« Kjeldahl (méthode de) » : différence entre les versions
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Dernière version du 14 mars 2024 à 19:33
Kératite n. f. Inflammation de la cornée.
Kératocône n. m. Déformation pathologique de la partie centrale de la cornée des deux yeux qui samincit et lui donne une forme conique avec des troubles visuels. La vue est voilée avec des anomalies de la réfraction.
Kératolytique adj. et n. m. Se dit dune substance qui détruit la kératine.
Kératose n. f. Hyperplasie diffuse ou localisée de la couche cornée de lépiderme.
Kétamine n. f. Composé de la famille des cycloalkylarylamines, antagoniste non compétitif et non sélectif des différents sous-types de récepteurs de lacide N-méthyl-aspartique (NMDA). À forte dose, il agit aussi sur dautres récepteurs, comme les récepteurs des opiacés, et sur des canaux ioniques comme les canaux calciques…
Kétoconazole n. m. Dérivé de l’imidazole, non nitré, possédant un noyau aromatique dichloré. Antifongique à large spectre. Inhibe une enzyme appartenant à la superfamille des cytochromes P 450 conduisant à la diminution de synthèse de l’ergostérol, composant de la membrane cellulaire du champignon indispensable à sa croissance.Inscrit à la Pharmacopée Européenne…
Kétolide n. m. Nom désignant un sous-groupe dantibiotiques macrolides antibactériens dérivés de lérythromycine, caractérisés par le remplacement de la liaison osidique aglycone-cladinose par une fonction cétone ; on note également la présence d’une chaîne arylalkyle de structure variable selon les représentants.
Kétoprofène n. m. Racémique de lacide 2-(3-benzoylphényl) propionique. Lénantiomère S est appelé dexkétoprofène (DCI). Anti-inflammatoire non stéroïdien possédant en outre des effets analgésiques et antipyrétiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 0922).
Kétorolac trométamol n. m. Acide cétonique à noyau pyrrolizidine partiellement réduit, anti-inflammatoire non stéroïdien, inhibiteur non spécifique des cycloxygénases 1 et 2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1755).
Kétotifène (hydrogénofumarate de) n. m. Cétone apparentée aux triptylines avec un noyau latéral thiophénique, antagoniste des récepteurs HInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1592).
Khat n. m. Arbuste dArabie (Yémen) et dAfrique orientale (Éthiopie, Somalie), Catha edulis (Vahl) Forssk. ex Endl., Celastraceae, dont la feuille contient notamment des alcaloïdes dérivés de la phénéthylamine [(-)-cathinone à létat frais, (+)-norpseudoéphédrine = cathine et (-)-noréphédrine à létat sec]; propriétés stimulantes de type amphétaminique…
Khelline n. f. Furochromone extraite des fruits du khella, Ammi visnaga (L.) Lam., Apiaceae ex-Ombellifères. Propriétés coronarodilatatrices et spasmolytiques sur les fibres lisses.
Khȏl n. m. Produit cosmétique présenté sous forme de bâtons ou de poudres accompagnées dun bâtonnet applicateur. Constitué de pigments végétaux plus ou moins foncés et de poudres inertes.
Kieselguhr n. m. Terre de diatomées (algues cellulaires minuscules) ayant fixées de la silice sur leurs parois.
Kilobase (kb) n. f. Unité correspondant à 1000 bases dun acide nucléique monocaténaire. Par extension, unité correspondant à 1000 paires de bases dADN bicaténaire. Dans ce cas, « kilobase » est synonyme de « kilopaire de bases ».
Kilogramme (Kg) n. m. Unité de masse du système international dunités (SI) égale à la « masse du prototype international du kilogramme » en platine iridié, conservé au pavillon de Breteuil (Sèvres, Hauts-de-Seine).
Kinase n. f. Enzyme catalysant une réaction de phosphorylation par transfert dun groupement phosphate, très souvent de lATP, sur un substrat de nature variée. Exemples : hexokinase catalysant la phosphorylation des hexoses, créatine kinase, tyrosine kinase, protéine kinases.
Kinésine n. f. Famille de moteurs moléculaires se déplaçant à la surface des microtubules, convertissant en mouvement lénergie fournie par lhydrolyse de lATP, pour se déplacer le plus souvent vers le pôle positif des microtubules orienté vers la périphérie cellulaire.
