« Oxycodone » : différence entre les versions
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Oxazépam n. m. Benzo-1,4-diazépine chlorée à propriétés tranquillisantes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0778).
Oxazine n. f. Hétérocycle à 6 sommets dont 4 atomes de carbone, un atome doxygène et un atome dazote pouvant être en position relative 1,4 (1,4-oxazine), 1,3 (1,3-oxazine) ou 1,2 (1,2-oxazine), et insaturé au maximum (présence de deux doubles liaisons carbone-carbone). La position des doubles liaisons carbone-carbone est…
Oxazocilline Cf Oxacilline.
Oxazole n. m. Hétérocycle aromatique à 5 sommets dont 3 atomes de carbone, un atome doxygène et un atome dazote en position relative 1,3, et insaturé au maximum (présence de deux doubles liaisons carbone-carbone). L’isomère 1,2-oxazole est aussi appelé « isoxazole ».
Oxazolidine n. m. Dérivé de loxazole totalement hydrogéné.
Oxcarbazépine n. f. Antiépileptique proche de la carbamazépine dont le mécanisme daction serait principalement dû à un blocage des canaux sodiques voltage-dépendants, ce qui conduit à stabiliser les membranes neuronales hyperexcitées, à inhiber les décharges neuronales répétitives et à ralentir la propagation des influx synaptiques. Active par elle-même…
Oxédrine (tartrate d') n. f. Dérivé de la phényléthylamine possèdant une fonction phénol supplémentaire, α-adrénergique non sélectif, moins puissant que ladrénaline.
Oxéladine (citrate d') n. f. Dérivé de léthanolamine et de lacide phénylacétique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1761).
Oxépine n. m. Hétérocycle à 7 sommets dont 6 atomes de carbone et un atome doxygène, insaturé au maximum (présence de trois doubles liaisons carbone-carbone), non aromatique.
Oxétacaïne n. f. Amine tertiaire comportant deux chaînes dérivées de la phényléthylamine amidifiée, anesthésique local.
Oxétorone (fumarate d') n. f. Dérivé de la benzoxépine et du benzofurane, dont la structure est voisine de celle des triptylines. Douée de propriétés antisérotonine et antihistaminique H
Oxfendazole n. m. Anthelminthique pour usage vétérinaire dérivé de synthèse à fonction carbamate appartenant à la famille des benzimidazolés, structuralement apparenté au mébendazole.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1458).
Oxicam n. m. Nom générique pour une classe danti-inflammatoires non stéroïdiens caractérisés par une fonction sulfamide, cyclisée en un noyau [1,2]thiazine, possédant, par ailleurs, un groupe OH à caractère acide fort inclus dans ce noyau, et une fonction amide adjacente à ce noyau (exemples : piroxicam, ténoxicam).
Oxiconazole (nitrate de) n. m. Dérivé non nitré de limidazole, à deux noyaux dichlorophényle et à fonction éther doxime.
Oxime n. f. Imine particulière répondant à la structure générale RC=NOH avec R ≠ de H dérivant des cétones sont appelées cétoximes.
Oxindole n. m. Hétérocycle bicyclique dérivé de lindole oxydé en position 2 ; cest un lactame.
Oxine n. f. 1- Oxine ou pyrane, hétérocycle oxygéné non aromatique à six chaînons comportant le maximum possible de doubles liaisons ; selon leur disposition on distingue la 2-H-oxine ou a-pyrane et la 4-H-oxine ou g-pyrane ; 2- Oxine ou 8-hydroxyquinoléine, hétérocycle bicyclique dérivé de la quinoléine…
Oxirane n. m. Hétérocycle saturé à 3 sommets, dont deux atomes de carbone et un atome doxygène.
Oxitriptan n. m. Énantiomère lévogyre du 5‑hydroxytryptophane ; précurseur immédiat de la sérotonine, neuromédiateur impliqué dans de nombreux systèmes de régulation cérébrale.
Oxoglurate n. m. Sel de lacide oxoglurique ou acide oxoglutarique, HOOC-CO-CH-COOH.
Oxoglutarique (acide) Cf oxoglurate.
Oxolinique (acide) n. m. Anti-infectieux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1353).
Oxomémazine n. f. Phénothiazine de type neuroleptique à propriétés antihistaminiques dominantes, anticholinergiques et sédatives.
Oxoproline Cf acide pyroglutamique.
Oxprénolol (chlorhydrate de) n. m. β-bloqueur non sélectif, du groupe des aryloxypropanolamines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0628).
Oxybate sodique n. m. Composé réduisant la somnolence diurne excessive et la cataplexie chez les patients narcoleptiques. Il agirait en favorisant le sommeil à ondes lentes (δ) et en consolidant la durée du sommeil nocturne.
Oxybiontique adj. Se dit dune bactérie qui utilise loxygène à des fins énergétiques. Qualifie les bactéries aérobies strictes, microaérophiles (croissant sous une faible tension partielle doxygène) et aérobies-anaérobies facultatives. Les bactéries oxybiontiques réalisent loxydation complète dun composé énergétique réduit minéral ou organique. Ces réactions de déshydrogénation produisent…
Oxybuprocaïne (chlorhydrate d') n. f. Anesthésique local se différenciant de la procaïne par la présence dun reste éther-oxyde de phénol sur le noyau aromatique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1251).
