« Loratadine » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 18:34
Localisation n. f. Action qui consiste à déterminer la place dune chose, dun individu...
Localisationnisme n. m. Théorie apparue au 18e siècle, associant les fonctions sensorielles, motrices, cognitives et émotionnelles du cerveau à des aires corticales pouvant être subdivisées (exemple : aire motrice primaire) et à des parties de structures sous-corticales bien délimitées. Ce principe dorganisation cérébrale soppose à la théorie holistique…
Loculicide adj. Qualifie le mode de déhiscence des capsules qui se produit par rupture longitudinale des carpelles suivant leur nervure dorsale. Cest le cas des capsules loculicides de la tulipe ou du lis.
Locus n. m. Mot latin signifiant lieu.
Lodoxamide n. m. Dérivé benzénique, cyané et chloré, avec deux groupes -NH-CO-COOH en méta lun de lautre, antiallergique inhibiteur de la dégranulation des mastocytes et de la libération dhistamine.
Lodoxamide trométamol n. m. Antiallergique présentant la capacité de stabiliser les mastocytes en inhibant la dégranulation et la libération dhistamine induite de façon spécifique par lantigène. Il prévient la libération dautres médiateurs de linflammation comme le « Slow Reacting Substance of Anaphylaxis » (SRS-A).
Loféxidine (chlorhydrate de) n. m. Structurellement analogue à la clonidine, la loféxidine est un agoniste des récepteurs α-2-adrénergiques, avec une très forte affinité pour le sous-type α-2A. La molécule inhibe le relargage de la norépinéphrine dans les systèmes nerveux central et périphérique.
Loflazépate d'éthyle n. m. Benzo-1,4-diazépine chlorée et fluorée.
Loganiaceae Famille intermédiaire, entre les Gentianaceae et les Rubiaceae, constituée de plantes tropicales, souvent ligneuses à feuilles opposées, entières ; le périanthe et landrocée sont de type 4 ou 5 , le fuit est une capsule ; ces plantes, toxiques, renferment des alcaloïdes indoliques ; le…
Logiciel n. m. Ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation, relatifs au fonctionnement dun ensemble de traitement de données.
Loi n. f. Règle impérative imposée à lhomme de lextérieur, règle ou ensemble de règles obligatoires établies par lautorité souveraine dun État et sanctionnées par la force publique.
Lombalgie n. f. Douleur aiguë ou chronique, souvent handicapante et invalidante au niveau des vertèbres lombaires du rachis.
Loméfloxacine (chlorhydrate de) n. f. Quinolone bifluorée de troisième génération.
Lomérizine (dichlorhydrate de) n. f. Antimigraineux dérivé de type diphénylpipérazine capable de bloquer les canaux sodiques et calciques. Elle induit une vasodilatation des artères cérébrales.
Lomitapide n. m. Inhibiteur de la protéine microsomale de transfert des triglycérides (MTTP, microsomal triglyceride transfer protein), protéine intra-entérocytaire et intrahépatocytaire de transfert de lipides. Complexe hétérodimérique constitué de la protéine disulfure isomérase (PDI) et dune protéine de 97 kDa, la MTTP catalyse le transport transmembranaire des triglycérides,…
Lomustine (CCNU) n. f. Chloroéthylnitroso-urée cytostatique appartenant à la classe des moutardes à l’azote. Possède despropriétés alkylantes sur l’ADN et des propriétés carbamoylantes sur les protéines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0928).
Lonafarnib n. m. Petite molécule de synthèse inhibitrice des farnésyl transférases, enzymes qui catalysent le transfert d’un groupe farnésyl (trimère d’isoprène soit 15 carbones) sur un grand nombre de protéines cellulaires. Le site de fixation est une molécule de cystéine en position C-terminale ou proche de lextrémité C-terminale, avec présence…
Lonapegsomatropine n. f. Somatotropine recombinante produite par Escherichia coli, liée au polyéthylène glycol (pégylation) ; elle est utilisée comme précurseur pharmacologique (prodrogue) à libération lente de lhormone de croissance humaine (GH).
Loncastuximab tésirine n. f. Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, de type IgG1‑κ, le loncastuximab, qui cible le cluster de différenciation CD19, et dune molécule dérivant d’un dimère de pyrrolobenzodiazépine (PBD), la tésarine. Deux molécules chimiques en moyenne sont liées à l’anticorps.Le CD19 est surexprimé dans de…
Longueur n. f. Dimension dune chose, dimension la plus grande des deux principales dimensions d’une surface.
