« Mésoionique » : différence entre les versions
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|VM_Etymologie=mot-valise, créé par Baker et Ollis, en 1949, à partir du terme mésomérique, du grec µέσος +mésos+ au milieu, central, médian et μέρος +méros+ partie, et –ικός +–ikós+ –ique, suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif ; et du terme ionique, du grec ἰόν +ión+ participe présent neutre de ἰέναι +iénai+ aller et -ικός +-ikós+ -ique, suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif | |||
|VM_Définition=Les mésoioniques sont une classe de composés hétérocycliques dipolaires, à 5 voire 6 chaînons. Ces composés sont caractérisés par l’incapacité à les représenter de manière satisfaisante par une unique structure chargée. C’est généralement une structure hétérocyclique dipolaire où les charges négatives et positives sont délocalisées : une sous-classe des [[Bétaïne|bétaïnes]]. La charge positive formelle est associée soit aux atomes du cycle, soit à un azote exocyclique ou à un autre atome. Ce sont des composés [[Zwitterion|zwitterioniques]] stables appartenant à des composés aromatiques non benzènoïdes.</Br></Br>Les mésoioniques les plus courants dans la littérature sont les [[Sydnone|sydnones]] ([[Sydnonimine|sydnonimine]]), les münchones et les isomünchnones ou les montréalones (phospha-münchones). | |VM_Définition=Les mésoioniques sont une classe de composés hétérocycliques dipolaires, à 5 voire 6 chaînons. Ces composés sont caractérisés par l’incapacité à les représenter de manière satisfaisante par une unique structure chargée. C’est généralement une structure hétérocyclique dipolaire où les charges négatives et positives sont délocalisées : une sous-classe des [[Bétaïne|bétaïnes]]. La charge positive formelle est associée soit aux atomes du cycle, soit à un azote exocyclique ou à un autre atome. Ce sont des composés [[Zwitterion|zwitterioniques]] stables appartenant à des composés aromatiques non benzènoïdes.</Br></Br>Les mésoioniques les plus courants dans la littérature sont les [[Sydnone|sydnones]] ([[Sydnonimine|sydnonimine]]), les münchones et les isomünchnones ou les montréalones (phospha-münchones). | ||
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Dernière version du 6 mai 2024 à 16:47
Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.
Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…
Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.
Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).
Mépolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5, glycoprotéine qui stimule les lymphocytes B, la production de leucocytes éosinophiles et les immunoglobulines A.
Méprobamate n. m. Bisuréthanne aliphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0407).
Mépyramine (maléate de) n. f. Dérivé de léthylène diamine dont un des azotes est diméthylé et lautre est substitué, dune part, par un noyau pyridine et, dautre part, par un reste benzyle méthoxylé. A été lun des premiers antihistaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0278).
Méquinol n. m. Monométhylhydroquinone; agent dépigmentant par inhibition de la synthèse de la mélanine.
Méquitazine n. f. Antihistaminique H du groupe des phénothiazines sédatif et à effets anticholinergiques.
Merbromine n. f. Composé organomercuriel dérivé dune fluorescéine dibromée.
Mercaptamine (bitartrate de) n. f. Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CHLe bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés…
Mercaptan n. m. Nom de composés organiques comportant un groupement thiol, -SH, attaché à un atome de carbone. Cf thiol
Mercaptopurine n. f. Agent antimétabolite, analogue de la purine, doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des leucémies. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la dépendance dun polymorphisme génétique, lié à lactivité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur…
Mercure n. m. , élément de la 3.
Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.
Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.
Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.
Méronte Cf schizonte.
Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.
Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.
Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).
Mésappariement n. m. Alliance inopportune.
Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…
Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.
Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…
Mésylate Cf mésilate.
Mesna n. m. Sel organosoufré, acronyme pour 2-mercaptoéthanesulfonate de sodium.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1674).
Mésocarpe n. m. Partie moyenne du péricarpe des fruits, situé entre lépicarpe et lendocarpe. Exemple : la pêche à mésocarpe comestible, charnu et sucré.
Mésoinositol n. m. Le plus courant des neuf isomères de configuration envisageables du cyclohexane -1,2,3,4,5,6-hexol ; il est de configuration méso (non chiral), car il possède un plan de symétrie passant par les carbones en position 2 et 5.
Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…
Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.
Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.
MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.
Mésotartrique (acide) n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.
Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.
Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.
Mesure n. f. Évaluation dune grandeur par rapport à une grandeur de même espèce prise comme unité.
Méta-analyse n. f. Méthode d’analyses statistiques utilisée pour interpréter et faire la synthèse de données concernant une question précise, issues détudes distinctes indépendantes. Cette méthode agrégative permet, à partir de données quantitatives et selon un protocole rigoureux et reproductible, daugmenter la probabilité de trouver un…
Métabolisme n. m. Ensemble des fonctions et des transformations (biosynthèse, dégradation) des substances présentes dans les organismes vivants.