Oxybutynine (chlorhydrate d') n. f. Ester dun dérivé de lacide benzylique (partiellement réduit) et dun alcool aminé à fonction acétylénique. agent anticholinergique utilisé pour le traitement de lhyperactivité vésicale et pour lincontinence durgence. Une étude préliminaire montre lefficacité de loxybutynine à dose modérée pour le traitement des hyperhidroses étendues. Cest…
Oxydant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui en oxyde une autre. Par définition, composé qui capte un ou plusieurs électrons provenant de la substance quil oxyde. Par extension, qualifie ou désigne les substances possédant la propriété doxyder.
Oxydase n. f. Enzyme catalysant le transfert de deux atomes dhydrogène dune molécule donatrice sur loxygène moléculaire servant daccepteur avec, généralement, formation dune molécule deau (HO).
Oxydation n. f. À lorigine, processus chimique consistant en la fixation de loxygène sur un composé. Aujourdhui, processus correspondant à une perte délectrons de lespèce oxydée. Réalisable par différentes voies.
Oxyde n. m. Composé formé doxygène et dun autre élément. Tous les éléments forment des oxydes sauf les gaz nobles les plus légers. La plupart forment même plusieurs oxydes. Les propriétés physiques et chimiques des oxydes sont éminemment variables dune espèce à lautre. Plusieurs classifications ont été proposées.…
Oxyder v. Action faisant perdre des électrons à un ion, à un atome, à une molécule, à un radical via une réaction chimique, électrochimique ou par un moyen physique.
Oxydoréductase n. f. Nom générique donné à la classe denzymes catalysant des réactions doxydoréduction, par exemple les déshydrogénases, les oxydases, les oxygénases, les catalases, les peroxydases.
Oxydoréduction n. f. Concept englobant tout ce qui a trait à léchange délectrons. On parle de phénomène doxydoréduction.
Oxygénase n. f. Enzyme de la famille des oxydoréductases qui catalyse lhydroxylation de certains acides aminés et xénobiotiques. On distingue les monoxygénases où un des atomes dO) est incorporé dans le substrat (exemple : la phénylpyruvate hydroxylase).
Oxygène (O) n. m. , élément non métallique de la 16, le plus électronégatif après le fluor.
Oxygénothérapie n. f. Utilisation thérapeutique de loxygène gazeux, généralement par voie respiratoire, à un niveau de concentration supérieur à celui de lair ambiant, pour compenser un défaut dutilisation chronique ou temporaire, soit en réanimation soit à la suite dintoxication par loxyde de carbone.
Oxyhémoglobine (HbO2) n. f. Combinaison physiologiquement dissociable de lhémoglobine avec loxygène, servant à celui-ci de forme de transport dans le sang (localisation dans les hématies). Cette combinaison se forme dans les poumons à partir de loxygène inhalé et de lhémoglobine et se dissocie dans les tissus en libérant loxygène…
Oxymétazoline (chlorhydrate d') n. f. Dérivé de limidazoline. Propriétés α‑sympathomimétiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0943).
Oxymétholone n. m. Dérivé de landrostane stimulant la production dérythropoïétine, doù son utilisation dans lanémie aplasique. Son efficacité est moindre que lépoétine alfa.
Oxymorphone n. f. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde lui-même obtenu par extraction à partir du pavot somnifère. Agoniste des récepteurs opioïdes mu et, dans une moindre mesure, des récepteurs delta ; activité analgésique environ 5 à 10 fois supérieure à celle de…
Oxyquinol Cf oxine.
Oxytétracycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines élaboré par fermentation de certaines souches de Streptomyces rimosus.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2022, 0198 (chlorhydrate d’) et 07/2020, 0199 (dihydratée).
Oxytocine Cf ocytocine.
Oxyure n. m. Nématode de la famille des Oxyuridae (Enterobius vermicularis) de petite taille (4 à 9 mm selon le sexe), de couleur blanchâtre, se localisant particulièrement dans le cæcum de lHomme. Les femelles fécondées vont pondre à la marge de lanus, y provoquant un prurit intense. Les…
Oxyurose n. f. Parasitose cosmopolite par le nématode oxyure contaminant lintestin, en particulier chez les enfants, largement répandue en Europe. La migration des femelles, à la marge de lanus pour y pondre leurs œufs, provoque un prurit anal intense à dominance nocturne. Elle peut également intéresser la peau…
Ozanimod n. m. Molécule de synthèse dérivée d’un squelette biaryloxadiazole, modulateur spécifique des récepteurs S1P1R et S1P5R de la sphingosine-1-phosphate ( S1P). Ces récepteurs sont présents à la surface de certains lymphocytes impliqués dans la formation des lésions du SNC lors de la sclérose en plaques. Laction …
Ozène n. m. Rhinite par inflammation chronique et atrophiante de la membrane pituitaire du nez, parfois du sinus nasal et même du pharynx. Son étiologie est le plus souvent infectieuse, notamment par Klebsiella oceana avec formation de croûtes brunes et fétides par émanation dodeurs nasales pathognomoniques.
