« Phosphorescence » : différence entre les versions

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Phénoxyalcanoïque ←

Phloème n. m. Tissu conducteur chez les plantes vasculaires, transportant la sève élaborée durant la photosynthèse. A également un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres. On distingue le phloème primaire issu de la différenciation du procambium et le phloème…

Phlorizine n. f. Substance naturelle de structure glucosidique dont l’aglycone, la phlorétine, est une dihydrochalcone ; découverte dès 1835 dans l’écorce de racine d’un pommier, Malus sp., Rosaceae ; isolée ensuite dans d’autres organes (feuille) de pommiers, ainsi que dans d’autres espèces de Rosaceae et dans des Symplocaceae…

Phloroglucinol n. m. 1,3,5-Triphénol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2011, 2301 et 2302 (phloroglucinol dihydraté).

Phlyctène n. f. Décollement délimité et circonscrit de lépiderme, bulleux ou vésiculeux avec collection de sérosité claire. Elle sobserve, en particulier, au cours des brûlures du second degré, de frottements répétés, dexposition à des produits chimiques, de gelures ou dune infection bactérienne.

Ph-métrie n. f. Mesure du pH. Fait appel à plusieurs méthodologies telles que lutilisation dindicateurs colorés de pH dont la zone de virage est la plus large possible, de mesures cinétiques et, surtout, de mesures potentiométriques avec une électrode indicatrice de verre (ou toute autre électrode indicatrice de…

Phobie n. f. Trouble mental avec anxiété, déclenché par lexposition à une situation particulière (par exemple agoraphobie, claustrophobie), par la mise en présence ou lévocation dun facteur déclenchant, (par exemple zoophobie) ou encore par la crainte dentrer dans une relation sociale. Ce trouble reste sans conséquences dommageables, tant…

Phocomélie n. f. Malformation congénitale caractérisée par labsence ou le raccourcissement de la partie proximale dun ou plusieurs membres, avec la main ou le pied plus ou moins bien formé sattachant directement au tronc par un petit os de forme irrégulière (exemple : lésion provoquée par le…

Pholcodine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther morpholinoéthylique de la fonction phénolique). Activité antitussive dorigine centrale plus puissante que celle de la codéine, peu analgésique, faiblement dépresseur respiratoire, ninduisant pas ou peu de pharmacodépendance.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monohydratée, monographie 04/2017, 0522).

Phorbol n. m. Diterpène tétracyclique polyhydroxylé, présent sous forme desters chez des Euphorbiaceae, en particulier dans les graines du croton cathartique, Croton tiglium L., à partir desquelles il a été isolé. Toxicité élevée de ces esters. Le plus étudié est le 12-O-tétradécanoylphorbol-13-acétate (TPA) ou phorbol-12-myristate-13-acétate (PMA) ; très…

Phosphamide n. m. Dérivé de lacide orthophosphorique avec au moins une liaison P–N à la place dune liaison P–O. Les moutardes à lazote, de type oxazaphosphorines (exemple : cyclophosphamide) utilisées comme agents antitumoraux ou antinéoplasiques et immunosuppresseurs, sont des diphosphamides cycliques.

Phosphatase n. f. Enzyme catalysant des réactions de déphosphorylation par hydrolyse. Les phosphatases, très nombreuses, différent par leur substrat qui peut être une molécule simple (glucose-6-phosphate, pyrophosphates, etc.) ou une macromolécule, par leur pH dactivité, par leur localisation cellulaire. la phosphatase acide, famille de 5 isoenzymes dont une seule,…

Phosphatasémie n. f. Terme désuet désignant lactivité phosphatasique plasmatique due à la présence de phosphatases de diverses origines tissulaires, en particulier hépatiques et osseuses.Cf phosphatase.

Phosphate n. m. Nom ambigu, car donné à la fois aux sels et aux esters des acides phosphoriques, en particulier de lacide orthophosphorique.

Phosphatémie n. f. Concentration plasmatique des phosphates exprimée en phosphore (0,80 – 1,45 mmol/L).

Phosphatidylcholine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par un aminoalcool, la choline. Se caractérise par son caractère amphiphile et ses propriétés émulsionnantes.

Phosphatidyléthanolamine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par léthanolamine.

Phosphatidylinositol n. m. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par le myoinositol.

Phosphatidylsérine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par la sérine.

Phosphaturie n. f. Concentration des phosphates dans lurine.

Phosphocréatine n. m. Substance résultant dune liaison amide entre la créatine et lacide phosphorique. Elle constitue une réserve énergétique musculaire rapidement utilisable grâce à sa liaison phosphamide P-N à haut potentiel énergétique.

Phosphodiestérase n. f. Enzyme réalisant l’hydrolyse d’une liaison phosphodiester, par exemple les phospholipases C et D, les ADNases, les ARNases, les phosphodiestérases des nucléotides cycliques.