Métabolite n. m. Substance organique issue du métabolisme : 2– soit secondaire : terme désignant des molécules, le plus souvent de petite taille, ne participant pas directement aux processus vitaux, produites par les organismes vivants de façon parfois très spécifique et contribuant à leur adaptation à lenvironnement (par…
Métabolome n. m. Ensemble des métabolites dun système vivant retrouvés dans un échantillon biologique et évaluation de leur concentration. Le terme métabolome est construit de la même façon que les mots génome (ensemble de gènes) ou protéome (ensemble de protéines). Le métabolome renferme un grand nombre de molécules…
Métabolomique n. f. Représente lanalyse de lensemble des molécules de petite masse moléculaire dun système biologique. Par extension, lanalyse du métabolome recouvre lanalyse du métabolisme à léchelle du système biologique (cellule, tissu, organisme) et se développe autour de deux orientations : 1- une approche chimiométrique « métabonomique…
Métabonome n. m. Les outils modernes de génomique fonctionnelle fournissent des moyens de caractériser de manière précise des anomalies moléculaires, à différents niveaux de régulation de lexpression des gènes, qui causent et accompagnent des maladies complexes. Ces outils permettent à la fois de faciliter lidentification de gènes candidats…
Métabonomique n. f. Science conjuguant deux approches, la métabolomique, démarche analytique qui consiste à produire à haut débit et à quantifier des empreintes métaboliques, et la statistique multivariée, qui consiste à traiter les données pour faire apparaître les facteurs structurant et résumant linformation, eu égard au questionnement à…
Métabotrope adj. Qui engendre un métabolisme. Qualifie une classe de récepteurs transmembranaires couplés à une protéine G qui, en changeant de conformation sous laction dun ligand, activent des protéines G associées à la membrane, stimulant ainsi une enzyme à lorigine dune cascade dévénements intracellulaires (signalisation).
Métacercaire n. f. Kyste de trématode digène présent à la surface de végétaux aquatiques ou dans les tissus de poissons ou de crustacés deau douce transmis à lhôte définitif par voie alimentaire.
Métacycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines préparé par hémisynthèse à partir de l’oxytétracycline.
Métagénome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un environnement particulier. Un métagénome peut être associé à un hôte.
Métal n. m. Élément chimique présentant un éclat particulier (dit métallique), corps pur simple ou composé, mélange généralement solide possédant un ensemble de propriétés physiques et chimiques caractérisant létat métallique, soient : la compacité (coordinence située souvent entre 8 et 12), des conductibilités électrique et thermique élevées, un…
Métaldéhyde n. m. Pesticide présentant un effet molluscicide, utilisé pour tuer des limaces et autres gastéropodes. Tétramère cyclique de lacétaldéhyde, les groupes méthyle étant en position méta, le métaldéhyde est un composé très toxique pour les animaux domestiques (chats, chiens) et sauvages (notamment le hérisson qui, en avalant…
Métalloprotéinase n. f. Famille denzymes de la classe des peptidases comportant, dans leur site actif, un ion métallique qui participe à la catalyse de la coupure de la liaison peptidique des protéines.
Métalloprotéine n. f. Protéine capable de se combiner à des cations métalliques qui participent au maintien de la structure spatiale de la molécule ou à son activité biologique.
Métallothérapie n. f. Au sens étymologique, thérapeutique faisant appel aux métaux ou à leurs dérivés.
Métamizole sodique n. m. Noramidopyrine-méthanesulfonate de sodium, analgésique antipyrétique dérivé de la pyrazolone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1346).
Métampicilline sodique n. f. Imine stable de lampicilline, précurseur pharmacologique de cet antibiotique à spectre large (pénicilline A).
Métamyélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade myélocyte et le stade granulocyte.
→ Méthoxy polyéthylèneglycol-époétine bêta
Mésoionique
Anglais : mesoionic
Espagnol : mesoiόnico
Allemand : Mesoionik, mesoionisch
Étymologie : Mot-valise, créé par Baker et Ollis, en 1949, à partir du terme mésomérique, du grec µέσος mésos au milieu, central, médian et μέρος méros partie, et –ικός –ikós –ique, suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif ; et du terme ionique, du grec ἰόν ión participe présent neutre de ἰέναι iénai aller et -ικός -ikós -ique, suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif.
adj. et n. Les mésoioniques sont une classe de composés hétérocycliques dipolaires, à 5 voire 6 chaînons. Ces composés sont caractérisés par l’incapacité à les représenter de manière satisfaisante par une unique structure chargée. C’est généralement une structure hétérocyclique dipolaire où les charges négatives et positives sont délocalisées : une sous-classe des bétaïnes. La charge positive formelle est associée soit aux atomes du cycle, soit à un azote exocyclique ou à un autre atome. Ce sont des composés zwitterioniques stables appartenant à des composés aromatiques non benzènoïdes.
Les mésoioniques les plus courants dans la littérature sont les sydnones (sydnonimine), les münchones et les isomünchnones ou les montréalones (phospha-münchones).
Synonyme(s) : phospha-münchone
Synonyme(s) : 1,3-oxazolium-5-oxyde ; 1,3-oxazolium-5-olate