Kinésithérapeute n. m. Nom courant (souvent transformé par apocope en « kiné ») de lauxiliaire médical, exerçant la kinésithérapie au vu dune prescription, possédant le diplôme dÉtat de masseur-kinésithérapeute (reconnu de niveau Master 1, baccalauréat + 4 ans, pour les nouveaux entrants en 2012). À partir de 2017…
Kinésithérapie n. f. Traitement, actif ou passif, destiné à prévenir ou soigner laltération des capacités fonctionnelles dun patient, réduire voire supprimer la douleur, en utilisant un mouvement (techniques manuelles ou instrumentales, massages, exercices...). Activité exercée par un masseur-kinésithérapeute inscrit au tableau de lOrdre des masseurs-kinésithérapeutes (Article 43212 8…
Kinétine n. f. Composé de synthèse, 6-furfurylaminopurine, analogue des cytokinines, famille de facteurs de croissance cellulaire chez les plantes. Initialement isolée de levures, la kinétine stimule lélongation cellulaire et lorganogenèse.
Kinétochore n. m. Complexe protéique constitué de trois régions (structure trilamellaire) : un domaine central, un plateau interne et un domaine d’appariement représentant le site d’interaction entre les chromatides sœurs. Ce dernier est responsable de la liaison des microtubules et du mouvement des chromosomes au cours de la…
Kingella Genre de bactéries à Gram négatif, aérobies strictes, de la famille des Neisseriaceae, réunissant quatre espèces rencontrées sur les muqueuses de lHomme (surtout respiratoires). Kingella kingae, coccobacille souvent présent sous la forme de diplobacilles en bouillon de culture, fait partie de la flore oropharyngée, mais…
Kininase n. f. Famille denzymes qui dégradent les kinines en métabolites actifs ou inactifs en quelques secondes. Exemple : la kininase II dont deux formes existent, lune qui est lenzyme de conversion de langiotensine et lautre lenképhalinase qui inactive la bradykinine.
Kinine n. f. Terme générique pour des hormones peptidiques à action autocrine, médiatrices de linflammation et vasodilatatrices dont le rôle physiologique reste à déterminer. Les principales kinines sont la bradykinine et la kallidine libérées, sous laction de la kallicréine, à partir du kininogène.
Kinkéliba n. m. Arbuste buissonnant dAfrique occidentale (Combretum micranthum G. Don, Combretaceae). Feuille riche en composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, proanthocyanidols…) et en polyols (sorbitol…). Propriétés diurétiques et à tropisme hépatobiliaire.
Kinome n. m. Terme créé pour désigner l’ensemble des kinases exprimées dans des conditions données et à un moment donné, dans une cellule, un élément subcellulaire (membrane, organite) ou un groupe de cellules (organe, organisme, groupe d’organismes). Il est à ce titre un sous-ensemble d’un protéome.
Kinomique adj. et n. f. Étude du kinome par la mise en œuvre de techniques et danalyses reposant sur la génomique et la protéomique. Cf kinome.
Kit n. m. Ensemble dinstruments et/ou de produits nécessaires à une opération déterminée, fournis et conditionnés ensemble. Terme adapté à tous les domaines : biologie, chirurgie…
Klebsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae, groupe KEHS (Klebsiella, Enterobacter, Hafnia, Serratia). Bacilles à Gram négatif, capsulés. Quatre espèces présentes dans la nature (eau, sol) et également dans le tractus digestif de lHomme et des animaux. K. pneumoniae, espèce type, est la plus fréquente et…
Klinefelter (syndrome de) n. m. Aneuploïdie par excès dun chromosome sexuel X ; cette trisomie mosaïque, de formule chromosomique 2N=47, XXY, montre un phénotype de type masculin, infertile, avec une hypotrophie testiculaire, un retard mental et une morphologie marquée par une diminution de la masse musculaire, de longues jambes et…
Kline (réaction de) Réaction de floculation autrefois employée pour le diagnostic de la syphilis. Non spécifique, met en évidence des anticorps anticardiolipide dans le sérum au cours des infections dues à des tréponèmes pathogènes. Nombreuses réactions faussement positives.
