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Dernière version du 6 février 2024 à 19:01
Mitapivat n. m. Petite molécule de synthèse, première d’une nouvelle classe thérapeutique, qui est un activateur allostérique des pyruvate kinases (PK). Il active l’isoforme de la PK qui est présente dans les érythrocytes (PKR) et l’isoforme embryonnaire PKM2, impliquée dans la glycolyse.Voir : Activateur (des protéines kinases) ;…
Mithridatisme n. m. Se rapporte à la légende de Mithridate le Grand (113 – 63 avant Jésus-Christ) qui, craignant un éventuel empoisonnement arsenical par ses ennemis, consommait quotidiennement de petites quantités progressivement croissantes dArsenic. Ceci assurait un certain état dinsensibilité. Aujourdhui, le mithridatisme est la tolérance à légard…
Mitiglinide n. m. Agent hypoglycémiant actif par voie orale, apparenté aux sulfonylurées, mais sans présenter cette fonction. La similarité des conformations suggère que le mitiglinide se lie aux récepteurs des sulfonylurées présents sur la membrane des cellules β du pancréas, conduisant à un blocage des canaux potassiques ATP-dépendants,…
MITM Cf médicament d’intérêt thérapeutique majeur.
Mitochondrie n. f. Organite des cellules eucaryotes jouant un rôle essentiel dans les processus doxydation phosphorylante aboutissant à la synthèse dATP, source dénergie pour la cellule entière.
Mitogène adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un moyen favorisant la mitose. Se dit dune substance ou dun effet qui provoque in vitro la transformation blastique des lymphocytes (exemple : les lectines).
Mitoguazone (dichlorhydrate de) n. f. Antinéoplasique. Son mécanisme daction est mal connu (inhibition compétitive de la S-adénosyl-L-méthionine décarboxylase, enzyme de production de polyamines intervenant dans la synthèse dacides nucléiques ou dans la déstabilisation de lADN).
Mitomycine C n. f. Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique produit par fermentation de certaines souches de lactinobactérie Streptomyces caespitosus. Structure pyrrolo-benzoquinonique comportant un cycle aziridine très réactif et un groupe uréthane. Agent alkylant de lADN, la mitomycine C (mitomycine) ne devient active qu’après une bioréduction intracellulaire par la DT-diaphorase (NADPH…
Mitose n. f. Division d’une cellule aboutissant à la formation de deux cellules-filles. Elle se réalise selon un ordre immuable avec quatre temps principaux : prophase, métaphase, anaphase et télophase. Après la mitose, les deux cellules-filles conservent léquipement chromosomique de la cellule-mère (2n).
Mitotane n. m. Dérivé de linsecticide dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT). Son mécanisme daction biochimique est inconnu. Les données à notre disposition semblent indiquer que ce médicament altère le métabolisme périphérique des stéroïdes et supprime directement le cortex surrénal. Chez lhomme, ladministration de mitotane altère le métabolisme extrasurrénal de lhydrocortisone,entraînant une…
Mitoxantrone (chlorhydrate de) n. f. Anthracènedione produite par synthèse totale. Son noyau tricyclique hydroxyanthraquinone en fait une molécule apparentée aux anthracyclines. Elle est rapidement oxydée par la myéloperoxydase et leau oxygénée. En plus de la formation despèces oxygénées réactives, la mitoxantrone inhibe les topoisomérases II, lensemble conduisant à la mort…
Mitsuokella Genre bactérien de la famille des Veillonellaceae, créé pour reclasser Bacteroides multiacidus. Bacilles immobiles de grande taille, à Gram négatif, non sporulés, à extrémités arrondies, anaérobies stricts. Font partie de la flore digestive de l’homme et des animaux.
Mivacurium (chlorure de) n. m. Bis-sel dammonium quaternaire dérivé dune benzyl-tétrahydroquinoléine, doué de propriétés curarisantes de type acétylcholino-compétitif (pachycurare). Sa durée daction, relativement courte et rapidement réversible, en fait un relaxant musculaire.