Lonicera Genre Lonicera L., de la famille des Caprifoliaceae, lianes ou arbustes de lhémisphère nord à feuilles entières, calice à tube ovoïde globuleux, corolle bilabiée ; le fruit est une baie. Exemple : le chèvrefeuille sauvage et ornemental.
Lonoctocog alfa n. m. Protéine humaine recombinante, composée d’une chaîne polypeptidique unique dont la séquence correspond aux chaînes lourde et légère du Facteur VIII (Facteur anti-hémophilique A), reliées par une liaison covalente. Par rapport à la molécule native de Facteur VIII, le lonoctocog alpha est caractérisée par une délétion…
Lopéramide n. m. Opiacé de synthèse, dérivé de la norméthadone et de la pipéridine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0929 (chlorhydrate de) et 1729 (oxyde de).
Lopinavir n. m. Antiviral inhibiteur compétitif des protéases du VIH-1 et du VIH-2, de nature peptidique, apparenté au ritonavir avec modification des groupes terminaux. Il rend lenzyme incapable de synthétiser le précurseur polyprotéique gag-pol et entraîne ainsi la production de particules virales immatures incapables dinitier de nouveaux cycles…
Lopobutan n. m. Acide lauryloxypropyl-β-aminobutyrique, antiseptique, bactériostatique actif sur les bactéries à Gram positif.
Loprazolam (mésilate de) n. m. Benzodiazépine nitrée de type [1,4], à cycle imidazole accolé au noyau azépine.
Loprinone (chlorhydrate de) n. f. Cardiostimulant, inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase III (PDE III) et agent inotrope positif à longue durée daction, actif par voie orale. Linhibition de la PDE III augmente le taux de AMPc conduisant à leffet inotrope positif.
Loracarbef n. m. Céphalosporine à large spectre, active par voie orale.
Loranthaceae Famille de plantes chlorophylliennes vivant en hémiparasites, le plus souvent sur les arbres. Ces végétaux possèdent des feuilles opposées ; le fruit est une baie. La sève brute est puisée chez lhôte grâce à des suçoirs. Aujourdhui, cette famille est incluse dans celle des Santalaceae,…
Lorazépam n. m. Benzodiazépine chlorée de type [1,4]. Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1121).
Lorcasérine n. f. Composé anorexigène, agoniste des récepteurs sérotoninergiques de type 5‑HT, ce dernier étant responsable de certains effets secondaires comme lhypertension artérielle pulmonaire ; la lorcasérine se distingue ainsi de la fenfluramine.
Lordose n. f. Accentuation pathologique et douloureuse au niveau de lensellure lombaire.
Lorlatinib n. m. Inhibiteur de divers récepteurs à activité tyrosine kinase dont la kinase du lymphome anaplasique ALK (Anaplastic lymphoma kinase) et la proto-oncogene tyrosine protéine kinase ROS1. Ces kinases, à la suite de réarrangements ou de mutations des gènes, sont impliquées…
Lormétazépam n. m. Benzodiazépine, dérivé méthylé du lorazépam.
Lornoxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien de la famille des oxicams. Inhibe la synthèse des prostaglandines au stade de la cycloxygénase (Cox-1 et Cox-2) mais ninhibe pas la 5-lipoxygénase.
Losartan potassique n. m. Dérivé du benzylimidazole à enchaînement biphényle et à noyau tétrazole. Premier antagoniste non peptidique commercialisé du récepteur ATInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 2232).
Lot n. m. Part qui revient à chaque personne lors dun partage. Par extension, une certaine quantité de choses.
Lotéprednol (étabonate de) n. m. Anti-inflammatoire stéroïdien.
Lotilaner n. m. Petite molécule de synthèse, énantiomère pur appartenant à la classe des isoxazolines, qui est un inhibiteur puissant des canaux chlorures des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA).Voir : Énantiomère ; Inhibiteur ; Acarien ; Saprophyte ; Demodex ; Blépharite
Lotion n. f. Solution aqueuse, alcoolisée ou non ayant des propriétés bien définies, utilisée surtout en cosmétologie.