Phosphoinositide

Phospholipase n. f. Enzyme réalisant lhydrolyse des glycérophospholipides. Des phospholipases spécifiques, les phospholipases A1, A2, C et D, attaquent chacune des liaisons ester formant ces lipides (voir schéma). Il existe en outre une spécificité de substrat, par exemple une phospholipase C, sur une trentaine identifiée, hydrolyse spécifiquement le…

Phospholipide n. m. Lipide renfermant un groupement phosphate. On distingue les phosphoglycérolipides et les phosphosphingolipides, constituants essentiels des membranes biologiques.

Phosphomonoestérase

Phosphonique (acide) n. m. Composé inorganique phosphoré H-P(O)(OH), également appelés acides phosphoniques. Les esters des acides phosphoniques sont des phosphonates. Certains phosphonates sont des antagonistes des ions calcium, utilisés en thérapeutique comme anti-ostéoclastiques, en particulier dans la maladie de Paget (exemple : étidronate, dérivé bisphosphonique). La fosfomycine et les…

Phosphonopeptide n. m. Nom générique dune classe dantibiotiques peptidiques qui doivent leur activité à une liaison C–P. Certains sont actifs, même sans avoir de partie peptidique (exemple : fosfomycine), parce quils se combinent in vivo aux peptides qui leur sont nécessaires.

Phosphoprotéine n. f. Protéine renfermant des résidus orthophosphoriques par suite de la phosphorylation des acides aminés hydroxylés (thréonine, sérine, tyrosine) par les protéine-kinases.

Phosphore n. m. , élément non métallique, de la 15).

Phosphorémie


Phosphorescent adj. Se dit dune substance qui donne lieu au phénomène de phosphorescence.

Phosphorimétrie n. f. Méthode de lanalyse quantitative fondée sur le phénomène de phosphorescence. Peu de composés organiques phosphorescents en solution, à température ambiante, beaucoup plus le font à des températures très basses.

Phosphorique (acide) n. m. Sans spécification, désigne lacide orthophosphorique H]. De nombreux phosphates minéraux sont des sources de phosphore et de cations. Il en est de même pour des esters phosphoriques salifiés, généralement de polyols (exemples : glycérophosphate, inositocalcium). Par ailleurs, certains esters phosphoriques ou dérivés (exemple : malathion)…

Phosphorylase n. f. Enzyme réalisant un clivage phosphorolytique avec addition dun ion orthophosphate, par exemple la glycogène phosphorylase libérant une molécule de glucose-1‑phosphate à partir du glycogène.

Phosphorylation n. f. Formation dun ester phosphorique par transfert dun résidu orthophosphorique de lATP sur un accepteur sous laction dune kinase.

Phosphure n. m. Composé du phosphore et de métaux ; exemple : phosphure de zinc (Zn), toxique utilisé comme constituant dappâts en vue de la destruction de rongeurs (rodenticide, rotonticide, raticide).

Photoallergie n. f. Forme de photosensibilisation consistant en une réaction immunologique acquise dhypersensibilité retardée à médiation cellulaire qui se manifeste lors dune exposition au rayonnement solaire avec certains produits dits photoallergisants. Ne se produit pas lors de la première exposition, car nécessite une période dinduction avant quune réaction…

Photobacterium Genre de la famille des Vibrionaceae, comportant certaines bactéries marines en forme de virgule, qui émettent une bioluminescence bleuâtre ou verdâtre.

Photochimie n. f. Branche de la chimie qui met à profit les effets de la lumière sur le déroulement des réactions chimiques (infrarouge, ultraviolets, lasers...)

Photodermatose n. f. Réaction spontanée de lépiderme à laction du rayonnement solaire.

Photodiode n. f. Photodétecteur solide, semiconducteur. Lorsque la lumière tombe sur sa jonction p‑n il peut générer des « transporteurs » de charges (électrons et trous) ce qui entraîne lexistence dun courant dans le circuit extérieur.

Photodynamisant adj. Caractérise la capacité dune molécule à interagir avec des radiations électromagnétiques pour passer à un état excité, qui transfère lénergie ainsi captée à une autre substance ou à un système biologique (exemple : psoralène).

Photoexcitation n. f. Production dun état excité dune espèce chimique par absorption dune radiation UV, visible ou IR.

Photogoniodiffusométrie

Photo‑irritation n. f. Conséquence dune modification de la qualité de la photoprotection naturelle de la peau après lapplication dune substance, rendant de fait la peau plus sensible à lexposition au rayonnement solaire. La substance nest pas à lorigine de réactions photochimiques, donc dun phénomène de photosensibilisation, ce qui…

Photoluminescence n. f. Phénomène de luminescence provoqué par une photoexcitation.

Photométrie n. f. Méthode physique de lanalyse quantitative fondée sur la mesure de labsorption dune radiation électromagnétique monochromatique par lanalyte.Cf loi de Beer-Lambert-Bouguer.

