Laboratoire
Kjeldahl (méthode de) n. f. Méthode de dosage de lazote organique par minéralisation par voie humide. Consiste à détruire la matière organique par ébullition en présence dacide sulfurique. Dans ces conditions, lazote est transformé en ammoniaque fixée par lacide sulfurique. Par alcalinisation de la solution de sulfate dammonium obtenue, on…
Klebsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae, groupe KEHS (Klebsiella, Enterobacter, Hafnia, Serratia). Bacilles à Gram négatif, capsulés. Quatre espèces présentes dans la nature (eau, sol) et également dans le tractus digestif de lHomme et des animaux. K. pneumoniae, espèce type, est la plus fréquente et…
Klinefelter (syndrome de) n. m. Aneuploïdie par excès dun chromosome sexuel X ; cette trisomie mosaïque, de formule chromosomique 2N=47, XXY, montre un phénotype de type masculin, infertile, avec une hypotrophie testiculaire, un retard mental et une morphologie marquée par une diminution de la masse musculaire, de longues jambes et…
Kline (réaction de) Réaction de floculation autrefois employée pour le diagnostic de la syphilis. Non spécifique, met en évidence des anticorps anticardiolipide dans le sérum au cours des infections dues à des tréponèmes pathogènes. Nombreuses réactions faussement positives.
Kluyvera Genre de la famille des Enterobacteriaceae présent dans le sol, les eaux usées et les aliments. Lespèce principale est K. ascorbata. Ces bactéries peuvent être isolées dans un contexte pathologique à partir de prélèvements durines, dexpectoration et dans le sang lors dinfections sur cathéters.
Kojique (acide) n. m. Substance naturelle de structure gamma-pyrone (5-hydroxy-2-hydroxyméthyl-4-pyrone) produite par fermentation de certaines souches d’espèces de champignons dont Aspergillus oryzae (Ahlburg) E. Cohn, notamment lors de la fermentation du riz dans la fabrication du saké. Propriétés dépigmentantes de la peau, par inhibition de la tyrosine hydroxylase, bloquant…
Kolatier n. m. Nom désignant des arbres dAfrique occidentale appartenant au genre Cola, Malvaceae précédemment Sterculiaceae. Plusieurs espèces, principalement Cola nitida (Vent.) Schott et Endl. et ses variétés, mais aussi notamment C. acuminata (P. Beauv.) Schott et Endl. et C. verticillata (Thonn.) Stapf ex A. Chev., sont cultivées…
Konjac n. m. Herbacée (Amorphophallus konjac K. Koch., Araceae) d’origine asiatique (Thaïlande, Viêt Nam, Chine méridionale), vivace par un volumineux tubercule riche en glucomannane, et dont la fleur, à odeur désagréable, ressemble à celle des arums avec un spadice en forme de phallus, doù le nom latin…
Kovats (droite de) n. f. Droite obtenue en chromatographie en phase gazeuse lorsquon injecte un mélange dalcanes se différenciant par leur nombre n croissant datomes de carbone. Les logarithmes des temps de rétention corrigés log(t-t) correspondants augmentent proportionnellement à n. On obtient ainsi une droite qui permet de déterminer lindice…
Kozeny-Carman (équation de) n. f. Équation de perméabilité dun milieu poreux solide à un fluide, proposée par J. Kozeny et modifiée par P. C. Carman. Relie plus spécifiquement le flux et la porosité du lit de poudre, la taille des particules et la tortuosité des capillaires. Intervient dans cette équation…
Krabbe (maladie de) n. f. Maladie de surcharge lysosomale, due à des mutations du gène GALC (chr 14q31) codant lenzyme lysosomale, la galactocérébrosidase, qui catabolise la première étape du catabolisme du galactocérébroside et de la galactosylsphingosine (psychosine). Laccumulation de psychosine cytotoxique conduit à lapoptose des oligodendrocytes et à la démyélinisation…
Krameriaceae Famille de plantes dicotylédones comprenant une vingtaine despèces du genre Krameria, constituées darbustes ou plantes herbacées des régions tempérées à tropicales originaires dAmérique centrale ; dans la nouvelle classification, cette famille est incluse dans celle des Zygophyllaceae (ordre des Zygophyllales, Fabidées - Rosidées). Dans les…
Kratom n. m. Arbre de lAsie du Sud-Est (Mitragyna speciosa (Korth.) Havil., Rubiaceae). Présence dans la feuille dalcaloïdes indoliques (mitragynine, 7-hydroxymitragynine…), agonistes des récepteurs opioïdes (notamment de type μ), agissant également sur les récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques ; propriétés analgésiques, psychostimulantes, antidiarrhéiques.