Kluyvera Genre de la famille des Enterobacteriaceae présent dans le sol, les eaux usées et les aliments. Lespèce principale est K. ascorbata. Ces bactéries peuvent être isolées dans un contexte pathologique à partir de prélèvements durines, dexpectoration et dans le sang lors dinfections sur cathéters.
Kojique (acide) n. m. Substance naturelle de structure gamma-pyrone (5-hydroxy-2-hydroxyméthyl-4-pyrone) produite par fermentation de certaines souches d’espèces de champignons dont Aspergillus oryzae (Ahlburg) E. Cohn, notamment lors de la fermentation du riz dans la fabrication du saké. Propriétés dépigmentantes de la peau, par inhibition de la tyrosine hydroxylase, bloquant…
Kolatier n. m. Nom désignant des arbres dAfrique occidentale appartenant au genre Cola, Malvaceae précédemment Sterculiaceae. Plusieurs espèces, principalement Cola nitida (Vent.) Schott et Endl. et ses variétés, mais aussi notamment C. acuminata (P. Beauv.) Schott et Endl. et C. verticillata (Thonn.) Stapf ex A. Chev., sont cultivées…
Konjac n. m. Herbacée (Amorphophallus konjac K. Koch., Araceae) d’origine asiatique (Thaïlande, Viêt Nam, Chine méridionale), vivace par un volumineux tubercule riche en glucomannane, et dont la fleur, à odeur désagréable, ressemble à celle des arums avec un spadice en forme de phallus, doù le nom latin…
Kovats (droite de) n. f. Droite obtenue en chromatographie en phase gazeuse lorsquon injecte un mélange dalcanes se différenciant par leur nombre n croissant datomes de carbone. Les logarithmes des temps de rétention corrigés log(t-t) correspondants augmentent proportionnellement à n. On obtient ainsi une droite qui permet de déterminer lindice…
Kozeny-Carman (équation de) n. f. Équation de perméabilité dun milieu poreux solide à un fluide, proposée par J. Kozeny et modifiée par P. C. Carman. Relie plus spécifiquement le flux et la porosité du lit de poudre, la taille des particules et la tortuosité des capillaires. Intervient dans cette équation…
Krabbe (maladie de) n. f. Maladie de surcharge lysosomale, due à des mutations du gène GALC (chr 14q31) codant lenzyme lysosomale, la galactocérébrosidase, qui catabolise la première étape du catabolisme du galactocérébroside et de la galactosylsphingosine (psychosine). Laccumulation de psychosine cytotoxique conduit à lapoptose des oligodendrocytes et à la démyélinisation…
Krameriaceae Famille de plantes dicotylédones comprenant une vingtaine despèces du genre Krameria, constituées darbustes ou plantes herbacées des régions tempérées à tropicales originaires dAmérique centrale ; dans la nouvelle classification, cette famille est incluse dans celle des Zygophyllaceae (ordre des Zygophyllales, Fabidées - Rosidées). Dans les…
Kratom n. m. Arbre de lAsie du Sud-Est (Mitragyna speciosa (Korth.) Havil., Rubiaceae). Présence dans la feuille dalcaloïdes indoliques (mitragynine, 7-hydroxymitragynine…), agonistes des récepteurs opioïdes (notamment de type μ), agissant également sur les récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques ; propriétés analgésiques, psychostimulantes, antidiarrhéiques.
Krebs (cycle de) n. m. Voie métabolique mitochondriale de dégradation de lacétylcoenzyme A. La première réaction du cycle est un transfert du groupement acétyle de lacétyl-CoA sur une molécule dacide oxaloacétique pour former un acide tricarboxylique, lacide citrique. Une succession de réactions de décarboxylation, doxydoréduction et dhydratation conduit ensuite à…
Krebs et Henseleit (cycle de) n. m. Cycle de réactions se déroulant exclusivement dans lhépatocyte assurant la formation de lurée, principale forme délimination du métabolisme azoté chez les animaux uréotéliques. Biosynthèse coûteuse sur le plan énergétique, elle permet lélimination de NH4 sous une forme non toxique et soluble.
Krypton n. m. , 4 très peu abondant dans latmosphère, utilisé dans certains types de lampes électriques à incandescence ou à fluorescence.