Photon n. m. Particule élémentaire, de charge et de masse nulles et de spin 1, introduite, par A. Einstein, pour interpréter leffet photoélectrique. Exprimant la nature corpusculaire de la lumière, les photons sont des quantas dénergie de valeur E = hν, h étant la constante de Planck, échangés…

Photoprotection n. f. Protection du tégument cutané vis-à-vis des effets néfastes du rayonnement solaire par des moyens naturels (épaississement de la couche cornée, synthèse de mélanine, sécrétion dacide urocanique…) ou artificiels tels que protection vestimentaire, produits de protection solaire ou facteur de protection solaire, FPS ou SPF,…

Photosensibilisant adj. et n. m. Qui désigne une substance chimique ou un processus physique entraînant une augmentation de la sensibilité de la peau aux rayonnements solaires. Certaines photosensibilisations sont dorigine génétique. La photosensibilisation comporte deux volets : la phototoxicité (limitée aux zones irradiées, susceptible de survenir chez tous les sujets,…

Photosensibilisation n. f. Augmentation de la sensibilité de la peau, surtout de ses parties peu pigmentées, qui se traduit par une réaction anormale (éruption cutanée) à la lumière solaire, à la suite de labsorption de certains produits appelés photosensibilisants.

Photothérapie n. f. Méthode thérapeutique reposant sur le traitement de tissus pathologiques par un rayonnement électromagnétique non ionisant, généralement une lumière ultraviolette. La photothérapie peut être appliquée au corps entier ou être plus localisée.

Phototoxicité n. m. Réaction locale, anormale et toxique, liée à lexposition à une substance en présence de lumière, et qui se limite aux régions exposées ; elle apparaît, dès la première exposition, allant, selon la dose, de lérythème léger (coup de soleil) à la brûlure du second degré…

Phototropisme n. m. Se dit du mouvement lent de la courbure des plantes vers la lumière due à une hormone végétale lauxine ; ce phénomène est connu depuis la fin du 19e siècle et a donné naissance à de nombreuses recherches.

Photovoltaïque adj. Qualifie un dispositif constitué par un semiconducteur à jonction p-n à travers laquelle un champ électrique existe.

Photobiomodulation n. f. Thérapie non invasive, qui expose des cellules ou des tissus à une lumière de longueurs d’onde spécifiques (dans le rouge ou proches de l’infrarouge, entre 630 et 1000 nm : pour le laser continu : 808 nm ; pour le laser pulsé : 905 nm), lumière…

Phrénique adj. Qui se rapporte au diaphragme et plus particulièrement à lensemble des nerfs moteurs qui linnerve.

Phtalate n. m. Sel ou ester de lacide phtalique, comportant deux chaînes alkyle RDans le domaine de la santé, le DEHP (phtalate de di-2-éthylhexyle) et le mEHP (phtalate de mono-éthylhexyle) ont été utilisés pour l’enrobage de certains comprimés et gélules à libération retardée ; on…

Phtalazine n. f. Composé hétérocyclique aromatique formé par laccolement dun noyau pyridazine, ou orthodiazine, à un noyau benzène, les deux azotes nétant pas contigus aux carbones à la jonction des cycles. Une classe dantihypertenseurs, les hydralazines (exemple : dihydralazine) sont des dérivés de la phtalazine.Inscrite à la Pharmacopée…

Phtaléine n. f. Nom donné aux dérivés du triphénylméthane préparés à partir de lanhydride phtalique éventuellement substitué et de structure apparentée à celle de la phtaléine du phénol autrefois utilisée comme purgatif. La fluorescéine et ses dérivés bromés, telles léosine et la merbromine, antiseptiques cutanés cicatrisants, font partie…



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Phosphorescence

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2015


Anglais : phosphorescence
Espagnol : fosforescencia
Étymologie : Grec φωσφόρος phôsphóros, de φῶς φωτός phỗs phôtós lumière et φορός phorós qui porte en avant, qui pousse, littéralement qui apporte ou donne la lumière, suffixe –escence ou –ence du latin ens, participe présent du verbe esse être.

n. f. Phénomène de photoluminescence. La réémission de lumière visible s'effectue à partir d'une molécule dont les électrons, portés au niveau excité, sont à l'état triplet. Le niveau énergétique de l'état triplet excité étant inférieur à celui de l'état singulet excité, la différence d'énergie, entre cet état et l'état fondamental, est plus faible que celle de l'état singulet excité. Il en résulte que la longueur d'onde de la lumière réémise par la phosphorescence est plus grande que celle qui aurait été réémise si la molécule avait donné lieu au phénomène de fluorescence. Le retour à l'état fondamental est plus long qu'en fluorescence et on observe un délai au moins supérieur à 10-8 s, pouvant s'étendre, dans les cas exceptionnels, sur plusieurs semaines.

Phénomène à la base de la méthode de l'analyse quantitative appelée phosphorimétrie. Cf état triplet.