Krebs (cycle de) n. m. Voie métabolique mitochondriale de dégradation de lacétylcoenzyme A. La première réaction du cycle est un transfert du groupement acétyle de lacétyl-CoA sur une molécule dacide oxaloacétique pour former un acide tricarboxylique, lacide citrique. Une succession de réactions de décarboxylation, doxydoréduction et dhydratation conduit ensuite à…
Krebs et Henseleit (cycle de) n. m. Cycle de réactions se déroulant exclusivement dans lhépatocyte assurant la formation de lurée, principale forme délimination du métabolisme azoté chez les animaux uréotéliques. Biosynthèse coûteuse sur le plan énergétique, elle permet lélimination de NH4 sous une forme non toxique et soluble.
Krypton n. m. , 4 très peu abondant dans latmosphère, utilisé dans certains types de lampes électriques à incandescence ou à fluorescence.
Kudzu n. m. Plante grimpante lianescente originaire dExtrême-Orient (Pueraria montana var. lobata (Willd.) Sanjappa & Pradeep, Fabaceae ex-Légumineuses ; habituellement désignée par le binôme synonyme Pueraria lobata). Racine tubérisée renfermant des isoflavones, notamment la puérarine à laquelle sont attribuées de nombreuses propriétés pharmacologiques (vasodilatatrice, antihypertensive, anti-ischémique, antidiabétique,…
Kupffer (cellule de) n. f. Macrophage hépatique situé dans la lumière des capillaires sinusoïdes et fixé aux intersections de leurs ramifications, représentant environ 40 % des cellules du foie. Sa fonction est de phagocyter les agents microbiens qui auraient pénétré dans le foie ainsi que certains déchets métaboliques, et…
Kuru n. m. Affection faisant partie des maladies à prions parmi lesquelles se trouve lencéphalite spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle. Encéphalopathie spongiforme transmissible, dincubation longue (plusieurs années), elle se caractérise par des frissons et des troubles de léquilibre puis un tremblement avec incoordination des…
Kwashiorkor n. m. Malnutrition infantile due à une carence protéino-énergétique. Lenfant présente une proéminence de son ventre ballonné, avec œdème des membres inférieurs, dépigmentation du cheveu et une stéatose.
Kyste n. m. Production pathologique constituée par une cavité close, cernée par une paroi étanche distincte. Le développement d’un kyste peut relever d’une production bénigne ou d’un processus malin. Il peut se développer dans tout tissu ou organe. Le contenu de la cavité peut être l’air, un liquide,…
Kystique adj. Qui se rapporte à un kyste ou en présente les caractéristiques.
Labelle n. m. Pétale supérieur des fleurs zygomorphes dOrchidaceae paraissant inférieur par suite de la torsion de lovaire ou du renversement sans torsion de la fleur ; il provient presque toujours de la conversion du tépale interne supérieur. De forme compliquée, il comporte souvent, à sa base, une…
Labellisation n. f. Action d’attribuer un label, signe distinctif apposé sur les produits destinés à la vente ou accompagnant un service et garantissant une certaine qualité du produit ou certaines caractéristiques du service conformes à un cahier des charges arrêté par un organisme habilité.
Labétalol (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthanolamine et du salicylamide, bloqueur des récepteurs β- et α-adrénergiques, non cardiosélectif, sans activité sympathomimétique intrinsèque.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 0923).