Lotus n. m. Lotus sacré Nelumbo nucifera Gaertn. Nelumbonaceae, présent dans les eaux de lAsie tempérée et chaude, souvent près des temples bouddhistes et brahmanes. Espèce aquatique munie de limbes orbiculaires vert-bleu et de fleurs roses ou violettes ; le réceptacle accrescent devient, après fructification, une sorte de…
Lovastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Aspergillus terreus Thom et Monascus ruber Tiegh., Monascaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant utilisé en thérapeutique comme normolipémiant…
Lovotibéglogène autotemcel (lovo-cel) n. m. Thérapie génique [1] qui est basée sur l’utilisation de cellules souches [2] hématopoïétiques (CSH) CD34Q empêche la polymérisation de l’hémoglobine S, caractéristique de la drépanocytose.
Loxapine (succinate de) n. f. Neuroleptique du groupe des dibenzo-oxazépines.
LSD n. m. Substance hémisynthétique obtenue par amidification de l’acide lysergique. Puissant hallucinogène, psychodysleptique interférant avec différents neuromédiateurs (surtout la sérotonine), il entraîne des troubles de la perception (formes, couleurs, sons, temps), de lhumeur et de la pensée (dépersonnalisation) ; provoque également mydriase, tachycardie, nausées, tremblements... Induisant une…
L-série n. f. Appellation dérivée de la convention de Fischer – Rosanoff qui désigne, à lorigine, lensemble des oses pouvant être synthétisés par des réactions de Killiani – Fischer à partir du glycéraldéhyde lévogyre, qui devient alors le L-glycéraldéhyde. Lappartenance à la série L ne préjuge en rien…
Lubiprostone n. f. Acide gras bicyclique dérivé de la prostaglandine E et à nouveau mécanisme daction : elle agit localement au niveau du tractus gastro-intestinal en activant les canaux ions chlorures de la surface apicale de lépithélium et conduit à la sécrétion de fluide intestinal riche en chlorures…
Lubrifiant adj. et n. m. Substance qui réduit les frictions, qui facilite le glissement et lécoulement.
Lucinactant n. m. Surfactant en suspension associant 4 composés : le peptide sinapultide (KL4 acétate), le 1,2-dipalmitoyl-sn-glycéro-3-phosphocholine, le 1-palmitoyl-2-oléoyl-sn-glycéro-3-phosphoglycérol (sous forme de sel de sodium) et lacide palmitique. Il mime la protéine‑B du surfactant humain (SB‑P,human surfactant protein-B).
Luer lock n. m. Connexion verrouillable.
Lufénurone n. f. Ectoparasiticide de type benzoylphénylurée à propriété inhibitrice de la synthèse de la chitine présente, par exemple, au niveau de lenveloppe des œufs et de la cuticule de lexosquelette des puces.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2177).
Luliconazole n. f. Antifongique, dérivé imidazolé de configuration R (le dérivé S est inactif) apparenté au lanoconazole, mais celui-ci a été autorisé comme racémique. Il sagit dun inhibiteur de la stérol 14α-déméthylase avec, comme conséquence, linhibition de la synthèse de lergostérol nécessaire à la construction de la paroi…
Lumacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" visant à augmenter la quantité de protéine CFTR présente au pôle apical des cellules épithéliales. Le lumacaftor empêche lélimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à leur transport intracellulaire jusquau pôle apical.
Lumasiran n. m. Petit ARN interférent de synthèse, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer l’expression du gène HAO1 (hydroxyacid oxidase 1) qui code la glycolate oxydase, ou (S)-2-hydroxy-acide oxydase. Dans le foie, cette oxydoréductase…
Lumatépérone Molécule de synthèse qui module sélectivement et simultanément la sérotonine (antagoniste puissant du récepteur de la sérotonine de type 5-HT2A), la dopamine (agoniste partiel des D2 présynaptiques et antagoniste des récepteurs D2 postsynaptiques) et le glutamate (activateur indirect des récepteurs de type NMDA…
→ Lycopène
Loratadine
n. f. (DCI). Composé apparenté aux triptylines et à noyau pipéridine antihistaminique H1 de deuxième génération, dépourvu d'effets sédatifs et anticholinergiques.
Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2124).
Utilisée dans le traitement de la rhinite allergique et dans la prévention de l'asthme. On utilise également son métabolite actif, la desloratadine.