Mivotilate n. m. Agent hépatoprotecteur, actif par voie orale, analogue dithiétanylidène malonate du malotilate, mais sans les effets secondaires hématologiques de ce dernier.
Mixture n. f. Mélange homogène ou non de plusieurs substances généralement liquides.
Mizolastine n. f. Composé à propriétés antiallergiques et antihistaminiques dues à un blocage sélectif des récepteurs périphériques H1 à lhistamine. La mizolastine est un antihistaminique rapide, puissant, daction prolongée.
Mni-test n. m. Réaction dagglutination rapide et de réalisation simple pour le diagnostic de routine de la mononucléose infectieuse récente. Réaction qualitative dagglutination sur lame mettant en évidence des IgM ayant la propriété dagglutiner des hématies hétérologues. Sensibilité de 98 %, mais environ 3 % de faux positifs.
Mobilité n. f. Facilité à se déplacer.
Mobiluncus Genre de bacilles incurvés, anaérobies stricts, mobiles par des flagelles multiples, prenant inégalement la coloration de Gram selon le stade de la croissance. Provoque des vaginoses en association possible avec le genre Gardnerella. Position taxinomique incertaine. Deux espèces : Mobiluncus curtisii (sub sp. curtisii et…
Mobocertinib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur spécifique des formes mutantes des récepteurs des facteurs de croissance épidermique, EGFR (epidermal growth factor receptor) et HER2 (human epidermal growth factor receptor-2), notamment porteurs de mutations activatrices par insertion, dans l’exon 20 du gène HER2 codant une partie…
Mocétinostat n. m. Dérivé 2-aminobenzamide, puissant inhibiteur conçu de façon rationnelle, sélectif pour les isoformes des histones desacétylases de classe I (HDAC, groupe de 11 isoformes, qui seraient les principaux régulateurs de l’expression des gènes), administrable par voie orale, possédant une activité antinéoplasique. Les isoformes des HDAC de…
Moclobémide n. m. Dérivé de la morpholine et dun benzamide chloré, antidépresseur de la famille des IMAO de type A, métabolisant surtout la sérotonine et la noradrénaline.
Modafinil n. m. Dérivé du diphénylméthane qui se différencie de ladrafinil par la présence dun groupe –CO-NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2307).
Modélisation n. f. Action détablir et dutiliser un modèle, le plus souvent comme hypothèse de travail.
Mode opératoire n. m. Suite dopérations méthodiquement mises en œuvre en vue dobtenir un résultat déterminé.
MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) Forme juvénile de diabète non insulinodépendant à transmission mendélienne dominante.
Moelle n. f. Tissu particulier se trouvant à lintérieur dun organe.
Moexipril n. m. Antihypertenseur inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine I en angiotensine II (IEC) et de la dégradation de la bradykinine. Langiotensine II est une substance vasoconstrictrice, mais également un stimulant de la sécrétion daldostérone par le cortex surrénalien. Le moexipril est, en fait, un précurseur…
Mofézolac n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien qui inhibe la biosynthèse des prostaglandines et induit lagrégation plaquettaire par inhibition de la cycloxygénase.
Mogamulizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le récepteur des chimiokines CC de type 4 (CCR4, CC chemokine receptor 4, synonyme: cluster de différenciation 194 ou CD194). Doué de propriétés anti‑inflammatoires et antinéoplasiques, CCR4 participe au contrôle des lymphocytes T, surtout de type Th2, et des cellules…
Mohr (burette de) n. f. Long tube cylindrique transparent, usuellement en verre, muni à sa partie inférieure dun robinet assurant les affusions de son contenu, gradué en volumes délivrés par gravité et mesurés par le déplacement du ménisque du liquide ou bien dun piston.