Labile adj. 1- En chimie, se dit dun composé ou dune liaison peu stable, facile à détruire, à rompre, par exemple sous laction de la chaleur (composé thermolabile) ; 2- en chimie analytique, qualifie des complexes se formant très rapidement ; 3- en botanique, qualifie des éléments…
Laburnum Genre, Laburnum Griseb avec des rameaux inermes, des feuilles trifoliolées, des fleurs en grappes à corolle papilionacée et à calice bilabié. Dans la nouvelle classification, il appartient au clade des Fabidées, ordre des Fabales comprenant la famille des Fabaceae (ex Légumineuses) et la sous-famille des…
Lacidipine n. f. Diester dune dihydropyridine substituée par un reste phényle faisant partie dun ester cinnamique, inhibiteur calcique.
Lacosamide n. m. Antiépileptique de mécanisme daction mal connu. Il favoriserait de manière sélective linactivation lente des canaux sodiques voltage-dépendants en entraînant une stabilisation des membranes neuronales hyperexcitables et se lierait à la protéine-2 médiatrice de la réponse à la collapsine, phosphoprotéine principalement exprimée dans le système nerveux…
Lactame n. m. Amide cyclique dont lenchaînement [–CO-N<] fait partie du cycle. Le nombre de sommets présents dans le cycle, autres que les atomes de la fonction amide, est indiqué par une lettre grecque (β=2, γ=3, δ=4, etc.).
Lactamine Cf bêta-lactamine.
Lactate déshydrogénase (LDH) n. f. Enzyme doxydoréduction à NAD réduisant de façon réversible lacide pyruvique en acide lactique. Enzyme tétramérique, il existe 5 isoformes selon lassociation des 2 sous-unités H et M, de LDH-5 ou M4 pour le muscle squelettique et lhépatocyte jusquà LDH-1 ou H4 pour le coeur. La…
Lactime n. m. Forme tautomère dun lactame comportant une double liaison carbone – azote intracyclique.
Lactique (acide) n. m. Acide carboxylique α-hydroxylé de formule CH-CHOH-COOH et dont le carbone asymétrique présente une configuration absolue S selon la convention de Cahn – Ingold –Prélog. Lacide (S)-lactique est dextrogyre ; il donne naissance, par polycondensation spontanée, à des esters lactyl-lactiques.
Lactobacille n. m.
Lactobacillus Genre bactérien de la famille des Lactobacillaceae, bacilles immobiles à Gram positif, pléiomorphes, aéro-anaérobies, catalase négative, à croissance lente sur milieux enrichis, convertissant le lactose et dautres glucides simples en acide lactique. Genre appartenant à la division des Firmicutes et composé de très nombreuses espèces.…
Lactobionique (acide) n. m. Oside formé par lunion du galactose et de lacide gluconique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008,1647).
Lactococcus Genre bactérien de la famille des Streptococcaceae, cocci à Gram positif, aéro-anaérobies, associés en paires ou en chaînettes, faisant fermenter le glucose avec production dacide lactique.
Lactogenèse n. f. Déclenchement de la sécrétion lactée, au moment de laccouchement, suivie de la galactopoïèse ou galactogenèse qui correspond à lentretien de cette sécrétion.
Lactone n. f. Ester cyclique dont lenchaînement [–COO–] fait partie du cycle. Le nombre de sommets présents dans le cycle, autres que les atomes de la fonction ester, est indiqué par une lettre grecque précédant « lactone » (β = 2, γ = 3, δ = 4, etc.).…
Lactonisation n. f. Réaction de cyclisation intramoléculaire dun acide hydroxycarboxylique permettant dobtenir une lactone.
Lactose n. m. Disaccharide réducteur, de formule moléculaire CAliment glucidique essentiel du nourrisson présent dans le lait, il est hydrolysé dans l’intestin grêle par une β-galactosidase (lactase) en galactose et glucose qui sont absorbés.
