« Ipilimumab » : différence entre les versions
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|VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal entièrement humanisé anti-CTLA-4 (IgG1 kappa) produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant. L'ipilimumab se lie à une molécule appelée l'[[Antigène|antigène]] 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4 ou ''cytotoxic T cells antigen-4''), se trouvant à la surface de ces cellules T. Cet [[Antigène|antigène]] est un régulateur négatif de l'activation des cellules T. L'ipilimumab est alors un potentialisateur des cellules T qui bloque spécifiquement le signal [[Inhibiteur|inhibiteur]] de l'[[Antigène|antigène]] CTLA-4, conduisant ainsi à une activation des cellules T, à leur prolifération, et à l'infiltration des tumeurs par les lymphocytes, aboutissant à la mort des cellules tumorales. Le mécanisme d'action de l'ipilimumab est indirect, en activant la réponse immunitaire via les cellules T. | |VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal entièrement humanisé anti-CTLA-4 (IgG1 kappa) produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant. L'ipilimumab se lie à une molécule appelée l'[[Antigène|antigène]] 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4 ou ''cytotoxic T cells antigen-4''), se trouvant à la surface de ces cellules T. Cet [[Antigène|antigène]] est un régulateur négatif de l'activation des cellules T. L'ipilimumab est alors un potentialisateur des cellules T qui bloque spécifiquement le signal [[Inhibiteur|inhibiteur]] de l'[[Antigène|antigène]] CTLA-4, conduisant ainsi à une activation des cellules T, à leur prolifération, et à l'infiltration des tumeurs par les lymphocytes, aboutissant à la mort des cellules tumorales. Le mécanisme d'action de l'ipilimumab est indirect, en activant la réponse immunitaire via les cellules T. | ||
|VM_Commentaires=Indication dans le traitement du [[Mélanome|mélanome]] avancé (non résécable ou métastatique), chez les patients adultes ayant préalablement reçu un traitement cytotoxique. L'ipilimumab est le plus souvent associé à des effets indésirables résultant d'une activité immunitaire augmentée ou excessive. La plupart, dont des effets sévères, sont résolues après l'instauration d'un traitement médical approprié ou l'arrêt du traitement. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les suivants : diarrhée, rash, prurit, fatigue, nausée, vomissement, diminution de l'appétit et douleur abdominale.<br/>Le 6 octobre 2020, | |VM_Commentaires=Indication dans le traitement du [[Mélanome|mélanome]] avancé (non résécable ou métastatique), chez les patients adultes ayant préalablement reçu un traitement cytotoxique. L'ipilimumab est le plus souvent associé à des effets indésirables résultant d'une activité immunitaire augmentée ou excessive. La plupart, dont des effets sévères, sont résolues après l'instauration d'un traitement médical approprié ou l'arrêt du traitement. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les suivants : diarrhée, rash, prurit, fatigue, nausée, vomissement, diminution de l'appétit et douleur abdominale.<br/>Le 6 octobre 2020, l’[[FDA (Food and Drug Administration)|Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux]] a autorisé la combinaison du [[Nivolumab|nivolumab]] avec l’ipilimumab pour le traitement du mésothéliome.</Br></Br>En juillet 2024, l’Agence européenne des médicaments a validé une demande de modification de type II*, pour l’association nivolumab — ipilimumab, comme traitement de première intention pour les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC), avancé ou non résécable.</Br></Br>*Selon le règlement (CE) n° 1234/2008 une modification de type II est un changement aux termes d'une Autorisation de Mise sur le Marché qui n'est pas une extension d'AMM et qui peut avoir un impact significatif sur la qualité, la sécurité ou l'[[Efficacité|efficacité]] d'un médicament. | ||
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Dernière version du 6 octobre 2024 à 02:02
Iodisme n. m. Intoxication aiguë ou chronique par inhalation de vapeurs diode, badigeonnages cutanés excessifs et répétés de teinture diode ou ingestion diodures, diodoforme ou de substances organiques iodées notamment médicamenteuses. Les signes de lintoxication sont cutanés, systémiques et neurologiques. Elle se manifeste par une altération des tissus…
Iodixanol n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2215).
Iodoforme n. m. Triiodométhane, CHI, préparé par une réaction de type haloforme (d’où le nom).
Iodométrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de liode dans le couple rédox I.
Iodure n. m. Base conjuguée (IInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Iodurie n. f. Concentration de liode dans lurine.
Ioflupane n. m. Produit radiopharmaceutique à usage diagnostique, analogue de la cocaïne présentant une affinité élevée pour le transporteur présynaptique de la dopamine.
Iohexol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 1114).
Ioméprol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, stéréoisomère de liopamidol, produit de contraste iodé, non ionique, hydrosoluble.
Ion n. m. Espèce chimique chargée issue dun atome, dun radical ou dune molécule par perte ou gain dun ou de plusieurs électrons, pouvant notamment être formée lors de réactions chimiques. Un anion est chargé négativement, un cation positivement.
Ionique adj. Qualifie le plus souvent une espèce qui se trouve à létat dion, quelquefois également le type dune réaction chimique et une méthode danalyse (exemple : chromatographie ionique).