Moisissure n. f. Terme vernaculaire imprécis désignant des micromycètes généralement filamenteux se développant sur divers substrats (organismes généralement morts, solutions sucrées). Il sagit souvent de Mucoraceae (Mucorales) à filaments siphonés ou dAspergillaceae (Aspergillales) à filaments cloisonnés. Mucor indicus, champignon opportuniste émergent, est à lorigine dinfections nécrosantes sévères chez…
Molaire (M) adj. Se dit dune propriété physique ou chimique se rapportant à une mole de substance, par exemple enthalpie molaire, conductivité molaire, masse molaire, etc. Se dit aussi dune solution contenant une mole par litre de soluté. M équivaut à 1 mol L . Par extension, une…
Molalité (m) n. f. Grandeur exprimant la composition dune solution en soluté. Nombre de moles de soluté par kilogramme de solvant pur. Unité : mole par kilogramme (mol kg).
Molarité (M) n. f. Grandeur exprimant la composition en soluté dune solution. Unité : nombre de moles de soluté par décimètre cube (litre) de solution (mol L).
Mole n. f. Quantité de substance contenant le même nombre de particules (molécules, atomes, ions) que 0,012 kg du nucléide contient datomes, soit 6,022 10. Cf nombre dAvogadro. Nest pas une unité de masse.
Molécule n. f. Plus petite partie pouvant exister à létat libre dune entité chimique électriquement neutre et composée de plusieurs atomes. Peut exister à létat libre et représente la plus petite quantité de matière possédant les propriétés caractéristiques de la substance considérée
Mollicute n. m. Nom dune classe de bactéries de petite taille (0,2 à 0,3 µm le plus souvent), dépourvues de paroi cellulaire rigide, intracellulaires ou extracellulaires. Certaines provoquent des maladies des voies respiratoires et urogénitales. Genre le plus connu : Mycoplasma.
Molnupiravir Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la N4-hydroxycytidine formée après l’hydrolyse du 5’(2‑méthylpropanoate) par des estérases, composé antiviral.Il exerce son action antivirale en introduisant la N-4-hydroxycytidine (sous sa forme triphosphate, le métabolite actif) dans l’ARN viral lors de sa réplication : le génome des virions accumule des mutations,…
Molsidomine n. f. Vasodilatateur coronarien du groupe des sydnonimines, actif après transformation en métabolite actif au niveau hépatique; action vasodilatatrice par mécanisme analogue à celui du monoxyde dazote.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1701).
Molybdène n. m. , élément de la deuxième série des métaux de transition (6, présentant de nombreux degrés doxydation de + III à + VI, jouant un rôle essentiel dans certains systèmes biologiques, car présent dans les sites actifs des molybdoenzymes, tels que les nitrogénases.
Momélotinib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur des kinases Janus 1 et 2 (JAK1/JAK2, Janus-associated kinases) en se liant au site du cofacteur adénosine triphosphate (ATP) de ces kinases.Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Apoptose ; Hématopoïèse ; Hepcidine ; Myélofibrose ; Polycythémie ; Thrombocytémie ; Anémie.
Moment n. m. Court espace de temps.
Mométasone (furoate de) n. f. Glucocorticoïde à activité anti-inflammatoire locale.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1449).
Monacoline K Cf lovastatine.
Monensine n. f. Antibiotique polyéther produit par fermentation de souches de Streptomyces cinnamonensis ; structure constituée dune chaîne portant plusieurs cycles tétrahydrofurane et tétrahydropyrane, terminée par une fonction acide carboxylique. Propriétés ionophores à lorigine dune activité antibactérienne, antifongique et surtout antiprotozoaire, par augmentation de lentrée des ions sodium…
Mongolisme n. m. De langlais mongolism, terme créé en 1866 par J. Langdon-Down, provenant du fait que les personnes, qui en sont atteintes, ont des traits physiques semblables à ceux des Mongols. Cf trisomie 21.
Moniliase Cf candidose.
Monimiaceae Famille appartenant à lordre des Laurales, constituée de plantes tropicales ligneuses. Les fleurs sont généralement unisexuées, à carpelles indépendants, uni-ovulés. Des cellules à essence sont présentes dans pratiquement tous les organes des plantes, mais plus particulièrement dans les parenchymes des feuilles.