Lactuca Genre appartenant à la sous famille des Cichorioïdées, famille des Asteraceae (ex Composées) et correspondant aux Asteraceae à latex. Il comprend les laitues cultivées à des fins alimentaires (feuilles).
Lactulose n. m. Diholoside de synthèse composé dune molécule de β-D-galactose et dune molécule de D-fructose unies par une liaison osidique β1→4. Est métabolisé dans le côlon par les bactéries en donnant naissance à des acides organiques volatils (acétate, butyrate, propionate) qui favorisent le passage de lammoniac et…
Lacune n. f. Cavité ou zone de moindre densité dans une structure, un organe, par exemple dans le tissu cérébral ou le tissu osseux.
Lacutamab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, de type IgG1-k, qui cible le récepteur transmembranaire KIR3DL2 (KIR, killer immunoglobulin-like receptors).Le récepteur KIR3DL2 est surexprimé sur les lymphocytes T atypiques tumoraux appelés cellules de Sézary. Le syndrome de Sézary (SS) est une forme agressive de lymphome T cutané caractérisé par une érythrodermie, une…
Ladme Sigle ajoutant la libération de la substance active à partir de la forme pharmaceutique (et sa dissolution) in vivo aux quatre processus de lADME. Cf pharmacocinétique.
Ladrerie n. f. Cysticercose porcine provoquée par des larves cysticerques de Taenia solium ou ténia armé dont lhôte intermédiaire est le porc et lhôte définitif, lHomme. La cysticercose bovine est provoquée par les larves cysticerques de Taenia saginata transmises par lHomme qui en est lhôte définitif (ver solitaire).
Lafutidine n. f. Antisécrétoire gastrique antagoniste H puissant et à longue durée daction. Présente également un effet de protection gastrique.
Lait n. m. Liquide sécrété par les glandes mammaires de la femme et des femelles de mammifères.
→ Lapatinib
Laboratoire
Anglais : laboratory
Espagnol : laboratorio
Allemand : Laboratorium
Étymologie : Latin lăbōrāre travailler, prendre de la peine, se donner du mal, s’inquiéter, faire par le travail, élaborer.
n. m. Local conçu et installé pour réaliser des recherches scientifiques, des analyses, des contrôles, des essais et des fabrications spécialisées.
Laboratoire de biologie médicale
Anglais : medical biology laboratory
Espagnol : laboratorio de biología médica
Allemand : Laboratorium für medizinische Biologie
Structure, anciennement dénommée laboratoire d’analyses de biologie médicale, au sein de laquelle sont effectués des examens de biologie médicale (diagnostics et suivis des pathologies), des activités biologiques d’assistance médicale à la procréation ainsi que des examens d’anatomie et de cytologie pathologiques (Articles L.6212-1 et L. 6212-2 du code de la santé publique).
Un même laboratoire peut être implanté sur un ou plusieurs sites. Il participe à des missions de santé publique et également à la permanence de l’offre de biologie médicale définie sur une zone déterminée. Il contribue à des programmes d’éducation thérapeutique auprès du patient. Il peut être appelé à participer à des programmes d’enseignement et de recherche.
Laboratoire pharmaceutique
Anglais : pharmaceutical laboratory, pharmaceutical company
Espagnol : laboratorio farmacéutico
Allemand : Arzneimittelfirma
Appellation courante d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises ayant statut d’établissement pharmaceutique auquel sont réservées la fabrication de médicaments, produits et objets inclus dans le monopole pharmaceutique, la fabrication et la distribution des médicaments expérimentaux, à l’exception des préparations de thérapie génique et des préparations de thérapie cellulaire xénogénique, ainsi que l’exploitation de spécialités pharmaceutiques ou autres médicaments et de produits radio-pharmaceutiques (Article L. 5124-1 du Code de la santé publique).
L’ouverture d’un établissement pharmaceutique est subordonnée à une autorisation délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il est placé sous la responsabilité d’un pharmacien.
Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB)
Anglais : manufacturer of plasma-derived medicinal products, biotechnologies and service activities
Espagnol : manufactura de medicamentos derivados de sangre o plasma humanos, biotecnologías y actividades de servicios
Allemand : Französisches Laboratorium für Fraktionierung und Biotechnologie
Laboratoire biopharmaceutique spécialisé notamment dans le domaine des médicaments dérivés du plasma sanguin, dont le capital est détenu en totalité par l’État.
Conformément à l’article L.5124-14 du Code de la santé publique, il doit réserver aux hôpitaux français la priorité dans la commercialisation des médicaments dérivés du plasma français. En contrepartie, le LFB dispose de l’exclusivité du fractionnement du plasma collecté sur le territoire national par l’établissement français du sang (EFS).
Laboratoire national des études hydrologiques et thermales
Anglais : National Hydrologic and Thermal Studies Laboratory
Espagnol : Laboratorio Nacional de Estudios Hidrológicos y Termales
Allemand : Nationales Laboratorium für hydrologische und thermale Untersuchungen
Créé par arrêté du 14 octobre 1937, il était chargé de gérer le fichier sanitaire central des eaux minérales, dans le cadre de la direction générale de la santé (DGS) du ministère chargé de la santé.
Ses missions, élargies à la qualité sanitaire de toutes les eaux dites de consommation humaine, sont désormais assurées par le laboratoire d’hydrologie de Nancy, placé sous la tutelle de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE)
Anglais : National Metrology and Testing Laboratory
Espagnol : Laboratorio Nacional de Metrología y Ensayos
Allemand : Nationales Labor für Meß- und Prüfverfahren
Établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère en charge de l’industrie. Créé en 1910 en tant que laboratoire national d’essais, les pouvoirs publics lui ont confié en 2005 le pilotage de la métrologie française. Ses activités consistent à procéder à des étalonnages, essais, certifications, expertises, permettant notamment d’accompagner les entreprises dans leurs stratégies de compétitivité et d’innovation.
Le LNE a pour missions de service public
• d'être le laboratoire national de référence, pour l'industrie, en matière de métrologie ;
• de poursuivre son développement scientifique et technique pour anticiper les besoins nouveaux en matière de mesure et d'essais liés aux évolutions technologiques et aux attentes nouvelles de la société dans les domaines de la sécurité, de la santé, de la qualité et de la protection de l'environnement ;
• de donner une assistance technique aux pouvoirs publics et aux acteurs économiques pour l'élaboration de nouvelles réglementations et normes aux niveaux international, européen et national, la mise au point de nouvelles méthodes d'essais et la surveillance du marché.
Références et annexes : https://www.lne.fr
Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA )
Anglais : Central Laboratory for Air Quality Monitoring
Espagnol : Laboratorio Central de Control de la Calidad del Aire
Allemand : Zentrallabor für die Überwachung der Luftqualität
n. m. Groupement d’Intérêt scientifique (GIS) entre l’Institut national de l’Environnement industriel et des Risques (INERIS), le Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE) et l’École nationale supérieure Mines-Télécom Nord Europe (IMT Nord Europe). Il a été créé en décembre 2005 à la demande du ministère de l’Écologie, pour apporter un support scientifique et technique aux pouvoirs publics et aux Associations agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) tout en contribuant au développement, à la modernisation et l’harmonisation des réseaux de surveillance. Ses missions sont définies dans l’arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant et comprennent 4 axes : i) garantir la qualité des données du dispositif et leur adéquation avec les exigences européennes et les besoins de surveillance ; ii) assurer la diffusion et la valorisation au niveau national des données produites par le dispositif de surveillance ; iii) améliorer les connaissances scientifiques et techniques du dispositif pour accompagner la mise en œuvre des plans d’action et anticiper les enjeux futurs du dispositif ; et iv) coordonner et animer le dispositif national de surveillance. Le LCSQA est aujourd’hui l’organisme national de référence requis par les directives européennes.
Références et annexes : https://www.lcsqa.org/fr