Ionisable adj. Se dit dun composé capable de donner des ions par réaction chimique, voire sous linfluence dun phénomène physique.
Ionisation n. f. Au sens général, processus physique ou chimique transformant une substance neutre tel un atome, une molécule ou un radical (libre), en une ou plusieurs espèces chargées appelées ions.
Ionisé adj. Qui a subi une ionisation.
Ionogramme n. m. Ensemble de mesures délectrolytes dans un milieu biologique, exprimés en mÉq/L ou en mmol/L. Lionogramme plasmatique comporte généralement la mesure des ions sodium, potassium, chlorure et bicarbonate, permettant ainsi de calculer léquilibre entre les principaux cations et anions (équilibre ionique et trou anionique).
Ionophore n. m. Petite molécule hydrophobe qui se dissout dans les doubles couches lipidiques membranaires et augmente leur perméabilité à des ions inorganiques spécifiques. Dorigine naturelle (micro-organismes) ou de synthèse, un ionophore agit par transport direct de lion concerné en protégeant sa charge de lenvironnement hydrophobe, ou…
Ionophorèse n. f. Mode dadministration comportant un transport de la substance active par un courant électrique de caractéristiques appropriées.
Iopamidol n. m. Dérivé diamide de lacide triiodo-isophtalique et de lacide lactique amidifié, non ionisé, hydrosoluble, produit de contraste injectable par voie intravasculaire et sous-arachnoïdienne.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1115).
Iopanoïque (acide) n. m. Produit de contraste iodé. Lacide iopanoïque est un produit de contraste radiologique monomérique, triiodé, ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0700).
Iopentol n. m. Dérivé O-méthylé de liohexol, produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionisé.
Iopromide n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1753).
Iotrolane n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1754).
Iotroxate (méglumine) n. m. Produit de contraste pour cholécystographie et cholangiographie.Inscrit sur la liste complémentaire des Médicaments essentiels de lOMS.
Ioversol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.
Ioxaglique (acide) n. m. Composé formé par lunion, via une molécule de glycine, de deux molécules dun dérivé isophtalique triiodé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2009).
Ioxitalamique (acide) Dérivé triiodé de lacide isophtalique.
IPEC (International pharmaceutical excipients council) Conseil International des Excipients PharmaceutiquesFédération mondiale, créée en 2010, comprenant quatre groupements régionaux, respectivement IPEC Americas, créé en 1991, IPEC Europe, IPEC Japon (JPEC), créés en 1992 et IPEC China créé en juillet 2008. Elle rassemble les industriels fabricants et distributeurs dexcipients et les industries…
Ipécacuanha n. m. Sous-arbrisseau vivace par un rhizome (Carapichea ipecacuanha (Brot.) L. Andersson, Rubiaceae) poussant dans les forêts tropicales humides du Brésil et de l’Amérique centrale. Les parties souterraines, riches en amidon, contiennent des alcaloïdes isoquinoléino-monoterpéniques, dont le principal est l’émétine, à activité émétique, expectorante et amœbicide ;…
Ipomoea Genre Ipomoea L. de la famille des Convolvulaceae renfermant de très nombreuses espèces réparties surtout dans les régions chaudes et tropicales, exceptionnellement en Europe méridionale. Du point de vue nomenclature, il existe une confusion liée à de nombreuses synonymies. Ce sont souvent des lianes à…
Ipratropium n. m. Dérivé hémisynthétique ammonium quaternaire de latropine (N-isopropylatropine) ; bronchodilatateur anticholinergique par action antagoniste des récepteurs muscariniques de lacétylcholine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0919 (bromure d).
Iproniazide (phosphate d') n. m. Dérivé N-isopropylé de lisoniazide, inhibiteur non spécifique et irréversible de la monoamine-oxydase.
Iptacopan n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur du facteur B, protéine de la voie alterne du complément [1].En se liant au facteur B, il régule le clivage de la protéine C3, la formation de la C3-convertase alterne et la production d’effecteurs en aval, ainsi…
Irbésartan n. m. Antihypertenseur. Ce dérivé de la famille des sartans est un antagoniste de langiotensine II au niveau des récepteurs de type AT1.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 2465).