Kudzu n. m. Plante grimpante lianescente originaire dExtrême-Orient (Pueraria montana var. lobata (Willd.) Sanjappa & Pradeep, Fabaceae ex-Légumineuses ; habituellement désignée par le binôme synonyme Pueraria lobata). Racine tubérisée renfermant des isoflavones, notamment la puérarine à laquelle sont attribuées de nombreuses propriétés pharmacologiques (vasodilatatrice, antihypertensive, anti-ischémique, antidiabétique,…
Kupffer (cellule de) n. f. Macrophage hépatique situé dans la lumière des capillaires sinusoïdes et fixé aux intersections de leurs ramifications, représentant environ 40 % des cellules du foie. Sa fonction est de phagocyter les agents microbiens qui auraient pénétré dans le foie ainsi que certains déchets métaboliques, et…
Kuru n. m. Affection faisant partie des maladies à prions parmi lesquelles se trouve lencéphalite spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle. Encéphalopathie spongiforme transmissible, dincubation longue (plusieurs années), elle se caractérise par des frissons et des troubles de léquilibre puis un tremblement avec incoordination des…
Kwashiorkor n. m. Malnutrition infantile due à une carence protéino-énergétique. Lenfant présente une proéminence de son ventre ballonné, avec œdème des membres inférieurs, dépigmentation du cheveu et une stéatose.
Kyste n. m. Production pathologique constituée par une cavité close, cernée par une paroi étanche distincte. Le développement d’un kyste peut relever d’une production bénigne ou d’un processus malin. Il peut se développer dans tout tissu ou organe. Le contenu de la cavité peut être l’air, un liquide,…
Kystique adj. Qui se rapporte à un kyste ou en présente les caractéristiques.
Labelle n. m. Pétale supérieur des fleurs zygomorphes dOrchidaceae paraissant inférieur par suite de la torsion de lovaire ou du renversement sans torsion de la fleur ; il provient presque toujours de la conversion du tépale interne supérieur. De forme compliquée, il comporte souvent, à sa base, une…
Labellisation n. f. Action d’attribuer un label, signe distinctif apposé sur les produits destinés à la vente ou accompagnant un service et garantissant une certaine qualité du produit ou certaines caractéristiques du service conformes à un cahier des charges arrêté par un organisme habilité.
Labétalol (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthanolamine et du salicylamide, bloqueur des récepteurs β- et α-adrénergiques, non cardiosélectif, sans activité sympathomimétique intrinsèque.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 0923).
Labile adj. 1- En chimie, se dit dun composé ou dune liaison peu stable, facile à détruire, à rompre, par exemple sous laction de la chaleur (composé thermolabile) ; 2- en chimie analytique, qualifie des complexes se formant très rapidement ; 3- en botanique, qualifie des éléments…
Laboratoire n. m. Local conçu et installé pour réaliser des recherches scientifiques, des analyses, des contrôles, des essais et des fabrications spécialisées.
→ LAM
Kjeldahl (méthode de)
Synonyme(s) : méthode de dosage de l'azote organique par voie humide
Anglais : Kjeldahl's method for nitrogen determination
Espagnol : método de Kjeldahl
Étymologie : De J. G. Kjeldahl, 1849 – 1900 chimiste danois.
n. f. Méthode de dosage de l'azote organique par minéralisation par voie humide. Consiste à détruire la matière organique par ébullition en présence d'acide sulfurique. Dans ces conditions, l'azote est transformé en ammoniaque fixée par l'acide sulfurique. Par alcalinisation de la solution de sulfate d'ammonium obtenue, on déplace l'ammoniaque que l'on entraîne par un courant de vapeur d'eau. Elle est dosée par protométrie. La minéralisation est réalisée dans un matras à col long. L'entraînement à la vapeur est réalisé dans un appareil convenable appelé appareil de Parnas et Wagner. On dose l'ammoniaque par de l'acide sulfurique. Le point équivalent se situe en milieu acide. On utilise en général l'indicateur dit de Tashiri, qui vire aux alentours de pH = 5,5.
Il existe plusieurs variantes de la méthode. Les difficultés rencontrées sont dues à celles de minéralisation.