Monitorage n. m. Technique de surveillance électronique utilisée en médecine, consistant à surveiller, dune manière continue ou répétée, différents paramètres physiologiques ou biologiques au moyen dappareils automatiques appelés moniteurs.
Monoamine n. f. Nom générique de molécules de signalisation (neurotransmetteurs, neuromodulateurs ou autacoïdes) comportant un groupement éthylamine lié à un noyau aromatique ou à un hétérocycle et formées à partir dun acide aminé (tyrosine, tryptophane ou histidine) par décarboxylation et hydroxylation. Comprennent les catécholamines, lhistamine, la sérotonine et…
Monoaperturé adj. Se dit dun pollen muni dun seul pore. Caractérise les Gymnospermes et quelques Angiospermes dont les Monocotylédones et Dicotylédones primitives.
→ Montmorillonite beideillitique
Modèle
Anglais : model
Espagnol : modelo
Étymologie : Latin mŏdŭlus mesure, module, mouvement réglé, diminutif de mŏdus mesure, étendue, quantité, juste mesure, limite convenable.
n. m. A l'origine, ce qui sert ou doit servir d’objet d’imitation (exemple : un comportement, une installation modèle). Par inversion sémantique, le modèle devient « ce qui imite ». Au sens général, objet représentatif d’un autre objet de taille différente, mais conservant les mêmes proportions et une apparence semblable (exemples : modèle d’un virion, modèle architectural d’un laboratoire, d’une officine). Représentation souvent simplifiée ou schématique ou simulation prédictive de la réalité, visant à la compréhension de celle-ci, au diagnostic, à l'établissement d'un prototype ou à émettre ou éprouver une hypothèse.
Représentation dans l'espace des molécules pour intégrer les données conformationnelles (structure spatiale, cristallographie…), thermodynamiques (forces de liaison, répartition des charges électriques…), biophysiques (lipophilie, passage membranaire, interaction dynamique avec le récepteur…. ) afin de mettre au point de nouveaux ligands dont on espère une efficacité et une sélectivité accrues vis-à-vis de leurs cibles (récepteurs, transporteurs, enzymes, canaux ioniques, acides nucléiques…). Étape in silico de conception d'un candidat-médicament avec recherche de structures/sous-structures à conserver (pour avoir l'efficacité thérapeutique attendue et prévoir le comportement pharmacocinétique) ou à éliminer (pour éviter des effets non souhaités, par exemple une toxicité).
Construction purement conceptuelle décrivant par des algorithmes les rapports entre les parties d’un système et permettant son étude dans diverses situations données. On utilise parfois des modèles analogiques qui sont des systèmes équivalents obtenus par changement de la nature des grandeurs en cause tout en conservant les mêmes rapports mutuels des diverses parties du système et permettant une expérimentation simplifiée (exemple : modèle analogique de la circulation sanguine et de sa régulation au moyen de composants et de circuits électriques.
Modèle mathématique décrivant le sort d'un xénobiotique dans l'organisme. Permet le calcul de paramètres caractéristiques de la substance considérée et du sujet.
1- Représentation, sous forme mathématique, physique, mécanique, des mécanismes sous-jacents à une fonction (par exemple diurèse, mémoire, contraction cardiaque) dans une situation normale ou pathologique, à différents niveaux d'analyse : organisme entier (par exemple comportement, régulation homéostatique), organe (par exemple cœur, poumon), tissu (par exemple tissu nerveux), cellule (par exemple neurone, cardiomyocyte) avec comme finalité celle de mieux comprendre les interactions entre les variables retenues et d'avoir une capacité prédictive 2- Protocole ou système expérimental (par exemple sur cellule, tissu, organe, organisme entier) destiné à éprouver une hypothèse. En pharmacologie, on considère trois critères de validité : base physiologique ou physiopathologique, reproduction des symptômes ou signes cliniques, prédictivité des effets étudiés en termes de thérapeutique.