Iridaceae Famille de plantes herbacées à feuilles linéaires, couchées ou volubiles et à fleurs hermaphrodites. Composée de 2000 espèces (Monoporées - Monocots dans la nouvelle classification), elle présente un androcée limité par la perte du verticille interne détamines et lapparition dune légère zygomorphie chez certains genres…
Iridium n. m. , élément de transition (neuvième famille de la classification périodique). suffixe –ium utilisé pour créer des noms de matériaux
Iridoïde n. m. Nom générique pour un vaste groupe de monoterpènes cycliques oxygénés à squelette cyclopentanopyranique substitué caractéristique (squelette « iridane ») ; majoritairement présents sous forme dhétérosides. Par la présence dun cycle pyrannique accolé, les iridoïdes au sens strict sont des composés bicycliques dans lesquels les variations…
Irinotécan n. m. Dérivé hémisynthétique de la camptothécine ; précurseur pharmacologique (prodrogue) à fonction carbamate dont l’hydrolyse enzymatique par des carboxyestérases plasmatiques libère le métabolite actif (SN38 : 7-éthyl-10-hydroxycamptothécine) ; agent cytotoxique et antitumoral par action inhibitrice des topoisomérases I, en stabilisant le complexe covalent enzyme-ADN, ce qui…
Iris n. f. Nom générique de plantes appartenant à la famille des Iridaceae. La fleur est remarquable et particulièrement élégante et colorée, hermaphrodite et composée de tépales externes et internes, de stigmates pétaloïdes, détamines avec un ovaire infère. Les iris sont abondants dans la zone tempérée de lhémisphère…
Irradiation n. f. Exposition partielle ou totale, volontaire ou accidentelle, dun organisme ou dune substance à un rayonnement ionisant (rayons alpha, bêta, gamma, X, électrons, protons, neutrons) ou non ionisant.
Irrigation n. f. Apport deau sur un terrain.
Irritation n. f. 1- État de sensibilité excessive, d’énervement ou de surexcitation ; 2- État dun organe, dun tissu présentant une légère inflammation réversible, par agression d’un agent chimique, physique ou par traumatisme.
Isatine n. f. Dérivé indolique de couleur orangée, présent notamment dans le pastel des teinturiers (Isatis tinctoria L. Brassicaceae).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 1046800).
Isatuximab n. m. Anticorps monoclonal cytolytique dirigé contre le cluster de différenciation CD38 (ou ADP-ribosyle cyclase), glycoprotéine transmembranaire de type 11 surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (myélome multiple et autres hémopathies malignes). C’est une immunoglobuline G1 chimérique, produite dans des cellules ovariennes de…
Isavuconazole Cf Isavuconazonium sulfate.
Isavuconazonium sulfate n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de l’isavuconazole, dérivé atriazole, composé antifongique. L’isavuconazole est un inhibiteur de la lanostérol 14α-déméthylase, l’enzyme responsable de la conversion du lanostérol en ergostérol. La déplétion en ergostérol et l’accumulation de lanostérol modifient la structure de la membrane cellulaire des champignons.…
Ischémie n. f. Nécrose du tissu ou dun organe par diminution ou arrêt de lapport en oxygène par la circulation artérielle qui le vascularise.
Iscom n. m. Nom de complexes immunostimulants dans lesquels lantigène, sous forme de nanoparticule, est enfermé dans une matrice lipidique à base de saponine qui a un rôle dadjuvant permettant la présentation des peptides aux molécules des classes 1 et 2 du complexe majeur dhistocompatibilité. Lantigène est sous…
Iséthionique (acide) Acide sulfonique, HO-CHH, donnant avec les composés basiques des sels bien cristallisés dont certains sont utilisés en thérapeutique comme antiseptique (exemple : di-iséthionate dhexamidine).
ISO (International organization for standardization )
Isobare adj. Qualifie un phénomène ou une transformation qui se déroule à pression constante.
Isochore adj. Qualifie un phénomène ou une transformation qui se déroule à volume constant.
→ Isoprinosine
Ipilimumab
Anglais : ipilimumab
Espagnol : ipilimumab
n. f. Anticorps monoclonal entièrement humanisé anti-CTLA-4 (IgG1 kappa) produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant. L'ipilimumab se lie à une molécule appelée l'antigène 4 des lymphocytes T cytotoxiques (CTLA-4 ou cytotoxic T cells antigen-4), se trouvant à la surface de ces cellules T. Cet antigène est un régulateur négatif de l'activation des cellules T. L'ipilimumab est alors un potentialisateur des cellules T qui bloque spécifiquement le signal inhibiteur de l'antigène CTLA-4, conduisant ainsi à une activation des cellules T, à leur prolifération, et à l'infiltration des tumeurs par les lymphocytes, aboutissant à la mort des cellules tumorales. Le mécanisme d'action de l'ipilimumab est indirect, en activant la réponse immunitaire via les cellules T.
Indication dans le traitement du mélanome avancé (non résécable ou métastatique), chez les patients adultes ayant préalablement reçu un traitement cytotoxique. L'ipilimumab est le plus souvent associé à des effets indésirables résultant d'une activité immunitaire augmentée ou excessive. La plupart, dont des effets sévères, sont résolues après l'instauration d'un traitement médical approprié ou l'arrêt du traitement. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les suivants : diarrhée, rash, prurit, fatigue, nausée, vomissement, diminution de l'appétit et douleur abdominale.
Le 6 octobre 2020, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a autorisé la combinaison du nivolumab avec l’ipilimumab pour le traitement du mésothéliome.
En juillet 2024, l’Agence européenne des médicaments a validé une demande de modification de type II*, pour l’association nivolumab — ipilimumab, comme traitement de première intention pour les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC), avancé ou non résécable.
*Selon le règlement (CE) n° 1234/2008 une modification de type II est un changement aux termes d'une Autorisation de Mise sur le Marché qui n'est pas une extension d'AMM et qui peut avoir un impact significatif sur la qualité, la sécurité ou l'efficacité d'un médicament.