Ozénoxacine n. f. Antibiotique dérivé de quinolone non fluorée agissant par inhibition d’enzymes de réplication de l’ADN bactérien, à savoir les ADN gyrases de type A et les topoisomérases IV. Actif sur Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Streptococcus pneumoniae, Propionibacterium acnes.
Ozogamicine n. f. Dérivé hémisynthétique de la calichéamicine γ, antibiotique fortement cytotoxique de la classe des ènediynes , provenant de la fermentation de souches de lactinobactérie Micromonospora echinospora. L’ozogamicine est intégrée dans des immunoconjugués (antibody-drug conjugate, ADC), dans lesquels les deux constituants, un anticorps monoclonal choisi en…
Ozone n. m. Nom courant du trioxygène, O, encore appelé oxygène triatomique ; gaz de couleur bleue, dodeur forte et pénétrante, à fort pouvoir oxydant, toxique dans les couches basses de latmosphère, protecteur contre laction des rayons ultraviolets à très haute altitude (couche dozone), engendre des ozonides (addition…
Pabinafusp alfa n. m. Immunoconjugué, qui est une protéine de fusion recombinante construite à partir du précurseur de l’iduronate-2-sulfatase humaine relié, par un dipeptide Gly (449) – Ser (450), à la partie C-terminale de la chaîne d’un anticorps humanisé (immunoglobuline G1-κ), dirigé vers le récepteur de type 1 de…
Pachycurare n. m. Curarisant agissant par antagonisme compétitif des récepteurs cholinergiques de la plaque motrice (exemple : d‑tubocurarine).
Paclitaxel n. m. Substance naturelle diterpénique à squelette taxane découverte, sous le nom de taxol, dans les écorces de l’if du Pacifique, Taxus brevifolia Nutt., Taxaceae. Obtenu industriellement par hémisynthèse à partir de la 10-désacétylbaccatine III extraite des feuilles de l’if européen T. baccata L. et d’autres espèces…
Pacritinib Molécule macrocyclique de synthèse, qui est un inhibiteur des kinases : 1- JAK2 (Janus kinase 2), tyrosine kinase cytoplasmique, participant à la transduction de signaux sous le contrôle de cytokines, dans la voie de signalisation JAK-STAT (signal transducer and activator of transcription) impliquée dans la…
→ Modifier Publication : PAMPA (Parallel artificial membrane PAMPA (Parallel artificial membrane permeation assay)
Oxycodone
Pharmacognosie - Pharmacologie
Synonyme(s) : 14β-hydroxydihydrocodéinone
Anglais : oxycodone
Espagnol : oxicodona
n. f. (DCI). Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde lui-même obtenu par extraction à partir du pavot somnifère. Agoniste pur, sans effet antagoniste, des récepteurs opioïdes mu, kappa et delta, dans le cerveau et le rachis. Action antalgique similaire qualitativement à celle de la morphine ; également anxiolytique, antitussive et sédative.
L’oxycodone est métabolisée par les CYP3A4 et 2D6, ce qui impose des précautions en cas d’administration concomitante de médicaments inhibiteurs ou inducteurs de l’une ou l’autre de ces enzymes.
Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1793 (chlorhydrate d’).
L’oxycodone est utilisée sous forme de chlorhydrate par voies orale et parentérale (sous-cutanée, IV) dans le traitement des douleurs sévères, nécessitant des opioïdes analgésiques pour une prise en charge adéquate, en particulier dans les douleurs d'origine cancéreuse, mais aussi les douleurs aiguës sévères post-opératoires, les douleurs chroniques neuropathiques, etc. Les effets indésirables sont les mêmes qu'avec la morphine. Par voie orale, les formes solides d’oxycodone, comprimés ou gélules, à différents dosages, sont disponibles dans des présentations à libération soit immédiate, soit prolongée. En 2018 a été commercialisée en France une association fixe d’oxycodone et de naloxone, à différents dosages, sous forme de comprimés à libération prolongée ; la naloxone, antagoniste opioïde, a pour objet de neutraliser la constipation induite par l’oxycodone, en bloquant localement son action au niveau des récepteurs intestinaux ; destinée à l’adulte, cette association, outre la prise en charge des douleurs sévères ne pouvant être traitées que par un analgésique opioïde, est indiquée en traitement de deuxième intention du syndrome idiopathique des jambes sans repos, sévère à très sévère, après échec d’un traitement dopaminergique.
Largement détournée de son usage thérapeutique, l’oxycodone peut entraîner une très forte dépendance en lien avec le mésusage et l’abus. Depuis le début des années 2000, les cas de surconsommation d’oxycodone ont considérablement augmenté en Amérique du Nord, entraînant un nombre important de décès, et sont devenus un problème de santé publique majeur aux États-Unis et également au Canada.
En 2018, la FDA aux États-Unis a approuvé une formulation d’oxycodone par voie orale difficile à détourner vers la voie injectable ; actuellement (janvier 2019), elle n’est pas disponible en Europe.