiant que la substance qu’il produit est bien fabriquée en application des bonnes pratiques de fabrication et contrôlée selon les exigences de la ou des monographies correspondantes de la Pharmacopée Européenne. Il certifie que les normes de la ou des monographies, générales et spécifiques, ainsi que, le cas échéant, des essais complémentaires décrits, sont appropriés au contrôle de la substance (tenant compte des modalités spécifiques de sa fabrication, en particulier des impuretés susceptibles d’être présentes, en relation avec le mode de synthèse ou de fabrication). Ce certificat est octroyé sur la base du dossier confidentiel déposé par le fabricant auprès du service spécialisé de la DEQM, dossier qui fait l'objet d’une évaluation et, le cas échéant, donne lieu à une inspection sur le lieu de fabrication. Si les données sont satisfaisantes, il peut être octroyé, quel que soit le lieu de fabrication (Europe, Chine, Inde, États-Un...). Il peut couvrir des substances actives chimiques, des excipients, voire des produits d’origine biologique se référant à la monographie générale.
Le Certificat de conformité à la Pharmacopée européenne est similaire , par son contenu et son objectif, au EDMF (European Drug Master File).
Certificat de conformité aux bonnes pratiques de fabrication
Anglais : Certificate of GMP (Good manufacturing practices)
Espagnol : certificado de conformidad con Buenas Prácticas de Fabricación
Document délivré par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à un établissement pharmaceutique. Atteste, à la suite d’une inspection sur le site, que les bonnes pratiques prévues à l’article L. 5138-3 du Code de la santé publique sont respectées.